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Citations de Esparbec (45)


Enorme jouet de chair blanche, au gland sagement recouvert par un prépuce qui formait à l’extrémité un téton fripé et rosâtre, la lourde pine se balançait avec une grasse indolence devant le visage écarlate de Mme Gertrude. En dépit de son importance excessive, elle avait, à l’instar de son propriétaire, quelque chose de fragile et de désarmé. Elle n’inspirait pas la peur mais une convoitise gourmande contre laquelle il était clair que Mme Gertrude luttait difficilement. Cet énorme sexe de bébé géant , Cécilia elle-même s’interrogeait à son sujet. Quelle consistance avait-il ? Comment réagirait-il si on le caressait ? Resterait-il aussi placide que son inoffensif possesseur , ou, au contraire... se réveillerait-il ?
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Interdit, il regarde Betty se trousser. Elle porte de fins bas noirs qui s’arrêtent au-dessus des genoux. Ses cuisses sont beaucoup plus larges qu’il ne l’aurait cru : grasses, blanches , obscènes, de vraies cuisses de putain. Elles sont poudrées de talc pour rendre encore plus blanche leur lividité. Il émane quelque chose de cadavéreux de cette blancheur excessive.

« On dirait des cuisses de morte », pense le pasteur, fasciné, en regardant monter la robe.
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Il allait s'asseoir sur un fauteuil et c'était le moment le plus délicieux. Frémissante, elle venait, comme une petite fille qu'on punit, se coucher en travers des genoux de son mari.
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Elle ne protesta pas davantage, car j’étais tombé à genoux derrière elle, comme un dévot en adoration devant son dieu, et j’avais écarté ses mains pour lui couvrir le cul de baisers.
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— Si j'en crois la rumeur publique, continua-t-il, vous avez la cuisse plutôt légère. Au Cercle, plusieurs habitués prétendent avoir joui de vos faveurs.
Il lui cita quatre ou cinq noms.
— Se sont-ils vantés ?
— Non.
— Rien que des hommes mariés, approuva Hugo. Vous avez raison, ils sont plus faciles à gérer.
Ils allaient au pas, maintenant, les chevaux côte à côte.
— Et votre mari à vous, il est d'accord ?
A nouveau, elle fit non de la tête. Son cœur battait plus vite. Les choses se précisaient...
— Vous préférez faire vos coups en douce. Si je comprends bien, vous êtes une femme à la page.
A la page ! Autrement dit, une Marie-couche-toi-là !
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Rougissant, Karen lui lança un coup d’œil en coin.
« Baisser ma jupe, Max ? Mais je croyais qu’il s’agissait d’un entretien… Il faudra donc que je la relève ? »
Souriant d’un air goguenard, l’appariteur tira la chaise et s’installa dessus. Puis il fit signe à l’Américaine de venir s’asseoir sur lui. Elle s’approcha en hésitant.
« Sur vos genoux, Max ? » demanda-t-elle coquettement.
Avec une moue mutine, elle s’apprêta à poser ses fesses sur les cuisses de l’appariteur.
« Mais que faites-vous, idiote ? lui demanda celui-ci, en lui donnant une tape sur le derrière qui la fit sursauter. Est-ce ainsi qu’une jeune fille s’assoit sur un monsieur ? Ne vous ai-je pas appris que vous devez me tourner le dos… et relever votre robe avant de vous asseoir sur moi ? »
« Oh Max… mais… je croyais que nous devions simplement parler… voyons… et si une fille entrait ? »
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« Eh bien, ajouta-t-il. Tu n’entends pas que les maîtres te sonnent ? Ne sais-tu pas que lorsque les maîtres sonnent, la valetaille doit se précipiter, ventre à terre, prête à donner son cul ? »
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Toutes les filles, légèrement rougissantes, se retournèrent pour regarder les garçons. C’était la première fois que l’une d’elles allait recevoir la fessée devant un garçon. Elles ne pouvaient s’empêcher de se demander quelles sensations cela procurait…
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On veut toujours ce qu'on n'a pas... quitte, une fois qu'on l'a, à s'en lasser...
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Je vous trouve bien nerveuse, dit le notaire (et il jette un coup d’œil sur le cadran de l’horloge). Il faudrait peut - être que nous allions voir ça de plus près ?
