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Critiques de Jason (92)
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Un norvégien vers Compostelle

ma Liberté, longtemps je t'ai gardée comme une perle rare

ma Liberté, c'est toi qui m'a aidé à larguer les amarres

pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout, des Chemins de fortune

pour cueillir en rêvant, une rose des vents, sur un rayon de lune....

ma Liberté, Georges Moustaki 1970



Souvent, dans les longues lignes droites

me vient ce premier couplet de qui vous savez

non, ces vers ne me traversent pas la tête sans s'arrêter

par coeur je le connais, Ma Liberté, je te chéris, je t'exploite



J'enchaîne les 3 autres couplets...mince la guitare encore oubliée !

Si vous la rencontrez bizarrement parée

traînant dans le ruisseau un talon déchaussé...

je m'agite , mon bâton fend l'air, je récite du Beaudelaire



Par le petit garçon qui meurt près de sa mère,

Tandis que les enfants s'amusent au parterre

Le pèlerin alléché m'accompagne, fredonne cette prière

Va l'Amigo, si t'arrive avant Nino réserve le gîte et le couvert...



Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite

madame hier encore elle était si petite

où comment aborder sur le chemin les mémères

y a pas à dire ....mon chemin c'est la vie pépère



Tandis que Jason, nous conte son ennui

c'est vrai, pas de bol, encore jour de pluie

Le Chemin se vit, c'est un sourire, un Jour de Fête

Chez Jason ça ne respire que le mal être

Mon Chemin à moi, mon vrai Soleil

Luit nuit et Jour, c'est Compostelle ...



EN MEDAILLON sur 1er de couverture :

EISEN AWARD 2007, 2008 ET 2009



+ SURPRISE à l'intérieur 2em + 3 em de couverture

extrait véritable crédencial tamponnée oct 2015 ! :-)







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Des morts et des vivants

Toujours un peu perturbé dans l’univers de Jason, mais plus on s’y plonge, plus cette ambiance décalée et froide est marquante. Des personnages animaliers, du noir et blanc, c’est raconté comme dans les vieux films sans paroles, quelques rares textes en blanc sur noir dans une vignette à part, et un rythme lent. Cette histoire est une histoire de zombies, étrange, teinté d’un romantisme glaçant. C’est parce qu’il est si particulier, si unique que Jason vaut le coup d’œil, mais on n’y rentre pas à chaque tentative.
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L'île aux cent mille morts

Il y a un côté décalé, avec cette île qui attire les pirates, l'école de bourreaux, un dessin faussement naïf, volontairement peu expressif, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'avoir traversé cette aventure sans engouement, sans émotions, aussi impertubable que son héroïne, Gweny.
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L'île aux cent mille morts

Un humour noir pour la lecture de cette bande-dessinée, sur le thème des pirates Gweny jeune fille cherche à trouver son père, celui-ci est parti suite à une carte qu'il a découvert dans une bouteille à la mer.



Un jour Gweny tombe sur une bouteille identique et se rend à la recherche de son père.



Gweny va réussir à déjouer de nombreux piège pour se rendre à l'endroit ou se trouve son père et rencontrer l'élève Tobias qui étudie à l'école des bourreaux.



Des dessins très simples, un humour noir font que cet album est facile à lire.
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Un norvégien vers Compostelle

Quand j’ouvre une bande dessinée de Jason, je suis toujours décontenancé, une apparente froideur, un humour pince sans rire, une neutralité dans le ton, un graphisme minimaliste, avec des personnages animalier aux yeux vides. Ici, le propos renforce encore plus cet aspect, Jason raconte son pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, du pays basque français à la Galice espagnole, à pied. Ce n’est pas un pèlerinage dans un but spirituel ou de pénitence, Jason n’est pas chrétien. Simple expérience créatrice, étude ethnologique, ou choix de vacances… l’objectif de ce voyage reste dans le flou, et la encore, Jason laisse le lecteur se faire sa propre expérience. Quand je referme une bande dessinée de Jason, je suis toujours aussi décontenancé qu’en l’ouvrant, pourtant, je suis content de l’avoir lue, alors c’est peut-être là l’expérience ultime qu’il nous propose. Pourquoi pas...



musique à écouter en lisant ce livre : Variations pour une porte et un soupir de Pierre Henry (c'est un peu ironique, j'avoue)

https://www.youtube.com/watch?v=dud4D6PeHqQ&ab_channel=ScreamingTorso
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Dis-moi quelque chose

Dans cette courte BD, nous retrouvons ls grands standards de Jason : un dessin en noir et blanc purs, ses créatures hybrides caractéristiques et une histoire très graphique, avec extrêmement peu de textes qui sont, ici, exploités sous forme de vignettes, comme dans les vieux films muets.

