La guerre revient toujours, jamais les hommes.
Partir, comme s’il y avait des patries où aller en dehors des souvenirs.
Tout est une métaphore de quelque chose, si nous laissons de la place à l’irréel, si nous nous éloignons suffisamment pour que les mots soient d’abord des images et ensuite du silence.
Le temps transforme tout en ruines si on a la patience d’attendre.
Il y a des silences qui soignent, d'autres qui blessent et d'autres sur lesquels il vaut mieux passer sur la pointe des pieds.
Ne méprisez pas les nostalgies d'un vieil homme, ce sont les espérances les plus durables.
La mémoire est ainsi : les vieilles choses entrent et on oublie les nouvelles, comme si on marchait à reculons au lieu d’aller de l’avant.
Le temps ne s'inscrit pas sur les aiguilles, mais dans le ciel.
Comme il est doux le mensonge qu’on boit avec un désir de vérité.
L'évidence, c'est que je suis vieux. Quel âge ? Peu importe ; assez pour avoir eu des souvenirs et des oublis.