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Critiques de Nisioisin (96)
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Bakemonogatari, tome 13

Tout avait pourtant très bien commencé. Ce tome treize montrait encore combien le scénario était travaillé et le développement psychologique des personnages prenait même une autre dimension, mais il a fallu quelques pages pour faire partir tout cela en fumée… Et c’est tellement navrant au final… même lassant…



Petit avertissement, ne mettez pas ce tome treize de Bakemonogatari entre les mains de jeunes adolescents, à moins que vous les autorisiez déjà à regarder du contenu classé plus de dix-huit ans… Autant les allusions un peu perverses, les gros plans sur les poitrines des personnages féminins peuvent passer, mais là… les dernières scènes entre Araragi et Hanekawa sont non seulement inutiles, mais en plus dérangeantes. Bon ok, ce sont des adolescents dont les hormones sont en agitation, mais il y avait quand même moyen (si vraiment cette scène devait avoir lieu) de lui donner des airs moins pornographiques… Alors qu’en plus un événement ultra important était sur le point d’avoir lieu… De quoi faire redescendre l’intérêt total du tome. La seule chose qui « sauve » la situation (et les guillemets sont bien appuyés), c’est le changement d’avis d’Araragi…



Bref… oublions ce passage pour se concentrer sur le positif. Kiss Shot a donc enfin retrouvé toute sa puissance. La mission d’Araragi a été un franc succès et la vampire est sauvée. Mais nous savons tous que Kiss Shot a subi un revers à un moment donné pour se retrouver dans le corps d’une enfant muette. L’arc n’est donc pas terminé. Cependant, les mangakas en profitent pour nous montrer un moment de complicité entre notre jeune héros et la vampire. C’est drôle, parfois tendre, et l’on sent le lien qui les unit. On en apprend aussi un peu plus sur Kiss Shot et son passé. Araragi nous est montré rayonnant, enthousiaste. Il a sauvé une nouvelle personne. Et qui ne serait pas heureux de cela ?



C’est à ce moment-là que le travail psychologique des auteurs intervient. Kiss Shot est une vampire de plus de cinq cents ans. Une vampire. Pas un être humain, mais un monstre. Comme Araragi nous nous sommes attachés au personnage, et il a été facile jusqu’ici d’oublier qu’elle était du côté des méchants, car elle avait besoin d’être sauvée. Mais un vampire est loin d’être un ourson en peluche et notre jeune héros comprend dans ce tome combien son geste altruiste va causer de dégâts.



Graphiquement, le traitement de toute la prise de conscience était original et appuyait encore plus le malaise du jeune homme. La lecture à ce moment de Bakemonogatari est d’ailleurs le miroir de ce malaise. Araragi a réveillé un monstre et lui-même va bientôt en devenir un. Le connaissant, il n’est pas difficile de savoir comment il va réagir. On le sait, il a le syndrome du héros, même sans s’en rendre compte. Il est cependant face à un mur. Il va devoir prendre des décisions qui seront irrémédiables et qui n’aboutiront peut-être à rien, mais il doit le faire.



Le basculement psychologique est ultra intéressant à ce niveau-là. J’ai adoré voir la prise de conscience, même si elle a été douloureuse, car encore une fois, cela place le lecteur et notre héros dans le même état d’esprit. Et cela engendre aussi des questions, notamment en ce qui concerne Oshino (ce vaurien manipulateur).



Si je fais abstraction du dernier quart, je dirais que ce tome de Bakemonogatari marque un tournant décisif. Le suivant devrait d’ailleurs être assez spectaculaire (du moins je l’espère vu ce qui se profile) et aussi nous donner l’une des dernières cartes pour vraiment comprendre le présent. Seul le mystère autour d’Hanekawa demeure encore. J’espère que cela arrivera vite, car j’ai tout de même envie de retourner là où nous avons laissé nos héros dans le présent.

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Bakemonogatari, tome 12

Un tome assez étrange en soi. Toujours aussi bon, mais j'avoue avoir été un petit peu déstabilisée par certains événements. Rien de bien méchant, mais cela ajoute une part d'ombre qui soulève pas mal de questions et qui laisse un petit goût de "mais que s'est-il passé ?".



Araragi est donc toujours en mission pour retrouver les membres de Kiss Shot. Après son combat plutôt épique contre Episode, notre jeune héros est loin d'être euphorique face à sa victoire. Il a failli perdre Hanekawa et cet événement l'a plus que marqué. Depuis le départ de Bakemonogatari, on voit combien, malgré son attitude nonchalante, Araragi se soucie des autres. Syndrome du héros, ou bien empathie, peu importe, cela régit sa vie. Et quand cela concerne ses proches, ce sentiment est exacerbé à tel point qu'il en perd ses moyens. Outre le fait que l'amitié qui lie les deux adolescents est vraiment touchante, même si Hanekawa semble avoir des sentiments plus forts, cette "faiblesse" apparente de notre jeune héros le rend encore plus sympathique. Il se voit comme un monstre, et parfois même comme quelqu'un d'insignifiant, et pourtant il est bien plus que cela. Et c'est aussi ce cheminement qui est super intéressant à voir avec ce personnage (et qui fait oublier ses petits écarts pervers...). Un petit mot aussi sur les gros plans sur le visage d’Hanekawa qui sont superbes graphiquement durant ce passage. On y voit vraiment toute une palette d’émotions avec pourtant des traits de crayons assez épurés et peu nombreux. Du grand art comme Oh ! Great sait le faire.



Vient ensuite le combat tant redouté avec Dramaturgy. Autant vous dire que le chasseur de vampires étant un fanatique religieux qui se prend pour Dieu, et qui utilise les chimères alors qu'il dit les haïr... Pas le combo le plus alléchant pour moi. Il devient, en quelque sorte, le méchant parfait et en même temps, il est cette caricature dérangeante. Là où les choses m'ont laissée un peu perplexe, c'est que ce combat est expédié de façon assez radicale. J'étais peut-être trop prise dans ma lecture, mais j'ai eu l'impression qu'il avait duré cinq minutes. On parle tout de même d'un des chasseurs les plus dangereux... Autre point étrange : les aptitudes d'Araragi. Autant avec Episode on avait vu son pouvoir se déchaîner et nous avions assisté à du grand spectacle, autant là... On sent la monstruosité de notre héros et une bribe de son pouvoir, mais visuellement et scénaristiquement, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et c'est frustrant surtout vu ce que les mangakas nous avaient offert dans le tome onze.



Et puis il y a la discussion avec Oshino. Assez invraisemblable, déstabilisante également. Depuis le début de Bakemonogatari, c’est un personnage mystérieux qui semble jouer sur les deux tableaux et qui a son propre agenda, dirais-je. Difficile de le cerner vraiment. Il semble faire partie des gentils, et en même temps ses actions sont parfois contradictoires et complexes. Certes, il a ce rôle de mentor, et il amène aussi une touche d’humour, mais je n’arrive pas à le comprendre. Depuis plusieurs tomes nous sommes dans le passé, point important à soulever. Il est toujours auprès d’Araragi dans le présent et il l’aide, ce qui devrait me rassurer et en même temps… je n’y parviens pas vraiment. Je me trompe peut-être, et comme Oh ! Great n’est pas aux manettes du scénario, je ne peux pas non plus me fier à ses précédentes histoires pour y voir un schéma classique chez le mangaka… Un autre point donc qui fait que ma lecture du tome douze reste très « spéciale ».



La fin annonce quelque chose d’assez grandiose. Les dernières scènes sont magnifiques, Kiss-Shot étant au summum de sa gloire. C’est vraiment un personnage que j’ai apprécié découvrir. Maintenant, en sachant ce qu’elle est devenue dans le présent, et étant donné que la particularité d’Hanekawa n’a toujours pas été exploitée, je m’attends à ce que ces points soient traités dans les prochains tomes et qu’on assiste encore à une histoire qui vaut le coup d’oeil. Maintenant que la machine est bien lancée, le niveau doit se maintenir !

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Bakemonogatari, tome 11

Un excellent tome que ce numéro onze de Bakemonogatari. Et cela fait vraiment plaisir de voir que l'histoire continue de façon aussi positive avec une trame de plus en plus aboutie, travaillant également sur la psychologie des personnages. L'arc concernant Araragi était pour moi, dès le départ, un point pivot du manga, l'élément essentiel pour pouvoir comprendre l'intégralité de Bakemonogatari. Et ici, plus on avance, plus certains aspects qui pourraient être des détails à première vue, prennent de l'ampleur. Je comprends beaucoup mieux certaines actions de notre héros, même si de nombreux mystères planent encore.



