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3.71/5 (sur 199 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Villiers-sur-Orge , le 08/08/1859
Mort(e) à : Paris , le 12/01/1931
Biographie :

Henry Gauthier-Villars, dit Willy, est un journaliste, critique musical et romancier français.

Il a également utilisé divers autres pseudonymes, comme Henry Maugis, Robert Parville ou Henry Willy.

Il est, entre autres, l'amant de la femme d'Émile Cohl, Marie-Louise Servat, avec laquelle il a un fils né en 1889. C'est d'ailleurs en mettant cet enfant en nourrice à Châtillon-sur-Loing qu'il a commencé à fréquenter Colette (1873-1954). En 1893 à Châtillon-sur-Loing, il l'épouse, elle à 20 ans. Le couple s’installe à Paris, quai des Grands-Augustins, dans la garçonnière d'Henry, au-dessus de la maison d'édition familiale. Il l'introduit dans le Paris mondain et l'entraîne dans une vie de bohème. Il est un des hommes les plus en vue de la vie parisienne : boulevardier, écrivain polisson, critique musical, un homme qui signe une centaine d'ouvrages (dont les six premiers romans de Colette) et dont il est douteux qu'il en ait écrit autant. La nécessité de passer pour un écrivain détermine Henry Gauthier-Villars à recourir à la création d’ateliers d’écriture. Il faisait travailler les autres à des textes de différents genres littéraires qu’il signait de son propre nom.
C'est ainsi qu'en 1900, "Claudine à l'école" paraît sous la signature de Willy, celui-ci prétendant avoir reçu le manuscrit d'une inconnue, créant ainsi la légende de la fameuse Claudine.
Devant le succès, Willy pousse sa femme à écrire 3 suites ("Claudine à Paris" 1901, "Claudine en ménage" 1902, "Claudine s'en va" 1903), assorties d'un volume intitulé "Minne" (1904) et des "Égarements de Minne" (1905), toujours sous la seule signature de Willy. Il vend les droits des "Claudine" à ses éditeurs, sans même la prévenir. Colette ne lui pardonnera jamais. En 1904, le ménage Colette-Willy commence à se dissoudre. À la surprise du Tout-Paris, cela se termine le 1er mai 1905 par une séparation de biens. Cette séparation se double d'une séparation des amours. Willy a rencontré une jeune brune aux yeux bleus, l'anglaise Marguerite Maniez (1885-1960). Elle a juste vingt ans, elle montre des dispositions pour la danse et le journalisme. Il est tellement épris qu'il lui donne son nom de Villars comme pseudonyme. Et c'est ainsi que Marguerite Maniez devient Meg Villars.
En 1906, Willy et Colette se séparent. Willy s’installe avec Meg Villars, qu’il épousera en 1911, après avoir divorcé de Colette en 1910.
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Juin 2013, alors que l'armée française engagée en Afghanistan se retire, le caporal-chef Vincent Castillo rejoint à Marseille, Willy, son frère d'armes grièvement blessé au combat. Pour leur retour à la vie civile, ils avaient rêvé un projet : acheter un food-truck et sillonner la côte pendant l'été. Mais pour l'heure Willy est en chaise roulante et Vincent sous neuroleptiques. Faute de mieux, Vincent retourne chez son père, dans cet hôtel minable recyclé en foyer d'accueil pour migrants. Il retrouve là ses deux frères, Denis et Jordan, qu'il n'a pas vus depuis longtemps et qui ont tous les deux bien changé… Il y découvre Hamid, son ami interprète afghan, exilé pour échapper aux Talibans, et rencontre Leila, la jolie Afghane, et son fils Ashmat qui attendent il ne sait quoi… Après tout ce qu'il a vécu, Vincent est à la recherche d'une nouvelle vie. Mais le problème, c'est qu'ici, les frères, les vrais, ça ne court pas les rues…

