Il comprenait dans un coin reculé de son esprit le genre d'antagonisme qui peut exister entre des formes de vie intelligentes.Mais son développement émotionnel n'avait pas atteint ce stade .Et ainsi ,seul le sentiment de communication et de parenté restait dominant .
Les humains ont créé ce qu'ils appellent une civilisation, qui est, en fait, une barrière matérielle entre eux et leur environnement.
Individuellement, l'homme est un esclave frivole, sans s'en douter, qui passe sa vie dans une soumission totale à l'artificialité et meurt misérablement de quelque faiblesse de son corps ravagé de maladies. Et c'est ce débile arrogant, avec sa volonté insatiable de domination, qui est le plus grand danger existant pour les races sensées et indépendantes de l'Univers !
L'adaptation à un environnement difficile est l'objectif logique de l'être supérieur.
Les êtres humains ont créé ce qu'ils appellent la civilisation, qui est en fait, une barrière matérielle entre eux et leur environnement. Cette barrière est si complexe et si peu maniable que son simple entretien occupe l'existence entière de la race. Individuellement, l’homme est un esclave frivole, sans s'en douter, qui passe sa vie dans une soumission totale à l'artificialité et meurt misérablement de quelque faiblesse de son corps ravagé de maladies. Et c'est ce débile arrogant, avec sa volonté insatiable de domination, qui est le plus grand danger existant pour les races sensées et indépendantes de l'univers !
De grands animaux allaient et venaient au bas de l'arbre, tandis qu'il se cramponnait à son perchoir précaire loin au-dessus d'eux. Sept fois au cours des quelques premières heures, des choses monstrueuses grimpèrent à l'arbre, miaulant et bavant d'appétit féroce et, sept fois, son pistolet lança un mince faisceau d'énergie destructrice. D'énormes carnivores à l'armure d'écaillés dont l'approche ébranlait le sol vinrent se repaître de la chair odorante... et s'en allèrent.
Moins de la moitié de la nuit était passée ! A ce rythme la charge de son fulgurant ne durerait pas jusqu'au matin... pour ne rien dire de la nuit prochaine, de la suivante, et des autres. Combien de jours faudrait-il pour atteindre le disque-parachute... en admettant qu'il puisse le retrouver ? Combien de nuits... combien de minutes survivrait-il après que son arme fut devenue inutile ?
Lorsque le navire de l'espace s'évanouit dans les brumes vaporeuses d'Eristan II, Trevor Jamieson sortit son pistolet. Il se sentait étourdi, nauséeux d'avoir été secoué, balloté un long moment dans le vent du sillage du grand vaisseau. Mais la conscience du danger le maintenait, tous les nerfs tendus, dans le harnais fixé par des suspentes au plateau antigravifique qui était au-dessus de lui. Les yeux plissés, il leva son regard sur l'ezwal qui le considérait par dessus le bord du disque parachute encore oscillant.