Adalyn Grace

Belladonna me faisait de l'œil depuis un petit moment déjà. Lors de sa sortie, sa couverture envoutante (j'ai d'ailleurs un gros faible pour la version anglaise, celle avec les oiseaux !) et son résumé avait quelque chose de très intrigant. Le roman mélangeait aussi pas mal d'éléments dont je suis friande (romance, intrigue, surnaturel) et cette idée tournant autour du poison et de la mort avait quelque chose de très original. Et au final, malgré quelques petites frayeurs, j'ai passé un très bon moment. Le roman a certains défauts, que l'on retrouve souvent dans le genre, mais je me suis laissée porter sans aucun souci et j'ai hâte de voir ce que la trilogie donnera.



Je vais commencer par ce qui m'a fait un peu peur au début de ma lecture. Signa. Alors non ne partez pas en courant. Je sais que débuter une chronique en disant que l'héroïne a été un "problème" n'est pas très engageant, mais même si j'ai levé les yeux au ciel à plusieurs reprises, j'ai vraiment fini par apprécier la jeune femme. Le souci est que Signa manque cruellement de maturité et qu'elle a un côté assez futile. Il est facile de mettre cela sur le compte de l'époque, mais quand je vois d'autres jeunes femmes de son âge dans le roman comme Charlotte et Bliss, je me dis que c'est vraiment une fausse excuse. Disons que cela sert Adalyn Grace pour le développement de son intrigue. Mais je m'attendais à autre chose de la part d'une héroïne, cela ne fait aucun doute. Signa évolue au fil du roman, je vous rassure, et elle apprend notamment aux contacts des autres femmes... mais... il n'empêche que vouer sa vie à un livre de bienséance... plutôt que d'apprendre par elle-même... voir la Mort comme un être maléfique alors qu'il ne fait que son travail (à savoir simplement récupérer les âmes défuntes) ... Je n'ai pas trop compris. A dix-neuf, et en découvrant ce qu'a été sa vie, je voulais bien plus pour notre héroïne.



Cela a été un peu enquiquinant dans le premier tiers de Belladonna pour moi. Ensuite, cet aspect de sa personnalité est plus ou moins effacé pour mettre en avant bien plus, et surtout sa faculté à s'accepter telle qu'elle est, mais aussi de ne pas chercher à plaire aux autres en toutes circonstances. Un point que j'ai réellement apprécié d'ailleurs. A de nombreuses reprises l'auteur, par le biais de ses personnages, nous montre combien il est épuisant de porter un masque et d'attendre la validation des autres. Mieux faut être soi-même. Ce n'est pas facile, surtout à l'époque, mais les jeunes femmes ont plus de possibilités aux vues de leur richesse et position sociale. Elles peuvent donc se le permettre tout en gardant à l'esprit, bien entendu, que certaines choses ne sont pas encore permises. Mais cela pousse à la réflexion. Cet aspect de la société est d'ailleurs un fil conducteur pour tout le roman. C'est même le centre de tout avec le recul. Je ne peux tout simplement pas m'imaginer vivre à cette époque. Le moindre "faux-pas", et je mets bien des guillemets car ils n'en sont pas au final, peut détruire des vies. Le malheur que cela engendre est assez révoltant. L'erreur est humaine, et surtout c'est elle qui nous fait avancer et apprendre... et c'est rageant de voir ce que les protagonistes vivent à cause de cela. Signa a tout de même la chance de vivre avec les Hawthorne, une famille bien plus ouverte d'esprit ce qui a permis d'alléger mon ressenti à ce niveau-là.



Les Hawthorne ont bien entendu une place très importante dans Belladonna. Quand Signa arrive chez son nouveau tuteur, elle se rend compte rapidement que quelque chose ne va pas, et la jeune femme est bien décidée à faire toute la lumière sur les événements tragiques qui ont touché la famille. Autant vous dire que quand Signa décide de mener l'enquête, j'étais ravie. J'adore cela, sans compter qu'intégrer un mystère à l'intrigue permet aussi de mieux appréhender la maisonnée. D'une pierre deux coups. Si la raison de la mort de Lillian sautait carrément aux yeux, j'avoue qu'identifier la ou le coupable a été quelque chose de moins évident. J'ai eu des doutes à un certain moment, qui se sont révélés justes, mais les différentes pistes que suit Signa sont tout autant plausibles. Restait le motif. Et là encore, j'ai eu quelques petites frayeurs car je ne voyais pas trop ce qui avait poussé le ou les coupables à agir de la sorte. La conclusion a été pourtant très satisfaisante et en adéquation parfaite avec d'autres éléments du roman. Je valide donc.



La touche de surnaturel était aussi très plaisante. Le fait de jouer avec la Mort personnifiée n'est pas évident, mais Adalyn Grace a su très bien s'en sortir. J'ai aimé les réflexions qu'elle pose de-ci, de-là sur le fait de mourir, le deuil, le côté éphémère de la vie humaine. On voit autant le point de vue des défunts, de leurs proches mais également de la Mort elle-même. C'est assez étrange, au final, mais il y a un aspect très apaisant autour de tout cela. J'ai aussi adoré le personnage de l'ange de la mort. Son apparence, ses réflexions, son attitude face à Signa qui est un peu la lueur de sa vie si solitaire. Signa a beau le voir pendant très longtemps comme le méchant, je n'ai jamais eu ce ressenti vis-à-vis de lui. Le travail autour du personnage est vraiment très chouette. Le premier tome effleure ses pouvoirs et ceux de notre héroïne mais il y a un grand potentiel et encore une fois une bonne réflexion derrière. Je suis totalement fan.



