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EAN : 9782842713690
320 pages
La Musardine (30/11/-1)
2.97/5   16 notes
Résumé :


Si la plus dévergondée des deux n'était pas celle qui retire si souvent sa culotte au cinéma, ou en voiture...Si la timide pécore qui rougit dès qu'on parle de sexe était au contraire un monstre de perversité, si elle avait, vous n'allez pas me croire, eh bien si : un"esclave sexuel"!

A elles deux, c'est à qui inventera les sévices les plus cruels (et les plus délicieux) pour torturer et "utiliser" leur "homme à tout faire". Est-ce tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pourquoi ai-je lu ce livre ? Pour lire autre chose que les classiques de Molière dont je fais la énième relecture. Et puis aussi pour changer de la littérature "actuelle" assez prétentieuse (même pas envie d'en faire un résumé sur Babelio, c'est dire...). Dans "Le bâton et la carotte" pas de prétention. On sait que l'on est dans le second degré, dans le phantasme. L'histoire est originale même si au milieu du roman on s'embourbe un peu... Alors est-ce pornographique, est-ce pédophile ? Je ne dirais ni l'un ni l'autre. Comment ? On décrit la sexualité et le corps de gamines de 11, 12 ou 16 ans ! Ce ne serait pas scandaleux ? Ben pour tout vous dire, si cela vous choque, vous n'avez pas dû avoir les mêmes petites voisines que moi, où alors vous êtes allés dans une école ou un collège de bisounours. Bien sûr, ce livre est une caricature mais elle s'appuie bien sur des comportement de jeunes filles délurées ou fofolles du sexe. Alors Esparbec s'en sert pour élaborer une intrigue complètement dingue. La partie la mieux réussie ? Je dirais la fin. Je ne ris pas souvent en lisant un livre. Mais là, j'ai bien rit.
Alors oserez vous vous lancer dans la lecture de ce genre de livre ou suivrez vous les conseils avisés des puritains de droite, des wokistes de gauche, des normalisateurs centristes, des censeurs d'extrême-droite, des féministes d'extrême-gauche, et j'en passe ?
Ah ! Et pour ceux qui se posent la question : oui je l'ai bien lu avec les deux mains, si vous ne me croyez pas, demandez à ma femme ! Ah Ah Ah !
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George Paillier, dit Esparbec, se définit comme le dernier des pornocrates, il s'assume en tant que véritable romancier porno et non pas « érotique », mot à la mode pour désigner de minables romances agrémentées de l'une ou l'autre scènes vaguement osées. George Paillier écrit depuis des années, publiant sous divers pseudonymes ou sous la bannière Esparbec des bouquins que ce soit chez Media1000 ou chez La Musardine.
L'histoire est classique : deux très jeunes filles pas si innocentes vont transformer un homme (évidemment consentant) en objet sexuel total. Pour cela elles ne vont pas y aller par quatre chemins et son éducation gentiment sale ce fera, notamment, à grands coups de bâton et de carotte dans le cul. Dès lors, nos deux gamines, emportées dans un grand tourbillon de perversions en tout genre, vont se déchainer sur notre pauvre (?) homme objet.
Pas la peine de prendre des gants avec Esparbec : pas de place pour la suggestion, le gentillet, l'érotisme chic ou le mommy porn vendu par paquet de dix (plus un gratuit) chez Carrefour. Esparbec s'en fiche et, osons le dire, il s'en bat les couilles. La crédibilité ou la psychologie des personnages ne l'intéressent pas davantage et, quelque part, il a sans doute raison, le sujet n'est pas là. Il préfère multiplier les scènes pornographiques bien déviantes, à la manière d'un explorateur de la perversion. S'il était cinéaste Esparbec ferait du hard crad, pas du porno classe, bref il serait plutôt Alain Payet que Francis Leroi.
Le porno de l'écrivain n'est pas nécessairement érotique d'ailleurs tant il va loin dans ses excès, certains passages pourront choquer ou rebuter le lecteur. C'est probablement voulu, le bonhomme n'ayant que faire des « zones de confort », en particuliers dans ce BATON ET LA CAROTTE ouvertement pédophile. Car Esparbec repousse les limites et joue des tabous (sadomasochisme, humiliations variées, viol, inceste, etc.). L'érotisme de bon goût n'a pas court chez lui et on imagine la tête d'une lectrice de 50 NUANCES DE GREY découvrant cette oeuvre dont les héroïnes, âgées de 12 ans, démontrent une imagination débordante.
A vrai dire, LE BATON ET LA CAROTTE, comme tous les autres Esparbec apparemment (LA PHARMACIENNE y allait déjà franco) accumule les scènes crades (ne manquent d'ailleurs que les odeurs) écrites avec un véritable style, quelque part entre la description gynécologique la plus crue et une certaine préciosité héritée des romans clandestins d'antan.
Cru, déviant mais aussi empreint d'un humour au second degré fort plaisant, d'un côté Vaudeville cochon appréciable et d'une énergie impressionnante, la littérature d'Esparbec s'inscrit dans la tradition des romans pornos de Sade ou Apollinaire, à la manière des 120 JOURS DE SODOME ou des ONZE MILLE VERGES. Sans se soucier du politiquement correct et des rigueurs d'une censure qui aimerait cadenasser jusqu'aux fantasmes, l'écrivain se permet toutes les audaces et toutes les transgressions. En ces temps de retour du puritain, du féminisme agressif et des outragés de tous bord, la littérature d'Esparbec se révèle, quoiqu'on en dise, bien plus nécessaire que les best-sellers bien-pensants ayant droits à une belle couverture médiatique.
Même si on n'en lira pas tous les jours (il faut avouer que le bouquin s'avère un poil – de cul – répétitif), Esparbec démontre que la pornographie pure et dure a toujours droit de citer malgré Youporn. Et qu'elle peut être divertissante et amusante à lire.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Esparbec signe des bouquins à branlette, il ne s'en cache pas. Il transgresse tous les tabous mais dans ce roman, il transgresse le seul qui, à mes yeux ne doit pas être transgressé... les mineurs. Et on parle ici d'une fille de douze ans, pas d'une ado de 17 ans qui a ses premiers émois, jeune fille de douze très (trop) curieuse pour les choses de la vie.

