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Citations de Épictète (355)


 Épictète
Il n'y a qu'un chemin pour le bonheur, c'est de cesser de nous tracasser pour des choses qui ne dépendent pas de notre volonté.
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 Épictète
Pourquoi suis-je né d'un tel père et d'une telle mère ? -- Eh ! mon ami, avant ta naissance, dépendait-il de toi de dire : « Je veux qu'un tel se marie à une telle, et je veux naître d'eux ? » Si ta naissance fut malheureuse, ne dépend-il pas de toi de la corriger par la vertu ?
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 Épictète
Si tu es accoutumé à mener une vie frugale et à traiter durement ton corps, n'en tire pas vanité, et, si tu ne bois que de l'eau, ne dis point à tout propos que tu ne bois que de l'eau. Si tu veux t'exercer à la patience et à la tolérance, fais-le pour toi et non pas pour les autres ; n'embrasse point les statues ; dans la soif la plus ardente, prends de l'eau dans ta bouche, rejette-la, et ne le dis à personne.

(Pensées, LXXIV)
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 Épictète
Quelqu'un se baigne de bonne heure. Ne dis point qu'il fait mal de se baigner sitôt, mais qu'il se baigne avant l'heure. Quelqu'un boit beaucoup de vin. Ne dis point qu'il fait mal de boire, mais qu'il boit beaucoup. Car, avant de bien connaître ce qui le fait agir, comment sais-tu s'il fait mal ? Ainsi, toutes les fois que tu juges de cette façon, il t'arrive de voir devant tes yeux une chose, et de prononcer sur une autre.
Pensées, LXXI.
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 Épictète
La vraie noblesse de l'homme vient de la vertu, et non de la naissance. -- Je vaux mieux que toi, mon père était consul, je suis tribun, et toi tu n'es rien. -- Mon cher, si nous étions deux chevaux, et que tu me dises : « Mon père était le plus vif de tous les chevaux de son temps, et moi j'ai beaucoup de foin, beaucoup d'orge, et un magnifique harnais, » je te dirais : « Je le veux bien, mais courons... » N'y a-t-il pas dans l'homme quelque chose qui lui est propre, comme la course au cheval, et par le moyen de quoi on peut connaître sa qualité et juger de son prix ? Et n'est-ce pas la pudeur, la fidélité, la justice ? Montre-moi donc l'avantage que tu as en cela sur moi. Fais-moi voir que tu vaux mieux que moi, en tant qu'homme. Si tu me dis : « Je puis nuire, je puis ruer, » je te répondrai que tu te glorifies là d'une qualité qui est propre à l'âne et au cheval, et non à l'homme.
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 Épictète
Ce n'est pas une chose bien commune d'accomplir ce que promet la qualité d'homme. C'est un animal mortel, doué de raison, et c'est par la raison qu'il se distingue des bêtes. Toutes les fois donc qu'il s'éloigne de la raison, qu'il agit sans raison, l'homme périt, et la bête se montre.
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 Épictète
Quand tu vas faire ta cour à quelque homme puissant, représente-toi d'avance que tu ne le trouveras pas chez lui, ou qu'il se sera enfermé, ou qu'on ne daignera pas t'ouvrir sa porte, ou qu'il ne s'occupera pas de toi. Si, malgré cela, ton devoir t'y appelle, supporte tout ce qui arrivera, et ne t'avise jamais de dire ou de penser que « ce n'était pas la peine ». Car c'est là le langage d'un homme vulgaire, d'un homme sur qui les choses extérieures ont trop de pouvoir.
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 Épictète
Quand j'entends appeler quelqu'un heureux, parce qu'il est favori du prince, je demande d'abord ce que cela lui a rapporté. -- Il a obtenu un gouvernement de province. -- Mais a-t-il obtenu en même temps tout ce qu'il faut pour la bien gouverner ? -- Il a eu une préture. -- Mais a-t-il tout ce qu'il faut pour être préteur ? Ce ne sont pas les dignités qui rendent heureux, c'est de les bien remplir et d'en faire un bon usage.
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 Épictète
Tu veux ressembler au commun des hommes, comme un fil de ta tunique ressemble à tous les autres fils qui la composent ; mais moi je veux être cette bande de pourpre, qui non seulement a de l'éclat, mais qui embellit même tout ce à quoi on l'applique. Pourquoi donc me conseilles-tu d'être comme les autres ? Je serais comme le fil, je ne serais plus de la pourpre.
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 Épictète
N'attends pas que les évènements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... et tu seras heureux.
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 Épictète
Quand tu es seul, tu dis que tu es dans un désert. Quand tu es dans le grand monde, tu dis que tu es au milieu des brigands, des voleurs, des fourbes. Tu te plains de tes parents, de ta femme, de tes enfants, de tes amis et de tes voisins. Eh ! si tu étais raisonnable, quand tu es seul, tu dirais que tu es en repos, en liberté, que tu jouis de toi-même, et que tu es semblable à la divinité. Et quand tu es dans le monde, au lieu de te chagriner et d'appeler cela embarras, tumulte, tu l'appellerais une fête, ou des jeux publics, et tu serais toujours content.