Et pour finir la romance. On la sent venir de très très loin, mais cela ne m'a pas empêché de l'apprécier. Le côté interdit, l'évolution des personnages et de leurs sentiments... Il y a un apprivoisement mais surtout une compréhension de l'autre. Je l'ai trouvé très tendre à ne nombreux égards. Et franchement, j'ai hâte de voir ce qu'elle deviendra par la suite, car pas mal d'obstacles font déjà leurs apparences.



Belladonna a donc été une très bonne surprise. Un univers légèrement gothique, une pointe de surnaturel que je trouve très intéressante, la romance est douce et ne prend pas le dessus sur tout. Un très bon dosage. Et les personnages sont aussi très réussis. Bliss en particulier a été un coup de coeur pour moi. Et je l'aurais d'ailleurs parfaitement vu dans le rôle principal. Signa a une bonne marge de progression, mais elle a déjà beaucoup évolué et la suite semble très prometteuse, du moins je l'espère très fort. Foxglove sort cet été en VO (j'ai déjà commandé le roman avec son sublime renard) et je croise les doigts pour que la traduction ne tarde pas trop !

J'avais vu des avis mitigés donc j'avais un peu peur de ne pas aimer mais au final j'ai passé un bon moment ! Alors oui ça ne transcende pas le genre, c'est assez classique mais ça se lit très bien, sans longueurs et le système de magie est assez original ! J'avoue que j'étais même un peu perdue parfois durant les affrontements, à ne plus savoir qui avait le dessus et pourquoi. La fin me donne bien envie de lire la suite, d'autant que les personnages sont assez intéressants . J'espère juste que c'est une duologie, je ne suis pas renseignée mais la suite arrive sous peu.

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge auteure sfff 2022

Après Un palais de flammes et d'argent , j'ai trouvé cette lecture bien plaisante en comparaison ! Du coup mon avis est plutôt positif sur cette duologie !

Amora fait le tour des îles pour se chercher un prétendant. En vérité, elle cherche, sans en parler à personne, une personne qui doit l'aider à briser sa malédiction. Sa relation avec Bastian est mise à mal à cause de ça mais c'est entourée de la même équipe que dans le tome un qu'elle entreprend ce voyage. Celui ci va s'avérer bien plus périlleux que prévu.

J'ai donc bien aimé, ce n'est pas un récit innovant mais la lecture est fluide, les personnages attachants et il y a un léger suspens sur la réussite de sa quête.

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge Romans YA 2023

J'ai beaucoup aimé l'univers historique gothique dans lequel nous plonge immédiatement le récit. Cela m'a un peu fait penser aux Bridgerton mais avec un côté plus sombre.



Signa, notre protagoniste est intéressante, attachante et c'est un plaisir de suivre son évolution tout au long de l'histoire ainsi que de découvrir qui elle est vraiment.



Rapidement, une enquête va être menée afin de découvrir qui est derrière les évènements qui frappent la famille Hawthorne.



J'ai apprécié la touche de fantastique qui est amené avec l'ange de la mort et les différents fantômes.



Evidemment, une romance va voir le jour, elle est certes prévisible mais ce n'est pas dérangeant car elle est bien réalisée.



Le dénouement final est retentissant, je n'ai vu venir aucune des grosses révélations et tout cela se termine sur une scène qui introduit le second tome.



Cependant, je dois vous avouer que j'ai trouvé des longueurs au début qui ont également fait que j'ai eu du mal à entrer dans l'univers. Heureusement, dès l'arrivée de Signa dans sa nouvelle demeure, j'ai été captivée par l'histoire et je ne pouvais plus lâcher.



J'ai également trouvé pas mal de répétitions au niveau du texte, je ne peux pas vous dire s'il s'agit d'un problème de traduction, mais par exemple, j'avais l'impression que Signa se nourrissait uniquement de scones.



Si vous appréciez les récits historiques avec du fantastique et des mystères, je ne peux que vous recommander cette lecture.



J'ai rapidement lu les 416 pages de ce tome. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une douzaine de pages) et le style d'écriture est grand et aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 18,38 euros ou pour 29,40 francs.



J'ai été prise dans cette lecture et vraiment surprise par la fin, je me réjouis de découvrir le tome 2. Cependant, elle perd quelques points suite aux points que j'ai relevés plus tôt. Je lui attribue donc la note de 7 sur 10.
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Je remercie les éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman.



Je crois que je vais avoir énormément de mal à donner un avis final concernant cette lecture et je pense même que cette chronique sera peut-être la plus courte que j’ai faite jusqu’à présent. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé Le trône des sept îles, cependant je ne l’ai malheureusement pas non plus apprécié à 100%. Disons que dans l’ensemble c’est une lecture sympa, mais sans plus. Il ne me laissera pas un souvenir inoubliable et pour l’instant je ne sais pas si je lirai la suite. J’ai refermé le livre en étant perplexe et, si tout n’est pas mauvais dans ce roman, je ressors de ma lecture avec la sensation de l’avoir lu sans vraiment l’avoir fait (je ne sais pas si je suis très claire). En fait, une semaine après l’avoir lu, j’en garde un souvenir assez vague.



Comme je le disais, tout n’est pas mauvais et j’ai bien aimé l’univers. Certes il n’y a rien de bien transcendant, j’ai vu de meilleurs livres avec ce genre de thématiques, pourtant j’ai tout de même bien accroché au concept que nous propose Adalyn Grace. L’histoire a le mérite de nous faire voyager en nous proposant un royaume composé de sept îles et j’ai apprécié que l’action ne se déroule pas uniquement dans un même endroit. La plume est également agréable, descriptive sans pour autant être trop lourde. Il y a quand même quelques répétitions, mais ce n’est pas ce qui m’a dérangée le plus.



