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Critiques de Arolf et Ereg (117)
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Il était une fois, tome 3 : Bel and the Beast

Malgré le fait que le scénario soit très convenu et que les personnages paraissent assez stéréotypés au début du roman, je me suis régalée avec cette réécriture de La Belle et la Bête version MxM. Bel et Conrad vont vraiment bien ensemble et font des étincelles ! De plus, la plume est très fluide, ce qui m'a donné envie de lire l'ouvrage d'une traite. Je vais essayer de découvrir d'autres tomes.
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Il était une fois, tome 1 : Red Hood

[SERVICE PRESSE]





Il était une fois #1 - Red Hood de





Je remercie le duo d’auteurs pour ce service presse et leur confiance renouvelée.





Mon résumé :



Red Hood était flic à Chicago. Après un drame personnel, il prend le poste de shérif adjoint à Blackwood, sa ville natale. Les forêts du Montana referment bien des secrets, et Red est déterminé à faire toute la lumière sur la mort de Johanna, une jeune femme assassinée il y a 3 ans et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé. Pour cela, il va devoir approcher son frère, Wolfgang, un homme taciturne et diablement sexy.





Red Hood est un jeune agent de police. Fraîchement débarqué de Chicago, pour prendre le poste de shérif adjoint dans sa ville natale du Montana, Blackwood, il tente de reprendre sa vie en main. Après un drame personnel et sa séparation d’avec son compagnon, il espère apaiser son cœur.



Wolfgang Muller est un homme brisé. Injustement accusé du meurtre de sa sœur, Johanna, il est craint et rejeté par les habitants de Blackwood. Vivant seul avec ses chiens, dans une maison à la lisière de la forêt, il s’est juré de retrouver le meurtrier. Mais c’était sans compter l’arrivée du nouveau shérif adjoint.





Mon ressenti final :



Nouvelle pépite littéraire.



Ça devient une habitude, vous allez me dire. J’aime tellement l’écriture et les univers de ce duo, et ce nouveau roman ne déroge pas à la règle.



Red Hood revient à Blackwood. A 25 ans, il a besoin d’une pause dans sa vie, après un drame et une rupture. Mais revenir veut dire affronter les démons du passé et cela passe par une confrontation avec Maddy, sa grand-mère amérindienne. J’ai beaucoup aimé leur relation. Lui, gêné par son absence et ses silences et elle, un peu rustre, mais très maternelle. Elle est considérée comme une chamade par la population et j’ai trouvé que les auteurs avaient su créer une ambiance un peu mystique, un peu magique et leurs interactions étaient très agréables.



L’histoire de ce roman est juste dingue. Un bon polar à la sauce américaine, ponctué de mystère, de révélations, de sexe, d’action, de rédemption aussi. Tout est cohérent, cadencé. La chronologie des faits est respectée et la tension monte d’un cran à chaque étape de l’enquête, et ça m’a complètement envoûtée.



Red est un personnage très structuré. Cartésien malgré ses origines amérindiennes et les activités de sa grand-mère, son passé l’a un peu marqué mais surtout, sa condition de flic l’aide à garder les pieds sur Terre. Il est réfléchi, honnête et droit. Il n’hésite pas à tenir tête à ses collègues ou à arrondir les angles avec certains villageois. J’ai adoré ce personnage, dans sa globalité.



Wolfgang est mon personnage préféré. Vraiment, j’ai aimé cet ours, qui est vent debout contre toute une ville qui le dénigre et le rejette. Il faut une force de caractère incroyable pour rester à un endroit où on en veut pas de vous et j’ai eu énormément d’affection pour lui, beaucoup d’empathie. Toute la construction du personnage et de son environnement a contribué à m’attacher à lui. Avant que Red ne tisse des liens avec lui, je le sentais au bord de la rupture. La mort violente de sa sœur et le fait que Red reprenne l’enquête vont être le point de départ d’une histoire d’amour qui m’a transportée et d’une enquête policière addictive.



Je me répète mais vraiment, ces deux auteurs ont une qualité d’écriture indéniable et une capacité à me transporter dans leur monde sans aucune difficulté. Une tonne de rebondissements est à prévoir, à travers des détails distillés avec parcimonie, qui m’ont permise de découvrir bien des secrets ! Ce roman est une histoire d’amour intense entre deux hommes blessés mais qui se complètent.



Message pour Izzy : bien joué, ma belle !





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Il était une fois, tome 3 : Bel and the Beast

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[SERVICE PRESSE]





Bel and the beast de Axel





Je remercie le duo pour la confiance qu’ils m’accorde à chaque service presse.





Mon résumé :



Bel Dubois débarque à Heatherock Manor. La demeure, dressée sur une ile privée, est habitée par le très énigmatique Conrad Ravencroft. Embauché pour être le secrétaire particulier de Ravencroft, Bel va découvrir un homme caractériel, ténébreux et impulsif.



Bel Dubois est un jeune homme que la vie n’a pas épargnée. Un père absent qui vient de mourir, une mère décédée, il fuit le continent pour prendre une place de secrétaire au service de Conrad Ravencroft. Humble, mature et simple, Bel va venir bouleverser l’équilibre de cette maison.



Conrad Davenport est un homme d’affaire redoutable. Bloqué sur une île pour une raison obscure, cet homme colérique et désagréable semble cacher de lourds secrets. L’arrivée de Bel Dubois, son nouveau secrétaire, va pousser Conrad dans ses retranchements.





Mon ressenti final :



Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Le duo m’a encore régalée avec ce conte révisité. Mais contrairement aux deux premiers opus, le spectre de la belle et la bête m’a suivi durant toute ma lecture.



Bel Dubois arrive à Heatherock Manor sous une pluie battante. Il est là par dépit, pour prendre un poste qui ne l’intéresse pas plus que ça mais pas que… Reçu un peu froidement par le personnel de maison, immédiatement, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir de l’empathie pour lui. Bel m’a paru si fragile… les dix premiers paragraphes. Rapidement, je découvre qu’il a du caractère, mais surtout, de la repartie. J’ai très souvent souri lors de ses apparitions. Le gosse n’a pas la langue dans sa poche mais il sait y mettre les formes.



Conrad… Ha… Je l’ai adoré, le beau châtelain torturé. Alors lui, il en traîne, des casseroles ! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en impose par sa présence. J’aime ce type de personnage. Impulsif, bourru, ténébreux et en même temps, complexe. J’ai rapidement senti que nos deux protagonistes allaient me régaler tout au long de ma lecture, et je ne m’étais pas trompée.



Les auteurs nous racontent l’histoire de deux hommes que la vie a malmenée, secouée, bousillée. Bel est la pureté et Conrad, la noirceur. Les deux amants ne peuvent pas être plus différents ! Et en même temps, je savais qu’ils ne pouvaient qu’être ensemble.



J’ai trouvé que le parallèle avec le conte original était plus flagrant qu’avec les deux premiers tomes et j’ai adoré. A chaque action, chaque étape de la construction de leur relation, l’ombre du célèbre dessin animé était tapie et je cherchais les similitudes avec plaisir. Tout est savamment écrit, les tournures de phrases sont poétiques, les émotions nous transpercent. Le duo a choisit de jouer avec mes nerfs en décrivant un slow burn qui a manqué de me faire trépasser une paire de fois !