« Vous croyez ? demande ma mère en regardant dans ma direction. Et comme chaque fois ses joues changent de couleur. Il se produit une vasoconstriction qui les fait légèrement pâlir ; puis lui succède une vasodilatation périphérique qui les fait rosir.
« Et la petite ? demande - t - elle en levant.
« Elle est grande, maintenant, dit le notaire, il est temps qu’elle comprenne que le corps des femmes est une affaire compliquée. Quand je les suis dans l’escalier, j’ai l’estomac noué, mais, comment dire, une insolite allégresse s’est emparée de moi. Je ne quitte pas des yeux le visage de ma mère, je ne la trouve jamais plus belle que dans ces moments
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vérifier. Ouvrez votre pantalon. Nous allons bien voir si c’était sans penser à mal ! Allez, ouvrez-le, vous m’avez bien regardée, moi, j’ai le droit de voir, moi aussi !

« Je t’avoue, Amandine , que je ne croyais pas qu’il le ferait, eh bien, il l’a fait ! Et même, comment dire, avec un horrible empressement… les mains lui en tremblaient… il a défait sa braguette et il a sorti son outil. Il bandait, bien sûr, et tu ne peux pas savoir la surprise que j’ai eue en lui voyant un pénis aussi énorme.
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Un cigare éteint pendait de sa bouche, comme un étron sur le point de se détacher.
.../...
j’ai eu tort de vous faire confiance, Ted. Vous m’aviez dit que vous vouliez seulement les voir, que vous ne les toucheriez pas... et vous me les sucez ! Ne dites pas non, je ne suis pas idiote : je le sens bien que vous me les sucez.
.../...
C’est drôlement bon, hein, fit Ptit Jack d’une voix qui tremblait d’extase. Quand elles se donnent, comme ça, de savoir qu’on peut leur faire tout ce qu’on veut... moi, je te dis, des moments pareils, ça vaut le risque d’aller en taule..
.../...
« Il est en train de t’enculer, chérie, murmura Sam, à l’oreille de sa femme. Fais semblant de rien...
— J’avais compris, lui répondit-elle sur le même ton. Je suis pas idiote ! »
.../...
force de se croiser sur les routes, tous ces gaillards avaient fini par lier connaissance, et, partageant les mêmes goûts pour la bonne bouffe, les soûleries organisées et les bad girls, ils avaient constitué une espèce de maffia, un club très fermé, qui s’était intitulé pompeusement « Les fendus de la zigounette ». Willie-les-grandes-mains, le président de ce ramassis d’obsédés sexuels en avait ainsi formulé la devise : « Tous pour un... et toutes pour tous. » Cela disait bien ce que ça voulait dire. Chaque fois qu’un fendu tombait sur une bonne occasion, il était tenu d’en informer illico la collectivité, autrement dit, d’en faire profiter tous les copains.
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Comme par hasard, ses doigts frôlèrent son sein.
— Qu’est-ce que tu mets, là-dessous ? lui demanda Bergman d’une voix sévère.
— Un soutien-gorge… d’habitude. Mais aujourd’hui… j’ai oublié.
Le doigt insista brièvement, faisant fléchir la chair élastique.
— Il ne faudra plus oublier, tu es une grande fille, maintenant. Quand on les voit se balancer, comme ça… ça donne des idées aux hommes, tu comprends ?
— Oui, Monsieur le Pasteur.
Comme involontairement, le doigt lui effleura la pointe du mamelon !
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Agostina ne riait pas, elle. Pour les Siciliens, le sexe n’offre pas matière à rire.
— Si je dois épouser le Don, je préfère mourir. Comme c’est un péché de se tuer soi-même, je me donnerai comme faisait ta mère au premier berger sarde qui passera sur le chemin… Dès qu’il verra que je ne suis plus vierge, Calaferte me tuera. Je me serai confessée juste avant sa visite. Le Don ne me fera saigner qu’avec un couteau. Je l’ai juré à Carmelo, sur la Madone.
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(Tiré du prologue)

Comment Darling, tombant de Charybde en Scylla, va finir par devenir la « poupée » clandestine de presque tous les hommes de la ville… Et comment, dans cet esclavage d’abord subi, ensuite accepté, voire recherché, elle va se livrer aux pires dépravations, vous le saurez en lisant les volumes de cette série sulfureuse…
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Même si c'est une chienne, pensai-je, je m'en fiche ! C'est ma chienne à moi ! Et je redoublais de hargne, dans l'attente du moment où ses dernières résistances céderaient, ce n'était plus elle que je baisais, mais toutes les femmes de la terre, dont les cris me perçaient les tympans.