Là où ça commence à coincer par contre, c’est au niveau de l’intrigue. L’univers est sympa et bien pensé, mais j’ai trouvé l’intrigue très légère, trop facile. Ça reste assez prévisible, j’avais déjà deviné pas mal de choses au fur et mesure que l’auteure nous les révélait et la fin était peut-être un peu trop rapide pour moi. Du coup, il n’y avait pas trop de surprises et par moments, je m’ennuyais un peu. De plus, étant donné que c’est un premier tome, je pensais que l’auteure laisserait encore pas mal de questions en suspens à la fin, mais j’ai été surprise de constater que beaucoup de choses sont finalement dévoilées et par la même occasion résolues. Donc, ce premier tome donne l’impression d’être un one-shot, avec une fin ni trop ouverte ni trop fermée. Ce n’est pas un reproche, mais pour l’instant je ne vois pas trop l’intérêt d’avoir écrit une suite.



Ensuite, en plus de l’intrigue, j’ai eu beaucoup de mal avec l’héroïne, Amora. Hormis le fait d’avoir retenu qu’elle porte le nom d’une marque de moutarde (que voulez-vous, ça m'a vraiment perturbée...), Amora ne m’a vraiment pas convaincue. Dès le départ, elle donne l’air d’être très prétentieuse, froide, naïve et son statut de princesse ne l’aide pas à se débarrasser de son caractère de petite fille pourrie gâtée. Elle est aussi parfois très méchante, notamment avec Kerrick. Le pauvre m’a fait de la peine… L’auteure essaye pourtant tant bien que mal de la faire passer pour une personne sensible, humble, généreuse et courageuse, malheureusement ça ne l’a pas fait avec moi. Je ne dis pas que son personnage n’évolue pas au fil de l’histoire, elle gagne en maturité et parvient à se remettre en question, toutefois je crois que le mal était déjà fait. Impossible qu’elle remonte dans mon estime aussi près de la fin du livre.



Pour ce qui est des autres personnages, je les ai bien aimé, mais ils n’ont rien de bien exceptionnel non plus. Bastian aurait pu être le plus intéressant s’il n’avait pas été aussi cliché. Je pensais découvrir un pirate, mais il n’a absolument rien à voir avec un pirate ou alors c’est un pirate édulcoré. Il est tout de même attachant et sympathique, dommage que l’on n’ait pas eu droit à son point de vue. Quant à Ferrick, eh bien je me suis demandé à de nombreuses reprises ce qu’il venait faire ici. J’avais surtout la sensation qu’il faisait tapisserie et qu’il tenait davantage la chandelle plutôt que participer à l’histoire.



Pour finir, autre point noir du récit : la romance. Honnêtement, j’ai hésité en vous en parler car je ne sais même pas si elle mérite qu’on s’y attarde. Moi qui aime les romances qui prennent du temps à s'installer, les « slow burn » comme on les appelle, je dois dire que celle entre Amora et Bastian m’a laissé dans une totale indifférence. Outre que ça soit super-rapide, je ne l’ai pas trouvée crédible. Le fait que Bastian vouvoie Amora et que celle-ci le tutoie, je ne sais pas pourquoi mais ça m’a bloquée. Alors oui, la scène du bisou était très intense, cela dit à part ça, je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent…



En conclusion, Le trône des sept îles n’est pas mauvais, mais pas franchement mémorable. Ce n’est pas une déception, je n’ai pas passé un mauvais moment en soi, maintenant c’est vrai que j’en attendais davantage. J’ai apprécié l’univers, la plume d’Adalyn Grace, cependant côté intrigue et personnages, ça manquait cruellement d’intérêt et de développement. On nous avait promis de l’action, de la magie, des pirates et des sirènes, malheureusement je n’ai pas vu grand-chose. À voir si la suite sera meilleure, mais pour l’instant je suis surtout mitigée… En attendant, je vous conseille de vous faire votre propre avis. Plusieurs personnes ont adoré et il se pourrait que ça soit également le cas pour vous !
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De Saxus étant le roi du teasing, c’est sans surprise que j’ai de suite été fortement attiré par l’alléchant résumé et la délicieuse couverture de cette œuvre malgré un nom qui me laisse plus que songeur. En effet, Adalyn Grace faisait déjà partie de leur catalogue grâce à sa série Le Trône des sept îles dont la découverte ne m’avait nullement convaincu. A tel point que je n’ai jamais pris la peine de terminer cette dernière. C’est donc mêlé d’envie et de crainte que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure me laissant sur une bonne impression.



A l’aide d’un sombre univers et d’une pesante ambiance, l’auteure m’a plongé au sein d’un récit envoûtant et mystérieux où la mort plane sans cesse et dans lequel bien des secrets demeurent. Les environs dévoilés sont tout simplement captivants et intrigants à découvrir et ce, grâce à la plume visuelle d’Adalyn Grâce qui se lit avec une complète facilité. Pour autant et malgré ses attraits, il est vrai que certaines parties m’ont parfois semblé assez longues et quelques peu redondantes. Il faut dire qu’au delà de l’univers et de sa funèbre mythologie aux allures botanistes, une orientation policière du fait de l’enquête menée par notre héroïne prend une grande part et que celle-ci ne m’a pas complément convaincu ni transcendé. Néanmoins et malgré ces légers manques, j’ai été saisi par le savoureux contraste permanent entre ce doux balais de romantisme et de tragédie. Plus que l’histoire en elle-même, il est indéniable que la construction de Belladonna détient quelque chose de tout à fait singulier et séduisant et c’est ce que je retiendrais de mon incursion au sein de l’univers d’Adalyn Grace.



