AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Zep (1261)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Découpé en tranches

Ce n'est pas un cours d'anatomie que propose Zep ici, malgré ce que peuvent laisser présager le titre et la couverture et les talents de l'auteur en la matière (cf. le Guide du Zizi sexuel pour enfants, et l'ouvrage Happy Sex pour adultes).

Il s'agit d'un auto-portrait en quelques thèmes.

Zep évoque avec beaucoup d'humour sa façon de se sentir décalé, son amour précoce pour le dessin et la guitare, ses coups de déprime. Ceci avec un regard naïf d'enfant et un recul cynique d'adulte.



Même humour gentil que dans ses albums de Titeuf. Beaucoup d'autodérision, sans doute mâtinée de fausse modestie démago : vous voyez, j'ai beau être célèbre, je suis finalement comme vous - aussi loser à mes heures.



Lecture très amusante, en tout cas, notamment avec les chapitres 'Sexe' et 'Horreur'.
Commenter  J’apprécie          210
Titeuf, Tome 13 : A la folie

Voilà quelques années que j'avais laissé Titeuf de côté au profit des albums pour adultes de Zep, tout aussi mignons mais aux dessins et aux textes beaucoup plus... osés, peut-on dire, surtout en ce qui concerne Happy Sex. Les dernières aventures lues du petit blond à la mèche m'avaient déçue (Nadia se marie, t. 10), ce qui explique peut-être cela.



Je le retrouve dans ce 13e opus tel que je l'appréciais - en dépit de ses blagues scatos de garçon pré-ado : questionnements et élucubrations entre copains sur la sexualité, jeux vidéos, déboires à l'école et avec Nadia. Et toujours amoureux, mais...



Bon, Titeuf, on l'aime (ou pas) comme il est, naïf, lourdaud, mini-macho, bien mignon malgré tout... mais on peut trouver dommage que Zep ne fasse pas grandir ses personnages : Zizi restera-t-elle un bébé ? Ceci dit, il est difficile d'imaginer que la poitrine de la maîtresse puisse tomber encore plus bas...

Commenter  J’apprécie          210
Titeuf, tome 15 : A fond le slip !

C’est en rangeant mes livres (ce qui n’est pas une mince affaire), que j’ai réalisé que je possédais un Titeuf que je n’avais même pas lu…Eh oui, je l’avais rangé de suite, pensant le lire rapidement, et pis j’ai oublié que je le possédais…. Quand je vous dis que je suis la reine des dispersées, ce n’est pas pour rien.

Bref, histoire de sourire un peu j’ai retrouvé Titeuf et sa bande de copains.

Zep, à travers le regard naïf et décomplexé de son héros à la mèche blonde aborde des sujets d’actualités comme le droit à la vie, les migrants, les réseaux sociaux, la pédophilie et bien d’autres encore …

Même si je connais bien la recette, pour avoir lu tous les autres albums de Titeuf, la sauce continue à prendre pour ma petite personne….

A lire sans modération !!



Challenge Multi-Défis 2021

Commenter  J’apprécie          200
Titeuf, tome 17 : La Grande Aventure

Le 17e album de la série consacrée à l'écolier et sa célèbre mèche blonde vient de sortir ,



Ce tout nouveau tome propose une grande aventure dans laquelle Titeuf se frotte à l’écologie, aux nouvelles amitiés et aux amours de vacances !



L'écolier à la mèche rebelle explore, à sa façon, et toujours avec ses réparties jubilatoires les vertus de la nature. dans un format plus long que les Titeuf traditionnels



On pense parfois à Nos j ours heureux le film culte des Toledano Nachache dans cette peinture de la vie en colonie de vacances avec les monos soit cheloux soit très jolis, les colocations pas évidentes sous les tentes, les trajets en bus interminables et autres soucis estivaux.



Un grand bol d'air et surtout une partie de riogolade assurés!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          201
Titeuf, Tome 3 : Ça épate les filles

Je ris tellement chaque fois que j'ouvre un album de Titeuf.... même si certaines blagues tombent un peu dans le cliché, ça fini tout de même par être délectable ! Cette bande de copains, à toujours trouver des plans foireux dans la cour d'école, dans la maison, dans les rues... Comment ne pas tomber sous leurs charmes ? Moi, en tous cas, c'est le cas !!
Commenter  J’apprécie          200
The end

Une belle leçon d'humilité avec de beaux dessins.