Cette romance est magique, sublime, intense et incroyable. La rose détenu par Conrad est si précieuse… Je ne voulais pas terminer ma lecture.



Ne passez pas à côté de ce bijou.



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Alter ego, tome 2

Suite directe du premier tome, nous retrouvons Saxe et Valiant de plus en plus attachés l’un à l’autre, même s’ils ne savent pas poser des mots sur ce qu’ils ressentent, le cadre rigide imposé par Perium bannissant tout sentiment.



Saxe a été reclassé dans la caste des Dragons et il est envoyé dans un camp militaire, où il va subir un entrainement dont le but est de le dépouiller des dernières traces d’humanité qui pouvaient subsister en lui… mais qui va, paradoxalement, lui ouvrir de nouvelles perspectives.



Valiant, quant à lui, poursuit son cheminement qui va l’amener à une prise de conscience de ce qu’est véritablement Perium et de tout ce en quoi il a cru jusqu’à présent, certains masques tombant même à sa grande surprise.



Mais quand les deux hommes peuvent enfin se retrouver, au retour de Saxe sur l’île, les évènements s’accélèrent et ils vont devoir tout risquer pour vivre leur rêve : être ensemble.



Le premier tome posait les bases de l’histoire et ce tome est passé directement dans l’action, à une vitesse fulgurante. Tout s’enchaîne, s’emboîte, se noue et se dénoue, et les deux hommes sont emportés dans un tourbillon dans lequel ils essaient désespérément de rester à flots. C’est dur, c’est âpre, c’est angoissant, la partie militaire est particulièrement ignoble, notamment pour l’un des protagonistes, et les scènes de combat sont vraiment réalistes, j’avais l’impression de les voir défiler devant mes yeux au fil de ma lecture, chapeau les gars !



J’ai aimé l’évolution des deux hommes, leur façon de faire le chemin chacun à leur façon, pour se rejoindre vers une conclusion inéluctable, avec ce rebondissement final, finement joué. Et j’aime beaucoup ce petit épilogue, sur lequel je ne m’étendrais pas pour ne pas divulgâcher.



Est-il encore besoin de dire que j’aime le travail d’Axel et d’Evan et que je plonge avec délices à chaque nouvel univers qu’ils nous proposent ? Une fois de plus, ça a fonctionné, j’ai été révoltée par cet univers écrasé par le poids de Perium, où tout espoir, tout sentiment, toute liberté, toute pensée propre, est absolument interdit… et en même temps, je pouvais comprendre, d’une certaine façon, le discours de certains Leaders sur le bien-fondé de ce fonctionnement. Plutôt déstabilisant, bien joué les garçons.



Bref, encore une réussite que cette duologie, Axel et Evan ont vraiment un talent fou pour créer des univers peut-être finalement pas si improbables que ça et qui nous font nous questionner sur la probabilité qu’ils existent un jour. J’ai hâte à chaque fois de me plonger dans les univers qu’ils créent et je les remercie de me renouveler leur confiance à chaque nouvelle sortie, Axel et Evan forment un duo aussi talentueux que sympathique.
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Il était une fois, tome 4 : Snow White

Les auteurs nous emmènent dans la petite ville de Ruby Creek. Damon McQueen, jeune veuf, ramasse des pommes avec son beau-fils Snow White dans leur immense propriété arboricole de Apple Ridge. Tout à coup, il se réveille groggy, au sol, seul, sans aucune trace de Snow. La shérif locale mènera l'enquête et cherchera à comprendre pourquoi Damon a mis autant de temps à donner l'alerte. Heureusement pour elle, le célèbre enquêteur R.J. Hunter vient d'arriver dans la commune pour rencontrer un potentiel client qui lui a fait faux bond. Il mènera dès lors l'enquête tant en solo, qu'en partenariat avec les forces de l'ordre locales. Le mystère ne fait que s'épaissir au fur et à mesure de la découverte de nouvelles pièces du puzzle. Il faudra tout l'acharnement de R.J. Hunter pour faire émerger la vérité beaucoup plus complexe que les apparences pourraient le laisser penser.



Une fois de plus, j'ai beaucoup apprécié le talent du duo d'auteurs pour partir d'un conte de notre enfance et produire un thriller tel que celui-ci. Le suspense est bien présent, tout comme les fausses pistes, les tensions entre les personnages, les rebondissements. Le point de vue du narrateur alterne à chaque chapitre entre Damon McQueen et R.J. Hunter, permettant là encore de dynamiser le récit de plus de 600 pages. Fidèles à leur style, sans aucune niaiserie, les auteurs apportent également une touche de romance MxM. Elle est très peu présente pendant la première moitié du livre puis prend un peu plus de place mais laisse la part belle au thriller.

Les amateurs de Blanche-Neige retrouveront, outre la pomme, quelques clins d’œil comme les Dwarf en écho aux sept nains, un prince charmant, un beau-père et non une belle-mère mais méfiez-vous car les auteurs ont eu l’habileté de prendre un pas de côté par rapport aux rôles de chacun des personnages du conte pour garder une part importante de mystère.



J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi dans cette lecture qui convient tant aux fans de thrillers qu'aux amateurs de littérature LGBT avec des personnages de qualité.
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Bloodline, tome 1

Le début du XXe siècle a vu l’Europe et l’empire ottoman se déchirer pendant 7 longues années, menant à un statut quo fragile. La STARKE, sorte de police inter-espèces, veille aujourd’hui au maintien de cet équilibre et surveille attentivement les habitants de ce monde : humains, lycans, immortels… tout en gardant un œil également sur les alchimistes.



Aujourd’hui, une menace plane, insidieuse, et l’agence peine à remonter la piste et à identifier les têtes pensantes.



James Harrison, agent STARKE et jeune vétéran, est envoyé en mission à Venise pour convaincre un Immortel Supérieur de les aider à trouver l’origine de la menace et le convaincre de rallier leurs rangs. Il n’a pas voulu se séparer de Shango, le beau lycan qu’il a pris sous sa protection, mais qui protège qui…



Michaël Delmonti va accepter, par amitié et par intérêt, d’aider James et son voyage va le mener à l’autre bout du Royaume Uni, à travers les montagnes des Highlands (et la belle ville d’Inverness, joli souvenir de vacances…).



A Londres, Benedict Rosebury, futur Alpha du clan, mène une lutte sans merci contre les ottomans qui tentent de prendre leur territoire. Bien décidés à en finir, les membres du clan prennent l’initiative de kidnapper Tarkan Özkan, pianiste surdoué et fils de l’un des parrains de la Mafya ottomane, déclenchant alors une série d’évènements tragiques… et bouleversant la vie de Benedict et de Tarkan.



En Allemagne, le jeune Heinrich est impatient : élevé par son grand-père suite à l’assassinat de ses parents, il attend son éveil en tant que lycan, pour pouvoir intégrer son clan et faire son devoir. Mais tout ne va pas se passer comme il l’imaginait et sa rencontre avec un mystérieux alchimiste français, Maxence Varenne, va le forcer à reconsidérer son avenir.



