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Claude Bleton (Traducteur)Émilie Fernandez (Traducteur)
EAN : 9782330181215
368 pages
Actes Sud (06/09/2023)
4/5   141 notes
Résumé :
Des soubresauts de la guerre civile dans un village d’Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de Lettres de Barcelone, trois générations d’hommes maudits traversent le XXème siècle unis par les liens du sang, de l’infamie et de la mort.
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Avant de tuer Martin Pearce, il était professeur d'université. Il venait de dépasser la quarantaine, sa vie aurait dû suivre son cours, mais à un moment donné, les choses ont changé. Personne ne sait pourquoi il a commis ce meurtre. de l'unité de soins psychiatriques où il se trouve en attente de son procès, Diego se remémore des vieilles histoires, des rancoeurs qui auraient dû rester enterrées. Il se souvient de tout, il a l'impression d'être une merde, il était l'aîné, il aurait dû les protéger.

Des années trente à nos jours, Victor del Arbol retrace la relation d'un fils avec son père et brosse le portrait de quatre générations d'une famille à travers l'Histoire de l'Espagne du XXe siècle. Des personnages marqués par la violence, les secrets, les blessures et le poids du passé. Un roman sombre, dur, souvent cru porté par une écriture puissante et fascinante. Une histoire d'abandon, de dépassement, de résilience et d'amour.

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Victor del Arbol fait fort. Et c'est bon. Il a ce don, cet écrivain, de toujours raconter un pan de l'histoire de l'Espagne intrinsèquement mêlée à son récit. J'adore ça.

Ici, une triste histoire familiale sur 3 générations, de père en fils, où le malheur et l'autodestruction semblent génétiques.

Diego Martin écrit. Il écrit depuis sa cellule d'une unité psychiatrique. Diego le professeur d'université, l'auteur, le spécialiste de Dostoïevski, est enfermé. Pour meurtre, celui de Martin Pearce.

Et écrire fait que l'on se souvient. Ces souvenirs comme des démons perfides qui remontent et qui nous sont révélés petit à petit. Et voilà qu'apparaît le cercle vicieux de l'histoire de son grand-père, de son père et de lui-même. Une famille infectée. Et une Espagne déchirée dans ce XXe siècle.

Plus qu'un thriller où l'on cherchera à comprendre pourquoi Diego Martin a tué Martin Pearce, c'est un roman social noir sinon sombre très sombre. Un roman de rancoeurs, de querelles, de statut social, de maltraitance et de violences en continue. Et pourtant. Il y a là aussi, l'amour. L''amour, oui, mal dit, mal transmis, mal démontré et la résilience et la survie.

Je salue la construction monumentale de ce roman, les personnages marqués par l'agressivité et la détresse. Des hommes prisonniers de leur condition sans trop d'espoir d'avenir meilleur. Des personnages avec des envies féroces de libération, criant d'authenticité. Une écriture intense et une histoire fascinante.

Un récit sur la filiation et sur l'histoire espagnole et comme d'habitude avec Victor del Arbol un très bon et beau roman.
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De l'hôpital psychiatrique où il est enfermé, un homme s'adresse à un destinataire inconnu pour lui raconter son parcours. Cet homme, c'est Diego Martín, professeur d'université, spécialiste de Dostoïevski, qui semble avoir réussi sa vie, épousé une femme remarquable, puis a enlevé, torturé et tué un certain Martín Pierce dans la Casa Grande et a appelé la police.
Il confie alors à cet inconnu : "Oui je suis aussi porté à la colère. Comme mon grand-père, comme mon père."
Déjà l'essentiel est dit: ceci est un roman de pères et de fils, un roman de l'héritage, de la transmission. Même et surtout si on rejette la totalité de cette hérédité.
Mais c'est aussi un roman de riches et de pauvres, de puissants et d'invisibles, de maîtres et d'esclaves. Tout cela dans le chaos de l'histoire du XXe Siècle, de la guerre d'Espagne aux goulags de Sibérie.

À travers deux narrateurs, Diego Martín lui-même à la première personne qui nous raconte sa vision de l'histoire, et un narrateur omniscient qui nous propose l'histoire de la famille à partir du village d'El Pueblo en 1936, Víctor del Arbol nous sert une intrigue où la haine joue l'un de ses plus beaux rôles.
C'est d'abord celle qui oppose la famille Patriota, la famille des propriétaires terriens, à celle d'Alma Virtudes, une famille pauvre qui a osé défier l'autorité par l'intermédiaire du frère anarchiste. Affrontements politiques qui se sont achevés par des trahisons et une pendaison !