Avant d'attaquer le second combat d'Araragi, les mangakas nous offrent un moment intimiste et fragile. J'aime ce côté fragile chez notre héros. Il reste un adolescent ce qui est parfois difficile à garder à l'esprit avec toute la folie qui se déchaîne autour de lui. Mais il a des failles, de nombreuses qu'il cache derrière son attitude cool et désinvolte. Et j'adore cet aspect de sa personnalité. C'est cette part d'humanité qui le fait sortir du lot. Il a peur. Peur de disparaître, de n'être qu'une chimère qui n'existe pas réellement, peur de perdre ceux qu'il aime, d'être seul. Et pourtant quand on le connaît, on sait combien il cherche à mettre des barrières entre lui et les autres. Un paradoxe intéressant et touchant. Sa relation avec Hanekawa prend ainsi une dimension beaucoup plus profonde qu'une simple amitié.



Mais rassurez vous, la partie shonen pure et dure ne tarde pas à revenir. Kiss-Shot avec son côté un peu à côté de la plaque qui la rend super cool, déjà. Oui c'est contradictoire... Mais tout le personnage est comme ça. Et en plus d'un character design que j'adore, elle apporte autant une touche d'humour que de badass attitude. Sa "préparation" pour le combat d'Araragi contre Episode, le dhampire qui possède l'autre bras de Kiss-Shot, est... intéressante pour nous lecteurs, mais clairement pas pour notre héros. Encore une fois, c'est Hanekawa qui arrive à mettre la main sur des petits détails qui font toutes la différence. Et j'apprécie vraiment que les mangakas ne misent pas totalement sur la force brute. Il y a une réflexion à chaque fois sur la façon de vaincre, l'analyse de l'ennemi. Araragi n'en reste pas moins un héros "classique" qui quand il est poussé dans ses retranchements devient quasiment imbattable, mais avant ce point de rupture, on le voit tel qu'il est : un adolescent pris dans une aventure qui le dépasse et qui fait avec les moyens du bord. Donc un personnage plus proche du lecteur, plus accessible.



Parlons un peu de ce combat. Dramaturgy était clairement dans la force brute. Episode lui est d'un autre niveau. Schéma classique du shonen. Mais ici, l'antagoniste est vraiment plus abouti. Il a déjà une psychologie et un passif très bien exploités que cela soit dans sa façon d'agir, de penser et de combattre. Le combat est d'emblée beaucoup plus intéressant, d'autant plus qu'ici on nous épargne le revirement où le méchant est tourné en dérision. Episode est concret, travaillé, avec un réel but et ses contradictions également. C'est aussi un stratège. Petit clin d'oeil ici d'ailleurs qui est très bien exploité : le dhampire annonce ses attaques et Araragi trouve ça stupide ! Enfin un héros qui souligne ça ! Mais ici, en plus du clin d'oeil, ce choix a une raison d'être. On passe à un autre niveau de combat, sans que cela soit trop prise de tête non plus, mais on ne voit pas seulement deux types se bastonner pour se bastonner.



Et puis la fin. On retombe doucement dans une phase tragique, élément déclencheur de choix avec la présence "inopinée" d'Oshino. Il est vraiment la goupille de sûreté depuis le départ. Il est encore trop mystérieux pour moi et j'ai clairement envie que les mangakas s'intéressent de plus près à ce personnage. Si la fin du combat est sublime et cela à différents niveaux, toujours soutenu par un graphisme magnifique, on voit également combien Bakemonogatari joue sur plusieurs tableaux. Ce n'est pas le combat ou la victoire qui concluent en soi ce tome. Il y a quelque chose de plus profond et c'est exactement ce que je recherche à l'heure actuelle. Donc pourvu que cela dure.
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Bakemonogatari, tome 15

Ce tome quinze de Bakemonogatari avait pourtant bien commencé. Les deux auteurs finissaient enfin l’arc de Kiss-Shot et avec brio, et puis, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais ensuite, j’ai trouvé le tout très brouillon pour finir sur une fin qui tire mais tire en longueur. Et clairement, l’impression que Nisioisin essaye de gratter pour faire durer son manga est quelque chose qui m’agace vraiment.



Premier tiers du tome : là où j’ai passé un bon moment. Il faut dire que la tension était à son maximum et que cette fin allait enfin nous révéler pourquoi Shinobu existait et surtout qui elle était (pas trop de suspens rendu à ce niveau-là mais tout de même). Je ne saurai vous dire, même avec le recul, si j’approuve la décision d’Araragi concernant Kiss-Shot. Je la comprends tout à fait, et elle est le reflet de notre héros, mais quand même… Vivre sans vraiment vivre, est-ce une vie ? Oui, on se la joue Shakespeare dans Bakemonogatari. Mais le débat est intéressant, et surtout comme le dit Oshino avec ce choix, c’est un peu une épée de Damoclès qui plane au-dessus de l’humanité, mais ce choix résulte aussi d’une grande part d’humanité… Il n’y avait de toute façon aucune décision qui aurait contenté tout le monde ou qui aurait été « parfaite ». Nos héros devront donc vivre avec ça.



Deuxième tiers du manga : Et là, on part en roue libre. On revient au temps présent de façon assez abrupte. Alors Nisioisin essaye de nous replacer dans le contexte en nous rappelant toutes les rencontres d’Araragi depuis le départ (on perd notre temps en somme), et on retrouve Senjōgahara alors que juste avant l’arc de Kiss-Shot, elle était carrément aux abonnés absents… J’avoue, j’étais totalement perdue. Et puis les dialogues à rallonge qui n’apporte rien… j’ai rapidement décroché. Sans compter, qu’il y a toujours le GRAND mystère autour d’Hanekawa. On en parle depuis le premier tome et toujours rien. Alors que cela s’est passé durant la même période que l’arrivée de Kiss-Shot. Je m’attendais carrément à ce que cet événement soit traité dans la foulée, surtout que la relation entre Hanekawa et Araragi a été très développée durant l’arc Kiss-Shot. Bref… j’étais agacée.



Troisième tiers : Mais on dirait que ça bouge un petit peu… Mais juste un peu alors. On nous lance des miettes pour nous appâter (Shinobu qui se baladerait en dehors de la zone de sécurité mis en place par Oshino, l’apparition d’un chat sous diverses formes qui fait penser à Hanekawa…), mais ça ne bouge pas. C’est lent. Trop lent. On sent les prémices de ce que j’attendais mais les dialogues s’étirent pour ne rien dire, ça manque cruellement d’action, on revient aux petites culottes et grosses poitrines… Et pourtant, il y avait un élément de narration qui était top avec cette journée du 13 juin, le changement de toute une vie…



Alors oui, soulée de voir qu’une série ayant un potentiel de fou perde encore une fois de sa qualité à ce niveau-là. Soulée aussi que l’auteur décide encore une fois de faire d’Araragi ce pervers / adolescent aux hormones en folie. Le personnage a pourtant été tellement bien développer dernièrement que décider de laisser tomber ça et de se concentrer sur quelque chose de plus profond et abouti serait quand même une idée super. Il n’y a pas besoin de tirer sur la corde, surtout avec de « l’humour » potache. Il y a clairement de quoi faire… Je garde tout de même espoir avec le tome seize qui devrait normalement être plus intéressant. Cette lecture n’a pas été mauvaise, loin de là, mais je m’attends maintenant à nettement plus, surtout au vu des tomes de l’arc précédent.

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Bakemonogatari, tome 16

J’ai beau y réfléchir depuis que j’ai fermé le tome seize de Bakemonogatari, je suis incapable de dire si j’ai bien aimé ce tome ou pas… Et franchement, je pense que c’est la première fois que je ressens ça et je ne sais pas trop comment le gérer…



A bien y réfléchir, je dirais que je suis frustrée par deux choses. Premièrement, chronologiquement parlant, je suis, mais alors complètement larguée. Je ne sais pas si l’on est de retour dans le présent au niveau de la timeline ou dans un entre-deux. Je dirais la deuxième solution, car on ne voit toujours pas les amies de Araragi et Hanekawa reste la seule avec Oshino à être présente constamment… Si mes souvenirs sont bons aussi, la déléguée n’avait plus son souci de chimère dans le présent… Et encore, je n’en suis pas certaine à cent pour cent. Le truc, c’est qu’à passer autant de tomes sur l’arc de Kiss-Shot (que j’ai adoré, rappelons-le quand même), les deux auteurs ont carrément perdu le lecteur… du moins, moi je suis larguée. Alors pour apprécier ce que l’on voit, c’est assez compliqué.