J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          200
Un bruit étrange et beau

La vie est un ensemble de choix. William, lui, a fait celui de vivre loin du monde, dans un monastère de chartreux après avoir été confronté dans son enfance à la mort et pense que Dieu est plus fort qu'elle. Là où il vit, une vie de silence, de dénuement il se sent dans un état de la mort et cela le rassure.



Lors de la lecture d'un testament, il va voir sa vie transformer et il devra remettre en question toutes ses certitudes, ses convictions et fera à nouveau des choix.....



Si je ne doutais pas, je n'aurais pas besoin de croire

Très bel album de Zep qui soulève le voile sur le monde des monastères, sur ceux qui ont choisi de se couper de tout : de la parole, du monde et se concentrer sur l'homme, sur Dieu.



Histoire très touchante, forte, qui retrace la vie de cet homme, avec des retours en arrière sur son enfance, sa vie familiale, qui touche les problèmes de nos vies actuelles et sur le désespoir de personnes semblant tout avoir.



Faillir, revenir, partager, William va trouver sur son chemin des situations qui vont remettre en cause sa foi, ses convictions..... 



Des illustrations épurées comme la vie de William, une douceur qui vous enveloppe même si il y a de la violence dans les faits, dans les désespoirs.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
Commenter  J’apprécie          200
Un bruit étrange et beau

Une BD loin de Titeuf, quoique ! En tout cas, un auteur qui sait se renouveler. Bienvenue chez les moines et en avant pour la spiritualité. Presque 26 ans que William n’a pas quitté La Chartreuse. L’héritage d’une tante le contraint à retourner à Paris. Des fonds sont nécessaires pour refaire la toiture de la bâtisse. Un texte fin, juste ce qu’il faut pour accompagner de belles planches. Un plaisir pour les yeux.
Commenter  J’apprécie          200
Un bruit étrange et beau

Don Marcus est chartreux depuis 26 ans, il a fait vœu de silence. Jusqu'au jour où le père supérieur lui annonce qu'il est convoqué pour la lecture du testament de sa tante. Il ne veut pas y aller mais le monastère aurait bien besoin d'une nouvelle toiture... Alors le revoilà à Paris, dans ce monde plein de vie et de bruit qu'il avait fuit. Plein de souvenirs aussi. Il s'appelait William... Il avait oublié que les femmes étaient belles...



Une tendre et touchante histoire que nous offre Zep. Celle d'un moine retiré dans le silence qui redécouvre la vie, sa famille, et la jolie Méry.

Les personnages sont pleins de doutes et de croyance, ils avancent dans la vie à tatons, comme nous parfois. C'est plein de tendresse et d'amour. Souvent les petites phrases font mouche, par leur humour où leur justesse.



Le dessin est très agréable. Au revoir les cases bien limitées, ici nous avons des bords floutés et des couleurs toujours douces. Monochrome pour la plupart, les pages alternent entre le bleu et l'ocre, le mauve ou le vert.
Commenter  J’apprécie          200
Une histoire d'hommes

Plus de 18 ans après la séparation de leur groupe de rock; tous les membres se retrouvent chez le seul qui a continué et réussi dans cette voie. La seule raison n'en semble pas être l'évocation du bon vieux temps cependant...

J'ai grandi avec Titeuf (qui me fait encore rire), tenté Happy Sex (qui ne m'a jamais fait rire). Je réitère donc et là, je suis quand même beaucoup plus convaincue. Même si le scénario ne casse pas 3 pattes au grand tétras, l'auteur a mûri, est plus réfléchit. Ca se sent dans le propos et le dessin. A suivre aussi au rayon adulte.
Commenter  J’apprécie          200
Titeuf, tome 1 : Dieu, le sexe et les brete..

1992, Zep lance son héros, aujourd'hui connu de partout, Titeuf.

Dieu, le sexe et les bretelles, premier tome de la série de ce jeune "pré-adolescent" qu'est Titeuf, est d'abord une bande dessinée en noir et blanc, où le coup de crayon est peu assuré. Zep ne croit alors plus en son talent pour la bande dessinée et accepte de publier ces dessins et histoires basées sur des souvenirs d'enfance.