Entretiens, Livre I, XXXVI.
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 Épictète
Il faut que la mort vienne à nous tôt ou tard. Dans quelle occupation nous surprendra-t-elle ? Un laboureur sera occupé du soin de son labourage, un jardinier de celui de son jardin ; un marchand de celui de son commerce. Et toi à quoi seras-tu occupé ? Pour moi, je souhaite de tout mon cœur que dans ce dernier moment elle ne me trouve occupé qu'à régler ma volonté, afin que sans trouble, sans empêchement et sans contrainte, je fasse en homme libre cette dernière action, et que je puisse dire aux dieux : « Ai-je violé vos commandements ? Ai-je abusé des présents que vous m'avez faits ? Ne vous ai-je pas soumis mes sens, mes vœux, mes opinions ? Me suis-je jamais plaint de vous ? Ai-je accusé votre providence ? J'ai été malade, parce que vous l'avez voulu, et je l'ai voulu de même. J'ai été pauvre, parce que vous l'avez voulu, et j'ai été content de ma pauvreté. J'ai été dans l'esclavage, parce que vous l'avez voulu, et je n'ai jamais désiré en sortir. M'avez-vous jamais vu triste de mon état ? M'avez-vous surpris dans l'abattement et dans le murmure ? Je suis encore tout prêt à subir tout ce qu'il vous plaira ordonner de moi. Le moindre signal de votre part est pour moi un ordre inviolable. Vous voulez que je me retire de ce spectacle magnifique, j'en sors et je vous rende mille très humbles grâces de ce que vous avez daigné m'y admettre pour me faire voir tous vos ouvrages, et pour étaler à mes yeux l'ordre admirable avec lequel vous gouvernez cet univers.
Entretiens, Livre III, VII
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 Épictète
Souviens-toi de ce que disait Euphratès, qu'il s'était fort bien trouvé d'avoir longtemps caché qu'il était philosophe ; car, outre qu'il s'était convaincu par là qu'il ne faisait rien pour être vu des hommes, et qu'il faisait tout pour les dieux et pour lui, il avait eu la consolation que, comme il combattait seul, il s'exposait aussi tout seul, et n'exposait ni son prochain, ni la philosophie par les fautes qui auraient pu lui échapper, et enfin qu'il avait eu ce plaisir secret d'être plutôt reconnu philosophe à ses actions qu'à ses habits.
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 Épictète
Souviens-toi que tu dois te conduire dans la vie comme dans un festin. Un plat est-il venu jusqu'à toi ? étendant ta main avec décence, prends-en modestement. Le retire-t-on ? ne le retiens point. N'est-il point encore venu ? n'étends pas au loin ton désir, mais attends que le plat arrive enfin de ton côté. Uses-en ainsi avec des enfants, avec une femme, avec les charges et les dignités, avec les richesses, et tu seras digne d'être admis à la table même des dieux. Et si tu ne prends pas ce qu'on t'offre, mais le rejettes et le méprises, alors tu ne seras pas seulement le convive des dieux, mais leur égal, et tu régneras avec eux. C'est en agissant ainsi que Diogène, Héraclite et quelques autres ont mérité d'être appelés des hommes divins, comme ils l'étaient en effet.
(Pensées, XXIII)
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 Épictète
" Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont. "
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 Épictète
Nous sommes composés de deux natures bien différentes : d'un corps qui nous est commun avec les bêtes, et d'un esprit qui nous est commun avec les dieux. Les uns penchent vers cette première parenté, s'il est permis de parler ainsi, parenté malheureuse et mortelle. Et les autres penchent vers la dernière, vers cette parenté heureuse et divine. De là vient que ceux-ci pensent noblement, et que les autres, en beaucoup plus grand nombre, n'ont que des pensées basses et indignes.
-- Que suis-je, moi ? Un petit homme très malheureux ; et ces chairs, dont mon corps est bâti, sont effectivement très chétives et très misérables.
-- Mais tu as en toi quelque chose de bien plus noble que ces chairs. Pourquoi, t'éloignant donc de ce principe si élevé, t'attaches-tu à ces chairs ? Voilà la pente de presque tous les hommes, et voilà pourquoi il y a parmi eux tant de monstres, tant de loups, tant de lions, tant de tigres, tant de pourceaux. Prends donc garde à toi, et tâche de ne pas augmenter le nombre de ces monstres.

(Entretiens, Livre I, XVI)
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 Épictète
La liberté, c’est l’indépendance de la pensée.
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 Épictète
Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore.
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S’il t’arrive un jour d’accorder du poids aux objets extérieurs par désir de plaire à quelqu’un, sache que tu réduiras à néant tes principes de vie.
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 Épictète
Dis-toi d'abord ce que tu veux être, puis fais ce qu'il faut pour le devenir.
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