Un univers porté par des personnages au préalables assez commun mais qui se peaufinent et se complexifient au rythme des chapitres. Tout comme le monde dévoile, une grande part d’ombre abrite chacun d’eux et j’ai été plus qu’envoûté par ce pertinent et savoureux assombrissement. Bien qu’au final assez manichéen, chacun d’eux se révélera tout de même assez nuancé. Néanmoins, je ne sais si je peux parler d’attachement lorsque j’évoque Signa ou bien l’ange de la mort mais je peux nier qu’ils m’ont fortement diverti. Il faut dire que leur relation se veut intense et complexe à la fois et le soupçon de romance qui se dessine m’a étonnement convaincu. Tout en douceur et avec pudeur, leur relation se développera sans cesse et offrira de tendres moments, à l’image de celle de la disparue Lilian dont l’histoire et le fantôme pèsera sur la famille de Signa. Les Hawthorne et leurs nombreux malheurs se dévoilent à leurs tours plaisants à rencontrer et sans jamais tomber sur la surenchère, Adalyn Grace apporte de nombreux drames à son œuvre à travers ces savoureux portraits.



Enfin, Belladonna se démontre une délicieuse surprise qui, même si celle-ci ne m’a pas pleinement emporté, m’a offert un savoureux moment de lecture. J’ai été plus que séduit par le singulier mélange de romantisme et de tragédie, parfois bien trop axé sur une enquête avançant lentement au rythme de la romance dévoilée tout en pudeur et nuance.
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J'ai retrouvé l'univers gothique et mystérieux de Belladonna avec plaisir. Dans cette suite, Signa va devoir mener une nouvelle enquête. Effectivement, son oncle, Elijah Hawthorne est accusé du meurtre de Lord Wakefield. La jeune femme, en compagnie de sa cousine Bliss, va tout mettre en oeuvre pour résoudre ce problème. Cependant, rien n'est simple quand le Destin décide de faire son entrée, prêt à lui mettre des bâtons dans les roues. Il n'hésite d'ailleurs pas à se mettre en l'ange de la Mort et Signa pour parvenir à ses fins.



J'avais adoré Belladonna avec ses secrets et son côté très sombre et tortueux. Cette suite est à la hauteur, mais légèrement en deçà du premier tome. Si j'ai aimé retrouver Signa et son funeste amant, j'ai trouvé que ça manquait de piquant. En plus de suivre Signa, nous suivons également Bliss, sa cousine et au vu de la fin de ce tome, je suppute que le prochain sera sur cette dernière. Mais je n'en dis pas plus.



Signa doit, une nouvelle fois, affronter les remarques et regards de la Haute Société, mais elle doit aussi faire des choix sur les terribles secrets qu'elle garde. Sa cousine ne l'aide pas des masses et se fait vite influencer par l'ancienne meilleure amie de Signa. Concernant Destin, je n'ai pas été emballée par la sous-intrigue qu'il apporte avec lui. J'ai trouvé ce personnage imbu de sa personne et hermétique à tout ce qui n'est pas son obsession et sa haine contre l'ange de la Mort. Et puis, il est celui qui se met entre l'amour de nos héros. Déjà qu'ils ne peuvent pas se voir souvent du fait de leur énorme différence !



En parlant de la romance, je l'ai trouvé moins captivante que pour le premier tome, mais c'est sans doute normal. Ce qui m'a un peu déçue également, c'est le dénouement de l'enquête sur la mort du duc de Wakefield. Je l'ai trouvé vite expédiée, et tout cela à cause de la sous-intrigue avec Destin. de plus, certains rebondissements sont, à mon sens, arrivés un peu comme un cheveu sur la soupe.



Cela dit, il serait faux de dire que je n'ai pas passé un super moment de lecture avec Foxglove qui reste dans la lignée de Belladonna. C'est une belle histoire à l'esprit gothique avec son lot de morts et de fantômes. Et puis, ce fut un vrai bonheur de retourner à l'Epineuse avec Signa et enfin de découvrir Queue-de-Loup, la demeure de ses parents avec ses esprits frappeurs.



Bref. J'ai beaucoup apprécié ce roman et la plume délicieuse d'Adalyn Grace.
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Ce titre me tente depuis tellement de temps que dès que je l'ai eu entre les mains, il n'a pas fait long feu !



Je ne sais pas si j'avais trop d'attentes, mais j'en ressors un peu déçue. J'ai aimé dans son ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture, c'est un bon bouquin MAIS je pense que j'en espérais tellement plus que du coup mon engouement est un peu retombé.



L'ambiance est par contre géniale. C'est délicieusement macabre. On plonge dans un roman gothique, où on va suivre Signa, 19 ans, orpheline qui va être trimballée de tuteur en tuteur, chacun mourant de manière assez étrange, jusqu'à arriver au manoir Hawthorne où elle va devoir se confronter aux mystères qui pèsent sur cette famille...



Signa ne rêve que d'une chose : faire son entrée dans la société, boire le thé en se faisant de nouvelles amies et trouver l'amour auprès d'un gentleman de bonne famille malheureusement cela ne va pas se passer comme prévu.



On a une grosse part de paranormal dans cette histoire. En effet notre douce Signa peut voir l'ange de la mort (ouais rien que ça) mais aussi l'âme des défunts. Quand sa cousine montre des signes d'empoisonnement à la belladonne, Signa va vouloir découvrir qui est l'auteur de crime et résoudre l'enquête...



J'ai beaucoup aimé le fait qu'on mêle à la fois ce petit côté cosy mystery à cette histoire de fantômes. Mais aussi à des secrets de famille enfouis, le tout dans ce qui semble être les années 1800.



Mais ça ne m'a pas suffit. Il m'a manqué d'un petit quelque chose. Le rythme est très lent et ça manque d'action. C'est dommage car c'est totalement le genre de bouquin que je peux adoré mais là j'en ressors un peu déçue. Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages ni à la romance qui naît entre deux de nos personnages...



