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sur 691 notes
Considéré comme un classique de la SF, « à la poursuite des slans » me laisse sur un sentiment mitigé. Autant j'ai adoré la première moitié du roman, autant la seconde m'a plutôt déplu. Je ne pense pas que ce soit dû au fait qu'à l'origine ce récit a été publié sous forme de feuilleton dans la revue Astounding Stories. Ma déception ne vient pas d'un problème de construction narrative lié à ce mode de publication mais bien à une perte d'intérêt pour le contenu en lui-même.

Quel dommage ! le début du roman m'a pourtant immédiatement happée et enthousiasmée. le thème très classique d'un conflit opposant humains et « mutants » télépathes est remarquablement et très efficacement abordé. L'histoire de Jommy, ce jeune slan obligé de fuir et de se cacher, m'a tout de suite emballée. Tout comme la découverte des luttes de pouvoir au sein du palais où siègent le dirigeant de la planète et ses conseillers.
Mais à partir du moment où Jommy endosse le rôle de sauveur mon enthousiasme est retombé comme un soufflé. L'intrigue perd alors une grande part de sa saveur et de son intérêt. Paradoxalement, c'est au moment où le récit prend l'aspect d'un roman d'action où les péripéties s'enchaînent dans une course-poursuite que j'ai commencé à m'ennuyer. J'avais tout de même envie de connaître la vérité au sujet des slans, c'est ce qui m'a permis de surmonter l'ennui provoqué par cette seconde moitié de roman. La question de savoir qui sont réellement les slans est en effet passionnante et maintient l'intérêt du lecteur. le dénouement, à l'image de la moins bonne partie du roman, est affreusement bavard.

De van Vogt j'ai largement préféré « la faune de l'espace » qui m'avait passionnée de bout en bout. « A la poursuite des slans » a vraiment été une déception, et ce d'autant plus que le début du roman m'a emballée et que j'y ai vraiment cru. Quel dommage, ça partait vraiment bien !
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Paru en feuilleton de septembre à décembre 40 dans la revue mensuelle « Astounding Stories », « Slan », c'est son titre américain, se verra publié en 1946 sous forme de livre. Il s'agit là d'un classique de la science fiction ; mais bien plus encore : un chef d'oeuvre.

Jommy Cross et la belle Kathleen Layton sont pourchassés sur la Terre entière. La raison ? Ce sont des Slans : l'étape suivante de l'évolution humaine, après Homo Sapiens…
De même qu'Homo Sapiens est sorti vainqueur de sa confrontation avec ses prédécesseurs, le Slan sortira-t-il vainqueur de cette nouvelle bataille pour l'évolution ; lui si supérieur, tant du point de vue physique qu'intellectuel à l'homme ? et puis doté du pouvoir de télépathie…
Kier Gray, dictateur président, et John Petty, chef de sa police secrète, parviendront-ils à leurs fins : éliminer les Slans ?

« A la poursuite des Slans » reste pour moi un excellent divertissement, et malgré tout, sous la plume intelligente de van Vogt, un véritable appel à la tolérance.
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Ce roman de SF de l'âge d'or américain parvient, très habilement, à laisser planer le doute sur l'origine des Slans, humanoïdes intelligents et télépathes, qui sont pourchassés par les humains depuis qu'ils avaient pris momentanément le pouvoir. Sont-ils des mutants, des prototypes de laboratoire, des extra-terrestres ? Il faudra patienter jusqu'à la fin pour avoir la clé. C'est ce qui m'a semblé le plus intrigant dans ce récit par ailleurs très classique.

Il obéit au schéma mille fois utilisé ailleurs de l'être providentiel, seul à même de sauver une humanité en péril. Remplacez la science et les capacités surhumaines par de la magie et du courage et vous avez une trame type de Fantasy. Son personnage principal, Jommy Cross, est un Slan, en danger de mort depuis son enfance. Pourtant l'homme qu'il devient ne m'a pas semblé être porté vers l'empathie. Il est tout à sa volonté de puissance, manipule sans scrupules l'esprit des autres et ne doute pas un instant de sa légitimité à prendre des décisions au nom de tous. Bref, pas si éloigné du dictateur Kier Gray, autre personnage de ce roman.

Le style d' A.E. van Vogt m'a semblé professionnel mais pas très enthousiasmant, très sérieux pour tout dire. Un peu d'humour ou de poésie n'aurait pas fait de mal mais de ce côté-là, il faut bien reconnaître que la plupart de ses collègues de la même époque et du même pays ne faisaient pas beaucoup mieux.
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La science-fiction est un de mes genres littéraires de prédilection. Malgré tout, j'ai encore pas mal de lacunes, et notamment, je n'avais encore jamais lu de romans d'Alfred E. Van Vogt. Voilà un manque comblé avec ce roman, sans doute son plus célèbre, avec le Monde des Ā.