L'histoire se déroule sur deux époques et retrace l'histoire d'un couple.

Ce n'est vraiment pas ma BD de Jason favorite, je n'en avais gardé que peu de souvenirs et cette relecture me fait penser que je n'en retiendrai pas grand chose de plus cette fois.

Cette fois, Jason ne me touche pas autant que dans d'autres tomes. Je n'ai ressenti ni émotion ni profondeur.

Je ne peux que conseiller, encore, "Attends" qui est, pour moi, le chef d'oeuvre de cet auteur.

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Attends

Si on me demandait de citer les deux BD qui ont été déterminantes dans mon évolution de lecture, je donnerais sans hésiter "La balade de la mer salée" de Hugo Pratt et "Attends" de Jason.

J'ai grandi dans la bibliothèque de mon père qui collectionnait les grands classiques de la franco-belge. Quand j'ai moi-même commencé à acheter des BD, j'ai continué dans la lignée logique : Thorgal, Largo Winch, XIII etc. Puis j'ai découvert Corto Maltèse et j'ai compris que la BD pouvait aussi être en noir et blanc, parler d'une aventure profonde avec des personnages moins manichéen et qu'une BD ne se composaient pas obligatoirement de tomes successifs. Bref, j'ai découvert le roman graphique (et Corto). Puis, des années plus tard, j'ai lu "Attends" et j'ai à nouveau découvert quelque chose. J'ai découvert que la BD pouvait aussi être poétique, qu'elle pouvait avoir plusieurs degrés de lecture, qu'elle pouvait être dure sans rien montrer et que les espaces entre les cases pouvaient aussi tellement raconter.

Cette BD, c'est pas grand chose, une soixantaine de planches comprenant chacune 6 cases, un dessin simple, presque austère, et très peu de dialogues. Elle peut se lire en quelques minutes si on n'adhère pas...car ce n'est pas une lecture facile.

Il faut accepter de se soumettre à l'univers onirique de son auteur, peuplé de personnages étranges à tête de chien, de lapin ou d'oiseau. Il faut percer le symbolisme et là...si on y rentre vraiment, c'est une BD proprement bouleversante qui parle de l'enfance, de la déception, du deuil, de l'inconscience, de la perte de l'innocence et de la culpabilité.

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Chhht !

Un dessin en noir et blanc, simple, sans nuances, un homme oiseau qu’on va retrouver dans une série de petites histoires sans la moindre parole, ce sont des récit sur le destin, la mort, la vie, c’est chargé de mélancolie, des variations sur le spleen, la cruauté de la vie, plein de poésie, mais aussi très déprimant, trop déprimant. C’est beau, élégant, silencieux et terrible, il y a une force dans l’expression de Jason, mais même “Notre besoin de consolation” de Stig Dagerman est plus gai. Difficile d’être totalement enthousiasmé par une lecture si noire et si pessimiste.
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Un norvégien vers Compostelle

En dehors de toute considération religieuse, Jason entreprend de faire la route de Compostelle pour fêter ses 50 ans.

J’ai vraiment apprécié cette longue histoire et le cheminement de l’auteur. Ce n’est ni un road trip, ni une quête spirituelle, c’est un récit de voyage, un journal de route où, effectivement, ce qui ressort est plutôt monotone, avec des considérations terre à terre sur l’état des routes, des pieds, des gîtes et de la météo mais qui sont, finalement, la réalité de la plupart des randonneurs et des pèlerins.

Les clins d’œil au cinéma, à la culture populaire sont fréquents et prêtent à sourire.

On peut parfois reprocher au dessin d’être peu expressif et considérer que les têtes d’animaux augmentent la froideur des personnages. Pour ma part, j’ai toujours apprécié ce choix dans l’œuvre de Jason je ressens une grande profondeur dans la démarche par les dialogues et les monologues des personnages. Je pense avoir rarement eu autant d’émotions en lisant une BD qu’à la lecture de « Attends » du même auteur et pourtant les personnages ne sont pas plus expressifs.

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Chhht !

Une bande dessinée muette, en noir et blanc avec comme héros un homme mi-oiseau ou un oiseau mi-homme....

