AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.48/5 (sur 154 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/10/1923
Mort(e) à : Kotagiri (près de Bangalore) , le 09/04/2007
Biographie :

Satprem, né Bernard Enginger, Français, Breton, fut pendant vingt ans le confident de Mère, qui lui donna son nom véritable le 3 mars 1957 : Satprem « celui qui aime vraiment ».

Élève au collège de jésuites d'Amiens, il en est renvoyé. Il poursuit ses études secondaires dans un lycée parisien jusqu'au baccalauréat puis intègre une classe préparatoire à l'école coloniale.
Il entre alors dans un réseau de résistance de la région de Bordeaux. Il est arrêté par la Gestapo à l'âge de vingt ans et passe un an et demi dans le camp de concentration de Mathausen.
Il se retrouve ensuite en Haute-Égypte, puis en Inde, au gouvernement de Pondichéry. Il se rend, sans conviction, à un darshan de Sri Aurobindo et Mère (Mirra Alfassa).

Ce darshan va changer sa vie. Il plonge dans les écrits de Sri Aurobindo et tombe sur ces mots qui vont donner un sens à sa vie :
« L'homme est un être de transition ».

De retour en France, il apprend en 1950, en lisant le journal "Combat", que Sri Aurobindo a quitté son corps. Désespéré, il va se perdre en Guyane, où il devient orpailleur. Cela donnera naissance à sa première publication : "L'Orpailleur", écrit en 1957 et publié en 1960 aux Éditions du Seuil.
Après deux années, craignant de devenir un "bourgeois de la forêt vierge", il s'enfuit au Brésil. Pris en affection par un milliardaire, amoureux de sa fille, horrifié par la perspective d'un mariage et d'une vie confortable, il s'enfuit à nouveau, et devient vendeur de Larousse en Afrique.
Jusqu'à ce que le regard de Mère le rattrape. Nous sommes en 1953.

À l'âge de trente ans, il revient définitivement en Inde auprès de Celle qui cherchait le secret du passage à la « prochaine espèce », et forait en son corps ce passage. Mère, dont il deviendra le confident et le témoin pendant près de vingt ans.
C'est à l'Ashram qu'en 1954 il retrouvera celle qui fut sa compagne de bien des vies. Sujata Nahar sera aussi la compagne de cette vie, jusqu'à leur départ, 2007 (9 avril pour Satprem. 4 mai pou Sujata).

En 1959, Satprem devint, sous la supervision de Mère, disciple d'un prêtre tantrique du temple de Rameshwaram. Puis, en tant que disciple d'un autre yogi, il passe six mois à errer sur les routes de l'Inde comme mendiant sannyasi pratiquant le Tantra, ce qui lui donnera les bases de son second essai, « Par le corps de la terre, ou le Sannyasin » (Éditions Robert Laffont), souvenirs de ses vies passées, douloureuses, où toujours il rencontre et quitte Sujata.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Satprem   (44)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Satprem - Restera seulement ce qui est vraie 3-3


Citations et extraits (212) Voir plus Ajouter une citation
Parce que du haut de leur mental,
ils ne peuvent pas voir suffisamment loin dans l’avenir,
pour comprendre le bien que ce mal prépare
et la Force dynamique sous le jeu des contraires;
pour séparer cet obscur mariage, il faut un autre pouvoir
et, surtout, une autre vision :
Il faut connaître le tout avant de connaître la partie, et ce qui est tout en haut
avant de comprendre vraiment ce qui est tout en bas.

Tel est le domaine de la psychologie future.
Quand son heure sera venue,
tous ces pauvres tâtonnements s’évanouiront, réduits à rien.
Commenter  J’apprécie          201

