Ce roman met en scène une héroïne passionnée de théâtre, plus particulièrement celui de Shakespeare. Malgré son origine noble, elle désire faire du théâtre et interpréter Hamlet (une femme ne pouvait faire cela à cette époque). Grâce à son talent, sa candeur, sa spontanéité et sa joie de vivre, elle trouve très facilement (trop) de l'aide pour réaliser son projet: faire partie d'une vraie pièce, avec une vraie troupe, déguisée en homme (sans se faire reconnaître) pour jouer Hamlet une fois dans sa vie. Ce n'est pas inintéressant comme sujet, mais il y a un peu trop de passages théâtraux (ça devient redondant) et à certains moments, c'est le roman lui-même qui ressemble à une pièce de théâtre (mais pas du Racine! Plutôt de la comédie). En général, la lecture se fait bien, mais il y a des longueurs et des passages dont le ton jure avec le reste du récit.

J’ai adoré, ben oui une fois de plus !



Faut dire que retrouver tant de personnages connus, c’est amusant, c’est rassurant et ça montre que l’auteure a vraiment une grande ‘vision’ quand elle construit une saga familiale et ça, c’est génial.



Elle est une Wilde même si génétiquement parlant ce n’est pas le cas !



Il est Duc et pourtant tout son avenir va peut-être basculer alors qu’il a tout fait parfaitement.



Elle rêve d’être une actrice, elle adore Hamlet, elle se moque des conventions et pourtant, un certain Duc lui donne quelques papillons dans le ventre.



Il sait qu’elle n’est pas pour lui, il sait qu’elle donne l’image d’une dévergondée, il sait que sans elle sa vie n’a pas de sens.



Une plume toujours aussi colorée et pas juste à cause des deux paons qui squattent la terrasse du même nom, un rythme toujours trépidant par des interventions inattendues plutôt surprenantes, des personnages connus et moins connus très attachants et qui campent bien une société bien réglée. Une société qui change et qui doit changer pour mieux affronter l’avenir. Et si on ajoute à cela un humour omniprésent, beaucoup de tendresse et d’humanité et un soupçon d’érotisme, voilà encore une lecture réussie.



Trop triste de voir cette saga se terminer alors qu’il reste des histoires à raconter, j’en suis sûre ;-)

J’ai adoré :-)



Elle est petite, elle est voluptueuse, elle n’est pas une Wilde même si elle a intégré la nursery de la maison très très jeune, deux ans à peine.



Il est traumatisé par une enfance chaotique, des parents qui ne s’aimaient pas et ça s’entendait.



Elle rêve de sécurité, de tendresse, de calme et s’imagine une vie d’épouse de pasteur :-p



Il ne rêve pas c’est évident, il tombe sur la tête et son cœur explose à la vue de la petite souris de la saison.



Elle comprend vite que son rêve est à portée de main et qu’il ne s’agit pas d’un tout beau pasteur ;-)



Il a trouvé sa Duchesse, ne reste qu’à lui montrer et c’est là un tout grand challenge.



Un opus où l’humour règne en maître, où l’on découvre les limites de l’ouverture d’esprit du bigotisme, où les collections peuvent atteindre une dimension des plus loufoques, où l’auteure s’éclate avec la petite rapportée plutôt timide d’une mère plutôt exubérante qui s’est bien intégrée dans cette famille hors du commun.



J’apprécie toujours autant cette série qui me fait bien rire. Bon, reste le dernier opus et c’est bien triste car il y a encore des petits à la nursery ;-)

Enfin !



Une première épouse, son premier amour, la mère de ses quatre fils, la femme qui devait l'accompagner toute sa vie et qui est partie à jamais...



Une deuxième épouse, elle est belle, elle est blonde, il ne l'aime pas, elle ne l'aime pas et pourtant la famille s'agrandit et elle est partie pour d'autres folies…



Une troisième épouse, c'est présomptueux, c'est fabuleux et ce sera la femme de sa vie à tout jamais, une femme inattendue qui fera le lien entre tous les enfants et qui sera son épouse pour la vie.