Et encore même dans ce tome, j’ai l’impression de voir deux époques se chevaucher. La première transformation de Hanekawa et la seconde. Et ce n’est pas très facile de savoir où on en est. Je me base sur la tenue de la chimère, enfin tenue… c’est un grand mot… mais difficile de suivre. Franchement, même les moments qui pourtant d’habitude m’agacent sur les hormones en folie du manga, me sont cette fois-ci passés totalement par-dessus la tête. C’est pour dire ma confusion.



Deuxième point de frustration : l’intrigue. Le pire étant que j’attendais pourtant depuis le premier tome de savoir ce qui était arrivé à notre jeune héroïne. Autant avec Kiss-Shot, aucune déception, autant là, je ne sais pas quoi en penser… Dans le genre morbide… C’est de l’acharnement gratuit envers Hanekawa. Ce qui est arrivé à sa mère était déjà bien assez troublant, pas besoin d’en rajouter autant par la suite. On en vient à ne pas apprécier à sa juste valeur ce qu’il se passe avec la chimère du chat. Et pourtant, on voit les prémices d’éléments assez intéressants et qui font aussi écho à Kiss-Shot : devoir tuer quelqu’un qu’on aime pour protéger les autres.



Et il y a d’autres éléments dans ce tome de Bakemonogatari qui sont sympas. La relation, bien que parfois un peu étrange, entre Araragi et Hanekawa a quelque chose de spécial. On y voit des sentiments forts et une amitié bien réelle, voire plus. Notre héros qui fait l’imbécile et « joue » les pervers pour permettre à la jeune femme de penser à autre chose. Etrange, mais mignon en un sens. Mais même cela… Araragi réalise quelque chose à la fin qui est trop dans l’exagération et qui, pour le coup, ne colle pas du tout avec le présent…



Je pense que le mot pour qualifier ce tome seize de Bakemonogatari est déstabilisant. Il y a un manque cruel de gestion de la timeline. Pour moi ici, ce n’est pas du tout maîtrisé et ce n’est juste pas possible. Impossible d’apprécier à sa juste valeur l’histoire. Les retours en arrière, s’ils avaient été maîtrisés, auraient pu donner un côté dramatique, mais ici, je me demande vraiment pourquoi ne pas avoir commencé par le début tout simplement… A voir pour la suite… Je suis très attachée aux personnages et j’ai envie de savoir ce qui va suivre, mais clairement, la barre a intérêt à se redresser. Et j’ai l’impression de faire une métaphore graveleuse digne de notre héros… Aidez-moi… XD
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Bakemonogatari, tome 17

Encore un peu mitigée avec ce tome dix-sept de Bakemonogatari. La première partie a un côté très WTF et la seconde met en avant tellement de choses ultra intéressantes que la différence de niveau est trop flagrante à mon goût. C’est assez étrange et déstabilisant, mais comme la fin nous laisse envisager pas mal d’événements futurs qui vont envoyer du lourd, cela gomme le début.



Nous finissons donc, plus ou moins, l’arc de Hanekawa et de sa chimère. On va passer sur le fait qu’elle est encore en lingerie fine pendant la moitié du tome et que même vers la fin, elle en perd sa culotte sans que cela n’ait aucun intérêt… En soi, l’explication de la possession de notre jeune déléguée était très bien trouvée. On sent d’ailleurs dès le début du tome qu’il y a bien plus qu’une simple chimère. Le travail psychologique est toujours présent (merci aux mangakas de garder toujours cela !), mais c’est la « résolution » du problème que j’ai trouvé… très mouais… C’est sadique et tordu au possible, mais surtout ça n’a aucun sens pour moi. Et j’en suis venue à me dire : tout ça pour ça.



Un peu mitigée donc, même si au bout de dix-sept tomes de Bakemonogatari nous avons enfin eu des réponses aux mystères entourant Hanekawa. Et puis, il y a l’apparition d’un certain personnage. Et là, je me suis dit qu’au final, les auteurs avaient peut-être pensé à quelque chose de beaucoup, mais alors beaucoup plus grand (bon, là encore dix-sept tomes pour en arriver là, c’est un peu long). Et plus on avançait dans cette seconde partie, plus les différentes intrigues que l’on a pu découvrir semblaient avoir des liens les unes avec les autres. Shinobu, alias Kiss-Shot, étant le centre de tout. Hyper intrigant.



De retour dans le présent, Oshino nous montre aussi quelque chose lors d’une discussion avec Araragi. Là encore, joli coup de maître et clairement, on continue à nous appâter avec quelque chose d’assez énorme. Hanekawa fait son retour et les mangakas en rajoutent une couche. Franchement arrivé à un certain moment de ma lecture, j’étais hyper hypée parce que je découvrais. De quoi effacer les éléments du début que j’avais un peu trouvé moyen. Et Araragi qui ne capte rien, c’est la petite chose supplémentaire qui nous fait sourire avec plaisir.



Maintenant, deux choses. Déjà, le triangle amoureux qui a l’air de vraiment se mettre en place… Attention, personne n’aime ça, et cela peut-être une chose un peu casse-gueule pour la suite. Les mangakas vont sûrement jouer sur le côté dramatique de la chose, mais il va falloir être prudent. Deuxième chose : à nous montrer autant de choses alléchantes… les deux auteurs vont devoir clairement tenir leur promesse, car la déception n’est qu’à un pas. Je vais leur faire confiance, car malgré quelques défauts, Bakemonogatari est tout de même un très bon shonen. Mais je les attends au tournant. Je n’ai rien contre un peu de frivolité, mais le côté dramatique doublé d’une « quête » ancestrale… ça ne s’improvise pas. Je croise donc très fort les doigts pour la suite !!

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Bakemonogatari, tome 19

Toujours un peu perplexe face à ma lecture de ce tome de Bakemonogatari. C’est un peu récurrent depuis quelque temps, ce qui donne cette impression que les mangakas ne savent pas vraiment où ils veulent aller, comme si les idées venaient au fur et à mesure et qu’il manquait parfois des liens. Et là, c’était un peu comme passer du coq à l’âne. Je viens d’apprendre que la saga se terminait dans trois tomes, et ça m’attriste de le dire parce qu’en soi, le manga avait pourtant une super base, mais je suis soulagée de me dire que l’on est dans la phase finale.



Le problème avec l’arc de Hanekawa c’est qu’on l’attendait depuis le tome un, une longue attente pour finir par en faire une sorte de « méchante / big boss à combattre » qui s’avère être une amoureuse transie délaissée. Niveau crédibilité, ce n’est vraiment pas ça. Et puis Senjougahara a totalement disparu du manga depuis un moment. La petite amie du héros, même si elle fait une brève apparition, donne l’impression d’avoir été utilisée, puis jetée parce qu’elle n’avait plus aucune utilité. Tout ça fait que la romance globale dans Bakemonogatari n’a pas de crédibilité d’une part, alors que visiblement tous les personnages sont fous d’amour de quelqu’un, et qu’en plus elle est très mal exploitée.



Bien que confuse, l’histoire de Hanekawa reste tout de même intéressante sur le fond. On la voit se battre avec ses démons, essayer de faire la paix avec elle-même, et grâce à des flash-backs, on comprend un peu tout le cheminement de Sawari-neko, sa chimère alter-ego. C’est plutôt sympathique d’enfin saisir tout ça. Je ne suis pas fan de la partie « douleur » par contre qui sonne plus comme un acharnement sur le personnage, même si le lien qui se crée avec Shinobu pourrait être intéressant.



Et qui dit Shinobu, dit intrigue principale. Là encore, une révélation si l’on peut dire nous est faite. Le big méchant se dévoile, et lui aussi est un amoureux transi rejeté (au revoir crédibilité… bref…). Le hic bien que cela annonce des choses plutôt intéressantes c’est qu’il débarque comme un cheveu sur la soupe tout comme d’autres anciens personnages. Et je ne parle même pas de l’intervention de Kanbaru qui certes amène à un combat fort sympa, mais qui sur le fond… c’est du n’importe quoi. La faire venir pour forcer Shinobu à prendre conscience de ses sentiments. Mais qui a eu cette idée ridicule ? On parle d’une ado qui vient casser les pieds à la reine des vampires vieille de plusieurs siècles sur son ancien amant. Le côté mièvre qui s’installe de plus en plus détonne carrément du shonen en puissance qu’aurait pu être Bakemonogatari.