Tout cela se ressent dans l'ensemble de ce premier tome. Le vague scénario sur les questionnements et les aventures d'un jeune garçon turbulent, voire vulgaire, se dispatche beaucoup trop en des historiettes rapides (la fameuse division correspondant à une planche - une histoire me fatigue au bout d'une moment...), même si trois thèmes forts ressortent, le titre nous le dit d'ailleurs très bien : la religion (Dieu), la sexualité (le sexe) et les soucis quotidiens (les bretelles).

Toutefois, l'humour est présent à chaque instant et de nombreux thèmes de notre société sont déjà abordés, et surtout par les yeux "innocents" de cet enfant auquel on a envie de s'identifier. Tout l'intérêt est là, tout simplement !



Un agréable premier tome, initialement prévu pour un public adulte, mais qui a su, depuis, parler aux plus jeunes. Cet entre-deux permet d'apprécier ces débuts encore aujourd'hui, sans goût d'inachevé ou de décalage.
Commenter  J’apprécie          200
Ce que nous sommes

ZEP nous propulse au- delà de 2100. Le monde est coupé en deux et peut être plus, celui des humains augmentés et celui, au delà du périphérique, des gens de l'ancien monde. Ces derniers sont simplement dépendants des réalités de la vie, ils mangent, boivent, cueillent, lisent, cultivent, font l'amour, quand les autres n'existent qu'à partir d'une base de données qui leur a été implantée à l'arrière du crâne. Ils ne vivent donc que d'expériences virtuelles et ne sont pas à l'abri d'une mort provoquée par un piratage ou un bug. Cette nouvelle génération n'a pas appris à lire, on lui a intégré une bibliothèque numérique, elle ne mange pas mais ingère des pillules etc etc...tout fait expérience.

L'histoire est intéressante et rejoint celle de Préférence Système de Bienvenu.

J'ai moins aimé le graphisme même si la dernière planche, présentant un paysage bucolique, est tout à fait exquise.

Un beau moment de lecture tout en suspense et projection, dans un monde détestable.
Commenter  J’apprécie          190
Ce que nous sommes

Avez-vous déjà essayé de vous projeter et d’imaginer un avenir où tous les êtres humains seront des êtres d’une intelligence extraordinaire, vivant une vie similaire. Même si c’est facile pour apprendre, c’est toujours pareil. Au lieu d’étudier dur tous les soirs pour mémoriser les leçons, la langue, les connaissances, je dirais que tout est assimilé mécaniquement et virtuellement. Inspiré du Blue Brain Project, Zep nous invite à découvrir un monde futuriste dans sa nouvelle BD Ce que nous sommes.



Une baleine bleue géante circule le long de l’océan, croisant la route d’un nageur humain. Ensemble, ils évoluent le long de la douce mer. Elle était belle et majestueuse, sa peau rugueuse et mystérieuse. Leurs chemins se sont dissipés de bulles et d’eaux claires, laissant place au requin, un redoutable prédateur. Dès lors, tous les sens du jeune homme s’effondrèrent devant son adversaire, et leur rencontre fut sanglante, lui brisant le cœur et lui déchirant les côtes. Tout est devenu noir dans sa tête. Constant raconte son histoire virtuelle à son ami Franz avec beaucoup de réalisme.



Depuis 30 ans, le Data Brain Project est lancé. Constant et Franz font partie de la Génération augmentée. Ils ont été implantés avec des cerveaux numériques. Depuis, la vie est devenue moins compliquée. Ils ont une grande capacité de stockage d’apprentissage. Ils développent de super facultés intellectuelles et sont ainsi performants pour mémoriser 12 langues en 3 minutes alors que leurs ancêtres peinaient durant des années à assimiler parfaitement l’anglais ou l’italien. Cela va encore plus loin, avec des compétences de déchiffrement importantes, et sera bien sûr mis à jour. Le réel et l’irréel existent en même temps. Imaginez toutes les capacités de connexions neuronales par seconde ?



