Jim

Club N°56 : BD non sélectionnée

------------------------------------



Prévisible, caricatural, personnages masculins insipides et mous.



Personnage féminin qui n'est autre qu'un pur fantasme (belle, intelligente, sexy, qui aime la baise sans engagement mais qui va quand même révéler une faille TERRIBLE à la toute fin)...



Insupportable !

------------------------------------



Un début qui n'augurait pas un grand intérêt.



Et puis, cette révélation inattendue qui crée la tension.



Un joli dessin et une attente du second tome.



JF

------------------------------------



Dommage on ne peut pas mettre zéro...



Clément

------------------------------------



Encore un Jim...



Et ?



Vincent

------------------------------------



Aucun intérêt pour moi...



Morgane R.

------------------------------------

Jim fait du Jim comme il sait si bien faire, et c'est à peu près tout ce que j'aurais à dire de cette BD. A la base, on reconnait son style : les corps, les thèmes, les trentenaires, les questionnements sur la vie et le couple ... C'est du revu si vous connaissez déjà l'auteur et je trouve que certaines histoires sentent le réchauffé de ce qu'il a déjà proposé dans d'autres séries.



Maintenant, c'est une collection d'histoires courtes et comme souvent, on a à boire et à manger. Une des histoires m'a amusé par sa chute, les autres m'ont globalement assez indifféré. Il manque souvent le sel du développement, l'envol de l'idée pour que ça fonctionne vraiment bien. Je pense que c'est assez difficile de faire l'exercice de l'histoire courte en BD, et pour l'instant je connais assez peu d'auteurs qui ont réussis. Ici, c'est un condensé des thèmes de l'auteur revu en histoires brèves et assez verbeuse. Le genre de la BD est assez peu exploité, une bonne partie auraient pu être racontée uniquement avec du texte. Dommage, je passe outre.

Jim est un auteur bien ancré dans ce qu'il sait faire : parler de crise de couple, de la quarantaine, de tromperie et de l'amour sous différentes formes. On retrouve ici un certain résultat de synthèse de ces sujets, avec cette bande d'amis qui vont se retrouver, s'engueuler et se dire les vérités durant les quatre jours ensemble dans un gite à la campagne.



Si le scénario est sur un canevas classique et parfois avec des faux airs de déjà-vu, on a des petits détails qui font mouches. J'ai plusieurs fois souris devant les manifestations d'amitié, les courses-poursuites, piques envoyés et jeux d'eau. On a aussi l'improbable psychologue qui vient jouer le révélateur de tout ce qui est enfoui, et d'autres détails encore. L'ensemble est long à lire et franchement verbeux, mais je ne dirais pas pour autant que c'est chiant. On reste sur des questionnements nombrilistes autour de la trentaine/quarantaine, mais ça ne dépasse pas ce stade.

Les personnages sont sympathiques à défaut d'être attachants. Certains développent beaucoup leurs personnalités, d'autres restent en retrait de l'histoire avec des bonnes raisons. On y retrouve une ambiance que j'ai déjà vu dans plusieurs films (on peut penser au "Petits mouchoirs" de Canet), et ça mérite une lecture à mon avis. Pas sur que tout le monde y trouve son compte, je ne suis pas vraiment versé dans les atermoiements de ces héros, mais je reconnais que c'est une lecture qui se fait tout de même bien. Avis aux amateurs.

Zoé Carrington, un hymne à l’amour, à la vie, à l’amitié indéfectible, au lien invisible qui nous lie à travers les années de la vie étudiante à celle d’adulte. Zoé Carrington, un mythe pour une bande de copains, une femme inoubliable, belle et libre.
Lien : https://lesamisdelabd.com/zo..

Raphaël et Sophia sont en couple et vivent ensemble. Quelques jours avant son anniversaire, Raphaël reçoit par la poste une VHS sur laquelle il a 20 ans en compagnie de Marie, une ancienne petite amie. Tous les deux s'étaient filmés et s'étaient promis, quoi qu'il advienne de leur vie, de passer la nuit de leurs 40 ans ensemble à Rome. Que faire ? Tout plaquer pour une vieille promesse ?

.

Une bd avec de belles planches aux couleurs douces qui aborde diverses questions comme la fidélité en amour et aux vieilles promesses.