Alors maintenant qu’il ne reste que trois tomes, j’espère que l’on va entrer dans la phase finale, grand affrontement, action et émotions à gogo du genre fin du monde, serrons-nous les coudes pour sauver tout ce à quoi l’on tient. J’ai une relation « je t’aime moi non plus » avec le manga, mais je voudrais le finir sur une bonne note. Alors je croise très fort les doigts !

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Bakemonogatari, tome 1

Etant fan de Oh ! Great, il était difficile de passer à côté de Bakemonogatari, même s'il n'était pas aux manettes du scénario. Je n'avais d'ailleurs même pas pris la peine de me renseigner sur l'histoire... preuve d'une totale confiance qui s'est révélée payante, car j'ai beaucoup aimé ce premier tome, même si de temps à autre, il est un peu difficile de suivre la chronologie des événements. Mais c'est un détail qui est vite oublié.



Si Oh ! Great n'est pas aux commandes au niveau de l'intrigue, nous ne sommes cependant pas dépaysés. Franchement autant par la complexité de l'intrigue et de l'univers, le côté adolescent en pleine puberté, l'humour et le côté un peu trash tout en gardant à l'esprit que l'histoire touche à des sujets sérieux et sensibles, c'est à s'y méprendre. Si certains avaient peur à ce niveau-là, ce premier tome est assez rassurant. Je ne savais pas trop dans quoi je m'engageais au début, et j'avoue que c'est plutôt pas mal dans le sens où je n'avais aucune attente. Certes, il faut pour le coup, un petit moment pour comprendre ce qu'il se passe, mais cela ajoute du mystère. Le résumé du premier tome dévoilant quasiment tout, j'ai au moins eu l'effet de surprise. Et je ne suis pas déçue. J'aime beaucoup cette idée d'entité prenant "possession" d'humain à plus ou moins grande échelle. Le côté mystique/ésotérique japonais est toujours pour moi un émerveillement tellement il est riche. Reste à savoir si par contre l'histoire ne tournera pas trop en rond à un moment donné si le but est de nous présenter des possédés sans plus grande recherche dans l'intrigue.



Côté personnage, j'ai trouvé Araragi tout de suite attachant. Il me rappelle beaucoup, au niveau du caractère, les anciens héros de Oh ! Great, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et puis, son "problème" est intrigant. J'ai hâte qu'il soit plus développé et qu'on n'en voit un peu les ramifications. Hitagi est, elle, mois facilement appréciable. On comprend son comportement, mais il est tout de même sacrément dans l'extrême. Si elle était moins encline à la violence, cela serait pas mal. Après, c'est un personnage complexe qui a aussi de très bon côté. Il faut simplement apprendre à l'appréhender et à la cerner un peu mieux. Son côté déjanté n'est pas pour me déplaire. Cela change assez de ce que l'on peut voir. Reste à voir si elle ne s'adoucira pas trop par la suite... ce qui serait dommage, ou du moins seulement en ce qui concerne la violence.



La mythologie de l'histoire se met doucement en place et elle titille déjà ma curiosité. Il y a des personnages charismatiques, et un gros potentiel. Le design de Oh ! Great étant toujours aussi qualitatif, agréable à l'oeil et plein de détail, c'est un plus indéniable. Il se prête d'ailleurs très bien à l'ambiance globale et aux caractères des personnages.



Un premier tome réussi pour moi. Il offre des possibilités mais on sent aussi que le faux pas peut vite arriver. Le scénario de Nisioisin a intérêt à être à la hauteur car je suis plus qu'emballée.

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Bakemonogatari, tome 8

Encore un très bon tome avec ce huitième volume de Bakemonogatari. C'est vraiment plaisant de voir que les auteurs se focalisent sur les histoires plutôt que de partir dans trop de délires salaces. J'aime d'autant plus qu'ici, Araragi est mis en avant et que l'on continue à exploiter sa personnalité surtout depuis sa prise de conscience.



Suite et fin, donc de l'histoire concernant la chimère qui hante Nadeko. La fin du tome sept de Bakemonogatari nous avait laissés face à une situation des plus délicates et j'avais hâte de voir comment nos héros allaient pouvoir vaincre le deuxième serpent. Graphiquement parlant, on retrouve du haut niveau avec des scènes de combats léchées et très classes. Oh ! Great n'a plus rien à prouver de ce côté là. Il y a un côté dramatique très prononcé qui donne plus d'ampleur à la confrontation, et c'était un plaisir de voir notre héros pousser encore plus les limites de sa condition de vampire. Au niveau scénaristique, Nisioisin a tout bon également. On repart sur le complexe du héros de Araragi en approfondissant un peu plus son besoin de secourir les autres. Inconnu ou proche. Le fait qu'il accepte cela et qu'il décide qu'après tout, il peut sauver les autres pour lui-même, et fondamentalement un tournant très intéressant. Je pense qu'il y a vraiment de quoi exploiter cet élément, surtout qu'Oshino semble avoir une idée sur la question.



La fin de cette aventure n'a pas la tournure à laquelle je m'attendais. Mais l'idée est vraiment, encore une fois, intéressante. Surprenante, elle nous prend à revers, mais elle est aussi parfaite, surtout avec l'intervention de Kanbaru. J'ai particulièrement aimé la scène des "Hein ?" très drôle, coupant un moment plutôt angoissant, pour retomber ensuite dans une prise de conscience plus douce. Savoir abandonner, à un moment donné, est aussi une forme de victoire. Si on retrouve un côté toujours un peu pervers à certains moments, il n'en reste pas moins qu'il y a aussi des réflexions plus adultes qui donnent plus d'ampleur au manga.



Une question demeure encore cependant dans ce tome 8 de Bakemonogatari : mais où est Hitagi ? La petite amie de notre héros est encore aux abonnés absents, et c'est bien dommage. Je regrette aussi une partie de la conversation entre Araragi et Nadeko... Un peu trop de n'importe quoi avec des délires qui ne font rien avancer, un peu comme avec Kanbaru. Mais au moins, la jeune fille s'ouvre et arrive à parler avec notre héros, il y a un peu de bon dans cela.



La fin du tome, même si l'introduction est très longue, nous lance (enfin) sur ce qui est arrivé à Araragi, à savoir sa rencontre avec Shinobu. C'est quelque chose que j'attends depuis un petit moment déjà, car c'est le commencement de tout, et j'ai aussi l'impression que cette rencontre sera, dans le futur, la clé de l'intrigue principale. Un nouveau personnage est cité brièvement et un indice nous fait penser qu'il y a quelque chose de plutôt lourd derrière. J'espère ne pas me tromper car clairement, ma curiosité est titillée et j'attends beaucoup de la suite.



Un tome huit efficace, avec encore ses petits défauts mais qui ont tendance à s'amenuiser au fur et à mesure. J'ai beaucoup d'attente pour le tome suivant de Bakemonogatari (pas trop, je l'espère). L'histoire devient de plus en plus intéressante et complexe, et j'ai l'impression que nous avons passé le cap des missions sans grande conséquence maintenant.

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Bakemonogatari, tome 14

Je suis un chouia mitigée avec ce tome de Bakemonogatari. Je l’ai beaucoup aimé mais j’ai aussi cette impression que les deux mangakas commencent à tirer sur la ficelle. C’est un phénomène assez courant dans les shonen, mais je m’étais dit qu’il y avait tellement à dire et que les premiers tomes avaient été largement dans l’exploitation de l’univers que nous allions réchapper à cela. Et puis, je l’avoue les personnages du présent me manquent aussi… même si j’ai très envie de connaître les réponses concernant Kiss Shot et son état dans le présent, ainsi que toute l’histoire autour d’Hanekawa (oui toujours rien à ce niveau-là…).



Cependant, j’avoue que j’ai passé un bon moment et qu’après la prise de conscience d’Araragi concernant sa maîtresse, il était normal que cet « arc » soit exploité jusqu’au bout et pas trop à la va-vite. Mais ça dure… Surtout qu’ici, le tome est très centré sur le combat qui oppose notre jeune héros à Kiss Shot. Des scènes toujours aussi léchées qui ont tendance à aller dans le gore, car oui, affrontement entre deux vampires dont la force est plus que conséquente et avec un pouvoir de régénération fulgurant, mais qui donnent graphiquement quelque chose de plutôt pas mal. Nous voyons aussi les deux points de vue des protagonistes, chacun se battant pour une « cause » qui lui semble juste. Araragi met d’ailleurs en avant son côté humain même s’il est un vampire maintenant. Pour lui, il n’y a pas vraiment eu de transformation (mise à part physique) et il ne perd pas son syndrome du héros. Il a besoin de sauver les autres, et en éliminant Kiss Shot, il sauve ses futurs repas (alias des êtres humains).