Cette haine de classes qu'il faut taire trouve alors à s'exprimer au sein de la famille.
Humiliés, dépendants, marqués par la violence des guerres, les pères extériorisent leurs colères et leurs frustrations en s'en prenant à leur femme et à leurs enfants. Leur violence naît de la haine et de la peur. Comme une malédiction, chaque génération d'hommes va transmettre cette sauvagerie aux fils. Diego est celui qui veut rompre avec cette maladie, qui veut effacer l'image du père en choisissant les livres et la culture.

L'auteur aborde ce destin familial dans son aspect social, mais aussi dans un contexte historique riche qui lui permet de multiplier des bribes de l'histoire de l'Espagne et de ses traumatismes.
Le grand-père Simón est envoyé dans la division Azul, cette division franquiste qui partit combattre les Russes avec les Nazis, puis dans un goulag . Comme chaque soldat, il sera confronté à la mort et à l'obligation de faire des choix. le père sera enrôlé en Afrique du Nord espagnole à l'époque de Franco. Il sera impliqué dans de nombreux traffics et dans la mort d'un enfant dont le fantôme le hante.

Les notes de Victor racontent l'histoire d'une possession.
" Il est là, en moi. On dit que nous sommes identiques, deux gouttes d'eau au même âge. Être ce qu'on rejette, le voir chaque fois qu'on se regarde chaque matin en se rasant, en se lavant les dents, assis sur la cuvette des WC, c'est difficile. le même nez, les mêmes yeux foncés, les mêmes sourcils, la même bouche. Jusqu'à la façon de rire. Soudain, on est devenu son propre père. On est devenu ce qu'on déteste le plus. "

Alors qu'il nous a raconté ses efforts pour échapper à la fatalité, pour ne pas devenir une brute qui maltraite ses enfants, Victor se sent happé par cette ressemblance." Mon père restait en moi comme une malédiction, comme une musique qui n'en finissait jamais. Il était partout, dans tout ce que je faisais, disais, pensais et ressentais. le repousser, c'était me repousser."
Quel meilleur moyen pour se disculper que d'invoquer une emprise quasi démoniaque ?
On avait deviné que Victor n'était pas forcément le plus fiable des narrateurs puisqu'il devait justifier son crime. Cette fatalité incontrôlable pourrait bien représenter un motif d'irresponsabilité, du moins à ses propres yeux.

Cette saga familiale est davantage qu'un thriller. Elle mêle avec brio différentes périodes historiques traumatisantes et traumatismes affectifs. La violence conjugale, la maltraitance, l'inceste et la pauvreté qui peuvent se répéter de générations en générations, laissent des blessures profondes et sans doute inextinguibles.

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Si je me réfère à ceux que j'ai lus, les romans de l'écrivain espagnol Victor del Arbol sont peuplés de personnages sombres, rongés par la mémoire tragique de l'histoire nationale, hantés par les séquelles de drames familiaux, luttant sans espoir contre un mal-être personnel. C'était le cas dans Par-delà la pluie et surtout dans Toutes les vagues de l'océan, un thriller formidable et complexe dont je garde un souvenir ébloui.

Dans les premières pages de le fils du père, on apprend qu'un homme vient d'en tuer un autre, après l'avoir torturé. Comment cet homme, nommé Diego Martin, un professeur d'université bien établi à Barcelone, en est-il arrivé à commettre un tel crime ? Pour répondre, l'auteur embarque le lecteur dans la généalogie du meurtrier.

D'extraction misérable, originaire de la province d'Estramadure, la famille avait longtemps servi dans la domesticité d'une vaste demeure, la Grande Maison, appartenant autrefois à d'importants propriétaires régionaux. Une condition de soumission humiliante, qui avait pris fin de façon sanglante, lorsque la guerre civile avait porté à leur paroxysme les haines mutuelles de classes.

Frustes, sans formation, portés par des rancoeurs inextinguibles, le grand-père et le père de Diego ont été ballottés dans les équipées militaires de leur époque. Elles ont asséché leurs dernières onces d'humanité et de moralité. Deux mauvais garçons, deux brutes, tueurs à l'occasion, guettant des expédients pour survivre. Ils n'ont cessé de justifier des attitudes ineptes par leur « manque de chance », par la « nécessité de s'en sortir », les excuses classiques des losers qui saisissent les opportunités d'apparence facile, sans réfléchir aux conséquences.

