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Citations de Esparbec (45)


Quand il avait engagé l’affaire, en effet, le patron de Mathilde avait cultivé une attitude très équivoque, commençant par lui effleurer distraitement les bras, ou le cou, sans rien lui dire, comme s’il avait caressé un chat, comme si ça ne tirait pas à conséquence. Mais un matin, alors qu’elle tapotait sur son clavier, lui se tenant derrière elle, il avait posé la main sur son épaule et s’était penché pour lire, puis, en réfléchissant, en improvisant la suite, il avait commencé comme s’il ne s’en rendait pas compte, à lui polir l’épaule de la main, comme surpris, charmé par la douceur de sa peau, et Mathilde, prise de court, n’avait pas cru pouvoir s’y opposer. La gorge nouée, elle continuait à tapoter les mots qu’il lui dictait.
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Le « devoir conjugal », ça ne vous donne pas froid dans le dos, ces mots, quand vous les lisez ? Madame sur le dos, appétissante comme un plat de nouilles tièdes avec ses bigoudis et sa crème de nuit sur la tronche, qui écarte les guibolles, et Monsieur, avant de ronfler, qui lui envoie sa giclée du soir avec autant de passion que s'il graissait le moteur de sa tondeuse à gazon. Parlez d'une extase ! Une fois qu'elle a reçu son injection, elle n'a plus qu'à aller se laver les fesses et revenir écouter ronfler Jules en lisant un Harlequin de la série pourpre.

Pour moi, faire l'amour de cette façon (outre que c'est obscène, ça, vraiment), ce serait comme manger des haricots verts bouillis sans bifteck à côté. Pas de danger que ça m'arrive jamais !
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— Frotte-moi le bouton, Dad... avec le doigt, gémissait-elle, en même temps que tu l’enfonces... et après, quand tu la retires en arrière, retire-la presque toute, pour que je la sente bien glisser quand elle rentre... c’est si bon...

— D’accord, ma chérie... comme ça ?

— Oh oui... voilà, c’est parfait... tu es un as !

— Et le trou du cul ? Il ne te fait pas trop mal... Salaud de Bob Picart !

— Non, ça peut aller. Et même tu pourrais entrer ton doigt dedans quand tu retires la bite... mais doucement hein ?... et mouille-le bien d’abord...
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- Laisse-moi plutôt te la mettre derrière, l'avait suppliée Jérôme. J'te ferai pas mal, j'promets. J'ten prie, Bébé ! Je te rentrerai rien que le bout...
- Non, tu m'a déjà dit ça hier, et tu me l'as toute mise, et après j'ai eu mal au cul toute la journée. Ton truc est plus gros que celui de mon frère.
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 Esparbec
Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bon pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops?
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— Et comme ce qui se passe pendant le sommeil ne compte pas, gloussa Jonas. Nous en profitons, ma chère cousine...

— La chair est si faible », fit Jeremy.

Mary n’en croyait pas ses oreilles. Junior écarquillait les yeux. Leur propre sœur... « Vous ne voulez quand même pas dire que...

— Mais puisqu’elle dort, est-ce que ça compte ? Pour elle, ce n’est pas un péché. Même si elle sent des choses, elle pense qu’elle rêve.