C’est depuis le début, le centre de l’histoire. C’est à cause de ce besoin inconscient de sauver les autres que tout à commencer. Et c’est autant une qualité qu’un défaut chez notre héros. J’aime d’ailleurs beaucoup le travail qu’il y a autour de cela, car si l’on gratte bien, et on le voit particulièrement ici, Araragi se sent seul, et c’est quelque chose qui le pèse sans qu’il puisse vraiment mettre le doigt dessus. C’est une force à double tranchant… On ne va pas s’amuser à compter le nombre de fois, où le jeune homme s’est mis en danger à cause de ça… Un écho aussi aux chimères. Elles apportent quelque chose à leur hôte mais les volent aussi. Tout tourne autour d’un équilibre.



Et la reine des vampires n’y échappe pas. Depuis son apparition dans cet arc, elle a toujours eu ce côté très sympathique. Sa façon de parler, d’être avec Araragi… Et puis, je pense que comme notre héros le tome treize de Bakemonogatari nous a fait prendre conscience qu’elle était aussi un monstre à bien des égards. Mais est-ce si simple ? En découvrant son passé, et les éléments clés qui l’ont amené ici, nous la voyons différemment ou pas… disons de façon plus complète. On y voit autant la femme que la vampire. Et à bien y regarder, Araragi et elle ont tellement en commun.



L’histoire se voulait émouvante, mais elle n’a pas su me toucher autant qu’elle l’aurait dû. Je pense que j’ai eu du mal à passer outre le caractère de Kiss Shot, mais elle est attendrissante, ça je ne peux pas le nier. Il y a tellement de petits indices dans le manga qui nous révèlent des points cruciaux que c’est aussi amusant de voir qu’il faut rester alerte. Kiss Shot n’est au final pas réellement un mystère, elle se dévoile (au sens propre comme figuré) avec facilité !



Un tome qui fait la part belle à notre sublime vampire et qui je l’espère annonce la fin de cet arc. Je sais que c’est un qualificatif un peu étrange pour Bakemonogatari, mais le manga a un côté mignon et sentimental que j’aime beaucoup et j’espère que les mangakas poursuivront dans ce sens tout en développant le côté plus « viril ».

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Bakemonogatari, tome 18

J’ai un ressenti très ambivalent avec ce tome dix-huit de Bakemonogatari… Il ne fait rien avancer, réellement, on a l’impression d’avoir sous les yeux le harem d’Araragi, on abuse de la forme dénudée du chat d’Hanekawa et pourtant… j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de petites choses intéressantes.



Déjà, l’entourage de notre héros. Si l’on met de côté l’effet harem, on voit tout de même qu’Araragi a su s’entourer d’alliées de poids et sur lesquelles il peut compter. Et tout cela parce qu’il a su les comprendre et leur venir en aide, quelles que soient les conséquences. Quand on y pense, même s’il faut un peu de recul pour le voir, c’est tout de même une très jolie chose, surtout quand on repense aux premiers tomes où l’adolescent pensait que sa vie ne valait rien.



Ensuite, on voit nettement l’évolution des personnages. J’ai encore cette impression que tout est lié surtout depuis que l’on sait que Kiss Shot est probablement la cause de la venue de toutes ces chimères. Et les différents personnages que l’on a pu rencontrer sont comme une armée se réunissant petit à petit. Je ne sais pas si j’ai raison ou pas, mais chacun semble avoir trouvé un but en faisant la paix avec sa chimère. Et j’avoue que cette idée serait plutôt cool si elle se mettait en place.



Shinobu reste par contre un mystère… Je ne suis pas trop fan de l’idée même s’il y a des indices qui suggèrent certaines choses. Personnellement, je suis plus intéressée par la vampire que le chat de Kanekawa qui commence à me porter sur les nerfs. Et on lui consacre la moitié du tome… Autant je trouvais sympathique l’histoire autour de notre déléguée, autant maintenant cela traine en longueur et sans que l’on nous donne de but précis à cela. Je suis d’autant plus soulée de voir que les auteurs jouent sur le fait que toutes les filles qu’Araragi a sauvées ont l’air d’en pincer pour lui… Faut pas pousser non plus…



Il y avait pourtant matière à faire quelque chose de pas mal avec la prise de conscience de notre héros concernant les sentiments qu’il a vis-à-vis de sa petite amie… Mais non, on pousse le bouchon avec Hanekawa et franchement cela ne sert pas du tout le personnage. La suite de ce tome me fait d’ailleurs craindre une sorte de revirement très mièvre…



Donc de bonnes choses qui sont en second plan, mais une avancée à reculons qui ne donne pas forcément envie de poursuivre. C’est clairement dommage. Bakemonogatari est vraiment une saga en dents de scie… A trop s’éloigner et à trop pousser, on perd le lecteur, attention.

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Bakemonogatari, tome 7

J'ai été agréablement surprise avec ce tome sept de Bakemonogatari. L'histoire me plait depuis le départ, mais il y avait toujours des défauts qui venaient prendre le pas et qui finissaient par me faire grincer des dents à un moment ou un autre. Ici, la lecture a été fluide, sans impression étrange niveau chronologie, le pervers de notre héros est plus minimisé, et une avancée minime, certes, mais bien présence concernant Araragi. Sept tomes pour en arriver là... c'est un peu long, mais je garde bon espoir pour la suite.



Nous continuons donc avec l'histoire de Nadeko. On se doute qu'une chimère est là-dessous, pas trop de suspens à ce niveau-là. Par contre, j'ai trouvé la trame autour de cette nouvelle possession plutôt originale. Elle sort du lot par différents aspects et met aussi en avant d'autres éléments liés à Araragi qui sont plaisants à voir. Déjà vis-à-vis d'Hanekawa. Si on ne sait toujours pas ce qu'il s'est passé avec la jeune femme (et il serait temps de nous l'apprendre...), on voit clairement qu'elle tient à Araragi. Mais elle passe outre ses sentiments et cherche à être la meilleure amie possible. Les prises de conscience de notre héros, bien qu'entrecoupées avec des scènes non nécessaires concernant le physique avantageux de la demoiselle, vont l'aider par la suite. Le jeune homme a clairement un bon fond, cela ne fait aucun doute, et une envie de faire le bien autour de lui. Il est impossible de lui en vouloir à cause de ses "écarts". Mais si ils pouvaient se faire moins nombreux... Cela serait top.



Et encore une fois, les auteurs mettent en avant le côté gentil d'Araragi. Ici, on a l'impression que pour notre héros cela est un poids voire une malédiction. Il ne le voit pas de cet oeil, ne prenant que le positif des différentes rencontres qu'il a pu faire jusqu'à présent. Mais si c'est un élément qui est souvent mis en avant, notamment par Oshino, ce n'est pas un hasard. La révélation que l'on a sur lui d'ailleurs durant le tome laisse présager quelque chose de plutôt alléchant. Et cerise sur le gâteau, Araragi nous promet de venir bientôt nous compter son été vampirique ! Comme tout est lié, sans aucun doute, cela sera probablement un moment clé du manga.



Mais revenons à la petite Nadeko. Pas ultra fan du duo Kanbaru/Arargi (mais où est Hitagi ?), j'avoue qu'ils sont cependant complémentaires et que face à la situation, ils forment une bonne équipe. Comme dis plus tôt, l'histoire de Nadeko change de ce que l'on a pu voir. La trame autour des malédictions avait quelque chose de très intéressant. Je n'avais jamais vu cela sous cet angle, et pour une fois les explications autour de cette croyance m'ont assez captivé. Le déroulement est assez classique pour la suite des événements, cependant, un petit caillou dans l'engrenage pourrait donner du piment à cette aventure.



A voir dans le tome huit de Bakemonogatari qui s'annonce déjà assez compliqué pour notre héros !