Plusieurs courtes histoires dans cet album, c'est assez désespéré. Souvent elliptique. Squelette qui suit le héros....Double à éliminer....Couple qui se fait et se défait...Solitude...

Une drôle de vie suggérée. Une BD difficile à comprendre.

Sans doute parce qu'il manquait les mots pour moi.
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Un norvégien vers Compostelle

Un peu de déception à la lecture de cette BD dont le sujet avait pourtant tout pour me plaire.

Tout d'abord je ne suis pas fan du choix fait par Jason de dessiner les humains avec des visages d'animaux, je trouve que cela fait perdre l'expressivité des visages.

Excepté ce point le dessin est minimaliste mais pas désagréable.

L'histoire quant à elle se laisse lire sans difficulté, mais elle est racontée sans émotion, dommage...

A lire pour tous ceux qui sont attirés par le chemin, mais vraiment pas indispensable à mon sens.
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J'ai tué Adolf Hitler

Jason est un auteur que j'aime beaucoup mais que je trouve parfois un peu inégal dans ses oeuvres.

Je l'ai découvert grâce à ce qui est pour moi sa plus grande réussite à ce jour : attends.

Alors, fatalement, tout ce que je lis après me semble plus fade. Mais il y a du très bon et du plutôt décevant.

C'est le cas dans cette BD. Je l'ai lue sans déplaisir mais je n'ai pas été portée par l'histoire.

Si le postulat de départ est plein de promesses (un tueur à gage qui tue toute personne qui vous dérange sans avoir besoin de raisons et à qui on demande de retourner dans le passé pour tuer Hitler), la suite m'a parue morne et sans réel innovation sans parler des classiques problèmes d'incohérences temporelles...

Bref, je suis toujours dans l'espoir d'un nouvel 'Attends...'
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Chhht !

Jason nous offre ici un recueil muet où de courtes histoires nous narrent des histoires de deuil, de chagrin, d'abandon, d'acceptation et de temps qui passe.

Les BD de Jason, avec ces drôles de personnages mi-humains mi-animaux, c'est pas des BD super chaleureuses et ici, on est vraiment dans ce qu'il fait de plus abouti : tristesse et mélancolie.

Comme dans d'autres BD basées sur le même univers, nous avons ici une BD très symbolique, assez froide, mais qui éveille chez le lecteur réceptif une émotion certaine. Je suis bien consciente que tout le monde ne peut être sensible à l'univers de Jason. Il n'est pas aisé d'y entrer ni de passer outre le dessin froid et statique et cependant parfaitement maitrisé et étudié. J

Pour ma part, j'adhère complètement à ce style et à cette narration qui souvent, me renvoient dans une réflexion que des dessins plus expressifs ou une narration plus légère n'auraient pas suscité.

Cette relecture m'a donné envie de redécouvrir ce qui, pour moi, est le chef d'oeuvre de Jason (et un chef d'oeuvre tout court) : Attends ; BD qui est une des pierres angulaires de mon amour de la BD.
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Les poches pleines de pluie et autres histo..

C'est un Jason un peu spécial qui paraît là car il s'agit de près de 25 histoires qui rassemblent celles du début de sa carrière.



J'ai beaucoup aimé la première nouvelle qui est la plus longue et qui s'intitule «Les poches pleines de pluie». Il n'y a pas encore ses personnages animaliers récurrents mais cela commence à venir. On y croise par exemple un extra-terrestre qui s'empare d'une mallette pleine d'argent. C'est du très bon comics avec un auteur qui semble porter un regard désabusé sur le genre humain.



Bref, il y a là toute une facette du talent artistique de l'auteur qu'on découvre. Il a choisi par la suite une autre voie plus personnelle et atypique. Les autres récits comblent un vide et ne sont manifestement pas à la hauteur de ce premier récit qui mériterait à lui seul un 4 étoiles.



Pour le reste, cet ouvrage nous permet de découvrir un jeune auteur qui se cherche dans un style graphique bien à lui et qui explore des thèmes qui reviendront par la suite : l'amour, le cinéma, la solitude, Hemingway...
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Le détective triste

Le Jason que je gardais sous le coude, comme "un meilleur pour la fin", parce que son titre, sa couverture et son graphisme (dont la bichromie) me parlaient fortement. C'est d'ailleurs toujours le cas après sa lecture. Comme beaucoup d'autres ouvrages de l'auteur, une (voire plusieurs relectures) sont nécessaires pour saisir les idées. Derrière l'apparente simplicité, le récit et le dessin dissimulent des indices, des détails qui ne sautent pas spécialement aux yeux la première fois.