Ensuite, leur source de vie est plus longue, vivant des moments virtuels intenses qui virent parfois au cauchemar. Ils ont des facilités, mais ils sont contrôlés. Leur alimentation est servie avec des pilules et le menu du jour est salé et épicé ou sucré. Ils se rassasient rapidement et peuvent ressentir les différents arômes du plat comme s’ils mangeaient un mets délicieux, tout comme les humains. Les sensations thermiques sont donc extrêmes.



Ainsi en 2113 tout semble cohérent, virtuel et insolite. C’est très dérangeant et fascinant à la fois.



Dans cette ville protégée, des festivals rassemblent régulièrement les augmentés. Lors d’une soirée, une chose inexplicable se produit discrètement. Constant se sent déconnecté du monde qui l’entoure, égarant ses données et ses souvenirs. Il est perdu dans le temps et dans l’espace. Il se sent ici et ailleurs.



Que s’est-il passé cette nuit-là ? Il se lance donc dans une plongée déroutante et sans fin pour retrouver son identité. Il se retrouve avec une famille chaleureuse et un monde différent du sien. L’ambiance est cordiale et conviviale. Et les plats sont solides et authentiques. Nous assistons à la dégustation de délicieux ragoûts, comme le pot-au-feu. Les gens de la forêt accueillent Constant et essaient de le ramener à sa mémoire. Personne ne connaissait son nom, alors on lui a donné un nom de héros de bande dessinée, d’abord Treize, puis Melville.Sa mémoire est remplie de personnages, d’images floues. Il a été piraté et déconnecté de son interface, il pourrait donc avoir du mal à s’y retrouver aussi facilement. Lire un livre est devenu un calvaire, mais il va découvrir un nouveau sentiment avec Hazel, une femme scientifique au caractère bien trempé.



Ce que nous sommes, de Zep auteur et dessinateur est une B.D. qui nous plonge dans les abysses de la mémoire et éveille nos doutes sur le déjà vu, la visualisation, les souvenirs antérieurs. Certes, un cerveau numérique a plus de facilité pour comprendre, penser, apprendre ou discerner. Mais, tout devient nébuleux si un jour il est déconnecté.



Les planches de Zep nous immerge dans un environnement virtuel étrange. Elles sont en mouvement sensoriel, gustatif et tactique constant et sont les récepteurs de base de la pleine conscience.



Je me suis interrogée si nos fonctions cérébrales cessaient de fonctionner correctement, cela nous ramènera à une confusion totale. Pour ce faire, nous plongeons dans l’imagination et les possibilités, mais pas sûr de retrouver facilement notre mémoire. Zep nous interpellent sur le cerveau et ses fonctions en profondeur. La mémoire est un groupe de bonnes adaptations cérébrales et de bonnes fonctions neuronales , sinon c’est la catastrophe. Une bande dessinée fascinante qui nous interroge à la fois sur notre monde actuel et celui à venir.
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          190
Ce que nous sommes



Intéressant

Ce que nous sommes est une bande dessinée d’anticipation réussie qui propose un univers intéressant et des réflexions assez poussées sur l’acquis et l’appris, ou encore sur le rôle et la place de l’humain dans ce monde. Le tout sous couvert d’une intrigue digne d’un techno-thriller, porté par des personnages intéressants. Je regrette cependant un certain manichéisme qui atténue l’enthousiasme...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          190
Titeuf, Tome 3 : Ça épate les filles

Confinement oblige, retour vers l'humour de base et enfantin : Titeuf. Dans ce tome, il accumule bévues et boulettes, notamment lors d'un séjour en colonie de vacances. Même lus et relus ces gags arrivent toujours à me faire sourire.
Commenter  J’apprécie          190
Captain Biceps, Tome 5 : L'intrépide

Ce livre de capitaine biceps est génial.

Il est :

-Drôle

-fort

-Relaxant

-...



J'adore !
Commenter  J’apprécie          190
The end

La bonne découverte que voilà ! Cela fait plusieurs titres pour adultes que je lis de Zep et, la plupart du temps, il réussit vraiment à me surprendre. On est bien loin de Titeuf et sa bande ! Les sujets sont bien plus matures et sérieux, tandis que le coup de crayon est très différent de celui avec notre petit héros à la mèche jaune. Ici, il est question d’un récit futuriste et écologique où la nature va agir face aux mauvaises actions de l’Homme. On fera face à une ambiance d’abord scientifique, puis post-apocalyptique, ce qui m’a beaucoup plu. Même si ces pages défilent trop vite, on plonge aisément dans l’histoire et on se demande ce qu’il va se passer jusqu’à la dernière page.