Dans un avenir difficile à situer, une nouvelle espèce a fait son apparition au sein de l'humanité : les Slans, mutants dotés de capacités hors normes et de pouvoirs télépathiques. Il y eu une guerre entre les humais et les Slans, que les humains remportèrent. Depuis, les Slans survivants sont traqués et éliminés sans merci.
C'est dans ce monde que Jommy Cross et Kathleen Layton, deux Slans de neuf et onze ans, doivent survivre...

À la poursuite des Slans possède le charme désuet de la vieille SF des années 50. On y croise de la technologie atomique, des fusées à l'ancienne, des tableaux de bord dotés de cadrans à aiguilles... le récit contient sa dose d'aventure et d'action dans un esprit très pulp, mais également des pistes de réflexions sur l'évolution et le racisme, entre autres, le tout écrit dans un style fluide, très agréable à lire.

En bref, j'ai trouvé dans ce roman une lecture divertissante et intéressante, qui me donne envie de pousser plus loin la découverte de cet auteur. Cela tombe bien, le Monde des Ā m'attend paisiblement sur une étagère...
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Un classique de la science-fiction, dont le thème n'a pas pris une ride.
Intéressant, mais la fin du roman est trop rocambolesque et invraissemblable.
Je l'ai cependant relu avec plaisir, J'apprécie particulièrement le début.
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Jommy Cross est un petit garçon de 9 ans qui se promène avec sa maman dans une grande ville futuriste. Malheureusement, celle-ci se fait abattre sauvagement et il prend la fuite, pourchassé par plein de gens. Pourquoi ? Tout simplement parce que lui et sa mère sont des Slans : des mutants télépathes, dont l'espèce est l'évolution de l'Homo Sapien, c'est à dire nous. Et ils sont traqués par la police secrète de John Perry, homme de main du terrible dictateur Kier Gray, car en plus, ils sont vus comme une menace par nous. Il doit donc survivre tout en découvrant l'incroyable secret de son père, pouvant permettre au sauvetage de sa race.
Pendant ce temps, une jeune Slan élevée au palais du dictateur doit se confronter à John Perry, qui jure de l'exterminer...
Encore une fois, ce livre n'aurait pas du croiser ma route, vue que je ne suis pas très SF. Mais vu que j'avais beaucoup apprécié Cailloux dans le Ciel d'Asimov et que le scénario m'avait l'air sympa, je l'ai lu.
Nous sommes dans un futur pas vraiment réjouissant. Notre planète a subie des guerres entre les Slans et les humains. Une bonne partie des hommes vivent dans la misère et les Slans sont persécutés impitoyablement.
Ces Slans... Je les ait trouvés fascinant. Ces mutants lisant dans les pensées, d'une maturité prodigieuse (notre Jommy a beau avoir 9 ans au début du récit, il réfléchit comme un adolescent de 15 ans) et de pouvoirs surhumains. On peut comprendre déjà la haine des humains. Mais ajoutons que voilà des siècles, ils étaient les maîtres du monde... Et pensons aux rumeurs accordant d'horribles faits aux Slans et on a toutes les raisons pour vouloir la mort à ceux-ci !
Le récit tourne très souvent d'eux, surtout de notre héros et de Kathleen, la Slan du palais. Lorsqu'ils se tournent aux humains, eh ben ils sont pas vraiment glorieux. Entre Mémé, une ex-actrice alcoolique qui cache secrètement Jommy mais seulement par intérêt et qui l'exploite sans scrupule, John Petty, froid sergent sans une once d'humanité... Rares sont ceux qui sont bienveillants envers les Slans...
Mêmes les Slans eux-mêmes ne sont pas tous unanimes : certains cherchent la paix, d'autres veulent exterminer les hommes...
En revanche, on sent bien que c'est un roman SF avec sa ville très futuriste, ses vaisseaux, ses conquêtes spatiaux autour de Mars et de Lune... et dont tout ce décor est hélas joliment désuet. influencé par la pensée de l'époque (le roman étant sorti à la fin des années 40 ).
Autre défaut, l'écriture. Eh oui, l'écriture a beau ne pas être mauvaise et être correct, elle m'a parut plate et sans vie.
De même, le roman est trop court, seulement 200 pages ! du coup, l'histoire est parfois raccourcie pour avancer le rythme, ce qui est dommage vu qu'il se passe tellement de chose !
En revanche, une qualité que je loue : c'est qu'à travers les Slans, c'est la tolerance, le pouvoir et le racisme qui fait office de réflexion. La réaction de certains personnages m'ont fait froid dans le dos car je continue de les trouver encore aujourd'hui. de même, à certains moments, j'étais surprise de constater que " Oh, mais c'est encore le cas aujourd"hui !"
Et ça, ça permet d'être un bon roman de SF malgré les défauts que j'ai cité : car il nous fait réfléchir sur la paix et la tolérance et de combattre les agents du racisme et de la dictature.
PS : par contre, contrairement à beaucoup de commentaire, je ne l'ai pas trouvé facile pour un jeune. Ah non, désolé.
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Slan est le nom original en 1940 sous de courte épisode dans une revue du nom Astounding Stories, il fut intégré sous forme d'un roman en 1946.

