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Critiques de Abû-Hâmid Al-Ghazali (37)
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Renouvelle ta vie

Muhammad al ghazali ( al Saqqa) est un savant musulman égyptien du XXème siècle. Auteur prolifique, il partage dans son livre "Renouvelle ta vie", ses réflexions : par quels moyens l' homme peut-il prendre un nouveau départ dans l'existence. En s'appuyant sur le coran et la sunna mais aussi un livre de Dale Carnegie: "comment dominer le stress et les soucis" il nous égraine un chapelet de recommandations. A n'en pas douter nombre d'entre elles sont d'une grande sagesse.

"C'est que le renouveau de la vie provient avant tout du fond de l'âme."p21
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Renouvelle ta vie

Avant de commencer, il serait utile de préciser que ce livre a été écrit non par le savant soufi du XIe siècle, Abu Hamid al Ghazali, mais par un contemporain d'origine égyptienne, datant du XXe siècle, du nom de Muhammad al-Saqqa, ayant adopté le patronyme Al-Ghazali, pour des raisons familiales.



Cela dit, cet auteur et jurisconsulte égyptien, étant connu pour ses obédiences proches des Frères Musulmans, et aussi pour ses positions qu'on peut qualifier de réformistes (plutôt conservateur pour le coup), nous offre un intéressant ouvrage liant à la fois religion et une sorte de développement personnel.

S'appuyant à maintes fois sur le livre de Dale Carnegie, il essaie de s'inspirer de lui pour créer une version qui serait plutôt basée sur les sources premières de l'Islam sunnite, mais en adaptant au public contemporain.



Très intéressant à lire, et l'auteur incite justement à la réflexion, et à la raison, et non au suivisme aveugle, et au litteralisme. Quelles que soient les critiques (qui sont légitimes), qu'on peut adresser au cheikh défunt, que ce soit sur sa rigidité sur certains points, ou ses erreurs, il paraît évident que sa volonté de bien faire se voit, et qu'elle ne peut lui être que bénéfique.



Un livre qui peut être lu avec un oeil attentif, et qui incite au fond, à la réflexion.

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Comportements et traits de caractères du Prophète

Très bien pour comprendre la vie du prophète dans son ensemble mais certaines traductions m’ont dérangées. Conseils pour quelqu’un qui aimerait avoir toutes les sources, qui aime les livres de cours mais complet. Cependant je pense qu’il y a bien mieux sur le marché, mais évidemment il faut prendre en considération que le livre ne coûte que 4,50 €
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L'éthique du musulman

Dans ce livre Mohammed Al Ghazali nous offre un guide sur les différents comportements morale à adopter en tznt que musulman.

Les sujets abordés sont très large et très bien choisis !

J'ai énormément appréciée cette lecture où chaque chapitre peut se lire indépendant de l'autre, le lecteur peut donc revenir piocher certains sujets.

Chaque commentaire est étayé par des sources précises.

Un livre à lire un de mes coups de cœur de l'année 🤍
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Les piliers de la foi Musulmane : Qawiid al..

Intéressant
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Les secrets de la prière en Islam

Il est bien
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L'éducation de l'âme

bon
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Minhâj

Dans cet ouvrage, Al Ghazali liste les sept "handicaps" qui se présentent au dévot et qu'il devra surmonter, s'il le peut, pour adorer Dieu.



Tout d'abord il doit apprendre (la théologie) ; puis se repentir de ses péchés (qu'il ne dise pas que cela ne sert à rien parce qu'il en commettra d'autres : qui sait s'il ne va pas mourir tout à l'heure juste après le repentir) ; contourner les "obstacles" : se tenir à distance du monde, des autres, du diable et brider son âme ; maîtriser son ventre (manger mais pas trop et pas de l'"illicite") ; cheminer entre espoir et crainte et éviter de sombrer dans l'audace et la sécurité ou, d'autre part, le désespoir et le découragement ; éviter l'ostentation (Al-Ghazali revient souvent sur son dégoût de l'ostentation, mais de manière assez pointilleuse car discuter avec autrui, c'est sortir sa science et donc, faire preuve d'ostentation) et l'infatuation de soi-même (et pendant ce temps notre auteur donne des leçons sur des centaines de pages en se prenant pour le centre du monde) ; et, enfin, louanger Dieu et lui être reconnaissant, il pourra ainsi bénéficier des 20 faveurs et honneurs offertes dans ce monde et des 20 offertes dans l'autre monde (qu'il est fort ce Ghazali à connaître jusqu'aux faveurs de l'autre monde).