On finit le cycle et l histoire de Raphaël et Marie avec ce deuxième tome. Marie a appris le décès de sa mère le jour même de leurs retrouvailles et avant de se revoir prend la fuite et tente de rentrer en France. Raphaël sans nouvelles et sans explication essaie de comprendre et veut revoir cette femme.

On reste sur un niveau très équivalent aux autres tomes et c'est avec plaisir qu'on retrouve les mêmes personnages 10 ans après.

On apprend dans ce tome du second cycle qu une promesse entre Raphaël et Marie à été faite, celle de se retrouver 10 ans plus tard. Il était parvenu après de nombreux efforts à reconquérir Sophia mais la vie est faite de bouleversements. Raphaël invite Marie à son anniversaire avec l intention de la présenter à ses amis. Après 10 ans comment se déroulera ces retrouvailles tant attendues.

Nous sommes sur le même questionnement que le premier cycle mais avec la notion d age qui change la vision de ces désirs amoureux et l objectif de vie.

La trame de fond de ce second tome est la tromperie. Raphaël ne peut résister aux avancés de Marie et même en sachant que ce n est pas la bonne décision il ne peut s empêcher de foncer droit dans le mur. On sent dès le début que cette histoire ne mènera à rien de bon et que pour les 2 protagonistes la finalité ne peut être satisfaisante. Raphaël et Marie arriveront ils à former un couplé heureux en amour?

Graphiquement toujours aussi intéressant avec de très belles planches précises sur l anatomie humaine et les décors somptueux. Cette histoire n est pas qu une bd érotique, elle met en avant la complexité des histoires amoureuses.

Raphaël a presque 40ans et vit avec Sophia depuis quelques mois. Il a l air enfin apaisé en couple et sa compagne aime lui faire plaisir et invite ses amis pour une grande soirée d anniversaire. Lors de la distribution des cadeaux, il reçoit un colis arrivé par la poste. Dedans une cassette vhs et dans celle-ci une vieille promesse ressurgie après 20 ans. Marie sa petite amie de l époque lui remémore le lieu de retrouvaille, Rome. Quelle décision prendra Raphaël face à cette proposition ?

Ce premier tome d une nuit à Rome nous plonge dans une série de questionnements amoureux aux attraits exotiques.

Graphiquement les paysages et décors sont très travaillés, on sent le nombre d heures passées sur ces planches.

Lu en 2016. Une bande dessinée (déclinée en deux volumes) sans prétention, aux illustrations agréables.

Camélia trouve au cours d'une promenade un livre oublié sur un banc.

Il n'a pas d'auteur mais contient une étrange dédicace, qui éveille la curiosité de la jeune femme. Puis bientôt, cela vire à l'obsession... Une petite histoire plaisante et moderne, sur le pouvoir séducteur et envoûtant des mots, mais aussi sur les réelles attentes que l'on peut avoir dans la vie.

Jim semble dépeindre les femmes comme des êtres mystérieuses et attractives. C’était déjà le cas dans “L’étreinte”. Captivante, lascive, envoûtante. “Zoé Carrington” est de ces créatures qu’on n’oublie jamais. Celle qui a envahi les fantasmes des hommes, les cauchemars de ses rivales. Tomber dans ses filets équivaut à la garder dans la peau toute sa vie.



C’est le cas de Rotthenberg, JP et de notre narrateur. Chacun a connu la belle brune un soir, une semaine, ... une passion torride dans tous les cas. Alors quand elle appelle 10 ans plus tard, pour fêter les 30 ans de celui qui a ravi son cœur : tout le monde est partant ! Même si ça signifie se rappeler que Zoé a écarté tous ses amants pour se consacrer au playboy de la promotion, l’Apollon dans les rêves des demoiselles, l’ennemi juré mais admiré des hommes.



Mais Jim, c’est le genre d’auteurs à semer le trouble dans ce qui s’apprête à être la fête la plus déjantée de l’année. Avec un graphisme réaliste et, clairement, somptueux dans la description des personnages et des décors, l’auteur nous embarque dans la folle escapade à Londres. Des pseudo-gardes royaux attendant à la sortie de l’Eurostar, des limousines et hôtels de luxe... la prostituée invitée pour jouer le rôle de la fiancée d’un des invités n’en revient pas. Et nous non plus ! Quel faste...