En bref, une bonne lecture dans son ensemble, c'est sympa, ça se lit bien, c'est bien ficelé même si c'est assez prévisible mais ça ne m'a pas embarquée.








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C'est une déception pour moi. Je l'ai trouvé plutôt sympa dans l'ensemble mais il ne me restera pas longtemps en mémoire. Malheureusement je n'ai pas vraiment accroché. Le résumé me tentait bien, je trouvais ça plutôt alléchant, prometteur. Une histoire qui aurait pu vraiment me botter si elle avait été un peu plus développée. Mais ça reste un peu trop simple pour que je sois vraiment prise par l'intrigue.





J'ai trouvé l'histoire très longue, les personnages un peu trop lisses, sans vraie personnalité. J'aurais aimé leur trouver un peu plus de profondeur, de caractère. Qu'ils soient aussi moins clichés, moins caricaturaux. Le petit retournement de situation à la fin du bouquin n'a pas non plus réussi à sauver mon avis car c'était quand même assez prévisible.





L'univers reste le point positif car c'est plutôt chouette d'être sur les flots, de baigner dans de la magie et de la piraterie mais ce n'est encore une fois pas assez travaillé à mon goût. On effleure à peine ce que l'auteure aurait pu aborder, c'est dommage.





En bref pas une mauvaise lecture... mais une déception, je m'attendais à plus !


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Allez, j'abandonne.



C'est très très rare que je n'aille pas au bout d'un livre mais là franchement j'en peux plus de ce livre 😅



Il me reste 100 pages, peut-être qu'un jour j'aurais du temps à perdre et la motivation pour le finir. Mais ce n'est pas pour aujourd'hui !



Pourquoi je n'aime pas: le style d'écriture n'a rien de fantastique, je trouve même qu'il y a une certaine forme de répétitions à certains moments.

Mais surtout il ne se passe rien, ou en tout cas c'est tout comme ! Ça manque cruellement d'action, ou a défaut de suspens...Les personnages sont d'une fadeur absolue.

Pis on m'a vendu du rêve avec des pirates et des sirènes...Alors qu'il n'y a qu'un ersatz de pirate qui tient plus de Ken que de Barbe rousse, et une malheureuse sirène qu'il faudra attendre patiemment pendant plus de la moitié du récit.

La magie annoncée ? Insuffisante. Instatisfaisante...Non, vraiment c'est ENNUYANT.



Première déception avec cette maison d'édition.

Le résumé bien qu'alléchant ne rend pas justice à cette histoire que j'ai dévorée avec grand plaisir et beaucoup d'intérêt !



La plume d'Adalyn Grace nous plonge dans un récit piquant et brumeux à la fois, avec une héroïne partageant son existence entre la vie et la mort. Depuis qu'elle est née, Signa a un don bien particulier : celui d'être immunisée contre la mort elle-même. Elle arrive également à voir les esprits des défunts et l'ange de la mort se présente souvent à elle.



J'ai adoré la relation étrange qui se noue entre eux. Cet ange sans nom se retrouve pris de court par Signa et décide de la surveiller alors qu'elle grandit et devient une jeune femme. Comme la mort semble toujours roder près de notre héroïne, ils se rencontrent très régulièrement.



Quand Signa se retrouve à nouveau seule, cette dernière devient la pupille de la famille Hawthorne, des parents éloignés. Il se passe des choses étranges à l'Epineuse, ce manoir aussi lugubre qu'attrayant. Un contraste intéressant, je dois dire. Signa, bien malgré elle va se retrouver à enquêter sur la mort de la femme de son tuteur et sur l'étrange maladie qui affecte dangereusement Bliss, sa cousine éloignée. Pour cela, elle va recevoir l'aide de Sylas, un étrange jeune homme, dont on ne sait pas grand-chose, mais également celle de l'ange de la mort.



J'ai été happée par l'ambiance gothique de ce roman et par la plume addictive de son autrice ! J'ai trouvé les enquêtes passionnantes et les personnages réussis. Signa joue un jeu dangereux avec la mort et les baies de Belladonne sont au coeur de l'histoire. La romance est mystérieuse et pleine de sensualité.



En plus de cette enquête, Signa va créer des liens avec les jeunes gens de la bonne société. C'était son rêve de petite fille, elle qui voulait se trouver un gentil mari lorsqu'elle serait en âge de se marier.



Le récit traite également de la condition féminine au sein de la société de l'époque. C'est bien amené même si très léger, mais ça fait partie du récit. Signa est une héroïne forte et intelligente qui va tout faire pour sauver ceux qu'elle considère comme sa nouvelle famille. L'Epineuse, cette demeure aussi attirante qu'austère vaut bien qu'elle se démène pour découvrir qui leur veut du mal.



Bref. J'ai passé un très chouette moment de lecture avec ce nouveau titre d'Adalyn Grace. Une histoire gothique et sensuelle à la fois avec une héroïne qui adore flirter avec la mort ! Vivement la suite !
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J’ai quelques appréhensions à chaque fois que je commence un livre de chez De Saxus… À chaque fois, il y a une communication énorme, une couverture très belle, un résumé qui donne envie et l’histoire après en tant que tel est bof. Et « Le Trône des sept îles » ne fait pas exception.



C’est une lecture sympa, sans prise de tête et qui se lit facilement, mais c’est pas exceptionnelle.



Les personnages ne sont pas travaillés jusqu’au bout et son assez antipathique. Amora, l’héroïne principale, est très désagréable, agaçante, prétentieuse et assez caricaturale. Bastian est très cliché et c’est vraiment dommage car il était intéressant.