Toujours il y a une vieille mémoire qui remue en nous,
Quelque chose qui chante de l’autre côté,
Ou qui appelle, ou qui hante.
De l’autre côté de quoi, on ne sait pas très bien.
Toujours il y a un vieil Inconnu qui nous habite et qui nous tire,
Et qui semble si vieux, et si proche,
Comme un inconnu qui serait quand même connu,
Qui serait nous-mêmes et plus que nous,
Comme un enfant perdu qui ne s’y retrouve plus…
Et ça tire, vers quoi, on ne sait pas, on ne sait plus.
Et pourtant c’est comme si on avait toujours su.
C’est un pays « là-bas » où l’on avait couru, joué, toujours joué,
Un grand espace ensoleillé qui nous habite quand même
Entre nos quatre murs et nos complets-vestons si étriqués.
Il y a une vieille musique qui s’obstine,
Un vieil oiseau sauvage jamais attrapé
Qui bat quand même des ailes dans notre cage.
Commenter  J’apprécie          191
Mon passeport dit que je ne peux pas voler, sauf en Boeing 747. Mais mon coeur dit autrement.
Un jour de mes trente ans, j'ai rencontré Celle qui disait autrement. Elle avait 80 ans, elle était jeune et riante comme une petite fille. On l'appelait "Mère". C'était à Pondichéry, au bord du golfe du Bengale.
Mère, c'est la plus merveilleuse aventure que j'ai connue. C'est la dernière porte qui s'ouvre quand toutes les autres se sont fermées sur rien. Pendant quinze ans, elle m'a emmené sur des chemins inconnus qui s'en allaient dans le lendemain de l'Homme , ou peut-être dans son commencement vrai. Mon coeur a battu comme pour la première fois au monde. Mère c'est le secret de la terre. Non, elle n'est pas une sainte, pas une mystique, pas un yogi ; elle n'est pas de l'Est ni de l'Ouest ; ce n'est pas une thaumaturge non plus, ni un gourou ni une fondatrice de religion. Mère, c'est la découverte du secret de l'Homme quand il a perdu sa mécanique et ses religions, ses spiritualismes et ses matérialismes, ses idéologies de l'Est ou de l'Ouest. Quand il est lui-même, simplement : un coeur qui bat et qui appelle la Terre-de-Vérité, un corps tout simplement qui appelle la Vérité du corps, comme un cri de la mouette appelle l'espace et le grand vent.
C'est son son secret, sa découverte que je vais essayer de vous dire.
Car Mère, c'est un conte de fées dans les cellules du corps.
Une cellule d'homme, qu'est-ce que c'est ?
Un autre camp de concentration ... biologique .
Ou un passeport pour...pour ou ? "
Commenter  J’apprécie          180
Mais il est un autre défaut de la psychanalyse, plus grave encore.
Car si, par hasard, les psychologues avaient vraiment le pouvoir
de descendre dans le subconscient,
non seulement ils ne guériraient pas,
non seulement ils risqueraient de mettre en branle
des forces qui les dépassent, tel l’apprenti sorcier,
mais même s’ils avaient le pouvoir de les maîtriser et de les détruire,
ils risqueraient du même coup de détruire le bien avec le mal
et de mutiler irréparablement notre nature.
Parce qu’ils n’ont pas la connaissance.
Commenter  J’apprécie          161
 Satprem
Est-ce que le mal n'est pas une nécessité pour conduire à quelque chose d'autre qui est par-delà ?
Commenter  J’apprécie          175
3.101 et 72.54 et 69.245 - Oh ! je ne t'ai pas dit : c'était hier ou avant-hier, je ne sais plus, tout d'un coup mon corps, pendant deux ou trois minutes, a eu une horreur... l'idée d'être mise comme cela, dans un tombeau, c'était tellement effroyable ! Effroyable. Ça, je n'aurais pas pu le supporter plus de quelques minutes. C'était effroyable. Et ce n'est pas parce que l'on m'enterrait vivante : c'est que mon corps était conscient. (...)
... Parce que ça peut-être... ça peut-être passager. Tu comprends ? Ça peut-être momentané. Tu comprends ? Tu comprends ce que je veux dire ?... Je sens qu'il y a un effort pour transformer ce corps, il le sent, il est de bonne volonté, mais je ne sais pas s'il sera capable. Tu comprends ? Alors il peut donner pendant quelque temps l'impression que c'est fini, et ce serait seulement passager. Ça pourrait recommencer. Parce qu'il est possible que je ne sois pas capable de parler à ce moment là et de le dire. Alors je te le dis à toi... Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui arrivera ! Il y a des moments où cela devient si difficile que je me demande si le corps pourra tenir le coup. Mais je voudrais qu'il y ait quelqu'un qui empêche de faire cette bêtise, parce que tout le travail serait perdu. Il faut des gens qui aient une autorité et qui disent : il ne faut pas, Mère ne veut pas - toi... (1972)
Commenter  J’apprécie          140
67.141. - A cause de la nécessité de la transformation, il est possible que ce corps entre dans un état de transe qui ait une apparence cataleptique. Surtout pas de docteurs ! Ne vous pressez pas non plus d'annoncer ma mort et de donner au gouvernement le droit d'intervenir. Gardez-moi soigneusement à l'abri de toute détérioration pouvant provenir du dehors : infection, empoisonnement, etc. et soyez d'une patience inlassable : cela pourra durer des jours, peut-être des semaines et peut-être encore davantage, et il faudra que vous attendiez patiemment que je sorte naturellement de cet état après que le travail de transformation soit accompli.
Commenter  J’apprécie          141
... Il laisse la coulée l'emplir, la petite vibration claire qui continue et continue et semble couler sans trêve, comme une petite chanson sourde qui l'accompagne, comme un rythme qui monte et va sans fin, comme deux ailes d'oiseau légères qui battent par son azur intime et le portent partout et font comme une douceur de vue tranquille, comme si la vie s'éloignait, s'élargissait, s'enfonçait dans un infini clair où vibre seulement ce rythme, seulement cette cadence douce, et légère et transparente. Et tout commence à devenir extraordinairement simple.
Commenter  J’apprécie          140
En fait, nous naissons complètement dépaysés, et il y a quelque chose en nous qui essaye perpétuellement de retrouver ses traces et son pays. Nous tâtonnons et nous mettons les traces d'une famille, d'une pensée, d'une nation, mais il y a toujours quelque chose qui manque---qui manque terriblement.
Commenter  J’apprécie          140
Toujours, par conséquent,
il faudrait commencer par une expérience positive,
non par une expérience négative,
et faire descendre d’abord, autant qu’on le peut,
la nature divine, le calme, la lumière,
l’équanimité, la pureté, la force divine
dans les parties conscientes de notre être qui doivent être changées,
c’est seulement quand on y est parvenu suffisamment
et que l’on a établi une base positive solide,
que l’on peut alors, sans danger, soulever les éléments adverses
cachés dans le subconscient afin de les détruire ou de les éliminer
par la force du calme divin, de la lumière, de l’intensité
et de la connaissance divines.
Commenter  J’apprécie          130

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Satprem (84)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12711 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..