Dans ce premier tome, nous allons sillonner l’Europe pour suivre ces hommes dont les vies vont se mêler et s’emmêler, entre intérêts personnels et supérieurs. Leurs passés se dévoilent peu à peu, leurs passifs sont majoritairement lourds et mystérieux, mais ils sont tous les six diablement attachants et charismatiques.



Ce n’est pas un scoop, je suis archifan de ce duo d’auteurs. J’ai retrouvé dans ce roman tout ce que j’ai aimé dans Punishment : une galerie de personnalités fortes et attachantes, des histoires en apparence individuelles qui se croisent et se rejoignent, mené avec brio par Axel et Evan, qui maitrisent parfaitement le roman choral.



Les bases de l’intrigue sont posées, les pièces commencent à bouger sur l’échiquier mais j’ai la sensation que la partie ne fait que commencer et que la suite va me réserver encore bien des surprises et des nuits blanches…



En tous les cas, j’ai hâte de la lire.
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Sweet home

Etats-Unis, Californie, San José.

Ash vit seul depuis plusieurs années, dans une petite maison emplie d’immondices, une maison qui, comme son locataire, ne voit jamais la lumière. Il porte sur les épaules le poids d’un passé, d’un secret que l’on devine lourd, pesant, écrasant, suffocant…

Jordan débarque un jour pour louer une chambre dans la maison. Effronté, sans filtre, sensuel, spontané, un peu sans gêne, il entre dans la vie d’Ash et le bouscule, le pousse dans ses retranchements, le choque, le brusque un peu.

Peu à peu, dans cette maison à l’atmosphère pesante, accentuée encore par la chaleur de ce mois de Juin en Californie, les corps se rapprochent et s’apprivoisent. Mais quel est ce nuage qui semble plomber l’existence d’Ash ? Jordan n’a-t’il pas aussi sa part d’ombre ?

J’ai aimé que le passé d’Ash et de Jordan soit dévoilé par petites touches, juste pour tenir en haleine et imaginer les silences. Le rapprochement des deux jeunes hommes est naturel, sensuel, évident, moite. La tension monte, doucement, inexorablement vers un final… Leur histoire parle du bien et du mal, du bon et du mauvais, d’espoir, de sacrifice et de pardon. Leur histoire parle aussi d’amour, surtout d’amour.

Axel et Evan signent avec ce nouvel opus un huis-clos étouffant, étrange, angoissant, captivant et démontrent une fois de plus tout leur talent dans un registre qui les sort de ce qui fait un peu leur marque de fabrique. Encore une réussite pour ce duos d’auteurs, au demeurant fort sympathiques, dont chaque nouveau roman est pour moi une valeur sûre.
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Trust

Nous voici aux USA. Tout du moins, une version catastrophique de ce pays radicalisé. En 2027, les anarchistes luttent contre le gouvernement qui condamne aux travaux forcés tous ceux qui participent de près ou de loin à cette rébellion. C'est ainsi que Rafael et Clem ont atterri dans un camp de travail. Ils s'en échappent lors d'une insurrection et décident de se prêter main forte dans ce pays dévasté. Seules les capitales sont encore peuplées après une migration forcée. Leurs expériences vont être éprouvantes et leur vie sera mise en danger à de nombreuses reprises, tant par les forces de l'ordre, que par les rencontres souvent hostiles. Ces événements les rapprocheront, leur permettant d'apprendre à se connaître.



Je trouve toujours plaisant de lire ces deux auteurs. Ils ont un style bien à eux avec une perception très masculine des relations et des sentiments. Dans ce roman d'environ 330 pages, ils arrivent à rythmer leur récit avec de nombreux rebondissements. Malgré cela, je suis un peu resté sur ma faim. Les deux personnages principaux sont très bien détaillés, tant physiquement que psychologiquement, mais c'est beaucoup moins vrai pour tous les autres protagonistes. Tout est assez flou autour des deux garçons, tant sur la forme que sur le fond. Le récit aurait pû gagner en intensité en nous donnant plus de clefs pour mieux comprendre l'environnement politique, social, etc. J'aurais aimé que certains personnages soient peut-être plus développés. Je pense que le tout aurait été encore plus fort, crédible et addictif.



Cette romance MM se distingue par une intrigue de survie dans un monde quasiment apocalyptique. Le récit se concentre sur les deux garçons que l'on suit sur un temps long. Donc si vous avez envie de sortir des sentiers battus en MM, ce livre pourrait bien répondre à vos attentes et vous faire passer un bon moment de lecture.
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Il était une fois, tome 1 : Red Hood

Pour leur nouvel opus, mon duo d’auteurs préféré s’attaque à du lourd : les contes de notre enfance. Tout le monde connait l’histoire du petit chaperon rouge, du loup, de mère grand et de la forêt. Mais à la sauce Axel et Evan, ça prend une autre dimension :

- Le petit chaperon rouge, Red Hood, est un jeune flic qui fuit Chicago et qui vient prendre le poste de shérif adjoint à Blackwood, sa ville natale.

- Le grand méchant loup, Wolfgang Muller, est un solitaire qui vit dans une maison au fond des bois, suspect idéal du meurtre sauvage de sa sœur, trois ans plus tôt.

- Quand à la mère-grand, si elle a gardé le côté confitures, elle est un peu barrée, boit des tisanes et est chamane à ses heures.

Rajoutez un shérif aux méthodes plus que limites envers celui dont il est certain de la culpabilité, un jeune amérindien disparu dans l’indifférence générale, un jeune garçon un peu trop curieux qui aime les chiens, et la forêt, les bois, comme un personnage du roman, angoissant, sombre, renfermant bien des secrets et des mystères…

Red enquête, il se plonge dans le cold case, il veut savoir qui a assassiné la sœur de Wolf, il farfouille, il interroge, et forcément, tout tourne autour de Muller, aussi intrigant qu’il est fascinant… et méfiant, ses précédentes expériences avec la police ne le poussent pas à la confidence.

En partant d’un conte enfantin célèbre, les auteurs s’attaquent à un genre nouveau pour eux, le roman policier, avec deux enquêtes qui se télescopent, un cold case et une disparition. Et sans surprise pour moi, c’est une réussite. Le fait de poser le roman sur un conte ultra connu donne dès le départ la sensation d’être en terrain familier alors que Red entame son enquête. L’histoire entre Red et Wolf suit l’avancée de l’enquête, la confiance qui se noue peu à peu entre les deux hommes allant de pair avec l’attraction…

Et peu à peu, la vérité sort du bois…

Sachant que c’est un premier tome, j’ai hâte de savoir à quel conte ils vont s’attaquer, les possibilités étant infinies… et leur imagination fertile. J’ai adoré l’idée de ce mélange conte/polar et j’ai plongé à fond dans l’enquête. Bref, encore un super moment de lecture et un duo valeur sûre, qui m’embarque toujours dans une superbe aventure, peu importe le genre auquel il s’attaque. Ca s’appelle le talent non ?
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Bloodline, tome 1

[SERVICE PRESSE]

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Bloodline #1 de Axel Rolf - Evan Regan

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Je remercie chaleureusement les garçons pour ce nouveau service presse.