L’univers est intéressant, et bien décrit mais l’intrigue en elle-même est assez légère et déjà vue. Cela aurait mérité d’être un peu plus travaillé à mon goût, surtout que tout est assez prévisible.



La romance, alors s’en vient le triangle amoureux avec Ferrick et Bastian, mais finalement Ferrick est juste une tapisserie, on ne comprend pas trop ce qu’il fait là. Entre Amora et Bastian, c’est super rapide, ça m’a laissé de marbre.



Certains passages ont vraiment été long, et je me suis ennuyée… J’avais qu’une hâte: le finir.
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J’ai des sentiments ambivalents vis-à-vis de cette lecture. C’est-à-dire que j’ai aimé l’idée de mélange des genres (policier historico-fantastique) mais que je n’ai pas vraiment apprécié sa mise en œuvre.



Je trouve que l’autrice n’est pas parvenu à maîtriser l’équilibre de ces genres dans son roman ce qui pose parfois de gros problèmes de cohérence ou de crédibilité. Ainsi, l’enquête tourne autour de la résolution d’un empoisonnement, ce qui demande à Signa de trouver rapidement le coupable car il s’agit littéralement d’une course contre la mort. Et pourtant, on a parfois l’impression que ce n’est pas la priorité, que les mondanités prennent l’ascendant sur cette partie du roman. Je pense que l’autrice aurait dû trouver une solution pour aborder cette question de l’entrée de Signa dans le monde sans oublier pendant quelques dizaine de pages l’histoire de l’empoisonnement. Ainsi, même si Signa a trouvé l’origine du mal de sa cousine, elle se préoccupe peu de retrouver l’auteur de cette tentative de meurtre dans l’immédiat.



Autre problème de cohérence, la maîtrise des pouvoirs de Signa. L’ange de la mort lui propose des cours particuliers (deux au contenu bien vide) et Signa maîtrise comme si de rien était les dons qu’elle vient de découvrir. Sans oublier le fait que ces quelques leçons sont plus souvent sujettes à des montées de désir de se rapprocher physiquement de l’ange de la mort qu’à de l’envie de maîtriser ses pouvoirs.



Et ce point est directement lié à celui que je vais aborder : la relation entre Signa et l’ange de la Mort. Sous couvert de correspondre au trope à la mode du ennemies to lovers, on insiste bien au début du roman sur la haine que Signa éprouve pour l’ange de la mort. Par rapport aux raisons qui sont données, ce désamour est crédible. Ce qui l’est moins c’est l’attachement subit qu’elle éprouve pour sa soi-disant Némésis. Les « sentiments » (notez bien les guillemets, car les émotions qui nous sont présentées relèvent plus du désir physique que du sentiment amoureux, d’un désir d’aimer enfin un homme et cela peu importe qui se présente devant elle) sont trop soudains et, si cela ne dérange pas certains, c’est un point que je n’apprécie pas dans l’évolution d’une relation amoureuse. Bref, je n’ai pas cru à leur histoire qui voit les sentiments de Signa se développer trop rapidement tout en étant superficiels. Quant à l’ange de la mort, il ne tient à elle que parce qu’elle n’est pas comme les autres. Il l’aime parce qu’il peut la tenir dans ses bras, qu’elle peut le voir et interagir avec lui, ce que les autres ne peuvent pas faire. A aucun moment, il ne précise qu’il l’aime pour qui elle est. Ainsi, cela suggère que si ça avait été X, Y ou Z à la place de Signa, cela aurait été pareil pour lui, il aurait été « amoureux » juste parce que la demoiselle interchangeable pouvait le voir...On aura trouvé plus romantique comme base d’une relation, hein.



Malgré ces éléments que je considère comme des défauts, je n’ai pas détesté ma lecture mais je ne peux que regretter le fait qu’elle ne m’ait pas plus plu. Elle regroupait en effet tous les éléments que j’apprécie (un cadre historique, une enquête, une ambiance gothique et un début de mythologie fantastique) mais l’autrice n’a pas pris le temps de les développer comme un ensemble cohérent. Elle se contente de les mettre en lumière les uns après les autres sans que le lien entre eux soit fluide et crédible. C’est on ne peut plus dommage car cela ne me donne pas forcément envie de lire la suite qui, j’en ai peur, souffrira des mêmes défauts. J’attendrai donc des retours avant de me lancer.

Amora, fille unique du roi du royaume Visidia, va devoir prouver à son peuple qu’elle est capable d’hériter du trône grâce à une démonstration de sa magie. Tout ne se passe pas, comme prévu. Elle va perdre le contrôle de sa magie et va devoir quitter son île pour échapper à la mort. C’est au bras d’un pirate qu’elle va vivre des aventures dans l’espoir de sauver son peuple. Entre pirates, magies, légendes et aventures notre princesse qui n’a jamais bougé de son île va être bien servi.



Très bonne surprise pour ce livre, déjà énorme point à desaxus pour cette version relié qui est juste magnifique deuxièmement, je ne pensais pas aimer l’histoire après les avis que j’ai pu avoir dessus. Comme quoi, il ne faut pas se fier seulement aux avis des autres.



L’histoire est intéressante et il est difficile de prédire toutes les révélations, peut-être un peu rapide sur la fin (la grande bataille finale se déroule seulement sur quelques pages.) mais rien de dérangeant. Le personnage d’Amora a une très bonne évolution, les personnages secondaires sont également très intéressants. (et mis en avant !)



Plus qu’à attendre la sortie du deuxième tome, pour continuer à suivre les aventures d’Amora et de ses acolytes !

