À la poursuite des Slans

Toujours dans ma lancée de relecture des romans SF qui ont marqué mon adolescence, je me suis récemment replongée dans A la poursuite des Slans.
J'en gardai un souvenir de pur plaisir et cette relecture y a mis un petit coup d'arrêt.
Je me rapproche des autres commentaires, j'ai trouvé la fin assez longue et le roman plutôt inégal entre les deux grandes parties.
Je l'avais adoré comme première lecture SF "adulte" et je pense qu'elle est parfaite pour les ado. Mais c'est un peu léger pour des lecteurs plus expérimentés.
En revanche, un ouvrage de van Vogt qui m'a épaté, lu il y a quelques années : le cycle du non A ! Je conseille.

L'histoire se situe dans un monde où le régime est des plus totalitaire, où le moindre signe de différence est exterminé. Les Slans ne sont qu'un groupe de personnes qui ont évolué. Ce sont des super-hommes, mais au lieu de les servir, ce don les a mis à l'écart, les a mis en danger, parce que le dictateur régissant ce monde a vu en eux une menace. L'incompréhension et la peur engendrent la méfiance puis la haine. Et c'est comme cela que tout commence. Certes ce roman a vieilli, il a été écrit par Van Vogt dans les années 40. Mais le thème qu'il traite, à savoir de la différence, du rapport de l'homme vis à vis de l'autre est toujours d'actualité.

Ma première remarque sera que ce livre change agréablement des pavés de 600 pages en vogue !
Pour le contenu, du classique, je dirais forcément vu l'époque où le texte a été écrit.
Je tempérerai mon enthousiasme en remarquant que le récit m'a paru décousu par moments, peut-être des traces du fait qu'à l'origine Van Vogt avait publié ça par morceaux, avant d'en faire un roman. Cette impression est renforcée par le fait que parfois, un personnage très présent est brusquement absent dans le chapitre suivant Je m'attendais à revoir Petty dans le dernier chapitre...
Pour conclure je retiens une lecture globalement agréable.

Un de mes tous premiers SF,
le style a vieilli même si le charme agit toujours.

La science-fiction est un de mes genres littéraires de prédilection. Malgré tout, j'ai encore pas mal de lacunes, et notamment, je n'avais encore jamais lu de romans d'Alfred E. Van Vogt. Voilà un manque comblé avec ce roman, sans doute son plus célèbre, avec le Monde des Ā.

Dans un avenir difficile à situer, une nouvelle espèce a fait son apparition au sein de l'humanité : les Slans, mutants dotés de capacités hors normes et de pouvoirs télépathiques. Il y eu une guerre entre les humais et les Slans, que les humains remportèrent. Depuis, les Slans survivants sont traqués et éliminés sans merci.
C'est dans ce monde que Jommy Cross et Kathleen Layton, deux Slans de neuf et onze ans, doivent survivre...

À la poursuite des Slans possède le charme désuet de la vieille SF des années 50. On y croise de la technologie atomique, des fusées à l'ancienne, des tableaux de bord dotés de cadrans à aiguilles... le récit contient sa dose d'aventure et d'action dans un esprit très pulp, mais également des pistes de réflexions sur l'évolution et le racisme, entre autres, le tout écrit dans un style fluide, très agréable à lire.

En bref, j'ai trouvé dans ce roman une lecture divertissante et intéressante, qui me donne envie de pousser plus loin la découverte de cet auteur. Cela tombe bien, le Monde des Ā m'attend paisiblement sur une étagère...
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c'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été agréablement surpris et j'ai bien aimé l'univers SF dans lequel nous emmène l'auteur

Je termine "À la poursuite des Slans".
Un roman d'anticipation? Pas si sûr. Un ouvrage sur la tolérance, sur la peur de l'autre qui se voit supplanter le premier. On ne sait pas grand chose sur ce qui a fait que les humains aient perdu la place prépondérante qu'ils occupent. Mais on comprend ce qu'a dû ressentir Neandertal quand il a vu arriver Cro Magnon.
Mais cette nouvelle espèce n'est pas mieux que la précédente. Elle affirme ses peurs, ses craintes, ses doutes qui l'amène à bâtir des plans, des hypothèse pour construire une forme de transition.
Il reste une fin de roman surprenante, comme s'il fallait rendre la copie un peu rapidement.
Un bon roman de SF cela dit.

Van Vogt nous pose sur notre terre dans le futur où il y a eu un combat entre les humains et une autre espèce que l'on cherche à exterminer aujourd'hui. Il n'y a pas beaucoup de détails sur l'univers finalement, car on est tout de suite mis dans l'ambiance de la traque. L'auteur aborde pêle-mêle politique, racisme et peur de l'autre, évolution, déformation de l'histoire par les gagnants et j'en oublie certainement.
Au final c'est un bon petit roman SF, avec une fin ouverte comme je les aime et que j'ai lu avec plaisir. En tournant la dernière page j'étais plus qu'enthousiaste de ma découverte de l'auteur.

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J'avais 12 ans quand j'ai lu ce roman de science-fiction.
Une histoire entraînante qui donne envie d'être "spécial".
Un très bon souvenir.

Slan est le nom original en 1940 sous de courte épisode dans une revue du nom Astounding Stories, il fut intégré sous forme d'un roman en 1946.

L'être humain n'est plus seul à avoir une une intelligence développée sur Terre. Un groupe d'humanoïde du nom de Slan sont apparut parmi les humain. Qui sont réellement les Slans ? Pourquoi les hommes les détestent-ils ? Il semblerait que depuis de nombreuses années, les deux espèces s'entre-tues. Jommy est un jeune Slan qui vient de perdre ses parents. Il est pourchassé. Il trouve refuge chez une vieille femme aigris et alcoolique qui se fait appeler Mémé. Mais les intentions de cette douairière ne soit pas aussi amicales qu'elle veuille bien le laisser entendre. Mais les Slans ont l'avantage de lire dans les pensées et ce sera bien utile pour le jeune. Et si l'avenir des Slans voir même de l'humanité passait par Jommy. Lourd fardeau qu'il est prêt à porter, d'autant plus qu'il garde en lui un secret.

Quelle bonne surprise que ce livre. La promiscuité avec Jommy était-elle que j'avais l'impression d'être à sa place. On découvre que les êtres humains ne sont tous bons. En fait, on le fait savoir, mais ici c'est encore plus flagrant. On espère tant de la réussite de Jommy dans son oeuvre. J'ai apprécié ce roman qui, se lit très bien. Juste ce qu'il faut en longueur. La seule chose que je peux reprocher, ce sont les cinquante dernières pages décevantes comparées au reste du livre.