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Mon résumé :

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Le monde est peuplé d'Humains, de Lycans, d'Immortels et d'Alchimistes. Tous vivent ensemble et se supportent. James Harrison, agent de la STARKE, veille à ce que tout se passe de la meilleure des façons. Mais lorsque l'homme de main de Benedict Rosebury, appartenant à un gang londonien, enlève Tarkan Oskan, le neveu de la Mafya ottoman, tout part en vrille. L'Alpha de la meute des Rosbury est tué et Benedict, qui a repris le flambeau, déclare la guerre aux Ottomans.

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James Harrison est agent de la STARKE, une organisation qui s'assure du bon équilibre entre les différentes espèces. Missionné pour mettre en contact Michael Delmonti, Immortel et Benedict Rosebury, l'Alpha d'un puissant gang londonien, il est accompagné de Shango, un lycan qu'il protège.

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Benedict Rosebury vient de prendre, au sein de leur gang londonien, la place d'Alpha de son père, tué par les Ottomans lors d'une attaque. Il leur voue une haine incommensurable, alors même qu'il est amoureux de leur neveu, kidnappé par l'un de ses hommes de main.

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Heinrich est un jeune homme qui attend son éveil en tant que Lycan. Lorsque celui-ci commence, Heinrich se rend compte qu'il n'est pas celui qu'il pense. Recueilli par Maxence, un alchimiste mystérieux, Heinrich veut à tout prix devenir le Lycan qu'il est destiné à être. Mais tout n'est pas si simple, surtout lorsque les sentiments s'installent.

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Mon ressenti :

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Alors là, mes petits poulets, on est sur du très très bon roman.

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Bon, ok, je sais ce que tu te dis. Qu'est-ce qu'elle a été lire de la fantasy, elle qui n'y pige rien.

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C'est vrai.

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Mais lorsqu'il s'agit de l'écriture et du monde de ces deux auteurs, franchement, je fonce sans me poser de questions.

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Déjà, première chose. Ce roman regroupe les principaux mondes fantasy qu'on trouve dans les romans : vampires, loups-garous, magiciens. Et ça, j'aime. On est en présence des trois grosses branches du fantasy, que le lecteur lambda connaît et comprend. Pas de dérivés, pas de fioritures. Les auteurs ont posé les bases et j'ai démarré ma lecture sans appréhension.

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Ce premier tome est divisé en plusieurs périodes distinctes, ce qui a permis à mon esprit de compartimenter les informations, les mondes et les périodes sans me faire de nœuds au cerveau. Nous découvrons chaque protagoniste, sa fonction, ses aspirations et son évolution.

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Partant de là, je me suis complètement laissée gagner par l'atmosphère qui se dégage de chaque partie, parce que franchement, c'est du lourd ! J'ai senti la pesanteur, la haine, l'attirance ou les aspirations de chaque personnage, dont le travail de profondeur opéré par le duo, m'a convaincu à chaque page.

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Et comme à chaque fois avec leurs romans, quand je me sens attiré par un personnage, quand je suis persuadée qu'il est mon préféré, le protagoniste suivant me fait mentir. Tout le roman est comme ça. Profond dans les émotions, dans les actes, dans les caractères des personnages. On veut toujours plus, encore et encore.

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En règle générale, je ne suis pas friande des multiples personnages, car souvent je m'y perds ou je me lasse. Ici, pas une seule fois je ne me suis posé de question. Tout est millimétré pour te faire aimer la pire des ordures, parce que le travail de psychologie fait par les garçons te fait les comprendre et leur pardonner.

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Comme à chaque fois, je tremble pour la fragilité de chaque couple. Ils sont trop différents, aspirent à d'autres choses mais l'amour les rattrape et les soudent plus que jamais. J'aime cette capacité qu'on les garçons de faire souffrir leurs personnages en adéquation avec mon cœur. Je suis toujours très peinée lorsque cela arrive mais la scène suivante panse mes blessures en même temps que celles des personnages.

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Ma chronique est vraiment condensée, pour éviter les spoils ou de trop en dévoilé, mais franchement, vous pouvez me croire, ce tome 1 est génial. J'ai toujours beaucoup de mal avec l'imaginaire, vous le savez depuis le temps, mais lorsque cet univers est maîtrisé, c'est un pur plaisir de lecture.

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Bon, allez, je vous le dis : j'ai quand même un (petit) faible pour Benedict :)

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Game of survival, tome 2

Deux ans après le tome 1, nous retrouvons Cain et son groupe, en sécurité dans une base militaire canadienne. Mais devoir rentrer dans les rangs et obéir sans poser de questions est plus compliqué qu'il n'y parait, surtout pour certains esprits plus libres et rebelles.



Malgré les compromis et les efforts, après un évènement dramatique, le groupe doit reprendre la route et trouver un nouveau refuge, pour eux et les nouveaux membres qui se sont rajoutés. Le mystérieux message laissé par Viktor dans le carnet de cuir de Cain semble les orienter vers la Cité des Vents.



Mais en voulant les mettre à l'abri, Cain ne risque-t'il pas d'entrainer son groupe vers un danger plus grand, la ville étant aux mains de la mafia russe ? Et surtout, son besoin de revoir le russe n'est-t'il pas en totale contradiction avec la sécurité de sa famille ?



J'ai été ravie de retrouver Cain et la famille dont il a endossé la responsabilité. S'oubliant lui-même, le jeune homme n'a qu'une idée en tête, les mettre tous à l'abri, en sécurité et c'est une responsabilité écrasante. Mais quand il voit s'ouvrir une possibilité que mettre son groupe à l'abri lui permette de retrouver Viktor, il fonce...



J'avais hâte d'attaquer ce deuxième tome et en même temps, je freinais des quatre fers. Hâte car je suis totalement fan des univers proposés par Axel et Evan, de leur style littéraire punchy, contemporain, nerveux, de leurs personnages imparfaits et faillibles, et je freinais par peur de mettre trop d'attentes et d'être déçue et aussi parce qu'une fois lu, ben c'est plus à lire ;-)



Ce roman est un page-turner, dès la première page, on enchaine l'action et les évènements, les points de vues des différents protagonistes zappent d'un chapitre à l'autre, accrochez-vous, pas le temps de souffler. C'est dur, c'est âpre, c'est la loi du plus fort, on visualise parfaitement les combats et la course éperdue (c'est pas un roadmovie, vu que c'est un bouquin, mais ... un roadbook ?) pour la survie du groupe. Le groupe, la famille, ça passe avant tout, c'est solidaire, et certaines individualités ont du mal à s'y faire leur place. Il y a des pertes, des trahisons, des épreuves ignobles, certains souffrent dans leur chair, dans leur âme, mais toujours forcés d'avancer, de continuer, pour le groupe et pour la vie.



Bref, définitivement fan des auteurs, j'espère maintenant un tome 3, c'est pas possible que ça se termine comme ça les gars, hein ?
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Game of survival

Etats-Unis. En 2056, la troisième guerre mondiale a éclaté, ravageant le monde sous les bombes et les virus. Les quelques survivants luttent pour survivre, dans des villes tenues par des gangs violents et assoiffés de sang.