Le résumé du roman est particulièrement alléchant. Ici, on s'attend à de l'aventure, de la magie et des pirates. Tout ça y est : Amora, héritière du trône des sept îles et enfant unique de la famille Montara s'apprête à assurer sa légitimité sur le trône devant le peuple en démontrant sa maîtrise de la magie des âmes. Bien que préparée depuis sa plus tendre enfance, elle échoue au rite de passage et fuit en compagnie d'un pirate, Bastian, qui lui dévoile une situation dans les sept îles vraiment préoccupante. Déterminée à reprendre la couronne et à sauver les sept îles, la jeune femme se lance alors dans une quête périlleuse.



L'édition reliée est absolument sublime, comme la plupart des éditions reliées présentées par De Saxus. J'ai donc craqué assez facilement, entre le résumé et le livre. Mais la lecture s'est avérée particulièrement décevante.



Si on découvre un univers très coloré et enchanteur, j'ai trouvé qu'il manquait de profondeur. Dans ce monde, les habitants ne peuvent exercer qu'un seul type de magie, sous peine de voir la Bête revenir. Chacune des îles se caractérise donc par un type de magie. La gardienne de cet équilibre est la famille royale des Montara, seule héritière de la magie des âmes qui garde la créature maléfique scellée. Dès leur plus jeune âge, les Montara doivent donc apprendre à maîtriser la Bête qui est en eux et ne pas la laisser prendre le dessus.



La Princesse Amora, préparée depuis sa plus tendre enfance à ce qui l'attend, en est persuadée : elle n'échouera pas lors du rite de passage. L'échec ne lui est pas permis, trop de vies sont en jeu et elle est faite pour être reine. Pourtant, elle va échouer et réaliser que l'amour du peuple ne lui est aucunement acquis. Ce peuple qu'elle a idéalisé ne la voit que comme un monstre. Comment gagner sa confiance ? Une chose est sûre, elle ne pourra le faire de sa cellule. Car tout héritier qui ne réussit pas le rite de passage n'a que deux options : retenter l'épreuve ou être exécuté pour s'être laissé dominer par la Bête. Mais ce n'est pas à lui de décider. Et c'est là pour moi que nous avons une incohérence : Sachant qu'elle est la seule héritière possible, Amora sait qu'elle aura forcément une deuxième chance. De plus, elle sait qu'elle ne commettra plus la même erreur et ne laissera en aucun cas la Bête reprendre le contrôle.

Sauf que cette réflexion ne lui effleure même pas l'esprit. Et lorsqu'elle y pense, ce n'est que pour l'écarter aussi tôt. Pourquoi choisir direct la fuite ? L'auteur m'a donné l'impression de ne pas maîtriser son récit et de n'avoir pas su comment lancer le périple.



Bastian apparaît alors et n'a de pirate que le nom. Au fur et à mesure que nous avançons dans le récit, nous en apprenons plus sur son passé et non, il n'a absolument rien d'un pirate. Écumer les mers et vivre de larcins ne fait pas d'une personne un pirate. J'ai donc trouvé cet aspect vraiment décevant car j'adore l'univers pirate et j'espérais qu'il soit vraiment exploité, ce qui n'a pas été le cas.



A tout cela s'ajoute un style d'écriture auquel je n'ai pas du tout adhéré. Celui-ci n'a rien de difficile, bien au contraire et j'espérais que cela rendrait la lecture plus aisée. Mais au final, il a renforcé le sentiment de superficialité.



Bon... Désolée et peut-être que ça ne tient qu'à moi mais le prénom de l'héroïne, Amora, m'a vraiment posé problème. Certains ont peut-être pensé à leurs cours de latin, d'autres au dieu égyptien Amon Râ, moi j'ai pensé à la célèbre marque. Mayonnaise ou moutarde ? Du coup, ça ne m'a pas aidé à la prendre au sérieux. Je sais, c'est futile mais les prénoms des personnages ne sont pas des choix anodins. Et quand ça ne marche pas... Eh bien tant pis !



Conclusion

Une édition sublime pour une histoire décevante, Le Trône des Sept Îles est un roman qui n'a pas tenu ses promesses. Si l'univers se veut enchanteur, Adalyn Grace n'a, à mon sens, pas su exploiter le côté aventureux et merveilleux du récit qu'elle nous proposait. Dans le même genre, j'ai largement préféré le premier tome de L'Empire d'Écume : La Fille aux Éclats d'os d'Andrea Stewart.
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..

Amara est l’unique héritière du trône des sept îles. Pour faire ses preuves et s’en montrer digne, elle doit réaliser une démonstration parfaitement contrôlée de sa magie, au péril de sa vie. Sa magie est particulière ; seule sa famille la détient, et un mauvais contrôle de celle-ci la conduirait tout droit à la potence.

Malheureusement, sa démonstration est un échec complet ; la voilà forcée de fuir, accompagnée d’un pirate, Bastian. Celui-ci va lui faire part de dangereux secrets qui fragilisent le royaume, au risque de le faire disparaître. Les voilà partis sur les mers, affrontant des monstres, rencontrant des sirènes, afin de sauver le royaume, et montrer à tous ce dont elle est capable : récupérer son trône.



J’ai trouvé l’histoire plaisante à lire ; disons que j’ai passé un bon moment, sans prise de tête. Je dirai qu’il s’agit d’un roman classique de YA : on y retrouve les schémas du genre, l’histoire n’est pas trop compliquée, pas besoin de réfléchir et d’élaborer des théories complexes pour comprendre ce qu’il va se passer.

On voyage au fil des îles, les descriptions des lieux, des habitants, des personnes rencontrées, sont plaisantes, on s’y imagine facilement.

Les personnages sont plutôt bons sans être fantastiques non plus : Amora est une héroïne qui a du caractère, qui ne se laisse pas faire. Bastian est touchant et je l’ai beaucoup plus apprécié que Ferrick, qui me tapait un peu sur les nerfs (heureusement, il s’améliore sur la fin).