Pas facile au XVIIIème siècle de concilier travail et famille surtout pour un Duc qui a clairement des responsabilités vis-à-vis de ses pairs, vis-à-vis de ses métayers, vis-à-vis de ses enfants orphelins de mères. Une plume toujours aussi exubérante quand il s'agit de la famille Wilde même si l'auteure reste concentrée sur l'époque et ses règles pas toujours amusantes même pour la Haute Société dont fait partie notre Duc et ses enfants bien turbulents.



J'ai adoré même si c'était un peu court :-)





Après ce court roman, on découvre un conte qui n'est pas mal du tout à savoir : "Une intruse au château" dont je vous livre ma critique ;-)



«Une intruse au château  » d’Eloïsa James

Inattendu !



Elle est belle, intelligente et fiancée depuis la nuit des temps…



Il est beau, intelligent et ne peut pas se marier, du moins pas à une Lady…



Elle a fait une grosse bêtise et son fiancé s’est transformé en crapaud gluant, c’est clair, elle ne veut plus de lui pour époux !



Il a ouvert la porte et elle est apparue, belle, intelligente et elle ne sera jamais pour lui…



Elle a fui, là où son devoir l’appelle, là où on ne la trouvera pas, là où l’amour la trouvera ;-)



Il voudrait fuir, il ne peut pas, il trouvera la solution au prix de quelques hématomes d’un pauvre valet :-p



Un conte de fée qui commence mal et qui finit bien, c’est la définition du conte parfait et c’est exactement ce qui se passe ici et pourtant il n’y a pas de fées ni de sorcières, juste un crapaud et un presque prince trop bien éduqué.



Une plume toujours aussi bien documentée et qui nous fait frémir quand il s’agit des remèdes appliqués par les médecins de l’époque. Les personnages sont super attachants, même le crapaud il faut le dire et l’humour est toujours bien présent. Une lecture qui m’a prise par surprise et qui m’a bien amusée.



« Un moment de faiblesse, dix minutes d’inconfort, et désormais elle était une femme. Elle se sentait différente.

Plus méchante. »



J’ai beaucoup aimé ce conte inattendu qui fait comme tous le contes bien réfléchir :-)

Toujours aussi bien :-)



Elle hésite, Duchesse, Marquise, quand on est la débutante la plus aboutie, la plus prisée on a le choix…



Il hésite, sa raison lui indique le chemin de l’oubli, son cœur palpite enfin…



L’aînée des filles, l’enfant de la deuxième épouse, celle qui est partie, celle qui a trompé le Duc…



Le Fils, le seul pour reprendre le flambeau, celui qui croît avoir déçu…



Elle est belle, intelligente, intrépide et aux yeux du monde, elle est l’image parfaite alors qu’elle ne rêve que d’aventures.



Il est beau, détruit par la guerre, juste un ivrogne et pourtant il rêve d’un avenir sans cauchemars.



Une lutte alors va s’engager entre un Duc et un Marquis ente un avenir de Duchesse ou de Marquise où le billard aura sa place ainsi que le rose et les miniatures;-)



Une plume toujours aussi réjouissante, des rebondissements des plus surprenants, des personnages connus et toujours aussi attachants, de l’humour à foison et un soupçon de rouge pour pimenter le récit.



J’adore retrouver une famille qui vit au fil des années, des rencontres et des mariages, une saga dont je ne me lasse pas :-)

J’ai adoré :-)



Des trois cousines, elle est l’éblouissante, celle qui a reçu le plus de demandes en mariage, celle qui paraît la plus frivole et est clairement la plus dépensière.



Des quatre garçons du premier mariage du Duc, il est l’adopté, celui qui toujours devra faire ses preuves ; le plus sérieux sans être ni obséquieux ni imbuvable, celui qui devra trouver ses marques et s’y tenir car il n’est pas, lui, fils de Duc.



Après deux années à la cour de France, elle découvre que sa vie d’héritière n’est qu’un mensonge, que sa mère est très malade et son monde merveilleux s’écroule même si son cœur n’a pas oublié son premier émoi.