Ayant perdu toute sa famille, Cain Winchester, 22 ans, s'enfuit de San Francisco et du gang qui le tenait sous sa coupe. Son périple va mettre Eli Grims et ses deux fils, Jairo et Sony sur sa route. Comprenant que l'union fait la force, ils continuent leur chemin ensemble.



Un groupe mené par un militaire obsédé par l'idée de rallier une base de l'armée va alors croiser leur chemin.



De son côté, Thomas Wolf, infirmier, séparé de son compagnon Misha lors de l'attaque du camp de San Diégo, cherche à le rejoindre à tous prix. Il va sauver un jeune adolescent blessé, Alec, et l'emmener dans sa course pour retrouver son amoureux.



Difficile d'en dire plus sans dévoiler les multiples péripéties que vont devoir affronter nos héros, la chose sans doute la plus difficile pour eux étant de savoir en qui ils peuvent avoir confiance. L'histoire racontée principalement par Cain, mais aussi parfois par d'autres, permet d'avoir divers éclairages et permet aussi de mieux connaitre les protagonistes.



Une fois de plus, les deux auteurs nous proposent un monde effrayant et peut-être pas si irréaliste que ça, une aventure dans une Amérique détruite par les conflits, le danger présent à chaque instant, que ce soit la maladie, les conditions climatiques, les blessures, mais aussi des poursuivants qui semblent les pister comme du gibier.



Je suis fan de l'écriture d'Axel et d'Evan, drôle et acide dans certains échanges et punchy et actuelle dans les scènes d'action, et même si j'aurais aimé en savoir un peu plus sur la situation du monde ailleurs qu'en Amérique, j'ai été, une fois de plus, happée dès les premières lignes par l'histoire et les personnages auxquels je me suis attachée (pour la plupart...). La fin est un vrai cliffhanger qui me laisse très impatiente de connaître la suite... qui, je l'espère, va arriver très vite.



Un grand merci aux deux auteurs pour leur confiance et pour ce Service Presse.
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Il était une fois, tome 4 : Snow White

J’avoue un coup de foudre pour cette couverture.



R.J Hunter est en déplacement à Ruby Creek suite à un e-mail. Il va croiser Snow White qui l’intrigue et sa soudaine disparition vont le pousser à s’installer quelque temps dans cette ville…



R.J Hunter est un homme brisé, traumatisé par une ancienne affaire.

Il a une capacité de réflexion supérieure à la moyenne.

J’ai aimé suivre toutes ces réflexions.



Damon McQueen est un homme complexe au passé difficile mais qui cherche à garder un cap et respecter sa parole. Il m’a interpellé et intrigué.



La tension entre les deux hommes est palpable.

Leurs échanges sont dynamiques et forts. Ils ont beaucoup de points en commun tout en étant très différents.

J’ai aimé ressentir les émotions qui les ont transpercé.



Snow White est un jeune homme introverti. Il est orphelin et il est sous la responsabilité de Damon qui vivait avec sa mère.



Sa tante est une personne que j’ai détesté en quelques mots et qui joue un double jeu.



Cet opus a une ambiance particulière qui apporte un plus au récit.

Et les personnages secondaires sont bien développés et complexes. Ils ont un rôle important dans cette histoire.



L’enquête m’a accrochée et je n’ai pas pu lâcher ce récit avant le dénouement final.

Les auteurs ont réussi à me surprendre avec leurs différents rebondissements.



La plume fluide sert une intrigue prenante et bien ficelée pour une histoire originale et bien équilibrée entre la romance et le suspense.



Au cours de ma lecture j’ai retrouvé tous les points importants du conte d’origine.



Cette réécriture est addictive, j’ai eu un coup de cœur ❤pour cette histoire.





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Il était une fois, tome 4 : Snow White

Après le petit chaperon rouge, Cendrillon et La belle et la bête, les auteurs nous livrent leur propre version de l'un des contes de fées sans doute le plus célèbre : Blanche-Neige, maintes et maintes fois adapté au cinéma, avec plus ou moins de succès (ok, je suis une puriste, pour moi, rien ne vaut le dessin animé).



Mais comme je fais confiance à la plume et à l'imagination des auteurs, j'y suis allée et je n'ai bien entendu (mais ce n'est plus une surprise, quand j'embarque sur un vol piloté par Axel et Evan, je sais que le voyage sera bon) pas été déçue.



Difficile de parler de cette histoire sans divulgâcher, sachez seulement que tout ce qu'on s'attend à trouver dans une relecture de Blanche-Neige y est, mais passé par la moulinette Evanienne ou Axelesque, bien entendu, qui ont remixé les fondamentaux à leur sauce.



Déjà, on est immergé dans l'ambiance dès la couverture, sublime, sombre, avec ce mystérieux miroir et ces pommes, tellement présentes qu'on sent presque l'odeur. Et le prologue nous met encore plus dans l'ambiance, accrochez-vous...



Ce roman est un véritable page-turner, les informations nous sont livrées peu à peu, judicieusement, comme sans importance sauf que tout à son importance, parce que peu à peu, tout s'emboîte et tout s'éclaire, en un grand final. La romance tient sa juste place, finalement en pointillés, l'enquête à tiroirs étant en fait le gros point fort de cet opus des contes revisités : une intrigue à plusieurs niveaux de temporalité, ou tout se confond et se mélange, et où seul Hunter semble capable d'arriver à démêler l'écheveau... s'il ne se laisse pas troubler par l'attirance qu'il ressent pour Damon, coupable idéal.



Bref, j'ai passé un super moment à Ruby Creek, où je me suis creusé les méninges pour tenter de trouver qui a fait quoi à qui et pourquoi, les garçons ont réussi leur pari en mixant ce conte intemporel avec un thriller glaçant.



A quoi vont-ils s'attaquer maintenant ? Peu importe en fait, je les suis dans l'aventure.
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I'm the G.U.Y

Deux jeunes mecs sexy, sensuels, qui s'envoient en l'air, sans conséquence, sans suite, sans début non plus d'ailleurs... juste le besoin et l'envie, qui leur est tombé dessus dès que leurs regards se sont croisés.



Deux jeunes mecs qui se séparent sur quelques insultes une fois leur affaire faîte, à peine leurs fringues réajustées.



Un soir ordinaire dans ce club branché londonien.



Le lendemain, Nicolas Stevenson, 20 ans, rejoint sa mère au restau. Elle a une grande nouvelle à annoncer à son petit prince : elle va lui présenter son nouveau mec, qui va venir d'ailleurs s'installer chez eux (et oui, le petit prince, bien que bossant dans la pub dans l'agence de son oncle, vit encore avec maman) et ils vont se marier. Et en bonus, Liam, le futur beau-père, a un fils qui va devenir son demi-frère.