Le texte est assez désagréable à lire, ce sont des litanies d'interdictions, de blâmes, de règles, de catégories, de principes, de brides, etc. La phrase typique est : "tu dois te méfier de ... il en existe de trois types. Le premier type...".



Donc pour ce texte-ci, qui n'est pas une édition critique (pas de commentaires), qui est ennuyeuse à lire et ne comporte pas de pensée originale, et dont le fond n'est composé que d'interdits innombrables et fatigants, je mets une seule étoile.
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Le livre de l'unicité divine et de la remise ..

Il s'agit de décrire comment on s'élève vers Dieu jusqu'à ne plus voir qu'un seul être dans l'existence. Jusqu'à ce que sa propre entité disparaisse car on perd la conscience de soi lorsqu'on s'élève au dernier degré du tawhid, qui est la réalisation, la contemplation et la confirmation de l'Unicité de Dieu.



Pour cela, la vérité qu'"il n'y a de Divinité que Dieu" est une base aussi solide qu'indispensable, le motto de tout cheminement vers le tawhid, le fondement de la confiance en Dieu. Le tawhid est de quatre degrés, le premier est celui des hypocrites qui énoncent la phrase sans y croire. Les trois autres degrés passent de la croyance sincère (degré 2), au dévoilement intuitif de l'Unicité (degré 3) et à sa propre "extinction dans l'Unicité" (degré 4), l'état du contemplatif.



La difficulté est que le cheminement vers le Tawhid ne s'enseigne pas, il naît en vous et vous cheminez seul vers le quatrième degré. Il est inutile de poser des questions, d'interroger autour de vous, on ne peut vous donner la réponse, c'est un dévoilement et c'est à vous de le trouver. En vérité, Ghazali se limite à indiquer à quoi peut ressembler le deuxième degré, quant au troisième, il ne peut en "mentionner qu'une goutte de l'océan". Quoi qu'il en soit, le tawhid explique les présupposés au Tawakkul, qui lui, décrit les convenances à respecter, c'est-à-dire la mise en oeuvre du Tawhid (une sorte de critique de la raison pratique si l'on veut).



Le Tawakkul connaît trois degrés. Au premier degré, on s'en remet à Dieu pour toute chose, mais on a besoin de se rappeler chaque fois le lien qui nous unit à lui. On a l'esprit un peu perturbé par la présence du tawakkul et on n'est pas au top. Au second degré, on agit plus spontanément, mais comme un enfant qui se réfugie sous les jupons de sa mère en pleurant et en quémandant sa protection. C'est pas encore ça. Au troisième degré, l'enfant sait que sa mère le cherche et le surveille même quand elle n'est pas là. Il pense à elle, mais reste maître de lui, il ne se plaint pas, ne crie pas. Idéalement, il vit en Dieu, toutes ses actions sont détachée de puissance et de force, tout se fait naturellement et simplement pour ainsi dire sans y penser. Notons que dans cette métaphore, Dieu est une femme. Ce troisième degré ne serait atteignable que "le temps que dure la pâleur qui apparaît sur le visage du peureux". La seconde partie de l'ouvrage traite des comportements à adopter quand on applique le tawakkul "pur". C'est très inquiétant car toute décision humaine est anéantie ; les êtres humains sont comme des "mendiants" devant le "palais du roi" ; la "créature" doit tout attendre de Dieu, qui le nourrit, qui le vêtit, qui le rend malade ou le guérit. Il est cependant évident que l'être humain doit répondre de lui-même aux besoins essentiels (il ne doit pas attendre que Dieu mâche sa nourriture pour lui). Mais tout de même, ceux qui appliquent le Tawakkul vont, sereinement, dans le désert et attendent que Dieu les nourrisent. Au degré inférieur, ils restent chez eux ou à la mosquée ; et au degré le plus bas, ils vont travailler. On reste néanmoins Tawakkul si on s'en remet à Dieu. Pour le reste, on n'épargne pas plus de quarante jours, on accepte son sort sans se plaindre quoi qu'il arrive et on reconnaît que le monde est très bien fait tel qu'il est. On peut éventuellement s'engager sur la voie des Grands qui se passent de médecins. Pour être sûr d'avoir adopté le tawakkul, on passe l'épreuve de rester une semaine sans manger, se plaindre et désirer manger, et on accepte sereinement de mourir de faim, le cas échéant, car la meilleure nourriture est dans l'autre monde.