Il l’a retrouve enfin, toujours aussi belle, toujours aussi frivole et pourtant, s’occuper de la mode et de tous ses petits détails est-ce vraiment de la frivolité ou un véritable métier. Il devrait le savoir lui qui fabrique de la dentelle pour ces dames…



Et les chamailleries reprennent même si le ton est beaucoup plus doux. Et l’incompréhension s’installe vite car la confiance en soi est parfois plus difficile à acquérir que la confiance en l’être aimé…



Une plume toujours aussi colorée, une auteure qui se documente et qui donne à ses personnages une consistance rare. Ainsi, j’ai apprécié ma plongée dans le monde de la mode par le biais d’une Lady qui veut réussir par elle-même et ce n’est pas simple car une Lady ne travaille pas de ses mains ! Un opus qui traite aussi de la dépendance au laudanum, remède très addictif à base d’opium, remède miracle des Dames qui voulaient s’évader du carcan de la haute société anglaise et d’une dépression assez généralisée liée à un sentiment d’inutilité. Et toujours de l’humour à foison et la touche de rouge qui pimente le texte et donne son nom à la collection ;-)



Un opus moins centré sur les sentiments des protagonistes même s’ils sont toujours bien présents, un tome plus sérieux d’une certaine façon qui aborde plein de sujets de société comme le travail, la dépendance et le traumatisme lié à la mort et à la guerre. Une toute belle lecture et donc, vite, je plonge dans le volume suivant pour retrouver tous mes amis ;-)

Pas mal du tout :-)



Elle a changé, fini la marionnette élaborée par sa mère, fini les règles absurdes qu’il faut suivre dans le beau monde, fini les rêves impossibles, place à la réalité et surtout à l’indépendance.



Il a changé, fini cet amour puéril tombé du ciel, fini cette idée que l’honneur peut tout, fini enfin les nuits reposantes et les matins enchanteurs, deux ans d’une guerre absurde lui ont remis les idées en place.



Elle est juste naturelle, elle dit ce qu’elle pense, elle fait ce qu’elle dit et parfois ses paroles vont tellement vite qu’elles dépassent sa pensée et si elle est nulle comme gouvernante, elle adore les enfants et fait rire les adultes.



Il essaye de reprendre pied dans un monde qui n’a plus vraiment de sens pour lui et se retrouve face à son amour passé dont la flamme se rallume bien plus vite que sa logique imposée par son statut d’héritier ducal.



Entre une gouvernante qui ne veut plus d’un rôle de Lady et encore moins de future Duchesse et un futur Duc qui rêve d’architecture et de sa belle ex-fiancée, l’entente amicale est inéluctable et plus si affinités…



Une écriture souple et dynamique où les finesses se découvrent aux détours de dialogues bien nourris, une société bien documentée aux travers ses usages et surtout ses règles parfois assez terribles, une belle analyse des dégâts post-traumatiques liés à la guerre d’indépendance des Etats-Unis ainsi que de l’incompétence de certains stratèges anglais, une bonne dose d’humour et bien sûr ce soupçon d’érotisme qui allège si bien le récit.



Une belle lecture où l’on retrouve tous les personnages du premier opus et suivre ainsi une aussi grande famille sur deux années et bien, c’est plutôt rare. J’adore et je me réjouis de lire la suite du coup.

J’ai bien ri :-)



Elle est sage, bien élevée, intelligente aussi et surtout, avec sa cousine, elle a construit l’image de son futur mari idéal : Platon peut-être mais bon, il est mort depuis longtemps ;-)



Il débarque d’un voyage qui a duré cinq longues années, il a trouvé sa voie en écrivant le récit de ses nombreuses aventures, et surtout, enfin remis du décès de son frère aîné, il revient au château familial pour renouer avec les siens et découvrir ses nombreux fans totalement imprévus qui vont vite l’assommer :-p



Elle est sage, bien élevée, un peu de friponne dans sa tête, pas vite effarouchée et surtout, elle a beaucoup d’humour ;-)



Il débarque dans un monde qu’il ne reconnaît plus vraiment où les règles sont toujours présentes même si lui n’en a pas grand-chose à faire même quand l’amour lui tombe sur la tête.



Et nous voilà entraînés dans une aventure qui décoiffe avec des personnages bien campés, des situations parfois hilarantes, un fond pas mal documenté, beaucoup de beaux sentiments et surtout ce soupçon d’érotisme qui caractérise cette série que j’adore.



Un roman comme je les aime, une saga qui continue et qui va me tenir chaud pendant ces quelques jours pluvieux ;-)