Ces deux hommes, père et fils, se sont mutuellement méprisés et ont trouvé normal de brutaliser leurs femmes. Maltraitées, celles-ci se sont mises au diapason et se sont comportées en mères indignes. Quand ils n'ont pas détesté leurs enfants ou petits-enfants, ces hommes et leurs femmes les ont simplement ignorés.

A l'actif toutefois du père de Diego, le rachat de la Grande Maison en ruine, grâce à un billet de loterie gagnant. Une revanche sociale qui ne rapproche pas Diego de son père — dont on ne connaîtra d'ailleurs le prénom qu'à la dernière ligne du roman ; un artifice littéraire qui n'apporte rien !

Dans ce contexte d'abandon familial, Diego a failli mal tourner. Il s'est pris en charge, a suivi des études, est devenu écrivain, professeur d'université. Il a épousé une femme belle, brillante et riche, qui l'admire. Il s'occupe avec dévouement d'une soeur à laquelle il est très attaché : Liria, une femme au mental fragile, en perdition sociale et physique. Désormais aphasique, elle est hospitalisée sans espoir de sortie.

A l'instar de son père et de son grand-père, Diego ne pourra s'empêcher de saper ses propres fondations. L'auteur l'a fait naître sous le signe du scorpion, ascendant scorpion. Je ne suis pas féru d'astrologie et je n'y connais rien, mais j'ai toujours entendu dire que l'autodestruction était la malédiction incontournable de ce signe.

Comme son père et son grand-père encore, Diego en est arrivé à tuer un homme : l'infirmier en charge de Liria. Peut-être, lectrice, lecteur, te demandes-tu pourquoi ? Eh bien, pour le savoir, tu devras lire le fils du père ! Mais je te préviens ; la lecture de ce long roman très noir est difficile et quelque peu démoralisante. Un livre qu'on pourrait qualifier de feel bad.

La construction est habile, mais complexe. Les cinquante premières pages sont hermétiques et il m'a fallu refeuilleter les premiers chapitres pour avoir une idée à peu près claire de l'identité des personnages, pour appréhender une chronologie s'étendant sur près de quatre-vingts ans, et pour comprendre pourquoi des événements se passent dans l'agglomération de Barcelone, alors que tout a commencé au sud-ouest de l'Espagne.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Un gosse efflanqué, côtes saillantes, le regard baissé ou les yeux clos. Deux mains masculines qui embrassent sa tête ou l'emprisonnent, peut-être sur le point de rompre le cou fragile. le noir et blanc de l'image... La photo de couverture du huitième roman de Victor del Arbol génère un malaise. Amour ou violence, l'ambivalence est tapie sur le cliché. Et c'est la force de ce roman que de fouiller les rapports ambigus entre pères et fils.
Diego vient d'une lignée d'hommes maudits. Travailleurs pauvres dans une Espagne bouleversée par L Histoire, ils sont ballottés d'un village de l'Estremadure aux quartiers miséreux de Barcelone au gré des trahisons de l'un, des amours illicites de l'autre, selon les morts violentes ou les humiliations.
Simon, le grand-père a combattu aux côtés des Allemands au sein de la division Azul sur le front russe. Volontaire malgré lui de cette guerre pour être le frère de Joaquim, anarchiste engagé dans les brigades internationales, torturé et pendu au pont du village sous les yeux de toute la population réunie.
Le père, joueur et bateleur, ancien légionnaire, abandonne régulièrement foyer et enfants.
Les mères et grand-mères sont soumises ou méchantes, et souvent les deux à la fois.
Diego a voulu faire table rase de cet héritage maudit, se construire une histoire qui ne serait que la sienne, loin des drames et secrets de cette famille noyée sous les flots ravageurs de l'histoire et des vicissitudes intimes. Il a réussi. Auteur reconnu et enseignant à la faculté, il reste pourtant le fils du père jusqu'à dans son miroir où, chaque jour, il retrouve les mêmes traits, les mêmes sourires et les mêmes moues, comme un écho vengeur.
Et puis, il y a Liria, sa jeune soeur maudite, ensevelie vivante dans son mutisme et sa détresse.

