Si pour Lénine le communisme c’était les Soviets et l’électricité, pour les ingénieurs du chaos le populisme naît de l’union de la colère avec les algorithmes.
En pratique, pour les adeptes des populistes, la véracité des faits pris un par un ne compte pas. Ce qui est vrai, c’est le message dans son ensemble, qui correspond à leur expérience et à leurs sensations. Face à cela, il est inutile d’accumuler les données et les corrections, si la vision d’ensemble des gouvernants et des partis traditionnels continue d’être perçue par un nombre croissant d’électeurs comme peu pertinente par rapport à la réalité.
Un bon politique est un type qui vous dit un certain nombre de choses vraies avant de commencer à vous dire un certain nombre de choses fausses, parce qu’ainsi vous croirez à tout ce qu’il vous raconte, vérités et mensonges.