Le coup de crayon est beau, épuré, simple, léger et efficace. Certains pourraient reprocher le manque de détails ou le choix des couleurs néanmoins, cela m’a plu ainsi. Ce style colle très bien à l’intrigue et apporte une ambiance particulière. Certes, on n’innove pas vraiment avec le phénomène des arbres provoquant la fin du monde toutefois, c’était intéressant. Pour ma part, cela m’a rappelé le film « Phénomènes » où les végétaux forcent les humains à se suicider pour réguler la population… Malgré cette similitude, j’ai passé un très bon moment de lecture. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir mis en fond « The End » de Jim Morrison le temps de ma plongée entre les pages. Bref, voici une BD d’anticipation au message écologique important et dramatique…
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          190
The end

This is the end

Beautiful friend

This is the end

My only friend, the end

Of our elaborate plans, the end

Of everything that stands, the end

No safety or surprise, the end

I'll never look into your eyes...again

…”

Ce refrain du mythique groupe "The Doors" tourne en boucle à la lecture de ce livre, et il n’est évidemment pas innocent. Comme un présage pour le récit, il résume parfaitement les faits mais nous y reviendront.

Cet album est le troisième album au style réaliste réalisé par Zep pour les éditions Rue de Sèvres. Et qu’est-ce que je les aime ces ouvrages !

Donc après « Une histoire d’hommes » et « un bruit étrange et beau », voici que je me prends une nouvelle claque, à la fois graphique et scénaristique, avec cette BD exceptionnelle.

ZEP nous prouve particulièrement avec ce récit qu’il est un auteur complet capable de s’attaquer à n’importe quel registre (jeunesse, adulte, fiction, aventure humaine, humour etc…)



Le dessin :



Le dessin de Zep est dans un style réaliste dont le trait est juste élégant, léger, épuré, beau…

Comme à son habitude, pour ses récits adultes, Zep utilise des couleurs en bichromie avec des jeux d’aplats.

Les couleurs pastelles sont particulièrement bien choisies sur des tons dits naturels (vert, brun, bleu…) et donc totalement adaptés pour ce récit à la croisée des sciences naturelles et de la science-fiction.

Chaque couleur reflète donc une ambiance : vert pour des atmosphères liées à la nature, bleue pour des scènes temporellement situées matin ou soir ou bien pour évoquer des faits passés, mauve rouge pour les situations dramatiques, etc…

Coté effets, encore une fois l’auteur ne s’embarrasse pas de techniques approfondies. Le travail sur les plans, perspectives et lumières fait remarquablement vivre l’histoire.

Et ces paroles de The End qui reviennent continuellement en une belle et longue onomatopée et qui nous harcèlent afin certainement de nous avertir d’un évènement dramatique à venir.

Les mises en scène sont travaillées, presque à la perfection, et chaque vignette accroche agréablement notre œil. On admire, on contemple la majestuosité du trait, mais aussi de cette nature dessinée fragile et forte à la fois.

Ce livre est une délectation visuelle.



Le scénario :



Ce récit dramatique est bien évidement une pure fiction à ce jour, quoique…

Si l’on considère l’anecdote des Koudous du Transvaal, cette fiction n’est finalement plus très loin de la réalité (ou inversement), et cela peut glacer le sang…

Zep est bien évidemment parti de ce fait divers pour construire ce thriller perturbant. Il en fait même référence au cours de l’histoire.

Ce scénario est troublant mais a plusieurs mérites.

Le premier est de remettre l’humanité en place face à la grandeur de la nature. Il nous fait bien comprendre que l’on est finalement un bien petit rien pour ce monde. Notre passage sur cette planète reste éphémère.

Le deuxième, conséquence directe du premier, est de nous alerter bien évidemment sur la catastrophe écologique à venir (ou déjà présente) si l’on continu à industrialiser à tout va, et de laisser passer les profits devant la nécessité. Personne ne sera épargné (ou presque). Nous devons collectivement ranger notre égo et revenir aux sources et aux besoins primaires.

