Mon premier roman de
Jose Rodrigues Dos Santos. Un ouvrage extrêmement enrichissant sur le plan historique et très documenté, avec d'innombrables sources qui ont vu et vécu l'horreur des camps d'Auschwitz Birkenau. On y apprend notamment beaucoup sur la vie dans les camps, ainsi que la hiérarchie SS.
Sur le plan humain cela est affreux comme à chaque fois qu'on aborde le sujet des camps de concentration.
Je me pose tout le temps la question quand j'aborde ce genre de lecture, comment en somme nous arrivés là ? Alors effectivement on comprend bien à travers ce roman, les intentions d'hilter et du parti nationale-socialiste. Comme il est bien expliqué, ils veulent libérer l'humanité des sous-hommes, en les comparant à une partie du corps gangrené qui faudrait couper afin d'éviter une infection et mourir.
Ceux-ci est tout simplement ridicule au plus au point.
Concernant le dérouler de ce roman, on suit en parallèle la famille Levin juives expatriés en République Tchèque suite au début de la guerre en Allemagne est où les juifs étaient déjà des parias. Et la vie de 2 légionnaires, un espagnol et un portugais qui retourne aux sources à la légion après avoir servi pendant la guerre civile. Ceux-ci s'engageront plus tard dans la guerre pour soutenir l'Allemagne sur le front Russe.
Nous avons a faire à 2 points de vue dans ce roman un plus immersif directement coeur de la guerre. Et de l'autre une famille juive que nous suivons dans leur quotidien de guerre, qui elle essaye de s'en sortir comme elle peut avec les mesures de plus en plus restrictives, avant l'inévitable.
Pour conclure, nous sommes en 1944 à la fin de ce roman, la suite de celui-ci se poursuit avec
le manuscrit de Birkenau.
Ce que j'ai beaucoup aimé avec cet écrivain, et qu'il nous dira à la fin de roman. C'est qu'on a tendance à ne pas se rendre compte de l'horreur épouvantable des camps de concentration. Car la plupart des récits que nous avons nous viennent de survivant, ceux qui ont réussi à survivre à ces fameux camps.
Dos Santos tient à mettre l'accent sur le fait que les morts ne peuvent plus parler. Ils ne pourront pas nous raconter la véritable horreur, les derniers instants avant la mort comme les chambres à gaz par exemple.
Pour finir, je pense qu'il ne faut jamais sous-estimé la folie humaine