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Bakemonogatari, tome 2

Plus ou moins mitigée par rapport à ce second tome. Disons que les défauts du premier sont encore plus accentués ici et que beaucoup de scènes du tome n'apportent absolument rien, sinon de mettre en avant des fantasmes libidineux. Les blagues les plus courtes sont les meilleurs... Et c'est franchement dommage car le manga a un sacré potentiel pourtant, mais on s'égare tellement au niveau de la narration que cela en devient compliqué...



On va commencer par les choses qui fâchent... et il y en a beaucoup... Déjà la narration. Il y a trop de destructuration. On s'y perd, des informations tombent comme un cheveu sur le soupe, alors qu'elles ont quand même pas mal d'importance, et au niveau chronologie, je n'en parle même pas... Du coup, on a du mal à s'intéresser à l'intrigue principale qui concerne Mayoi tellement nous sommes perdus. Je n'ai rien contre les flash-backs, loin de là, mais ils doivent être traités de façon intelligente et surtout rendre l'histoire fluide. J'ai eu l'impression, à de nombreuses reprises, de me retrouver dans l'esprit de Araragi et que l'on suivait le fil de ses pensées décousues... Quand on en voit un peu plus de son passage d'humain à vampire et que 1) il nous annonce qu'il y reviendra plus en détail plus tard, et 2) que cela dure deux minutes sans nous en apprendre rien au final... NON ! Surtout qu'il y avait un angle super intéressant, avec un fil conducteur entre les différents personnages. Cette "harmonie" dont parle Araragi est quelque chose qui semble être primordial dans l'intrigue, et j'ai beaucoup aimé le principe qu'il définit mais il est tellement noyé qu'il n'en ressort pas quelque chose de concret.



Le côté pervers... Alors que Koyomi fasse quelques blagues pour déstabiliser Araragi, je veux bien, c'est son caractère. Que cela dure plus d'un tiers du manga. NON ! Qu'on ajoute le côté pervers "pédophile" vis à vis de Mayoi... Mais sérieux ! Même si c'est tourné en dérision, non de chez non ! Surtout qu'Araragi nous sort à deux reprises que ce n'est pas son genre, alors pourquoi le dessiner en faisant croire que oui... Je sais que Oh! Great est du genre à rendre très sexy certaines scènes, et à en jouer, mais il faut trouver ses limites. Cela n'apporte rien dans le sens où le tout est lourd et trop long en plus.



Mis à part cela... J'ai beaucoup aimé comment la relation entre Araragi et Koyomi évolue. On sent que l'adolescent arrive de mieux en mieux à comprendre la jeune femme et que quelque chose est en train de se créer. Koyomi a encore beaucoup de mal, surtout qu'elle a un caractère assez spécial et qu'elle n'est pas vraiment branché "relations humaines". J'ai hâte de voir comment cela peut évoluer, et je n'attend pas forcément à une romance. Un lien de confiance et d'amitié sincère serait déjà vraiment au top. Araragi apparaît aussi différemment. On voit ce qu'il a été avant sa transformation, et ce qu'il est devenu maintenant. Ce n'est pas un ange, mais sa rencontre avec la vampire a été, de façon assez tordue, une bonne chose. Il y a juste un passage qui n'est pas clairement expliqué le concernant qui a rajouté un "WTH" supplémentaire dont je me serai bien passé...



L'arrivée de Mayoi est aussi une bonne idée. Elle nous présente une autre "divinité" et aussi un autre soucis. Le fait que cela touche une enfant, rend aussi la chose plus dramatique, même si la grande partie de l'intrigue, dans ce second tome, est assez tourné en ridicule. Mais il y a un lien qui se crée avec Araragi qui nous pousse à apprécier encore plus l'adolescent (quand on oublie le côté pervers...). Je trouve dommage, par contre qu'on avance pas plus dans le développement de cette rencontre. Entre l'intervention de Koyomi et d'Hanekawa, ce sont les deux jeunes femmes qui finissent par monopoliser le tome. Et si l'histoire de Koyomi n'en pâtit pas trop, celle d'Hanekawa par contre est noyée... Et franchement, c'est dommage car depuis le début de l'histoire je suis assez curieuse de savoir ce qu'il lui est arrivé, et les auteurs ne nous donnent que des miettes de pain...



Le troisième tome a intérêt à redresser la barre, même si j'ai des gros doutes que cela se fasse. C'est dommage car, même si l'histoire est très sympa, ses nombreux défauts font qu'on passe à côté de pas mal de choses.

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Bakemonogatari, tome 1

"Les monstres sont déjà là tout le temps" ...

Un ouvrage qui possède des qualités Littéraires indéniables.

Un trip sévère sur les fournitures scolaires comme armes sans limites du nombre de cutters, compas, règles etc...

L'habituel côté sexy du vampire que l'on retrouve comme dans par exemple "Call of the night" en être luxurieux.

... Qui joue aussi les marieuses.

La Vampire finit par se laisser amadouer.

La thématique de la secte est aussi abordée. Portrait négatif, bien entendu. Ainsi que la thématique du deuil ...

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Bakemonogatari, tome 10

Je ne pensais pas que l’arc concernant Araragi allait durer aussi longtemps, mais je pense qu’on est bien parti pour plusieurs tomes. Ce qui est loin de me déplaire car plus on avance dans la genèse de l’histoire, plus je me dis qu’il y a des choses à découvrir. Sans compter que le mystère entourant Hanekawa n’a toujours pas été résolu non plus.



Ce tome dix que Bakemonogatari est typiquement un tome d’action. Si vous avez l’habitude de lire des shonen, vous savez de quoi je parle. Ici, on enclenche le mode tournoi où notre héros va combattre des ennemis, un à un, pour aller au bout de sa quête (ici retrouver les membres de Kiss-Shot et retrouver son humanité) tout en découvrant sa force et en l’apprivoisant. Le schéma est classique donc avec tout de même la patte de Nisioisin. Je ne suis d’ailleurs pas tellement fan de l’ajout de dérision dans les combats. Comme le côté pervers (qui n’a d’intérêt que pour son lectorat cible – et encore), faire passer les méchants pour des idiots est totalement rédhibitoire. On y perd totalement le charisme mis en place, et pour le coup, il n’y a plus de crédibilité. Je veux bien l’ajout d’un petit côté comique, mais là… Dramaturgy (dont le nom est déjà assez ridicule) perd vraiment tout. Même son côté classe.



A contrario grâce à Oh Great ! le combat est absolument génial. Graphiquement, sans surprise, cela envoie du lourd. Le détail, la mise en mouvement, le design des personnages nous happent totalement. Et c’est vraiment quelque chose que j’adore. Voire quelque chose de primordial, car cet affrontement dure quand même plus de la moitié du tome. Il faut donc pouvoir et savoir captiver et immerger son lecteur. Chose réussite pour moi.



Si on n’apprend pas grand-chose au final avec ce tome dix de Bakemonogatari, j’ai trouvé, par contre, qu’il y avait un gros plus au niveau des relations entre les personnages. Déjà entre Kiss-Shot et Araragi. On voit que la vampire tient à notre jeune héros. Ses gestes, ses actions, son choix même de faire de lui son familier sont assez évocateur. Je ne sais pas si on peut appeler cela de la tendresse, mais ça y ressemble beaucoup. Oshino nous donne un indice à un moment donné, qui pourrait être une explication. Un indice qui pour ma part m’a assez enthousiasmé (en espérant qu’il soit utilisé à un moment donné) mais qui pourrait être plus une causalité qu’une explication vis-à-vis du comportement de Kiss-Shot. Difficile de mieux expliquer sans spoiler…



Et puis nous avons aussi Hanekawa. On la voit depuis le tout début du manga, mais elle reste ce genre de personnage de fond, si vous voyez ce que je veux dire. Elle n’est pas vraiment exploitée, même si sa présence aux côtés d’Araragi est une évidence. Ces deux-là ont un lien fort mais dont on ignore un peu tout. La fin du tome par contre, nous donne au moins l’explication de leur amitié. Un moment qui étrangement n’est pas gâché par une certaine scène. Je l’ai même trouvé très joli, très doux. Je pense franchement, que c’est un moment décisif pour notre héros. Pour ce qu’il ressent, ce qu’il est. Pour une fois, nous voyons Araragi perdre sa façade, son flegme pour laisser ses sentiments prendre le dessus.



Alors avec tout cela, j’avoue que je n’ai qu’une hâte : avoir le tome onze !