C'est un roman puissant, charnel et bouleversant, qui brasse destins et histoire d'une écriture élégante et sobre.
Au fil des années, les livres de Victor del Arbol délaissent le versant" noir" pour coucher une oeuvre plus intime. Celui ci, bien que paru chez Actes noirs, fait peu cas de la trame policière. Il ya bien eu meurtre, mais le coupable est connu d'emblée. L'attente du procès laisse le temps au travail de mémoire et peut-être aussi à celui du pardon.
Victor del Arbol est assez peu lu en France. Il est reconnu en Espagne comme l'un des écrivains majeurs de sa génération.
Ayant lu chacun de ses romans traduits, j'ai puisé à toutes mes lectures matière à m'émouvoir, à réfléchir ou apprendre.
Enfin, je lui sais gré de cette dédicace complice à Roselyne, formidable libraire toulousaine, qui fait de chaque jour un hymne à la littérature...
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critiques presse (6)
LaLibreBelgique
13 décembre 2023
L’histoire tourmentée de son pays inspire de nouveau à Víctor del Árbol un roman aussi puissant que tortueux, dominé par le Mal.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LePoint
17 octobre 2023
« Le Fils du père », un roman noir comme une confession, et l’enfance meurtrie par la figure du père.
Lire la critique sur le site : LePoint
SudOuestPresse
17 octobre 2023
Toute puissance paternelle, inceste, viol, barbarie de la Division Azul sur le front russe, pour déchiffrer l’avènement d’un cauchemar à la fois politique et singulier, Victor Del Árbol sonde les cœurs désaccordés après l’irruption de la guerre civile et le déchirement des familles. Somptueux.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Culturebox
09 octobre 2023
La construction du roman est complexe, et nous propose une sorte de tableau monumental, où l'on peut s'arrêter sur chaque détail qui nourrit l'ensemble et le suspense. C'est absolument passionnant, et ça donne un grand roman espagnol.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
06 octobre 2023
Dans ce roman très noir, l’auteur catalan s’interroge [...] sur les relations père-fils, les silences qui empêchent l’amour de prospérer.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Marianne_
04 septembre 2023
C’est la brutalité du fatum que raconte l’auteur catalan dans ce huitième roman traduit en français. De père en fils, du grand-père à son descendant, chacun décline une même hargne à tenter de rompre une malédiction.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je me souviens de tout et j’ai l’impression d’être une merde. J’aurais dû les protéger, j’étais l’aîné, le costaud, celui qui lisait et avait de grands projets. Celui qui semblait savoir ce qu’il fallait faire. J’aurais pu tout arrêter. Écrire une autre histoire. Mais je ne pensais pas à eux. Je ne pensais qu’à moi, qu’à ma douleur. 
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Je pense à Liria qui court pieds nus dans un champ de coquelicots, si belle, si folle, si libre, coiffée de feuilles et de branches dont elle s'était fait un chapeau. Je me vois courir derrière elle, le soleil m'oblige à plisser les yeux. La bouteille de vin et les verres s'entrechoquent dans le panier, j'ai peur qu'elle se casse et mouille le pain des sandwichs. Je pense au vent qui souffle dans les pins et à la solitude de notre instant parfait Je pense qu'elle n'aurait pas dû naître, ce monde est trop petit pour elle, trop minable, trop pourri pour comprendre une âme comme la sienne. J'étais seul à pouvoir effleurer, rarement, du bout des doigts, une corde de son âme, pour la sentir vibrer. Au-delà de la douleur et de la souffrance, toute cette bonté, tout cet amour sincère.
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Le fils qui grandit vite n’a plus aucun sillage à suivre pour réaliser ce que le père n’a pas fini. Il ne respecte plus l’autorité, perd toute admiration, et se transforme peu à peu en miroir de ses propres défauts, de ses limitations, de ses échecs irréversibles. La vigueur du fils souligne la décadence du père. 
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- L'amour ne répond pas à des exigences, il ne vient pas quand on l'appelle mais quand il l'a décidé, et on a beau le retenir il s'en va quand ça lui chante. C'est une nature mystérieuse qui passe du chaud au froid, de la brutalité au pardon, de l'orgueil à l'humilité, de l'absence à la présence.
- Je ne l'ai jamais su.
- Tu as peut-être simplement peur de ce que tu désires.
page 195.
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 Son grand-père avait raison, le bonheur ne ressemble jamais à ce qu’on a imaginé. Il est fragile et volatil. En revanche, le malheur lui convenait parfaitement, c’était une roche noire et fiable. Il était un malheureux de vocation. 
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Videos de Victor del Arbol (51) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victor del Arbol
À l'occasion du salon du livre de Genève 2019, rencontre avec Víctor del Arbol autour de son ouvrage "Par-delà la pluie" aux éditions Actes Sud.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2283734/victor-del-arbol-par-dela-la-pluie
Notes de Musique : Youtube Audio Library.
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