C'est difficile à cautionner mais c'est ce qui amène la deuxième partie où la jeune fille devenue grande transforme l'homme qui l'a "abusée" en esclave et lui fait subir moult humiliations.

Cette partie là est beaucoup plus amusante mais quand on sait ce qui l'amène...
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autant j'avais bien aimé Monsieur et servi du même auteur autant là j'ai eu un peu plus de mal surtout avec le début assez malsain vu le très jeune âge de la jeune fille. Ensuite j'ai trouvé ça bien plus léger et sympa à lire.
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Attention!
Le livre commence par une scène de pédophilie avec une gamine de 12 ans, l'auteur rendant à la fin de la scène, la gamine demandeuse... J'aime bcp Esparbec, mais là, je suis plus réservée.
Difficile à cautionner.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ils se levèrent précipitamment, lui, le sexe hors du pantalon, elle troussant haut sa jupe. Ils tremblaient de la même fièvre mêlée d’angoisse. Sans doute, tous deux pensaient à Amandine. Marie-Hélène se dressa sur la pointe des pieds, tournant le dos à la table, et elle posa ses fesses dessus. Le métal tiédi par le soleil les lui chauffa délicieusement . Hubert déplaça le pichet. Elle écarta les cuisses et il vint se placer devant elle, entre ses chevilles, tenant son pénis décapuchonné dans sa main droite. De la gauche, il ouvrit la vulve de l’adolescente qui s’appuyait des deux mains sur la table, derrière elle. Il fléchit les genoux et visa le vagin avec son gland. Elle pencha la tête pour le regarder introduire son pénis dans sa chair.
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Elle attira une chaise et s’y assit. Isidore se tenait debout, en face. Elle jouait avec son pénis et ses couilles, le masturbant, puis le tripotant, donnant des chiquenaudes à sa verge, lui pinçant le gland. Elle se fatigua assez vite de ces puérilités et entreprit de le masturber énergiquement, en faisant aller et venir sa main le long de la tige le plus vite possible, afin de le faire éjaculer. Elle vit bien qu’il était déçu. Elle continua néanmoins et il éjacula face à la fenêtre, avec un sanglot rageur. Il déversa beaucoup moins de sperme que la veille.
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On ment toujours, quand il s'agit de sexe, personne ne dit la vérité sur sa vie sexuelle, personne ! Si parmi les lecteurs de ce livre, il s'en trouve un seul qui n'ait jamais menti à ce sujet, qui n'ait pas enjolivé la fameuse "première fois", qui n'ait pas en la racontant cherché à se donner le beau rôle, à en mettre plein la vue à son confident, qu'il jette la première pierre. Ou plutôt, qu'il la jette à Marie-Hélène, puisque c'est d'elle qu'il s'agit.
(page170 ed. La Musardine)
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vérifier. Ouvrez votre pantalon. Nous allons bien voir si c’était sans penser à mal ! Allez, ouvrez-le, vous m’avez bien regardée, moi, j’ai le droit de voir, moi aussi !

« Je t’avoue, Amandine , que je ne croyais pas qu’il le ferait, eh bien, il l’a fait ! Et même, comment dire, avec un horrible empressement… les mains lui en tremblaient… il a défait sa braguette et il a sorti son outil. Il bandait, bien sûr, et tu ne peux pas savoir la surprise que j’ai eue en lui voyant un pénis aussi énorme.
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