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Bakemonogatari, tome 9

Probablement le meilleur tome depuis le début de la saga Bakemonogatari et clairement un tournant pour la suite de la saga. Nous aurons tout de même attendu neuf tomes avant de savoir comment Araragi est devenu un vampire. C’est un peu long, mais l’attente valait le coup. Et les prochains tomes risquent d’être tout aussi sympathiques, car mon petit doigt me dit qu’on risque aussi de connaître (enfin) l’histoire de Hanekawa.



Une question se pose cependant… Revenir sur la genèse de Bakemonogatari était indispensable, mais est-ce qu’après cet arc, la série ne risque pas de s’essouffler ? On sait tous que Kiss Shot n’a pas retrouvé ses pouvoirs, car elle nous a été présentée sous la forme de Shinobu au début du manga. Serait-elle donc le fil conducteur ? Se serait une bonne chose car clairement avec ce tome neuf, le peu que l’on découvre donne clairement envie d’approfondir le monde des vampires et des chasseurs.



Mais revenons à notre histoire « présente ». Bien que l’ayant très apprécié, le début de l’arc commence d’une façon un peu bizarre pour moi. Araragi nous montre une facette de lui plutôt sombre. On sait qu’il a une vision de la vie qui lui est propre mais ici, il renonce beaucoup trop facilement pour moi. Son complexe du sauveur est bien présent, mais il donne sa vie comme si elle ne représentait rien. C’est un moment vraiment bref et qui n’est qu’au début, mais il relève pour moi d’un profond malaise qui donnerait une explication à son besoin de sauver les autres. Il cherche à donner de la valeur à son existence, lui procurer un sens car il n’est rien. Il y a beau y avoir de l’humour et une sorte d’héroïsme, pour moi, c’était un suicide. Le traitement est maladroit bien qu’il fasse réfléchir. Les auteurs ont depuis travaillé sur la psyché d’Araragi et il voit la vie d’une autre façon maintenant, mais cette mise en bouche à de quoi refroidir.



Bien entendu, la partie la plus intéressante vient après. Kiss-Shot explique ce qu’il en est à Araragi, et elle le somme de l’aider à récupérer ses membres. Oui, rien que cela. La dynamique est tout de suite très sympa. La vampire plusieurs fois centenaire se retrouve dans le corps d’une enfant, mais elle n’en perd pas son aura et son parlé très soutenu et vieillot donne encore plus de poids au personnage. Notre héros, lui, accepte la chose plutôt bien et il est même prêt à aider Kiss-Shot. On ne va pas se mentir, si on ne le connaissait pas un peu, son attitude aurait du mal à passer (d’où l’intelligence de n’avoir mis cet arc que maintenant), mais là, on suit l’histoire sans aucun soucis. Surtout qu’Araragi se montre gauche, nonchalant et subissant tout cela comme si c’était normal. C’est drôle, en un sens, mais c’est aussi sans compter sur le talent de Oh Great ! L’artiste nous produit des scènes de combats époustouflantes. Et son don pour créer des personnages mi-machine, mi-organique est bluffant. Le rendu donne tout le charisme et la profondeur qu’apporte la nouvelle menace des chasseurs de vampires.



On suit donc l’histoire comme happé. Entre les révélations que l’on attendait depuis si longtemps, et ce voile qui se lève enfin sur Kiss-Shot, c’est palpitant. Mais contre toute attente, ou pas si vous me connaissez un peu, ma scène préférée restera cette conversation entre Araragi et Hanekawa. Il y a une douceur dans cet échange qui m’a touchée. On y voit ces deux adolescents sourire franchement, rire, être complices. C’est un petit pied de nez avec le début du tome, car Hanekawa est la lumière d’Araragi. Il le répète, elle lui a sauvé la vie, et à plusieurs reprises. Même son changement d’attitude dans les toutes dernières pages montre combien il pense à elle, car clairement, il fait cela pour la protéger.



Je suis franchement contente d’avoir poursuivi Bakemonogatari et d’être passée au-dessus de ce côté adolescent pervers qui me fait quelquefois grincer des dents. Rien que pour atteindre ce niveau-là, ça en valait le coup. Et je place de grands espoirs pour la suite ! Alors ne me décevez pas Messieurs !

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Bakemonogatari, tome 3

Avec Bakemonogatari, je balance encore une fois entre le "je t'aime, moi non plus". J'accroche toujours autant à la série et en même temps, il y a tellement de petits défauts qu'à certains moment je me demande pourquoi je continue. Et je trouve extrêmement dommage que ces défauts existent vu la qualité de l'histoire, et surtout le potentiel qu'il y a derrière.



Petit listing de ce qui me hérisse le poil... 1) les textes. A certains moments, on n'arrive plus à comprendre de quoi on parle. Je ne sais pas si cela vient du texte original ou bien de la traduction, mais les tournures sont parfois difficilement compréhensibles, et on est obligé de s'y reprendre à plusieurs fois. 2) le côté pervers. Alors oui, c'est du Oh ! Great, j'ai lu beaucoup de ses mangas, mais là quand le héros se la joue en mode pervers avec une gamine de 10/12 ans... Franchement... NON ! Surtout que ça n'apporte absolument rien à l'histoire et c'est dérangeant. 3) les longueurs. On tourne autour du pot ici, et cela dure la moitié du tome... A se demander quand les choses vont enfin décoller, surtout qu'on assiste à des choses que l'on a déjà vu dans le second tome (le mode pervers en faisant partie). Si on ajoute à cela, le fait que cette histoire avec la chimère escargot, même si elle nous en apprend un peu plus sur Araragi, dure depuis le tome deux... Cela fait beaucoup.



Mais, quand enfin on passe la moitié du manga, il y a un déclic. Du moment, où Araragi se "rebelle" et s'entête à vouloir sauver Hachikuji contre l'avis de Oshino, les choses prennent une tournure beaucoup plus intéressante, et les défauts de la première partie s'envole. Araragi prend un peu plus de profondeur. L'adolescent se dévoile, et outre le fait qu'il prouve à Hitagi qu'il a cette sorte de syndrome du héros, on voit aussi ce qui pèse sur ses épaules. Le fait de vouloir être le meilleur vis-à-vis de sa famille est quelque chose d'assez récurrent au Japon, et ici, derrière ses airs cool, on voit bien que cela pourrit la vie d'Araragi. Il y a donc plus, et doucement mais sûrement nous apprenons à connaître nos héros. La relation entre Araragi et Hitagi évolue aussi. J'aime beaucoup ce qui se profile. Ce choix de communiquer et d'être sincère l'un envers l'autre est vraiment une très bonne chose, qui je l'espère, les aidera. Et rien qu'à voir le sourire d'Hitagi sur la dernière planche... on voit combien la jeune femme a changé et cela fait chaud au coeur.



Côté ésotérique pour ce troisième tome de Bakemonogatari, c'était aussi assez réussi. Le fait que l'on découvre une autre sorte de chimère, le pourquoi de sa présence et son influence étaient plutôt top. Quand on apprend enfin la vérité sur Hachikuji, en plus d'être un choc, on voit aussi combien le folklore japonais est riche, pas seulement dans sa diversité mais dans sa créativité. L'influence des mots ainsi que la partie intrinsèque des sentiments en jeu sont très intéressantes. J'aime aussi ce côté positif qui en découle. Je me dis que cela ne sera pas toujours le cas avec la série, mais pour l'instant, je prends ce positif qui est aussi une victoire pour Araragi. Un peu d'espoir ne fait pas de mal.

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Bakemonogatari, tome 6

Une bonne remontée de niveau avec ce tome 6 de Bakemonogatari dont le seul défaut pour moi sont les discours à rallonge de Kanbaru, que je zappe maintenant sans scrupule. Et oui, j'arrive tout de même à comprendre les conversations. Mais clairement se retrouver avec une bulle de dialogue qui prend 80% de la page, c'est dissuasif au possible. Sans compter que cela ne met pas du tout la jeune femme en valeur, et qu'elle en devient agaçante.



Mis à part ce détail, j'ai passé un très bon moment avec ce sixième volume. Bien que l'on soit toujours dans une optique de rencontres de chimères, il y a certains détails qui font avancer les personnages, et une évolution autant dans leur psychologie que dans leurs relations. J'ai moins eu l'impression de voir une chimère juste pour voir une chimère.



