AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 332 notes
5
1 avis
4
1 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les deux premiers tomes de la trilogie du Ā de van Vogt se lisent comme de fascinants trips d'acide — ils nous perdent sans nous donner envie d'être retrouvé.

Celui-ci, écrit 30 ans après le deuxième (40 ans après le premier) est tout autre chose. D'abord, il n'est pas traduit par Boris Vian, mais je ne crois pas que le problème soit là. La folie, la fougue n'y est plus. Van Vogt a ici probablement abandonné sa méthode d'écriture expérimentale, sa cadence d'auteur pulp qui doit écrire ou s'affamer.

Entre-temps, Van Vogt a aussi abandonné la science-fiction pour devenir le trésorier de la Dianétique (l'ancêtre de la Scientologie) de son collègue Hubbard, tout ça pour quitter le bateau, déçu, quand il comprendra que tout ça est une arnaque.

Et bon en 30 ans, la science-fiction aussi a changé. le sexe y est maintenant, non seulement accepté, mais aussi obligatoire et... C'est l'une des grosses critiques de ce 3e tome... Van Vogt est NUL pour parler de sexe. Et pour animer des personnages féminins.

Alors voilà : un livre mal écrit, stylistiquement et thématiquement inconsistant avec les deux premiers tomes.

Mais je lui ai trouvé tout de même certaines bonnes idées. D'un point de vue strictement narratif, les arcs se closent de manière plutôt satisfaisante, au sens où les questions posées depuis le début trouvent réponses. Il y a quelques retournements surprenants aussi.

Au final, lisez le tome 1, qui est une expérience plutôt fascinante, et vous pouvez sans problème vous arrêter là.
Commenter  J’apprécie          363
Gosseyn se réveille dans un vaisseau étranger, conscient que le précèdent Gosseyn est toujours en vie . C'est donc deux Gosseyn qui vont s'entraider pour contrer la menace d'un peuple qui les étudie pour pouvoir rentrer dans leur galaxie. C'est un peu plus complexe que ça mais en gros les Gosseyn jouent avec l'espace-temps à volonté . C'est un dernier tome plutôt prenant et efficace mais il ne se passe pas non plus beaucoup de choses par rapport aux tomes précédents. Disons que c'est une conclusion de l'histoire des Gosseyn. La fin me laisse quand même perplexe, avec cette future épouse par forcement consentante mais finalement oui parce qu'il ferait un bon beau-père ....Enfin, on est dans dans de la SF alors pourquoi pas pour les relations aussi ^^ Dans tout les cas je suis contente d'avoir lu cette trilogie.
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
Commenter  J’apprécie          302
Zut, c'est déjà la fin !
- Suis-moi, je te fuis ; fuis-moi je te suis…
- Si moi je te fuis, alors je suis qui ?
(Réplique empruntée au film « un air de famille »)


GG m'a encore embarqué dans ses histoires. Mais pour sûr, cette fois on ne m'y reprendra plus.

Sa philosophie, elle est intéressante, oui : réfléchir avant d'agir, ne pas se laisser aller à ses réactions premières. En résumé !

Bon, au-delà de cela, il tourne un peu en rond, le GG : avec ses matérialisations à vingt décimales. Mais moi, je te change l'unité de mesure et je les ai les vingt décimales !

Mais ce soir, il m'en a raconté des choses, que d'actions (par rapport aux autres fois) !
Et puis enfin, GG m'a parlé de ses amis et de ses amours, mais que c'est cul-cul la praline.

Bon, je lui conseillerais peut-être d'aller passer la soirée avec quelque pré-ados ; enfin moi pré-ado, il m'aurait plu je crois, mais c'était peut-être dans un autre espace-temps.
Commenter  J’apprécie          82
Enfin je finis le cycle du non-A. Pas totalement déçu, mais pas acquis à la cause du troisième tome, j'ai beaucoup regretté les scènes dans lesquelles le héros se retrouve en tête-à-tête avec une femme. Elles me semblent simplement ratées.
Au-delà des ces scènes heureusement peu nombreuses, on comprend le titre du livre comme un reflet du défaut de fabrication du nouveau Gosseyn. Ce défaut le fait déborder de la logique pour s'aventurer sur les terres de l'instinct. Ceci devenant une arme devant le nouvel ennemi, et cette fois tellement inconnu qu'aucune faille ne semble au premier abord transpercer de lui. La fin du non-A, ou l'arrivée de la vie humaine dans la saga, plus présente ici que dans la froide indifférence des précédents Gosseyn face aux femmes et entretenant le souffle de la série en permettant un pas de côté par rapport au costume de super-héroïne qu'endossait petit à petit la logique.
Malheureusement je garde le sentiment que A.E. van Vogt n'était pas particulièrement à l'aise avec cette ouverture, particulièrement avec les scènes de séduction. A un point qui gâche tout de même un peu l'ensemble. Même beaucoup si on imagine la lecture de ce volume séparée des précédents.
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (1370) Voir plus



Quiz Voir plus

LNHI-42805

A.E. van Vogt... Quels prénoms se cachent derrière le A et le E?

Andreas Emil
Alfred Elton
Ambrosius Erik

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : A. E. van VogtCréer un quiz sur ce livre

{* *}