Citations de Spinoza (694)
Chaque chose, selon sa puissance d’être, s’efforce de persévérer dans son être.
Par réalité et perfection, j’entends la même chose.
[…] on ne peut pas dire […] que Dieu agit par la liberté de sa volonté, pas plus que, sous prétexte que certaines choses découlent du mouvement et du repos (car là aussi il y a une infinité d’effets), on ne peut dire que Dieu agit par la liberté du mouvement et du repos. C’est pourquoi la volonté n’appartient pas plus à la nature de Dieu que le reste des choses naturelles, mais elle est avec la nature de Dieu dans le même rapport que le mouvement et le repos et tout le reste, que nous avons montré suivre de la nécessité de la nature divine et être déterminé par elle à exister et à produire un effet d’une certaine façon.
[…] par Nature Naturante, il faut entendre ce qui est en soi et est conçu par soi, autrement dit les attributs de la substance qui expriment une essence éternelle et infinie, c’est-à-dire […] Dieu, en tant qu’il est considéré comme cause libre.
Par Nature Naturée, j’entends tout ce qui suit de la nécessité de la nature de Dieu, autrement dit de la nécessité de chacun des attributs de Dieu en tant qu’ils sont considérés comme des choses qui sont en Dieu, et qui ne peuvent ni être, ni être conçues sans Dieu.
L’homme n’est pas un mixte de matière et d’esprit, il est foncièrement un, mais son être s’exprime par son corps ou par ses idées ; sans qu’il y ait entre eux relation de causalité ; la modification de l’étendue qu’est notre corps correspond à la modification de la pensée qui est idée de ce corps, connaissance de ce qui arrive au corps.
-Introduction-
Le désir qui naît de la joie est plus fort que le désir qui naît de la tristesse.
Ne pas pleurer, ne pas détester, mais comprendre.
Les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres; et cette opinion consiste en cela seul qu'ils ont conscience de leurs actions et sont ignorants des causes par où ils sont déterminés; ce qui constitue donc leur idée de la liberté, c'est qu'ils ne connaissent aucune cause de leurs actions.
L’homme libre qui vit parmi les ignorants, s’applique autant qu’il peut à éviter leurs bienfaits.
il faut vaincre la haine, non par une haine réciproque, mais par l’amour, par la générosité
L’amour est un chatouillement qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure.
Nous sentons et nous éprouvons que nous sommes éternels.
Si vous voulez que votre futur soit diffèrent de votre présent , étudiez le passé .
Tels sont les préjugés que je me suis proposé de signaler ici. S'il en reste encore de même farine, chacun pourra s'en guérir avec un peu de réflexion.
Les hommes n'expriment pas correctement leur pensée ou ils interprètent mal la pensée d'autrui. En fait, lorsqu'ils se contredisent le plus, ils pensent les mêmes choses ou bien des choses différentes, de sorte que ce qu'ils considèrent chez autrui comme des erreurs et des absurdités n'en est pas.
La politique, de toutes les sciences appliquées, serait celle, par conséquent, dont la théorie différerait le plus considérablement de la pratique et personne ne serait moins qualifié pour être à la tête d’une communauté publique, que les théoriciens ou philosophes.
Le vrai indique lui-même ce qui est vrai ou faux.
Dès lors que […] nous connaissons (pour citer l’Apôtre Jean, Première Epître, chap. 4, verset 13) que nous demeurons en Dieu et que Dieu demeure en nous, il s’ensuit que tout ce qui distingue l’Eglise romaine des autres est entièrement superflu, et par conséquent, que cela a été établi par la seule superstition.
La volonté de Dieu, cet asile de l'ignorance.
Je considérerai les affects humains comme s'il était question de lignes, de figures et de volumes