L'être humain n'est plus seul à avoir une une intelligence développée sur Terre. Un groupe d'humanoïde du nom de Slan sont apparut parmi les humain. Qui sont réellement les Slans ? Pourquoi les hommes les détestent-ils ? Il semblerait que depuis de nombreuses années, les deux espèces s'entre-tues. Jommy est un jeune Slan qui vient de perdre ses parents. Il est pourchassé. Il trouve refuge chez une vieille femme aigris et alcoolique qui se fait appeler Mémé. Mais les intentions de cette douairière ne soit pas aussi amicales qu'elle veuille bien le laisser entendre. Mais les Slans ont l'avantage de lire dans les pensées et ce sera bien utile pour le jeune. Et si l'avenir des Slans voir même de l'humanité passait par Jommy. Lourd fardeau qu'il est prêt à porter, d'autant plus qu'il garde en lui un secret.

Quelle bonne surprise que ce livre. La promiscuité avec Jommy était-elle que j'avais l'impression d'être à sa place. On découvre que les êtres humains ne sont tous bons. En fait, on le fait savoir, mais ici c'est encore plus flagrant. On espère tant de la réussite de Jommy dans son oeuvre. J'ai apprécié ce roman qui, se lit très bien. Juste ce qu'il faut en longueur. La seule chose que je peux reprocher, ce sont les cinquante dernières pages décevantes comparées au reste du livre.
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Considéré comme un des classiques de la science-fiction, et une des réussites majeures de van Vogt, "A la poursuite des Slans" est un divertissement de haute tenue, qui ne laisse au lecteur aucun instant de répit, même s'il est vrai qu'au vue de ce qui a été produit depuis un petit coup de vieux entache quelque peu l'ensemble.
Le jeune Jommy Cross est traqué par les hommes en raison de ce qu'il est, c'est-à-dire un Slan, mutant aux pouvoirs considérables. le dictateur Kier Gray et son bras droit John Petty ont juré la perte de Jommy (notamment). Mais ce dernier tentera de prouver qu'il n'a rien d'un monstre tout en fuyant ses persécuteurs.
L'auteur mêle à son récit enlevé un message de tolérance bien amené et fait de son roman un excellent livre, pouvant convenir, ce qui n'est pas rien, aux petits comme aux grands.
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Ce classique de la SF m'a bien embarqué dès le début. L'univers est intéressant. le principe de la course poursuite romanesque est bien assumé, par contre le fait que les actions s'enchaînent, entrecoupées par des informations scientifiques qui viennent changer la donne de l'action, est un peu pénible, je trouve. Si on l'avait su avant, si j'ose dire. La question de la télépathie et d'un peuple capable de faire des choses que les humains ne savent pas faire est bien menée. Les intrigues politiques, les tensions, la pression, tout ce dispositif de thriller tien bien la route. La fin est digne d'un film de SF annonçant une suite. Bref, c'est sympa. Certes, je n'ai pas eu de flash à cause de la densité des scènes d'actions noyées dans des explications pseudo technologiques, mais l'ensemble demeure de bonne facture.
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L'humanité a muté : désormais, certains êtres, appelés les Slans, sont capables de lire dans les pensées des autres. Une guerre a eu lieu entre ces mutants et l'humanité sans pouvoirs, aux contours incertains puisque chaque camp a une version bien à lui qui le met en lumière et jette tous les torts sur l'autre. Toujours est-il que les non-Slans ont conquis le pouvoir sur Terre, et traquent désormais les Slans pour éliminer définitivement la menace qu'ils représentent.

La première partie de ce livre est plutôt intéressante : on suit la vie d'un jeune Slan orphelin qui tente de masquer ce qu'il est dans le monde humain traditionnel, tout en cherchant à rentrer en contact avec d'autres Slans (qui se cachent de façon tout aussi paranoïaque que lui) pour se construire. L'atmosphère est assez oppressante, et offre pas mal de réflexion sur la tolérance, et comment gérer une mutation qui offre un tel avantage aux Slans que l'humanité « traditionnelle » semble condamner à disparaître.

Je n'ai par contre pas adhéré du tout à la seconde partie : ce jeune orphelin entre en contact avec tous les puissants du monde, qui écoutent religieusement ses discours idéalistes pour les prendre en compte dans leur stratégie, et parvient à faire jeu égal seul contre tous quand on ne l'écoute pas. Ça fait beaucoup trop de capacités pour une seule personne et ça rend le récit bien peu crédible, au point de me faire sortir de l'histoire. J'ai terminé le livre en feuilletant rapidement les dernières pages pour avoir une idée de la fin, mais j'avais juste envie de passer à une autre lecture.
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