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EAN : 9782221002803
444 pages
Robert Laffont (01/09/1974)
4.38/5   8 notes
Résumé :

Un livre des voyages de l'âme, que d'autres appellent réincarnation, une " histoire perpétuelle " qui se déroule en trois cycles (après bien d'autres) ou trois vies, trois " îles " qui se situent dans "ce pays-ci ou là ", apparemment en Inde, mais l'Egypte y est aussi et les lacs gelés de Norvège. Et un personnage, Nil, toujours en quête d"' autre chose "-un nouvel état de l'homme sur la terre éc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre découvert lors d'un périple à Mc Leod Gang en Inde. Une histoire qui m'a marquée, par son écriture, son propos. A travers des vies, des réincarnations, on y voit les voyages de l'âme. Un livre important.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le Mensonge est une invention de nos yeux, le Mal est une invention de nos yeux ; la douleur, la seule douleur, en vérité, est de ne pas voir du bon côté, car, si, une seule seconde, nous pouvions voir ce qu’est le monde vraiment sans tous nos faux regards de bien, de mal, de oui, de non, nous serions guéris à jamais, et le monde, sans changer une seconde de ce qu’il est en cette minute cruelle et obscure, serait complètement autre. C’est un voile de Mensonge sur une Réalité inimaginablement belle.
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LA CHANSON DU PASSANT
O passant
Dans la grand-rue de cette petite planète
Tu te hâtes, tu te hâtes
Dans un avenir qui fut déjà
O passant qui ne sais plus
Tu es l'acteur de plus d'un acte
Vêtu de brun, de blanc
Vêtu d'ombre et de colifichets
Tu es le marcheur de plus d'une marche
En route vers un même point
Immobile
Et tu répètes le même geste
Sous les moussons ou les hivers
Sous les diables plus ou moins dieux
Les dieux plus ou moins blancs
Tu répètes la même histoire
Comme si de rien n'était
O passant qui n'as jamais passé
Ton histoire est perpétuelle
Sur ma route infaillible
D'un côté tu peines sans savoir
Et de l'autre tu es roi d'ancienne mémoire
Vêtu de flamme et de douceur
Il n'est que de choisir
O passant dans la grand-rue millénaire
Tu vas où je conduis
Esclave ou roi, pécheur ou somnambule
On ne change pas de route
On change de regard
II n'est pas d'autre passage dans une vie
Pas d'autre moment
Qu'une histoire d'âge en âge
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Vivre, aimer, s'étendre partout, sentir partout, voir partout, sentir partout, voir partout, autant qu'on veut, autant qu'on aime, sans séparation, sans distance; chanter, sourire partout, dans tout ce qui est, dans tout ce qui vit, tout ce qui bas; mourir, renaître quand on veut, garder le fil indestructiblement, et remplir chaque instant d'une totalité d'existence, aussi pleine que les millénaires réunis! J'attends, oh! j'attends l'heure de vérité où nos millions d'amours dissous, brûlés, roulés dans le fleuve, pourront aimer encore, toujours, nos millions de gestes toucher la gloire vivante qu'ils modelaient dans la nuit, nos vies bafouées connaître la joie qu'elles forgeaient sans savoir, nos souffles perdus chanter le grand péan du monde divin - et nous toucherons le ciel de nos mains, nous bâtirons la terre à l'image de notre âme et nous incarnerons la lumière dans un corps. Oh! j'attends, j'attends l'heure de l'Autre Chose, j'attends un autre être sur la terre.
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Le but était partout ! À chaque instant, c’était le but, totalement le but, en chaque point de l’espace, chaque seconde du temps, sans un hiatus d’avenir pour espérer, sans une faille de passé pour un regret ; c’était ça et tout le temps ça, parfaitement ça, à chaque seconde — une myriade d’orbites impérissables qui passaient et repassaient par d’éternelles coordonnées, un seul mouvement imprescriptible qui rattachait ce point de douleur, cet éclat de moi, ce tressaillement d’un âge, au passage de l’écureuil et au souffle des moussons, à cette chanson d’enfant sur une petite plage blanche, à d’innombrables chansons, d’infinis points de douleur ou de joie qui se fondaient ensemble, qui ne faisaient plus qu’une seule grande traîne lumineuse, une immense robe de neige tissée d’un millier de fils, et comme une grandiose unique Personne qui se mouvait par d’éternels champs d’azur. C’était la cérémonie des mondes — absolue, sans défaut, pour la seule joie d’elle-même.
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Du jour où tu regardes avec des yeux vrais, il n’est pas une seule chose au monde qui ne soit pleine de sens et n’apporte son message -pas une. C’est comme si tout se liguait pour nous obliger à comprendre .
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