On suit ici avec tendresse le quotidien du héros - ou plutôt personnage principal - qui au fil de situations banales se retrouve face à des rencontres pour le moins surprenantes. Rien d'extravagant, très peu d'action (vite bâclée) et dialogues épurés, mais une réelle sensibilité. Les personnages ont beau avoir le regard vide et l'air froid, Jason les rend touchants, et au final incroyablement humains, par-ci par-là, au détour de quelques mots et attentions dans les gestes. Nul risque pour lui de tomber dans la sensiblerie ou la facilité, il préfère suggérer, rendre subtile la moindre scène prêtant au cliché.



Un auteur pudique en somme, et une très belle réussite pour cet album, que je range parmi mes préférés.
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Un norvégien vers Compostelle

Pour faire court, Jason reste fidèle à ses têtes de chiens et à sa patte unique. Mais il y a cependant du nouveau ici. Une histoire d'une simplicité désarmante. Un homme qui se remet en question sans jamais se prendre au sérieux. L'humour est toujours présent, mais c'est la sensibilité qui prime. Des petits riens de la vie, des rencontres et des conversations banales, et la solitude. Il s'autorise même certaines scènes à l'émotion nue, brute et forte.
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Le dernier mousquetaire

Jason sort enfin un peu de son oeuvre habituelle même si on a droit toujours aux mêmes personnages.

Ici, il s'agit d'un mélange indigeste entre le dernier mousquetaire qui a survécu pendant 400 ans on ne sait comment et la planète Mars qui est habitée par un empereur rêvant de conquérir la Terre avec des robots dignes du film "Planète interdite". Oui, c'est kitch à souhait.



Bien entendu, même la nonchalance des protagonistes fait mal passer la pilule. On s'ennuie également très vite car les péripéties sont enfantines.

Je me demande ce que l'auteur a voulu prouver en réalisant cette bd. Un clin d'oeil aux invasions martiennes ? Etait-ce pour souligner éventuellement que c'est un OVNI dans le paysage de la bd européenne ? Un pour tous et tous pour un dans une société en perte de valeurs ? ... Bref, ce n'est pas la joie.
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Le Secret de la Momie

Quand Jason s'adonne au genre humour, cela donne le Secret de la momie. Je n'ai pas trop accroché car l'humour est très spécial. Je trouve que c'est assez bourrin et répétitif dans l'ensemble. Je préfère de loin des histoires complètes plus cohérentes. Je n'aime pas quand cela part dans tous les sens pour donner un effet de style. J'ai rarement souri ce qui est mauvais signe pour une œuvre d'humour même noir.



Pour autant, je ne jette pas la pierre à l'auteur qui a manifestement du talent malgré son dessin minimaliste. Ses personnages animaliers arrivent à nous transmettre même par leur silence d'étonnants messages. Il se dégage une force incroyable de son œuvre qui trouble parfois. C'est pour cela que Jason est un auteur intéressant ! Bref, il ne faut pas se fier aux apparences d'une note trompeuse sur la qualité intrinsèque des œuvres de cet auteur si particulier.
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Dis-moi quelque chose

Les œuvres de Jason se suivent et se ressemblent toutes. Il y a les mêmes personnages récurrents qui reviennent dans des rôles sensiblement différents. J'ai presque l'impression de lire toujours la même chose. Cela va un moment puis cela devient lassant.



En l'occurrence, il s'agissait de l'une des premières œuvres de l'auteur. Je dois avouer que je n'ai pas aimé ce récit car je n'ai pas très bien compris l'histoire tant les scènes s'enchevêtrent les unes avec les autres avec des personnages différents. On perd le fil conducteur assez rapidement à moins d'être extrêmement attentifs. Comme il y a absence de dialogues, on n'est pas aidé !
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Mauvais chemin

Le dessin est purement minimaliste dans la veine de ce qu'a produit l'auteur norvégien Jason. Le propos l'est également avec un album quasi-muet à l'exception d'une seule scène de dialogue. Peut-on alors trouver son bonheur ? Il faudrait pour autant que ce récit soit véritablement parlant.



L'auteur évolue dans un univers qui lui est propre qui apparaîtra poétique pour les uns, humour absurde pour les autres. Je ne reconnais pas dans cet univers. J'ai essayé pourtant de m'accrocher mais le récit m'a vite lassé. Oui, j'ai emprunté un mauvais chemin.
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