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle est née à Paris et l'aime en étrangère ; passionnée des odeurs froides et douteuses, de l'heure où le gaz rougit le crépuscule bleu, des théâtres et de la rue.
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Je songe à la dernière visite de mon beau-fils, qui exagère vraiment. Une inconcevable fanfaronnade le pousse à me narrer cent choses que je ne lui demande pas, entre autres le récit, quasi détaillé, d'une rencontre qu'il fit, rue de la Pompe, à l'heure où le lycée Janson lâche dans la rue une volée de gosses en béret bleu...
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J'ai recueilli, ici et là, dans les couloirs de l'Opéra-Comique, aux concerts Chevillard et Colonne, en soirée, en soirée surtout – au moment où la crainte de la musique assombrit les visages – des regards et des paroles qui ne marquaient pas, à mon sujet, une exclusive bienveillance. On s'occupe de moi ? Ah ! C'est vrai, je suis la femme de Renaud, ici, comme à Montigny il est le mari de Claudine. Ces Parisiens parlent bas, mais les oreilles des gens du Fresnois entendraient pousser l'herbe.
On dit : « C'est bien jeune. » On dit : « Trop brune … l'air mauvais – Comment, trop brune ? Elle a des boucles châtain. - Ces cheveux courts, c'est pour forcer l'attention ! Renaud a du goût pourtant. » On dit : « D'où cela sort-il ? - C'est Montmartrois. - C'est slave, le menton petit et les tempes larges. - Ça sort d'un roman unisexuel de Pierre Louÿs … - Quel âge a-t-il donc pour se plaire déjà aux petites filles, Renaud ? »
Renaud, Renaud … Voilà qui est caractéristique : on ne le désigne jamais que par son prénom. 
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La bizarre comédie que fut le jour de mon mariage! Trois semaines de fiançailles, la présence fréquente de ce Renaud que j'aime à l'affolement, ses yeux gênants, et ses gestes plus gênants encore, ses lèvres toujours en quête d'un bout de moi me firent pour ce jeudi-là une mine aigue de chatte brulante.
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"Purificateur de grues esthétiques", c'est une jolie profession à graver sur tes cartes de visite.
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L'hiver dernier, hostile et serrée au bras de Renaud, j'ai vu la Méditerranée qu'un vent froid rebrousse et qu'éclaire un soleil pointu. Trop d'ombrelles, trop de chapeaux et de figures m'ont gâté ce midi truqué, et surtout la rencontre inévitable d'un ami, de dix amis de Renaud, de familles qu'il fournit de billets de faveur, de dames chez qui il dîna. Cet affreux homme se fait aimable à tous, surtout en frais pour ceux qu'il connait le moins, car les autres, les vrais amis, explique-t-il avec une douceur impudente, ce n'est pas la peine de s'exterminer le tempérament pour leur plaire, on est sûr d'eux ...
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"Je me retrouve devant la glace de la cheminée, épinglant à la hâte mon chapeau... pour rentrer. C'est tout. Et c'est un écroulement. Ça ne vous dit rien, à vous ? Vous avez de la veine. Pour rentrer ! Mais où ? Mais je ne suis donc pas chez moi, ici ? Non, non, et tout le malheur est là."
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Comme j’erre volontiers dans ce passé récent ! Renaud, lui, vit dans l’avenir ; cet homme, que la crainte de vieillir dévore, et qui, devant les glaces, constate avec des minuties désespérées les lacis de ses petites rides au coin des yeux, ce même homme trépide dans le présent et pousse, fiévreux. Aujourd’hui vers Demain. Moi, je m’attarde au passé, ce passé fût-il Hier, et je me retourne en arrière, presque toujours avec un regret.
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Comme j'erre volontiers dans ce passé récent ! Renaud, lui, vit dans l'avenir ; cet homme, que la crainte de vieillir dévore, et qui, devant les glaces, constate avec des minuties désespérées les lacis de ses petites rides au coin des yeux, ce même homme trépide dans le présent et pousse, fiévreux, aujourd'hui vers demain. Moi, je m'attarde au passé, ce passé fût-il hier, et je me retourne en arrière, presque toujours avec un regret. 
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J’ai esquivé cette certitude aussi longtemps que je l’ai pu. J’ai souhaité ardemment que la volonté de Renaud courbât la mienne, que sa ténacité vînt assouplir mes sursauts indociles, qu’il eût, enfin, l’âme de ses regards, accoutumés à ordonner et séduire. La volonté, la ténacité de Renaud !... Il est plus souple qu’une flamme, brûlant et léger comme elle, et m’enveloppe sans me dominer. Hélas ! Claudine, dois-tu toujours rester maîtresse de toi-même ?
Il a su pourtant asservir mon corps mince et doré, cette peau qui colle à mes muscles et désobéit à la pression des mains, cette tête de petite fille coiffée en petit garçon… Pourquoi faut-il qu’ils mentent, ses yeux dominateurs et son nez têtu, son joli menton qu’il rase et montre, coquet comme une femme ?
Je suis douce avec lui, et je me fais petite ; je courbe sous ses lèvres une nuque docile, je ne demande rien et je fuis la discussion, dans la crainte sage de me voir céder tout de suite, et qu’il tende vers moi sa bouche douce en un oui trop facile… Hélas ! il n’a d’autorité que dans ses caresses.
(Je reconnais que c’est déjà quelque chose.)
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