Quand Camille Jensen, 22 ans, arrive au restaurant avec son père qui veut lui présenter Sybille, sa future femme, avec qui ils vont aller vivre (et oui, Camille, serveur dans un restaurant à la mode, vit encore chez papa), il ne s'attend mais alors vraiment pas à tomber sur son futur demi-frère : le mec qu'il pilonnait joyeusement la veille dans les toilettes... ça va être sympa quand Dorian, son petit ami depuis un an viendra diner en famille.



Ce qui n'aurait pu rester qu'un coup d'un soir vite oublié va prendre alors des allures de cauchemar pour Camille, qui va se retrouver provoqué, poursuivi, harcelé, énervé, agacé, mais aussi extrêmement excité par Nicolas, qui est totalement obsédé par ce mec qui lui résiste, il est pas habitué le petit prince, et qui est bien décidé à le faire craquer. Entre insultes, coups bas, humiliations, provocations, Nicolas et Camille vont se lancer dans un jeu un peu malsain, se fichant complètement des dommages collatéraux (Avery et Franck...) et des conséquences.



L'idée de départ est amusante, les péripéties et les échanges s'enchainent à une vitesse folle, entre sexe débridé et échanges verbaux plus que piquants, et si le but d'Axel et Evan, dont je ne répèterais jamais assez que je suis totalement fan, était de proposer deux jeunes hommes aussi détestables l'un que l'autre, je dirais que c'est une grande réussite. J'avoue avoir été absolument incapable de m'attacher à Nicolas et à Camille, qui à eux deux cumulent tous les défauts du monde. Du coup, j'ai eu du mal à ressentir quelque chose entre eux, à part une très forte compatibilité sexuelle, ce qui est malgré tout un bon départ.



Bref, une lecture où il m'a manqué la petite étincelle pour accrocher au moins à l'un des deux protagonistes, ce que je regrette... J'aime beaucoup par contre la couverture du roman, assez fidèle aux deux hommes et à une certaine cravate, dont j'aurais aimé qu'elle soit parme...
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Alter ego, tome 1

A Perium, chaque chose est à sa place et chacun est une chose, d'ailleurs, chacun à un matricule. Quatre niveaux, une couleur vestimentaire pour chaque utilité, pas de rapprochements, pas de liens, pas d'amitié, pas de famille, pas d'amour, pas de plaisirs, pas d'autonomie, pas de liberté, pas de pensées : de la naissance à la mort, chacun endosse le rôle que lui attribue Perium. C'est l'Algorithme de Perium qui attribue à chacun son Partenaire, avec qui il faut fournir une progéniture à la cité, les jours de la procréation : progéniture qui sera élevée par les nourrices de la cité, avant de reprendre la place qui leur est destinée dans la cité. Tout ça sous la surveillance implacable des Dragons, section où sont « recyclés » ceux qui ne donnent pas satisfaction dans leur rôle premier.

Mais parfois, une poussière vient gripper une mécanique bien huilée…

Dans ce système rigide et bien établi, Saxe Lockhart et Valiant Chamberlain n'auraient jamais du se rencontrer.

A 20 ans, le premier est un jeune pêcheur (au sens premier du terme, quoique…) qui vit au niveau 1, le plus bas. Il cohabite avec sa partenaire et se force à accomplir son devoir lors des jours de la procréation. Mais jusqu'à présent, ça n'a pas donné grand-chose… et un soir, alors qu'il rêve (l'une des seules choses encore permises à Perium mais sans doute parce que la cité n'a pas encore trouvé comment l'interdire), il se retrouve plongé en plein dans le cauchemar des habitants de la cité : il voit son Alter Ego, son « âme soeur ». Et la règle est claire : l'Alter Ego est une hérésie, il faut absolument le dénoncer afin de pouvoir l'affronter lors de l'Epreuve, et l'un des deux doit disparaître. Perium ne peut pas tolérer que deux individus soit liés par quelque chose d'aussi inacceptable que l'amour, le désir, la tendresse, l'affection… ça pourrait les pousser à se rebeller, à réfléchir, à aller à l'encontre des règles.

Sauf que l'Alter Ego de Saxe est un leader, un membre de l'élite de Perium, qui fait partie du plus haut niveau : il sait qu'il n'a aucune chance lors de l'épreuve contre lui, il faut l'éliminer, vite, avant que ce leader le dénonce et que l'épreuve ait lieu, c'est sa seule chance. Mais quand il se retrouve face à lui, le lien qu'il a senti dans son rêve emporte tout : c'est plus fort que lui, il est incapable de lui faire du mal. Et contre tout ce que Perium ordonne, contre tout ce que Perium interdit, lui, il veut le revoir, ce leader.

Et ça tombe plutôt bien parce que Valiant, leader de Perium, promis à l'une des plus hautes fonctions de la cité, est contre toute attente dans le même état d'esprit, allant à l'encontre de ce que tout ce qu'on lui a appris, contre tout ce qui a fait sa vie depuis sa naissance.

Mais pour un Ouvrier de niveau 1 et un leader de niveau 4, qui ne vivent pas dans le même périmètre, se voir est difficile et requiert des trésors d'ingéniosité et d'inventivité, bravant les lois, les interdits, la vigilance des Dragons, de la partenaire de Saxe, des autres leaders qui forment l'entourage de Valiant… et peu à peu, au fil du rapprochement des deux hommes, de leur découverte de l'intimité, l'étau de Perium se fait de plus en plus lourd, de plus en plus poisseux, de plus en plus étouffant…

Réédition d'un roman déjà paru en 2020 (si j'en crois la couverture de la première version), j'ai plongé une nouvelle fois avec délices dans l'univers dystopique créé par le duo, toujours aussi à l'aise dans ce style. L'univers qu'ils nous proposent, basé sur une île (c'est moi où le dessin qu'ils nous proposent dans les premières pages fait penser au Mont Saint Michel ?) est sombre, anxiogène, étouffant, menaçant, écrasé sous le poids des règles et des interdits imposés par le Rex et les patriarches.

Saxe et Valiant sont emportés par ce lien d'Alter Ego, sans trop savoir au départ comment définir ce qui les pousse l'un vers l'autre, ce qui leur donne envie d'en découvrir plus sur l'autre. Saxe est plus rebelle que Valiant, il le pousse à s'interroger, à se questionner sur le fonctionnement de cette cité, sur ce qu'il y a derrière tout ça et sur ce qu'il y a au-delà des mers qui cernent l'île. Valiant et sa vie jusqu'à présent plutôt privilégiée, n'a pas grandi dans un terrain propice à se questionner, c'est le choc de sa rencontre avec Saxe qui va renverser son monde. Je les ai trouvés touchants dans leurs rares moments d'intimité, de découverte du corps de l'autre, de l'amour, de la peur de perdre l'autre. J'aurais aimé toutefois que le fonctionnement même de Perium soit un peu plus exploité, ce qui aurait apporté un sentiment encore plus fort d'angoisse et de pesanteur, et que les liens entre les personnages qui gravitent autour du couple soient plus développés, mais sans doute en saurons nous plus dans le tome suivant, que j'ai hâte de lire.

Axel et Evan nous offrent une nouvelle fois un univers glaçant, où tout libre arbitre, toute liberté de penser, d'aimer, de choisir, nous est enlevée, un univers dont j'espère qu'il ne se transformera pas en futur.