.../...
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais, en ce qui me concerne, le vide de certains cerveaux féminins m'a toujours fasciné ; longtemps, j'ai associé étroitement au plaisir sexuel la sottise des jolies femmes. Je me souviens souvent d'une phrase de Montherlant, dans La Petite Infante de Castille: « Je lui trouvai un air si abruti, que je la désirai. » On aimerait croire qu'au fond de ces corps moites et charnus ne sommeille qu'une furtive lueur de conscience, juste ce qu'il suffit pour écarter les cuisses au moment voulu. Que toute cette chair ne baigne que dans la spiritualité diffuse du plaisir sexuel. Seigneur, gardez-nous des intellectuelles !
.../...
— Est-ce une chienne, Hugo ? Il m'étudia pensivement, assis au volant.
— Je ne crois pas, me dit-il, comme à regret. Une fière salope, ça, aucun doute, mais pas une chienne. Autant que j'aie pu le comprendre, la nuance est celle-ci: une chienne aime faire souffrir les hommes qui la désirent (ça la valorise à ses propres yeux) ; une salope cavale tout autant, mais ne cherche jamais à blesser ses partenaires sexuels (elle n'a rien à se prouver).
.../...
s'il y a une chose que je déteste, avec les femmes, c'est bien de me mettre dans la posture du demandeur. J'avais perdu la face.
.../...
je l'imaginais en train de réparer les dégâts, se pommadant le trou du cul en faisant la gueule, car naturellement, comme toute femme qui s'est laissé enculer, même si sur le moment elle a aimé ça, elle devait m'en vouloir. (Après, elles vous en veulent toujours !)
.../...
Après tout, la vie est courte ; chaque instant de plaisir qu'on manque est perdu à jamais ; il en viendra d'autres, certes, mais celui qu'on n'a pas pris ne se retrouve pas.
.../...
Outre les phases de bouderies consécutives à nos excès, nous connaissions, comme tous les couples, nos périodes de mortes-eaux. L'ennui, le mortel ennui, nous accablait soudain. Si doués fussions-nous pour le stupre, on ne peut pas inventer sans cesse de nouvelles façons de s'envoyer en l'air. Comment échapper à la routine ? Ne pas retomber dans l'ornière ? Combien de fois cette question nous taraudait-elle !
.../...
je me souviens vaguement d'un conseil d'Hugo. « Méfie-toi des idiotes, Pierre; il n'y a pas de pire ruse que l'innocence. ».
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Sa voix n’était qu’un murmure ; simple précaution, au cas où elle n’aurait pas vraiment été assoupie. Mais le corps féminin resta impudiquement étalé, avec toute sa chair offerte à la convoitise de Max qui avança le cou, sous le parasol, pour surplomber la touffe, au bas du ventre. C’était l’endroit qui l’intéressait le plus, cette fente humide qu’il devinait, sous la toison. Cela lui donna un coup au cœur, qu’elle soit si noire, si touffue ; cela avait quelque chose de bestial.
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En fait, nous avons peur du cul. Certes, il s'étale sur les murs, on ne voit que lui ; mais il s'agit d'un cul édulcoré, naturalisé, dénaturé, d'un cul de remplacement, en latex. Le vrai cul, avec ses misères, ses terreurs, ses odeurs pas toujours alléchantes, ses rites grotesques, le cul tel qu'on le pratique dans la vie et non pas les guignolades des vidéocassettes ou des romans mode de jeunes femmes « délurées » ou de partouzeuses sur le retour qui se contentent d'excès verbeux, voilà le Graal dont je suis en quête.
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Qu'est-ce qu'ils avaient donc tous à tant aimer lui regarder la chatte ! C'était jamais qu'une fente avec des poils autour !
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"Je suis sûre que maman fait pareil avec ses zigotos, c’est pour ça qu’elle retire ses boucles d’oreille en arrivant aux cabines ; je l’ai imaginée en train de tirer sa robe sous ses fesses pour ne pas faire entrer de sable dans son zinzin…"
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