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3.87/5 (sur 649 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lille , le 23/07/1925
Mort(e) à : Paris , le 27/03/2016
Biographie :

Alain Decaux est un journaliste, écrivain, biographe, scénariste et homme de télévision et de radio français.

Il fait ses études à Lille au lycée Faidherbe, à Paris au lycée Janson de Sailly. Par la suite, il entame des études de droit puis s'oriente vers le journalisme de presse écrite. Journaliste en 1944, il publie ses premiers articles en 1946.

"Louis XVII retrouvé" (1947), son premier livre, est suivi de "Letizia : Napoléon et sa mère" (1949), récompensé par le prix d'histoire de l'Académie française.

En 1951, il crée pour la radio Paris-Inter "La Tribune de l'Histoire". Le programme est diffusé jusqu'en juin 1997 sur France Inter. C'est un grand succès populaire qui dure 46 ans sur les ondes de la radio.
En 1957, il crée pour la télévision (avec Stellio Lorenzi et André Castelot) "La caméra explore le temps" qui se poursuivra jusqu’en 1966.

De 1969 à 1988, connu pour ses talents de conteur, il crée pour l'ORTF puis pour Antenne 2, "Alain Decaux raconte", où tous les mois pendant quarante cinq minutes, il traite d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire.

Parallèlement, il poursuit l'écriture d'ouvrages historiques, de pièces de théâtre et de films. Il est élu à l'Académie française le 15 février 1979. Il est reçu sous la coupole en 1980 par André Roussin. Il reçoit Bertrand Poirot-Delpech en 1987 et Max Gallo en 2008.

Du 28 juin 1988 au 16 mai 1991, sous la présidence de François Mitterrand, il est ministre délégué, dans le deuxième gouvernement Rocard, auprès du ministre d'État et des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie.

De 1991 à 2000, il préside l’Association française d’action artistique. De 1998 à 2009, il préside le Collège des conservateurs du domaine de Chantilly.
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Alain Decaux Raconte - L'histoire vraie du diable au corps (l'Histoire racontée)


Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
Alain Decaux
L'héroïsme le plus pur est celui de la patience.
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Pour ne pas oublier le printemps pendant ce temps confiné :

Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble de tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.
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Il déteste le monde, il n'aime que les livres, les jardins et les enfants.
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"Voilà! Les photographies sont prêtes, et je vous les envoie; et à votre mère j'envoie celle où vous êtes en train de prendre le thé. Ici, il ne fait que pleuvoir, c'est une horreur! Il fait froid, il y a du vent, il fait le temps le plus affreux qui se puisse. Hier et aujourd'hui, j'ai eu M. Kostritzki (le dentiste), mais il ne m'a pas fait très mal, et pourtant...

Aujourd'hui, je n'ai eu qu'une leçon, parce que M. Gilliard a dû aller en ville ; moi, naturellement, j'étais enchantée. Dimanche, nous sommes allés au baptême de Catherine, la petite fille de Jean ; elle a hurlé du commencement à la fin, c'était affreux. Papa et notre vieille tante Olga étaient parrain et marraine.

Hier, tante Olga chérie est venue nous voir, mais pas pour longtemps; seulement de 3 heures à 6 heures; elle nous a raconté beaucoup de choses intéressantes; elle s'est beaucoup hâlée et a un peu maigri. Tatiana Andréevna est arrivée, pas chez nous, mais à Strelna; tante nous a dit qu'elle est très fatiguée.

Et voilà. Je vous ai raconté tous les nouveaux. Ah! oui, hier M. Gilliard et Vladimir Nikolaevitch nous ont montré des projections lumineuses. C'était très bien et très intéressant.

Je vous embrasse bien fort. Je salue votre mère. Meilleurs souhaits.

Celle qui vous aime,

ANASTASIA"
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Ce fils faible, sans volonté, aux nerfs fragiles, écoute sa mère crier qu'un complot protestant se lève contre sa personne et qu'il faut y faire face sur-le-champ. Pendant deux heures, Catherine exhorte, insulte, supplie son fils. Elle jure que le péril, à chaque minute, devient plus grand. Le roi doit se hâter de donner l'ordre de massacrer les chefs. Après quoi les protestants terrorisés se soumettront.
Tant qu'il le peut Charles refuse l'ordre fatal. Avec une habileté diabolique, la reine amène son fils - qui ne sait plus où il en est- à se contredire. Accablé, il se convainc qu'il est incapable d'être un vrai roi. Ce n'est pas contre les protestants que monte sa rage, mais contre lui-même.
- Avez-vous peur ? lui demande tout à coup Catherine.
Il se dresse, furieux. En un instant, il a perdu la raison.
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A la fin de l'année 1821, un complot (bonapartiste) contre les Bourbon et le régime né de la Restauration avait été organisé dans l'Est avec, pour centre la ville de Belfort. Les dirigeants occultes de ce mouvement étaient les chefs du parti libéral : La Fayette, d'Argenson, Manuel, auxquels s'étaient joints des militaires en non-activité dont les généraux Tarayre, Thiard, Corbineau et le colonel Fabvier. Le complot bénéficiait du soutien actif de la Charbonnerie locale dont une vente centrale existait à Mulhouse.

1781 - [p. 75] André Montagnon
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D’ordinaire les empires conquérants meurent d’indigestion.
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Dans les premiers temps, les prêches de Paul n'ont guère troublé les païens. A mesure que s'accroît le nombre des conversions, des bruits commencent à circuler : de simples commérages d'abord, bientôt des rumeurs. En leur temple, les prêtres d'Artémis s'alarment et plus encore les orfèvres qui vendent, aux portes de l'Artémision, les 'souvenirs' que l'on sait. Cela rapporte gros. L'un d'eux, un certain Démétrius, sera le premier à s'émouvoir : le nouveau dieu, entré en concurrence avec la déesse, ne va-t-il pas ôter à ces estimables commerçants le meilleur de leur gain ? Ce Démétrius ameute ses collègues. Nous connaissons par les Actes le discours qu'il leur adresse :
- Vous le savez, mes amis, notre aisance vient de cette activité. Or, vous le constatez ou vous l'entendez dire : non seulement à Ephèse mais dans presque toute l'Asie, ce Paul remue une foule considérable en la persuadant, comme il dit, que les dieux qui sortent de nos mains ne sont pas des dieux.
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Cruellement déçue, après sa rupture avec Napoléon, elle avait cherché à connaître d'autres jouissances dans les bras d'amants successifs. C'est le paradoxe de cette vie : celle dont l'Histoire garde le souvenir comme d'une "grande amoureuse" ne savait pas aimer.
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Au début de juillet [1858], Virginia apprenait que son cousin partait pour se reposer en Suisse. En réalité, Cavour se rendait bien en Suisse, mais il franchissait incognito la frontière française, arrivait à Plombières le 20 juillet, y passait la nuit et rencontrait l'empereur le lendemain. [...]
A la fin des entretiens, on était d'accord. Napoléon s'engageait à reconstituer l'ancien royaume cisalpin du premier Empereur : Lombardie, Vénétie, Émilie, Romagnes. En compensation des sacrifices consentis en hommes et en argent, en compensation aussi de l'accroissement du Piémont, devenu un grand État, la France recevrait la Savoie et Nice.
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