Encore une jolie réussite pour le duo, c'est toujours un plaisir de plonger dans leur monde et j'ai plus que hâte de lire la suite, car des tas de questions restent en suspens : qui sont réellement les maîtres de Perium ? qu'est réellement l'épreuve ? qu'y a-t'il au-delà de l'île ? que vont devenir Saxe et Valiant après les derniers rebondissements de ce premier tome ?
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Alter ego

A Perium, chaque chose est à sa place et chacun est une chose, d’ailleurs, chacun à un matricule. Quatre niveaux, une couleur vestimentaire pour chaque utilité, pas de rapprochements, pas de liens, pas d’amitié, pas de famille, pas d’amour, pas de plaisirs, pas d’autonomie, pas de liberté, pas de pensées : de la naissance à la mort, chacun endosse le rôle que lui attribue Perium. C’est l’Algorithme de Perium qui attribue à chacun son Partenaire, avec qui il faut fournir une progéniture à la cité, les jours de la procréation : progéniture qui sera élevée par les nourrices de la cité, avant de reprendre la place qui leur est destinée dans la cité. Tout ça sous la surveillance implacable des Dragons, section où sont « recyclés » ceux qui ne donnent pas satisfaction dans leur rôle premier.



Mais parfois, une poussière vient gripper une mécanique bien huilée…



Dans ce système rigide et bien établi, Saxe Lockhart et Valiant Chamberlain n’auraient jamais du se rencontrer.



A 20 ans, le premier est un jeune pêcheur (au sens premier du terme, quoique…) qui vit au niveau 1, le plus bas. Il cohabite avec sa partenaire et se force à accomplir son devoir lors des jours de la procréation. Mais jusqu’à présent, ça n’a pas donné grand-chose… et un soir, alors qu’il rêve (l’une des seules choses encore permises à Perium mais sans doute parce que la cité n’a pas encore trouvé comment l’interdire), il se retrouve plongé en plein dans le cauchemar des habitants de la cité : il voit son Alter Ego, son « âme sœur ». Et la règle est claire : l’Alter Ego est une hérésie, il faut absolument le dénoncer afin de pouvoir l’affronter lors de l’Epreuve, et l’un des deux doit disparaître. Perium ne peut pas tolérer que deux individus soit liés par quelque chose d’aussi inacceptable que l’amour, le désir, la tendresse, l’affection… ça pourrait les pousser à se rebeller, à réfléchir, à aller à l’encontre des règles.



Sauf que l’Alter Ego de Saxe est un leader, un membre de l’élite de Perium, qui fait partie du plus haut niveau : il sait qu’il n’a aucune chance lors de l’épreuve contre lui, il faut l’éliminer, vite, avant que ce leader le dénonce et que l’épreuve ait lieu, c’est sa seule chance. Mais quand il se retrouve face à lui, le lien qu’il a senti dans son rêve emporte tout : c’est plus fort que lui, il est incapable de lui faire du mal. Et contre tout ce que Perium ordonne, contre tout ce que Perium interdit, lui, il veut le revoir, ce leader.



Et ça tombe plutôt bien parce que Valiant, leader de Perium, promis à l’une des plus hautes fonctions de la cité, est contre toute attente dans le même état d’esprit, allant à l’encontre de ce que tout ce qu’on lui a appris, contre tout ce qui a fait sa vie depuis sa naissance.



Mais pour un Ouvrier de niveau 1 et un leader de niveau 4, qui ne vivent pas dans le même périmètre, se voir est difficile et requiert des trésors d’ingéniosité et d’inventivité, bravant les lois, les interdits, la vigilance des Dragons, de la partenaire de Saxe, des autres leaders qui forment l’entourage de Valiant… et peu à peu, au fil du rapprochement des deux hommes, de leur découverte de l’intimité, l’étau de Perium se fait de plus en plus lourd, de plus en plus poisseux, de plus en plus étouffant…



Réédition d’un roman déjà paru en 2020 (si j’en crois la couverture de la première version), j’ai plongé une nouvelle fois avec délices dans l’univers dystopique créé par le duo, toujours aussi à l’aise dans ce style. L’univers qu’ils nous proposent, basé sur une île (c’est moi où le dessin qu’ils nous proposent dans les premières pages fait penser au Mont Saint Michel ?) est sombre, anxiogène, étouffant, menaçant, écrasé sous le poids des règles et des interdits imposés par le Rex et les patriarches.



Saxe et Valiant sont emportés par ce lien d’Alter Ego, sans trop savoir au départ comment définir ce qui les pousse l’un vers l’autre, ce qui leur donne envie d’en découvrir plus sur l’autre. Saxe est plus rebelle que Valiant, il le pousse à s’interroger, à se questionner sur le fonctionnement de cette cité, sur ce qu’il y a derrière tout ça et sur ce qu’il y a au-delà des mers qui cernent l’île. Valiant et sa vie jusqu’à présent plutôt privilégiée, n’a pas grandi dans un terrain propice à se questionner, c’est le choc de sa rencontre avec Saxe qui va renverser son monde. Je les ai trouvés touchants dans leurs rares moments d’intimité, de découverte du corps de l’autre, de l’amour, de la peur de perdre l’autre. J’aurais aimé toutefois que le fonctionnement même de Perium soit un peu plus exploité, ce qui aurait apporté un sentiment encore plus fort d’angoisse et de pesanteur, et que les liens entre les personnages qui gravitent autour du couple soient plus développés, mais sans doute en saurons nous plus dans le tome suivant, que j’ai hâte de lire.



Axel et Evan nous offrent une nouvelle fois un univers glaçant, où tout libre arbitre, toute liberté de penser, d’aimer, de choisir, nous est enlevée, un univers dont j’espère qu’il ne se transformera pas en futur.



Encore une jolie réussite pour le duo, c’est toujours un plaisir de plonger dans leur monde et j’ai plus que hâte de lire la suite, car des tas de questions restent en suspens : qui sont réellement les maîtres de Perium ? qu’est réellement l’épreuve ? qu’y a-t’il au-delà de l’île ? que vont devenir Saxe et Valiant après les derniers rebondissements de ce premier tome ?
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Mafia of Seattle : Alejandro

Dans un futur alternatif (encore que le côté alternatif finit par questionner de plus en plus…), Seattle, après une âpre bataille, a été partagée par 3 clans mafieux à qui les politiques et policiers locaux ont prêté allégeance : la famille Cabrera, d'origine colombienne, les Yrkas, et les Akumas.



Rebelle, sauvage, immature, ne respectant que ses propres règles même s'il est tenu à une certaine loyauté vis-à-vis de la famille et de son père, le maître du clan, Alejandro Cabrera flirte avec le danger, l'alcool, la drogue, le jeu, la provocation, le danger. Sa place de troisième fils fait qu'il doit se battre constamment pour un morceau du business, dont leur père ne lâche que des miettes, englué dans une vision un peu archaïque de la famille.



