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Citations de Alain Korkos (32)


"C'était une histoire d'il y a longtemps, au temps où l'on ne comptait pas le temps."
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Et maintenant ? Tu descends en vitesse et tu lui cours après ?
- Pour lui dire : "Monsieur, monsieur, c'est quoi ce trafic de statuettes africaines fabriquées en plein Château-Rouge ? Vous y cachez à l'intérieur des diamants comme le fétiche arumbaya de L'Oreille cassée ?" C'est pas possible, Betty, pas possible
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L'homme nous a tendu un paquet enveloppé dans un tissu, puis il a refermé sa porte, nous n'avons même pas eu le temps de le remercier. (choisie par Marvin)
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"La vie peut parfois basculer à cause de trois fois rien : une rencontre au coin d'une rue, un ticket de métro, une chanson entendue à la radio."

Sofian
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A quoi ça sert de porter des lunettes ?
A voir clair, bien sûr !
La vraie question est plutôt : pourquoi ne voit-on pas clair ?
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Karine avait l'air grave quand elle m'a dit : "Ma p'tite soeur, fais attention, les garçons, vaut mieux pas trop les croire. Tu sais, ils sont pas comme nous. Les mots, pour eux et pour nous, c'est pas pareil ! Méfie-toi, t'es trop douce..."

Voilà. Je n'arrête plus d'entendre ces mots "Méfie-toi, t'es trop douce..." Mais si je dois me méfier d’Édouard, alors en qui est-ce que j'aurai confiance p 48
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Karine avait l'air grave quand elle m'a dit : "Ma p'tite soeur, fais attention, les garçons, vaut mieux pas trop les croire. Tu sais, ils sont pas comme nous. Les mots, pour eux et pour nous, c'est pas pareil ! Méfie-toi, t'es trop douce..."

Voilà. Je n'arrête plus d'entendre ces mots "Méfie-toi, t'es trop douce..." Mais si je dois me méfier d’Édouard, alors en qui est-ce que j'aurai confiance p 48
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La littérature, la bande dessinée et le cinéma fantastiques sont peuplés d’une foule de monstres plus horribles les uns que les autres : morts-vivants, loups-garous, momies ensorcelées, diables et démons en tous genres. Mais le plus célèbre, le plus fascinant, le plus extraordinaire, est sans aucun doute le vampire.
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"Les ongles de Marie-Thérèse" !? Tu connais la légende de ce tissu ? On dit qu'il s'agit des ongles que Mari-Thérèse Houphouët-Boigny, l'épouse du premier président de la Côte d'Ivoire, a sorti quand elle a appris que son mari avait une maîtresse. [...] C'est un classique. Cette année, la couleur à la mode pour ce pagne est le rouge bordeaux avec les ongles jaune d'or. Les femmes l'aiment beaucoup dans cette version, il dit encore plus clairement son message : "Attention, je suis une tigresse, si tu m'approches, je te griffe, et tu vas saigner tout ton sang de poulet !
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J'ai mis longtemps à confier tout ça à Édouard.Quand il me demandait à qui je parlais, je répondais que c'était un jeu... et puis un jour, je lui ai dit qu'avant lui j'étais trop toute seule et que je parlais aux chats.

Et Édouard, il m'a murmuré que lui, toujours, il serait là pour m'écouter et pour me répondre. Moi j'ai été sûre que l'amour c'était ça. p 41
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Dans les premiers temps de notre amour, quand je te raccompagnais, ma Perle, tu restais souvent silencieuse . Parfois tu t’arrêtais,tu passais ta tête entre les croisillons d'acier riveté du pont de Caulaincourt et tu parlais aux chats du cimetière...

J'aurais tant voulu être un chat errant entre les tombes nues et les mausolées dégoulinants de fioritures empierrés ! Être l'hôte indiscret de tes confidences murmurées ! p 15
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Le bleu, c'est tout ce que j'avais trouvé pour oublier. (p.106)
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J'ai envie de leur courir après, de leur crier qu'il faut l'excuser, avant d'aller en prison, on l'avait enfermé chez les fous. A Villejuif. En même temps, je sais bien que la chose est plus grave. Il est le Mal incarné, un être démoniaque en habit d'humain. Dieu n'existe pas. Le Diable règne, nous sommes ses prisonniers. (p.47)
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Nous descendons par milliers le boulevard Magenta, dans le but de rejoindre la gare de Lyon où un immense meeting est prévu. Mais la place de la République est interdite aux enragés.
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Mercredi 15 mai 1968. Cinq heures du matin. Maman vient doucement me réveiller. L'autre en a décidé ainsi. Il vaut mieux s'exécuter, ne pas tenter de discuter. Cette attitude, qui semble ressortir du renoncement, c'est aussi de la prudence. Qui sait ce qui se passerait, si nous nous révoltions ? Peut-être notre vie s'arrêterait-elle là, dans l'aube d'un jour de mai, au milieu d'une mare de sang rouge et bleu.
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L'homme aux statuettes était de retour ! Il traversait l'arrière-cour d'un pas décidé, poussait la porte de l'escalier B, il tenait ... une hache.
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En Afrique, on ne sculpte pas des statuettes pour les poser sur une étagère, on a toujours une bonne raison.
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Avec lui, on ne peut jamais prévoir et c'est l'une des composantes de ce climat de terreur perpétuel. (p.92)
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L'autre. Depuis quand je l'appelle ainsi ? Depuis quand je pense à lui dans ces termes ? Je ne sais pas. Depuis toujours, probablement. Comment nommer un être tel que celui-là ? L'appeler par ce mot qu'emploient tous les enfants quand ils s'adressent à celui dont ils sont issus ?
Impossible.
Il est "l'autre", dans le meilleur des cas. Il est celui par qui règne un climat de terreur continuelle, celui qui fait, qui dit n'importe quoi au moment où l'on s'y attend le moins. Sans se préoccuper le moins du monde des conséquences. Un de ces jours, tout ça finira mal. (p.45)
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J'ouvre le dictionnaire déchiré, cherche la lettre B. le mot "bleu". Page 109, je lis :
"Maladie bleue", provoquée par les malformations congénitales du coeur et des gros vaisseaux avec coloration bleue des téguments. "Enfant bleu", enfant ayant la maladie bleue.
J'en étais sûr. Ma maladie existe, elle est dans le dictionnaire. Je suis l'enfant bleu de la porte d'Aubervilliers, l'enchevêtrement de mes veines mortelles est plus complexe que le réseau de voies ferrées de la gare de l’Évangile. (p.25)
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