On peut se demander, puisque Dieu est le seul "agent", qu'il décide de tout (jusqu'à votre guérison), comment il se fait qu'il soit du ressort de l'individu de cheminer vers le plus haut degré du tawhid. La fin de la première partie décrit une conception originale de l'intellect : Dieu a créé la possibilité dont l'être humain est le réceptacle. Sa raison, par la science, lui fait juger de la nécessité d'une action et libère en conséquence la volonté qui agit. On en déduit - ce n'est pas dit explicitement - que c'est la science qui guide vers le tawhid. Une nuance cependant, la "science", c'est celle des théologiens. Comme Dieu opère toutes les actions, c'est votre intellect qui est responsable de votre cheminement vers le tawhid. On pourrait aussi en déduire que Dieu a aussi choisi ceux qui sont capables de progresser au niveau 3 et ceux qui en sont incapables. L'être humain, qui agit forcément sous les effets d'une raison variable est "contraint au libre-arbitre". le libre-arbitre n'étant que le temps de la réflexion que le réflexe ignore. Et comme tous les humains ne sont pas capables de comprendre, il faut des modes d'explication simples du tawhid pour ceux qui, de toute façon, ne sont pas capables de progresser et n'atteindront jamais le troisième niveau. On pourrait se demander pourquoi Dieu n'a pas prévu le cas, et pourquoi il est nécessaire d'écrire des livres puisque "tout est écrit". On pourrait surtout se sentir vexé.e parce que Ghazali ne s'exprime presque que par des métaphores. Bref, passons.



D'ailleurs, à de nombreux endroits, il se garde de tout dévoiler, soit parce que c'est "trop compliqué" ou "trop long à décrire" ou que c'est un secret, un mystère. On se doute que Ghazali a atteint les plus haut degré du tawhid et du tawakkul puisqu'il en parle, mais il reste tout de même très abscons et préfère l'image à l'expression directe de la science, si bien que l'on en doute un peu. Quoi qu'il en soit, il suit le topos d'une pensée scindée entre "intelligence" et "imagination" ou "volonté" ou "intuition". D'où le problème d'expliquer (par la science) un phénomène (le tawhid) qui ne s'obtient que par l'intuition dans la volonté du coeur. Et c'est pourquoi il est inutile d'interroger et de poser des questions, il faut cheminer seul avec le motto "il n'y a de divinité que Dieu". Au bout du chemin, la vérité.



Enfin, voilà comment on est théologien soufi orthodoxe et mystique vers l'an 1000. Averroès a eu raison, à mon sens, de souligner que l'expression de Ghazali laisse à désirer : toutes ces métaphores, ça cache quelque chose.



Je mets deux étoiles malgré la pensée terriblement destructrice (ne pas interroger, ne pas chercher à savoir, se contenter d'un monde tel qu'il est et se soumettre à l'ordre harmonieux du monde (on retrouve le meilleur des mondes possibles de Leibniz), tout attendre de Dieu et ne rien faire, ne rien entreprendre, vivre dans l'effacement de soi, dans l'attente d'un monde meilleur puisque tout ce qui est ôté dans celui-ci y est rendu, etc. on se doute que le livre n'est pas écrit pour l'élite sociale mais plutôt pour faire taire la masse... sic...) car la pensée sur l'intellection est originale et que ce mode de pensée est tout de même intéressant à découvrir. Il ne faut pas décourager les future.s lecteurs et lectrices.
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Les dix règles du soufisme