Les relations entre les personnages évoluent vite (un peu trop pour moi quand on sait que l’action ne dépasse pas deux semaines, ça ne semble pas réel). Mais voilà… je ne sais pas trop quoi en dire. Je pense que je m’attendais à mieux, au vu de tout ce que j’ai lu de positif sur ce roman.

Je ne peux pas en dire plus au risque de spoiler, mais si vous aimez les histoires de royauté, de jeune fille qui veut faire ses preuves, de pirate (ok, 1 seul), de magie, de malédiction et de mensonge, ce livre est fait pour vous.

Une suite est prévue, je pense la lire histoire d’avoir le fin mot de l’histoire.

Moi qui suis toujours très enthousiaste dès qu'un livre est traduit chez De Saxus, celui-ci m'a laissé complètement indifférente.

J'ai trouvé le texte trop lourd, très difficile pour moi de rentrer vraiment dans l'histoire. Je suis allée jusqu'à 250 pages, mais je ne ressentais toujours rien pour les personnages ni pour ce qui se passait. J'ai lu les dernières pages pour voir si ce qui m'attendait pouvait être surprenant, mais non, c'était évidemment du déjà vu. Et c'est ce que je regrette le plus, pas grand-chose d'original dans cette histoire, ni dans ces personnages et l'alchimie entre notre princesse et le pirate laisse sérieusement à désirer.



Je continuerai de regarder avec envie les sorties de De Saxus, mais ce roman n'est pas celui que je recommande.

J’ai adoré ! Tout ce que je reprochais au premier tome a disparu pour mon plus grand bonheur ! Signa a mûri, elle est forte, elle sait ce qu’elle veut, elle n’a plus peur mais ça ne l’empêche pas d’être bienveillante et pleine de sensibilité. L’ange de la Mort est toujours aussi intense, magnétique et j’ai de nombreuses fois eu des papillons dans le ventre face à leur amour ! J’ai aussi adoré Bliss et j’ai hâte d’en savoir plus à mon avis le troisième tome nous réserve de très bons moments! L’atmosphère est toujours aussi mystérieuse, gothique tout en se mélangeant à la régence anglaise avec les bals et les salon de thé. La plume de l’autrice est envoûtante et je lirais la suite avec grand plaisir.

J’étais vraiment heureuse de pouvoir retourner à l’Epineuse en compagnie de Signa et de l’ange de la mort dans cette suite de « Belladonna » !

Alors qu’une nouvelle tragédie frappe l’entourage de Signa, un nouveau personnage fait son apparition pour son plus grand déplaisir. Tandis qu’elle vient seulement de trouver sa place auprès de personnes auxquelles elle tient, Signa voit sa vie endurer des épreuves difficiles.

Elle compte bien tout faire pour mener une enquête minutieuse dans le but de prouver l’innocence d’un être cher à son cœur. Mais, cela était sans compter sur le Destin qui est bien déterminé ainsi que prêt à tout afin d’obtenir ce qu’il veut.

À son sujet, je suis assez mitigée. Je ne parviens pas à savoir si je l’apprécie ou non. En effet, il a le don d’être aussi exaspérant à la limite du détestable qu’attachant.

Néanmoins, cette fin explosive et inattendue me donne espoir quant à mon avis définitif à son propos.

En conclusion, je suis toujours sous le charme de la plume de l’auteure qui a su à nouveau faire chavirer mon petit cœur de lectrice. Tout comme « Belladonna », « Foxglove » est un coup de cœur livresque pour moi.

Alors je n’ai qu’une seule chose à dire, vivement « Wisteria » !

Si je dois l’avouer, j’ai acheté ce roman car la couverture m’a clairement fait de l’œil. Et quand j’ai lu le résumé, l’histoire me tentait tellement que c’était impossible que je reparte sans.



Déjà, si j’ai bien quelque chose à dire pour commencer c’est ; incroyable. « Belladonna » est mon tout premier roman de cette auteure, et je suis tombée sous le charme. Sa plume est fluide et vraiment légère. J’ai tout de suite accroché.



On va suivre Signa arriver dans la seule famille qui lui reste pour ces 6 derniers mois avant d’avoir le droit à son héritage. Elle n’a aucune personne de confiance, pas d’amis. Jusqu’à ce qu’elle arrive chez les Hawthorne. Sa tante est décédée, et sa cousine est gravement malade. Bizarrement, de la même maladie que sa mère. Elle prend à cœur de trouver pourquoi, comment, et qui fait ça. À cette famille. À sa famille.



On plonge direct dans un roman avec un univers sombre et une ambiance pesante. La vie de Signa est dure. Chaque étapes de sa vie est plus difficile à surmonter. Une héroïne qui est partagé entre la vie et la mort. Et qui lui permet ainsi d’être immunisée de la mort. Elle voit aussi les esprits, et l’ange de la mort. L’ange même qui permet de faire passer les esprits de l’autre côté une fois leur vies terminées.



Si on devait parler de cet ange ; comment expliquer à quel point je l’ai aimé. Son personnage est travaillé avec soins, et détails. Il est tout ce qu’une ange de la mort peut être mais, il a en lui une part d’amour qu’il ne se vente pas d’avoir bien au contraire. Il se garde bien de l’avouer.



J’ai adoré la voir arpenter le manoir des Hawthorne pour trouver toutes réponses à toutes ses questions. La voir découvrir chaque secrets de cette famille, ainsi que la voir découvrir la personne qu’elle est également. La voir grandir et évoluer.



C’est une énorme oui, pour ce roman. La fin nous donne envie d’une seule chose après avoir lu les dernières lignes ; LA SUITE. « Foxglove » je n’attends que toi.