Quand la famille Cabrera est touchée en plein coeur, le sang appelle le sang, Alejandro va devoir trouver d'où vient la menace, entre mensonges et manipulations, dans le grand jeu des luttes de pouvoir et d'influence, entre coups de bluff et trahisons, entre nouvelles alliances et vieilles amitiés. Il n'a qu'un seul allié, une seule personne qu'il est déterminé à protéger à n'importe quel prix, à qui il confierait sa vie, d'ailleurs, il lui confie sa vie. Orlando Ortega, son garde du corps, son bras droit, son double, l'homme qui veille sur ses jours et sur ses nuits, celui qui est venu le chercher neuf ans plus tôt alors qu'il n'était qu'un adolescent qui venait de voir l'enfer.



Ce premier tome de Mafia of Seattle nous plonge dans la vie d'Alejandro, troisième fils de la famille Cabrera. Ames sensibles s'abstenir, si vous cherchez une gentille bluette avec des licornes, des grandes déclarations d'amour, des chandelles et des dîners en amoureux, … autant changer de roman tout de suite. Ici, nous sommes dans le dur, la testostérone, la violence, les coups bas, les fusillades, les armes, la drogue, la trahison, la manipulation, les coups… on parle d'expéditions punitives, de fusillades, d'exécutions à bout portant, de vengeance, de trafic d'armes, … et les auteurs ne nous laissent pas une seule minute pour souffler, ils envoient du lourd dès le premier chapitre. C'est nerveux, saccadé, violent, percutant, addictif, une atmosphère qui rappelle un peu le Parrain ou le grand pardon.



La relation entre Alejandro et Orlando est forte et puissante, elle est la ligne constante, le fil conducteur, mais n'écrase pas le reste de l'intrigue. En enchainant les chapitres courts, et les points de vue des deux hommes, en semant des indices, des fausses pistes, les auteurs nous amènent vers un final dont on sait qu'il sera explosif et sanglant…



Bref, une fois de plus (pourquoi ça ne m'étonne pas), j'ai plongé dans le monde d'Axel et Evan. J'ai hâte de lire la suite, un certain asiatique me semble un personnage digne d'intérêt… et même du côté des slaves, il y a du potentiel… peu importe en fait, de toutes façons, je serais au rendez-vous.
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Il était une fois, tome 1 : Red Hood

Je vous présente cette fois-ci "Red Hood", le tout dernier roman du duo d'auteurs Axel Rolf et Evan Regan. Ce livre est le premier tome de la série "il était une fois..." dans laquelle chaque histoire est unique et peut être lue indépendamment des autres. Le point commun entre toutes ces histoires sera de revisiter un conte de notre enfance.



Les auteurs nous proposent une œuvre répondant à la fois aux codes du thriller et de la romance MM. Ce livre est sombre, sensuel et viril, avec un magnétisme envoûtant. Tout au long de ces 400 pages, l'histoire est posée, développée lentement, au rythme de l'enquête menée par le jeune Red. C'est en tant que shérif adjoint qu'il revient sur les terres familiales. Il n'y reste plus que sa grand-mère et l'image de son père le précédent shérif. Dès son arrivée, les choses lui paraissent étranges, notamment le traitement réservé à un meutre perpétué quelques années plus tôt. Le coupable idéal n'a pas été arrêté faute de preuve mais il vit désormais en paria dans les bois de la ville. Ajouter à cela que cet homme est le seul voisin de la grand-mère de Red, et vous aurez compris que Wolfgang va nourrir bien des interrogations chez Red.



Les auteurs signent là un livre remarquable et très prometteur. On est très loin d'une guimauve doucereuse pour s'approcher plus près d'un bonbon multicouches acidulé. Je vous invite donc à laisser libre cours à votre gourmandise et à profiter d'une très bonne lecture.
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The silence of Crescent Lake

[SERVICE PRESSE]





The silence of Crescent Lake





Je remercie sincèrement le duo pour ce service presse.





Mon résumé :



Josh Mason est de retour à Port Angeles. Parce qu’il souhaite se rapprocher de son père, seul depuis le divorce, il revient passer son été chez lui. Au bord du lac, il revoit Duncan Sullivan, le ‘’timbré’’ du lycée. De fil en aiguille, les deux jeunes gens apprennent à mieux se connaître. Il est de notoriété publique que Duncan est gay et le fait que Josh traîne avec lui n’est pas du goût de tous. De toute façon, ce n’est pas comme si Josh était gay… non ?



Josh Mason, ancien quaterback du lycée, gueule d’ange et tombeur de ces dames, est de retour à Port Angeles pour l’été. Parti faire ses études à Seattle, les retrouvailles avec son père, Harvey, shérif de la ville et Matthew, son frère, sont un peu tendues. Lorsqu’il revoit Duncan, le seul visage familier du coin, il espère passer un peu de temps avec lui. Il découvre alors un jeune homme franc, honnête, à la vie compliquée.



Duncan est un jeune homme qui n’a pas la vie facile. Régulièrement molesté pour son orientation sexuelle, une mère alcoolique à materner et une vie assez solitaire, il n’a que son ami Chris, militaire, à qui se confier.





Mon ressenti final :



Petite perle de lecture.



Mais comment font-ils ? Comment ce duo arrive-t-il à écrire des romans aussi addictifs, aussi réalistes ?



Josh est de retour à Port Angeles et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il prend sur lui. Sa chambre est devenue un débarras et son père est plus renfermé que jamais. Matthew, son frère, est marié et père de famille. J’ai bien aimé cette famille américaine de base. Des hommes virils, buveurs de bières et pêcheurs sur leur temps libre. Ça peut paraître cliché mais pas du tout. On s’immerge rapidement dans cette famille composée de mecs, le père brisé par le départ de sa femme, un fils qui a préféré la suivre à Seattle et un autre, homophobe. Le père m’a touché par son mutisme, cette espèce de retenue qu’il a avec Josh. Les hommes sont comme ça, discrets sur leurs sentiments, taiseux.



Josh est parfait dans son rôle d’hétéro tombeur de culottes, largué par sa dernière copine. Finalement, il s’en fout et il passe directement à autre chose. J’ai aimé l’approche et les prémices de sa relation avec Duncan. J’ai trouvé très crédible ses réactions et ses interrogations. J’ai aimé être agacée par certaines de ses réactions puisqu’il s’agit là d’interrogations légitimes.



Duncan. Mon préféré. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce personnage franc et honnête, sans filtre. Sous une apparente nonchalance, il cache une existence difficile. Ses blessures, ses failles, font de lui un personnage extrêmement attachant, surtout au tout début, lors des prémisses de sa relation avec Josh. Les réactions de Josh le blessent profondément mais il essaye toujours de lui faire ouvrir les yeux. Que ce soit avec Chris ou avec sa mère, il se dévoile serviable et d’un appui sans faille.



Comme toujours, l’écriture de ce duo est sensible, bourré d’humour, crédible en tout point. J’ai adoré le déroulé de cette romance entre deux hommes qui se découvrent, qui se révèlent, même ! Tout est à sa place, on veut toujours en savoir plus, être certain que les garçons tiennent le choc.



Si tu veux faire une balade en bateau sur Crescent Lake, c’est par ici : https://amzn.to/36wE9ZR
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