C'est un manuel pour devenir un bon petit soufi : il faut suivre les innombrables règles, souvent négatives (ne pas être arrogant, ne pas mentir, ne pas prétendre être au-dessus des autres, ne pas médire, ne pas désirer, ne pas regarder la femme du voisin, ne surtout pas innover, ne pas plaisanter, ne pas rire, etc.), mais aussi positives (suivre les enseignements du Coran et de la Sunna, être sincère dans sa croyance, se soumettre sans condition à Dieu, persévérer toute son existence dans la répétition des enseignements du Coran pour atteindre la vérité, etc). Comme on peut l'imaginer, le tout donne assez peu envie. C'est que le but est de s'élever à Dieu et de vivre dans l'Un, comme si l'on était soi-même si détaché.e des réalités du monde que l'on vit en permanence dans la vérité révélée. L'auteur rappelle en introduction que l'histoire a rangé Ghazali dans la catégorie de ceux qui ont refermé le monde musulman en en tuant la philosophie.



Bien sûr toutes ces règles sont absurdes parce qu'inapplicables. Ce qui est le plus amusant est que l'auteur qui semble persuadé de la valeur de ces enseignements achève son ouvrage par un épilogue où il manifeste ne pas avoir "démérité", où il espère les "dons de Dieu" comme "récompense" et où il donne des ordres à Dieu qui "purifiera" et "développera" son texte auquel il donne des perspectives de croissance par la métaphore inventive d'un jardin luxuriant... Rédiger un traité pour l'enseignement des autres, ne serait-ce pas se sentir au-dessus d'eux et faire preuve d'innovation, puisque personne n'avait jamais écrit ce qui vient d'être produit ? Ah làlà, voilà notre auteur confondu de vantardise, de désir, de ne pas se soumettre à Dieu, d'arrogance et d'innovation... Et voilà que toutes ces bonnes résolutions tombent à l'eau...



L'édition est très bien faite et très claire (n'en déplaise à son auteur, son texte est documenté et il en a rendu sa lecture très agréable, irions-nous jusqu'à dire littéraire ?), mais je n'ai mis que deux étoiles car, malgré tout, on aurait aimé un peu plus d'esprit critique...
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La vie après la mort en Islam

super
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La vie après la mort en Islam

walid
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Les secrets de la prière en Islam

Tres bon livre
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La Maîtrise des deux désirs

Abu Hamid al Ghazali enseigne ici la marche à suivre pour arriver à la maitrise de ses passions.

Il s'agit ici de la première étape car al Ghazali développe ici une approche éthique intéressante selon laquelle l'être humain ne pécherait que pour deux choses : remplir son ventre et satisfaire son désir sexuel. Tous les maux et péchés se rapportent finalement à cela selon ce maître de la spiritualité islamique, et le plus puissant serait l'instinct poussant à remplir sa panse sans modération.
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Auditions spirituelles et extase

Très bon ouvrage donnant les arguments pour le Samaa et la réponse aux arguments contres.

L'imam al-Ghazali analyse les effets du Samaa sur l'âme et donne des règles de convenances à respecter.

La traduction de très bonne qualité.
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Vigilance du coeur et examen de conscience

Ce livre représente un extrait de la grande et célèbre œuvre de l’Imam Al Ghazali, rahimouAllah, Revivification des Sciences Religieuses, ou encore connue en langue arabe sous le nom d’Ihyâ’ ‘Ûlûm al-Din.
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Le Livre des vices de la langue

Excellent ouvrage de l'imam al-Ghazali.

La traduction souffre cependant de nombreuses faiblesses et certains passages sont obscurs.
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Les Mérites de la lecture du Coran (Kitâb âdâb ti..

Ce livre est un indispensable à lire et à essayer d'appliquer, notamment le chapitre 3 sur la perception intérieure à la lecture du Coran.

Un étoile en moins à cause de l'erreur de titre dans la tranche du livre. Ce n'est pas très sérieux de la part de la maison d'édition...
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La Maîtrise des deux désirs

Excellent livre.

La traduction est parfois problématique cependant.
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Des litanies et des invocations

Très bonne traduction. Cependant il aurait beaucoup plus intéressant si les différentes invocations avaient été donnée également en arabe.
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