Comme vous pouvez vous en douter, je n'apprécie pas vraiment Kanbaru. Elle parle trop, part dans des délires pas possible, a un côté pervers qui est trop mis en avant... Mais, j'avoue que la première partie du tome qui est la suite et la fin de son combat avec Araragi est plutôt pas mal. Déjà, gros point positif, on en voit enfin un peu plus concernant notre héros et son côté vampire. Côté graphique, c'était la classe, rien à redire, et en même temps avec Oh ! Great aux pinceaux, pas non plus étonnant. Mais il y a plus. Le jeune homme se rend compte de quelque chose de primordiale. Ses sentiments vis-à-vis de Senjôgahara mais aussi comment il appréhende vraiment la présence de Kanbaru. Je trouve cela bien dans le sens où Araragi fait passer les autres avant lui, d'où son côté gentil garçon qui ressort beaucoup. Mais il y a plus, et je pense qu'il doit parfois se montrer égoïste pour aussi exister pour lui. Je ne sais pas comment les choses évolueront par la suite, mais c'est déjà un premier pas.



L'arrivée d'un autre personnage durant le combat, était aussi un très bon choix scénaristique. La prise de conscience d'Araragi en découle, mais aussi au niveau du scénario, cela permet aussi de changer la donne. Il y a moins de redondance, et aussi une dimension plus basée sur l'émotion. Et c'est chouette.



Avec la conclusion de ce combat, une nouvelle dynamique se met en place. Je la trouve sympathique, car cela permet au cercle de notre héros de s'agrandir, mais en même temps, j'ai un peu peur de ce que cela va donner... A voir par la suite. La seconde partie de ce sixième tome de Bakemonogatari apporte aussi du changement avec un autre tandem. Là encore, le changement a du bon, et il y a aussi de très bons moments que j'ai apprécié. C'est assez difficile de l'évaluer car on entre dans une autre histoire, et c'est un duo nouveau, mais j'aime bien le principe, surtout si le binôme d'Araragi évolue dans un sens positif. L'arrivé de Sengoku est d'ailleurs intrigante. Je pense que l'on sera encore dans un scénario de victime, mais si l'histoire la concernant est bien gérée, cela pourrait donner quelque chose de top.



Bakemonogatari reste un manga un peu en dents de scie mais dans l'ensemble, il est très sympa. J'aimerai par contre que les personnages soient plus exploités, et que l'on voit un peu plus d'hommes, plutôt que des jolies filles. Cela pourrait être super intéressant, car donner une autre dynamique, et peut-être voir si Araragi agirait de la même manière avec la gente masculine ;)

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Bakemonogatari, tome 5

Je commence à perdre un peu patience avec Bakemonogatari. Nous en sommes au cinquième tome et pourtant, on n’arrive toujours pas à savoir où les auteurs veulent nous mener. Il n’y a pas d’intrigue principale à proprement parlé, juste une succession de Chimères à « vaincre ». Cela pourrait être la mission d’Araragi, certes, mais cela n’est pas clairement signifié. Il en devient le gentil garçon qui aide ceux (enfin celles) qui croisent son chemin, et puis c’est tout. En comparaison, dans XXX Holic, l’idée globale était la même mais il y avait tout de même un mystère en toile de fond, et le héros à sauver.



Donc, avec ce tome cinq, nous retrouvons Kanbaru et Araragi. Notre héros cherche à sauver sa camarade de classe sans grande surprise et se retrouve à apprendre son histoire. Je ne supporte pas Kanbaru, ou du moins, ce que les auteurs en ont fait. Ses dialogues à rallonge, son côté lubrique, sa façon de sauter du coq à l’âne… Cela fait beaucoup de défauts qui engloutissent le personnage. Et cela dure pendant la première moitié du tome, ce qui n’est pas une mise en bouche des plus appétissante.



Fort heureusement, l’arrivée chez Oshino (encore un élément classique et redondant) fait qu’il y a une bascule dans le comportement de la jeune femme. On perd le côté façade et joueur, pour montrer l’adolescente meurtrie qui cherche à se sauver d’elle-même. En apprenant son passé et aussi quelle Chimère la hante, le scénario en devient plus sombre et plus adulte. La réflexion sur notre capacité à gérer notre volonté, passage à l’acte inconscient ou pas est plutôt pas mal. Comme à chaque rencontre avec Oshino, non seulement on en apprend plus sur la culture ésotérique japonaise voire européenne ici, mais il met aussi en avant la nature humaine et ses plus noirs côtés.



Le découpage est encore un peu bancale ici, et il est parfois compliqué de suivre la chronologie de l’histoire, mais dans l’ensemble, la deuxième partie relève bien le niveau. Outre le problème de Kanbaru, c’est aussi l’histoire globale des Chimères que l’on a croisé jusqu’ici qui prend une tournure différente. Et j’espère que l’on aura dans la suite, une réflexion plus poussée sur le sujet abordé.



Donc oui, ce tome cinq de Bakemonogatari est en demi teinte pour moi. Pas d’intrigue principale en vue, on ne connait toujours pas ce qu’il s’est passé pour Araragi, juste des fragments, et je ne parle même pas de Hanekawa dont l’histoire est rappelée dans chaque tome mais dont on ne sait rien…

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Bakemonogatari, tome 1

Hitagi est une très belle jeune fille. Elle semble issue d’un milieu aisé. Elle a souvent l’air hautaine et est très solitaire. Elle aurait une maladie incurable qui fait qu’elle serait parfois absente. Elle semble, comme le dit Tsubasa, la déléguée de classe, évanescente. Elle glisse sur une peau de banane, dans l’escalier et notre héros principal, Koyomi Araragi, la sauve in extrémis. Seulement, il apprend du même coup le secret de la jeune femme, elle ne pèse rien. Cette dernière, plutôt que de remercier Koyomi de l’avoir sauvée, l’agresse avec des fournitures scolaires qu’elle sort de façon inattendue. Équerre, compas, cutter et agrafeuse deviennent des armes redoutables dans ses jolies mains. Elle veut simplement que Koyomi l’oublie et ne divulgue pas son secret. Mais ce dernier lui montre que lui aussi est spécial, il cicatrise et se régénère de façon hallucinante. L a été mordu par un vampire pendant les vacances de printemps. S’il a gardé le pouvoir de cicatriser, il n’est pas devenu u vampire grâce au savoir d’un homme farfelu et mystérieux, Meme Oshino. Sa meilleure amie, la déléguée de classe a été sauvée aussi par Oshino. Hitagi, bien de défiante par rapport à notre héros, accepte de le suivre et de rencontrer Oshino…



Premier opus d’un manga qui s’inspire d’un roman et de de light novel éponyme. Il y a aussi un animé qui fut créé à partir du roman. Visiblement, le scénario s’inspire du folklore japonais et européen (les vampires ne sont pas d’origine nipponnes). Il puise dans la mythologie et l’ésotérisme. Ce premier épisode est assez profond car si la jeune fille a perdu nonante pour-cent de son poids, c’est parce qu’elle a soulagé sa conscience en confiant ce qui torturait son for intérieur. (Imaginé tout les catholiques qui reviennent de confesse en ne pesant presque plus rien. On les reconnaîtrait les jours de grand vent hihihi). Le scénario commence très vite. On peu regretter que nous n’avons droit qu’à un bref flash-back pour nous montrer la rencontre de Koyomi et du vampire et que nous n’avons encore que des bribes d’information sur le mal paranormal de Tsukasa. Le graphisme est franchement réussi. Les personnages sont très beaux, trop peut-être mais le graphisme est séduisant. Par ci par là, une touche d »humour vient alléger l’histoire qui, si elle démarre sur un ton léger, à la limite de la frivolité, nous plonge ensuite dans des troubles de la conscience et des responsabilité de ses propres actes bien sombre. Hitagi, qui semble être une fille hautaine, dédaigneuse, pour une adolescente, a déjà une vie vraiment dramatique. Le plus troublant, c’est que nous ne savons pas si son mal est du à une simple rencontre avec une chimère en forme de crabe ou si elle vient du comportement de sa mère. C’est un peu fouillis et je vais attendre le prochain épisode pour tenter de démêler cette histoire. Bref, ce premier tome m’a tout de même convaincu de continuer cette série. Je pense que Koyomi est le héros principal et qu’il sera récurant tandis que des personnages comme Hitagi ne feront que passer. Mais ce ne sont que des supputations. L en format Kindle avec une magnifique numérisation.



Personnages :



Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l’histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C’est un garçon généreux.



Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.





Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.



Meme Oshino : c’est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu’il appelle anomalies. C’est une sorte d’exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l’un avec un vampire et l’autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C’est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.



Shinobu : jeune fille qui semble n’avoir aucune conscience ni identité. C’est Oshino qui l’a nommée ainsi. La jeune fille l’aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.

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