Tout est trop beau, trop extravagant... mais il faudra attendre la fin de ce premier tome du diptyque pour commencer à comprendre que quelque-chose cloche, un grain de sable dans l’engrenage, un malheur dans une vie ensoleillée. Alors, forcément, nous voilà aux aguets. Le deuxième et dernier tome est attendu au tournant. On veut tout savoir de ce qui a été avoué à demi-mot. Alors, aussi étrange que cela puisse paraître : que la fête commence !
Lien : https://sambabd.net/2024/04/..

J'ai aimé l'histoire avec des rebondissements, pas trop prévisibles, bien ficelés. J'ai longuement hésité à mettre la 5em étoile car les dessins m'ont troublés..ils sont à la fois bien dessinés, glamour comme l'histoire, et en même temps j'ai trouvé que les personnages se ressemblent trop et à certains moments je ne savais plus qui était qui. Certains passages sont hard...+ De 18ans quand même

« Et puis, il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. » Victor Hugo.



C'est avec cette citation qui me tient particulièrement à cœur que Jim, maestro des chroniques sociales, nous livre un nouveau chef-d'œuvre avec Zoé Carrington T1. Le scénario dévoile l'histoire de Simon, JP, et Rottenberg, trois étudiants en finance à Londres, dont la vie bascule avec l'arrivée de Zoé. Charme, fêtes, et une liaison intense avec Simon, Zoé marque leurs années d'études. Mais le destin envoie Léo, provoquant une rupture douloureuse.



Le trait de Jim, précis et sensuel, s'allie à la colorisation envoûtante de Delphine. Les décors de grandes villes sont des tableaux à part entière. Zoé, icône sensuelle, s'ajoute à la galerie des muses de Jim. Un graphisme qui, tout en dépeignant la légèreté de la jeunesse étudiante, évoque avec finesse la mélancolie et les regrets 10 ans plus tard.



Ce premier tome, fusion parfaite de sensualité et de nostalgie, dépeint avec brio les méandres de l'amour et de l'amitié. Jim, fidèle à son style iconique, capture l'essence de la jeunesse éphémère. Les retrouvailles annoncées à Londres laissent présager un second tome riche en rebondissements. Zoé Carrington, c'est l'addiction garantie, un coup de cœur qui résonne, mais l'attente du prochain opus va sembler interminable. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amoureux de BD espiègles et profondes.


Lien : https://www.instagram.com/ph..

Avant même l'histoire, celle de Benjamin, sculpteur, qui lors de belles vacances à Cadaquès, a pris en photo à son insu une belle brune allongée sur le sable (oui, celle de la couverture de la BD), et qui après l'accident de voiture qui laisse sa femme dans un coma, ne peut s’empêcher de partir à sa recherche, c'est le dessin qui percute. Brut, lumineux, doux. C'est le dessin qui mène la danse de ce récit, qui transporte, par ces tons orangés, bleus, par ces grandes vignettes de paysage méditerranéen quasiment vides mais tellement évocatrices. Les mots derrière nous racontent une histoire, mais les dessins la font vivre. Et on comprends mieux, après recherches, pourquoi ce sentiment est si fort dans ce roman graphique. A l'inverse de ce qui se fait habituellement, c'est Laurent Bonneau qui a d'abord réalisé les planches, avant de les envoyer à Jim pour qu'il les scénarisent. Bref, tout au long des pages, les dessins s'enchainent, tous aussi doux que ce que j'attendais.



Quant à l'histoire, elle, n'est pas si douce. D'abord ce drame, cet accident de voiture qui suspens entre la vie et la mort la femme de Benjamin, et qui le laisse dans cette bulle si spécifique et particulière : celle où l'espoir ne meurt jamais. Comment reprendre gout à la vie lorsqu'on ne sait pas si on va tout perdre ? Et Benjamin voit dans la recherche de cette femme sur cette photo la réponse. Benjamin rencontre et côtoie toute sorte de personnages, parfois caricaturaux (la manager mafieux, la vieille dame de l’hôpital), parfois touchant (la mère de sa femme). Les dernières pages m'ont serré la gorge si fort...



J'ai trouvé cette histoire douce et abrupte à la fois, mais terriblement réaliste. Bref, j'ai aimé.

Les Editions Anspach ont eu le courage de publier cet objet jubilatoire qui taille en pièces avec humour les vieux poncifs d’un patriarcat révolu, ou presque.
Lien : https://www.bdencre.com/2023..

Une Zoé qui électrise tout le monde.



- Docteur, m'exclamais-je , c’est grave : je suis encore tombé amoureux !