Outre ces sonnettes d’alarmes moralisatrices mais révélatrices, cette allégorie est techniquement admirablement bien construite. Le découpage est construit pour que le suspense règne de bout en bout. L’histoire est captivante et intéressante. Elle se lit vite. Tout s’enchaine à bon rythme et le final nous surprends et nous laisse bien évidemment pantois !



Cette œuvre BD est pour moi l’une des meilleures que j’ai pu lire sur ce premier semestre. Je la recommande vivement car on ne peut être que touché par cette science-fiction/naturelle…

C'est une BD qui est un indispensable à toute bonne bédé thèque.
Lien : http://www.7bd.fr/2018/05/th..
Commenter  J’apprécie          190
Titeuf, Tome 13 : A la folie

Hauts les coeurs!

C'est un Titeuf amoureux qui met ses pieds dans le plat, à grand coup de gaffes, de cette rentrée littéraire 2012.

Scoop: l'élue de son coeur n'est plus Nadia mais une grande asperge noire: Ramatou!

"Pô du tout! Je pense à elle c'est tout!"

Si, si, si "Jolie mèche" drague mais sa rupture avec Nadia sera musclée.

Nous retrouvons ici Titeuf, célèbre héros (à la tête d'oeuf) de Zep ( son créateur qui a reçu le grand prix de la ville d'Angoulème 2004 pour l'ensemble de son oeuvre), dans plusieurs histoires drôles entre maison (où sa soeur Zizie fait des siennes) et école.

Titeuf plait aux enfants car il exprime tout haut les bêtises qu'ils rêvent d'expérimenter ou font en catimini: envoyer une chaussette puante sur l'appareil dentaire d'un copain, s'éclater en cours de dessin quitte à se faire gronder,se gaver de gâteaux,faire un concours de morves, jouer au "pampersball" avec les couches sales du bébé, se moquer des profs...

Mais au collège les coeurs palpitent déjà et Zep nous montre les déconvenues et les premiers émois d'ados.

Dans cet album, les couleurs sont plus modernes que d'habitude (mauve,jaune citron,vert pomme..) ce qui donne un coup de peps à ce 13° tome. Zep s'engage aussi contre la guerre puisque Ramatou est une réfugiée orpheline, pour l'écologie et le recyclage.

Titeuf tome 13: A la folie est un bon cru, plein d'humour (parfois un peu lourd) mais c'est bon aussi de rire de tout et de rien....même des "matins d'apocalypse" où Titeufette s'alarme: "Manu! Faut que tu me sortes de là!! J' ai un gros problème!! J'ai plus de zizi."



C'est pô vrai, ben sûr!!
Commenter  J’apprécie          190
The end

Tandis qu'au Sud de l'Europe, dans les Pyrénées, les victimes d'une mort brutale et inexpliquée sont retrouvées, un jeune scientifique rejoint une équipe étudiant le langage des arbres en Suède. Il découvre les théories d'un éminent professeur brocardé par ses pairs pour ses idées hors-normes. Les arbres peuvent-il communiquer entre eux, agir et réagir, choisir une autre solution que la fuite pour se défendre des excès et erreurs humaines ?



Zep nous propose ici une fiction scientifique aux accents écologistes et au scénario alarmiste (ce que la couverture et le titre annoncent parfaitement bien), avec Jim Morrison et The Doors en fond musical.

J'ai apprécié la narration, simple et directe. Le style des illustrations est proche de la bande-dessinée "traditionnelle", mais complètement différent de l'oeuvre la plus célèbre de l'auteur (Titeuf). Le traitement des couleurs est très intéressant et intelligent : bicolore sur toutes les vignettes, mais les couleurs varient en fonction de la période, du lieu ou du sujet évoqué. J'ai trouvé l'ensemble plutôt terne, mais ce n'est pas gênant et cela correspond parfaitement au propos, créant une ambiance particulière.
Commenter  J’apprécie          181




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Zep Voir plus

Quiz Voir plus

Les titres des 13 albums Titeuf (Zep)

Tome 1, 1992 : ..... le sexe et les bretelles.

Le Diable
Dieu
Les Anges
Cupidon

14 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : ZepCréer un quiz sur cet auteur

{* *}