— Nous prenons tout le péché sur nous, ricana Jeremy. C’est bien pratique, avouez, cousine ? Notre sœur a vraiment un très joli corps , vous savez ? Et du tempérament... Nous passons d’excellentes soirées, en sa compagnie. C’est beaucoup plus amusant que la télé !
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- C’est rigolo, tous les garçons ont ça…
- Qu… quoi donc ?
- Cet air stupide quand vous allez jouir…
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L'idée me traverse que c'est à lui, Chéri, que je dois sa visite nocturne, elle est venue me voir, cyniquement, pour que je la finisse. Mais à jument donnée, on ne regarde pas le vagin, elle me le donne, je le prends.
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Et, tandis que du pouce il lui écrasait le clitoris, deux doigts gantés de cuir entraient brutalement en elle, la faisant suffoquer . Par la suite, quand elle fut bien à sa main, Hugo invitait deux ou trois de ses sinistres compères de partouze à se joindre à leur équipée matinale. Elle devait galoper cul nu, seule femme parmi tous ces hommes, et eux s’amusaient, avec de grands éclats de rire, à cravacher ses fesses si distinguées pour obtenir qu’elle se laisse enculer ou qu’elle les suce. Ce à quoi elle finissait immanquablement par consentir.
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A son arrivée dans la cuisine, le lendemain matin, Max vit tout de suite que sa mère s'était levée du pied gauche. Un comprimé d'Alka-Seltzer pétillait dans un verre près de sa tasse de café noir, et quand il voulut l'embrasser, après avoir embrassé son père qui lisait son journal, elle le repoussa du même geste exaspéré qu'elle aurait eu pour chasser une mouche.
"Laisse-moi, Max, il fait trop chaud."
"Ta mère a sa migraine", dit le Commandant.
"C'est ce temps, dit Maria. Et vous allez encore dire que je me mêle de ce qui me regarde pas, mais Madame a tort de prendre des bains de soleil l'après-midi. Le soleil est trop fort en été."
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- Qu'est-ce que vous voulez que je lui montre de plus, Gilles, mes ovaires ?
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Qu’est-ce qu’elle a ? C’est pourtant pas la date de ses règles !
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Ils se levèrent précipitamment, lui, le sexe hors du pantalon, elle troussant haut sa jupe. Ils tremblaient de la même fièvre mêlée d’angoisse. Sans doute, tous deux pensaient à Amandine. Marie-Hélène se dressa sur la pointe des pieds, tournant le dos à la table, et elle posa ses fesses dessus. Le métal tiédi par le soleil les lui chauffa délicieusement . Hubert déplaça le pichet. Elle écarta les cuisses et il vint se placer devant elle, entre ses chevilles, tenant son pénis décapuchonné dans sa main droite. De la gauche, il ouvrit la vulve de l’adolescente qui s’appuyait des deux mains sur la table, derrière elle. Il fléchit les genoux et visa le vagin avec son gland. Elle pencha la tête pour le regarder introduire son pénis dans sa chair.
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Elle attira une chaise et s’y assit. Isidore se tenait debout, en face. Elle jouait avec son pénis et ses couilles, le masturbant, puis le tripotant, donnant des chiquenaudes à sa verge, lui pinçant le gland. Elle se fatigua assez vite de ces puérilités et entreprit de le masturber énergiquement, en faisant aller et venir sa main le long de la tige le plus vite possible, afin de le faire éjaculer. Elle vit bien qu’il était déçu. Elle continua néanmoins et il éjacula face à la fenêtre, avec un sanglot rageur. Il déversa beaucoup moins de sperme que la veille.
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On ment toujours, quand il s'agit de sexe, personne ne dit la vérité sur sa vie sexuelle, personne ! Si parmi les lecteurs de ce livre, il s'en trouve un seul qui n'ait jamais menti à ce sujet, qui n'ait pas enjolivé la fameuse "première fois", qui n'ait pas en la racontant cherché à se donner le beau rôle, à en mettre plein la vue à son confident, qu'il jette la première pierre. Ou plutôt, qu'il la jette à Marie-Hélène, puisque c'est d'elle qu'il s'agit.
(page170 ed. La Musardine)
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C’est à l’examen de son justaucorps que Phileas, qui revenait chercher les gamelles pour les rapporter à la cantine, nous trouva occupées. Il eut une grimace de contrariété en voyant le tutu qui débordait du carton à chapeau, et quand il aperçut le justaucorps que tenait Mélanie, ses paupières battirent à plusieurs reprises, comme celles d’un hibou.

— Je faisais admirer votre garde-robe à Charlotte, lui dit mielleusement Mélanie en refourrant le justaucorps dans le carton, et je me disais que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée si vous lui montriez un jour vos talents. Mais rassurez-vous, rien ne presse !

Phileas parut aussitôt quelque peu rassuré, mais ça ne dura guère. Alors qu’il s’approchait de la table pour prendre les gamelles, il découvrit, bien en vue, les deux martinets. Ses joues s’empourprèrent et sa pomme d’Adam s’agita.

— Mélanie ! bredouilla-t-il… vous m’aviez promis…
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Les odeurs d'une femme, c'est comme une émanation de son âme.
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Les remèdes aux plus grandes maladies ne se trouvent pas toujours dans la pharmacie.
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Elle imaginait la scène, tous à poil... Qu'on voie un peu ce qu'ils avaient dans le pantalon, tous ces fabricants d'utopie. Dieu merci, à l'écurie, on s'en tamponnait le coccyx de la nouvelle société. Elle voulait juste prendre son pied, n'être qu'une gentille conne qui mettait plein le cul... une gentille conne qui faisait plaisir à tout le monde.
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Anne Vassivière
Martien Boude (Nouvelle N°3)
Il était une fois…moi.
Moi, Martine.
Seule à la mer, seule à la montagne, seule au zoo, seule au cirque, dans la forêt, à la maison, chez tante Lucie, seule à la ferme, en voyage, au parc…n’en jetez plus !
Martine Scrouge, seule la nuit de Noël.
Et alors ?! Ça te défrise ?!
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