- Eh, me dit-il, mais c’est très bien ça ! Vous savez, l’amour n’est pas une maladie...A part chez Michel Sardou bien sûr ! Et il explosa de rire.

- Euh oui, certes (décidément, avec ces déserts médicaux, on se rabat sur le premier fils d’Esculape venu. Pas question d’être difficile). Mais ce que je voulais dire, c’est qu’après Marie (ah Marie…), Héléna (ah Héléna…), me voici désormais amoureux de Zoé.



Et pourtant, a priori, Jim fait de la redite. Encore une histoire de trentenaire qui renoue ou essaye, avec une femme qui l’a marqué.



Ici, c’est Zoé Carrington. Il y a dix ans, à Londres, toute la petite troupe d’étudiants qui l’entourait, était tombé amoureux d’elle. Une période de fêtes, de beuveries et d’espoirs...Notamment pour Simon, qui avait nourri beaucoup d’espérances au cours d’une semaine inoubliable, passant notamment en revue toutes les positions du Kama-Sutra.



Et puis, le temps a passé, la petite bande a revu ses objectifs professionnels à la baisse et le souvenir de Zoé commence à s’effacer.



Mais voilà que soudain, Zoé les invite à Londres pour l’anniversaire de Léo, le fils de riche, excentrique et casse-cou, qui avait réussi à la séduire.



Après "Une nuit à Rome" et "Héléna", voici donc ce « Zoé Carrington » qui pour l’instant (la série est prévue en 2 volumes), suit le même sillon entre nostalgie à la Copains d’avant, tristesse des existences déviées et tragédie.



Jim a bien conscience de la parenté avec ses autres récits et il s’en explique en fin d’album. Il s’agit d’un scénario commencé il y a longtemps qui devait déboucher sur un long-métrage et qui, régulièrement exhumé, a fini par se concrétiser sous forme de BD.



Au niveau du dessin, pas de surprise. Jim a son style, ses femmes aussi.

Un petit plus quand même cette fois-ci, au niveau des décors. Réalisés par Rémi Torregrossa, ils sont superbes. La mise en couleur de Delphine est aussi à souligner.



Le cliffhanger est en place. Il n’y a plus qu’à attendre le 2ème volume. Mais attendre avec Zoé, est un plaisir et une souffrance.

Club N°55 : BD non sélectionnée

------------------------------------



Chaque page a le même dessin répété, seul les paroles évoluent (pas de mouvement).



A ne surtout pas prendre au premier degré (en tout cas je l'espère), malgré cela l'humour "patriarcal" n'est pas le mien : misogyne, déplacé et vulgaire.



Mel

------------------------------------



Contenu simplement vulgaire et contenant totalement affligeant (une même vignette copiée-collée 6 à 8 fois par page dont seul les "paroles" changent).



Gwen

------------------------------------



Livre et petit aparté sommes toutes mignons.



L'ai déjà vu et entendu pour qui prêche des convaincus.



Bref livre inintéressant à mon point de vue.



JH

------------------------------------



De l'humour bien lourd à la "Mamie dénonce, Mamie défonce" aux petites réflexions des hommes à propos des femmes : le féminisme selon Jim fait mouche.



Xel

------------------------------------

On est dans la droite lignée du tome précédent. Certains passages peuvent semble incongrus, notamment l'apparition du taureau furibond.

Je dois avouer que je suis un peu déçue par la fin. Tout ça pour en finir là.

Mais bon, ça reste une BD sympathique à lire.

J'ai beaucoup aimé la manière dont la vie de ce manieur d'argent est dépeinte par les auteurs. On comprend très rapidement à qui on a affaire. Et on comprend vite qu'il va falloir un choc important pour qu'une réflexion se noue.

La suite du récit m'a semblé un peu plus improbable même si on espère pour le personnage principal qu'il se laisse aller.

Donc une BD intéressante, qui met bien place la situation.

Les péripéties de Tom avec ses parents ou ses amis au collège sont dictées par la malice et le rejet du monde des adultes, une recherche de la gratuité et de combines pour gagner de l'argent à moindre effort dans l'irresponsabilité du début de l'adolescence. Le piratage, l'utilisation de réseau social et du téléphone portable, la popularité et les premiers émois amoureux sont au centre de l'album d'une drôlerie vraiment intermittente et d'un dessin pas toujours réussi.