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3.01/5 (sur 455 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Stroud, Gloucestershire , le 26/05/1954
Biographie :

Alan Hollinghurst a collaboré au prestigieux Times Literary Supplement.

Son premier roman, The Swimming Pool Library, publié en 1988, a connu un grand succès public et critique.

Couronné en 2004 par le Booker Prize, La Ligne de beauté est unanimement considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature anglaise contemporaine.

Source : www.livredepoche.com/
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RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023 « La Vie Nouvelle », le premier roman de Tom Crewe Le jeune médecin et critique littéraire Henry Ellis vient d'épouser Edith. Ils se sont rencontrés dans un groupe de libres-penseurs appelé la Vie Nouvelle, et se sont promis de construire un couple moderne, loin des rigidités de l'Angleterre victorienne. Au même moment, John Addington, grand bourgeois respecté par la bonne société londonienne, marié et père de trois jeunes femmes, entre en contact avec Henry. Ensemble, ils décident de concevoir un ouvrage à quatre mains : une étude historique de l'homosexualité depuis la Grèce antique. Tout en travaillant à ce livre, chacun des deux coauteurs est pris dans les contradictions de sa vie intime. Henry aimerait consommer son mariage avec Edith, mais n'y parvient pas, et John est aux prises avec sa passion pour Frank, un jeune homme rencontré à Hyde Park, ce qui met en péril son mariage. Puis le procès scandaleux d'Oscar Wilde fait la une de tous les journaux du Royaume-Uni et change la donne… Deux mariages, deux affaires : un premier roman époustouflant sur le conflit entre l'ordre moral et notre besoin de liberté – entre E.M. Forster et Alan Hollinghurst – d'une étonnante actualité. https://bourgoisediteur.fr/catalogue/la-vie-nouvelle/ Le 24 août en librairie Suivez toute l'actualité de Christian Bourgois éditeur sur les réseaux sociaux https://www.facebook.com/EditionsChristianBourgois/ https://www.instagram.com/editions_bourgois/ https://twitter.com/BourgoisEditeur

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
- On dit toujours que les serveurs..., murmura James, avec dans la voix une excitation contenue. Et Arthur, il est bien... enfin elle est comment, au fait ?
- Absolument divine. Pas trop ton genre, sans doute - courte et épaisse, méchamment circoncise, pleine de tempérament et d'une résistance incroyable.
(p. 46)
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J'ai atteint l'âge où l'on découvre, avec un douloureux désarroi, qu'on est invité à plus d'enterrements que de soirées.
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"Oh! , que tu es farouche! " fit Cecil, avec un brin d'humeur.
George se retourna, oubliant son inquiétude quant à la boue, face au défi plus grand et plus étrange de sa "Nudité" dans les bois tachetés de lumière , où n'importe quel promeneur pourrait le voir offert au regard attentif d'un Cecil tout habillé....."
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Il est plus de deux heures du matin. J'entre sur la pointe des pieds, avec mille précautions, je le regarde dormir paisiblement. Tout ce que je suis tenté de faire, le moindre geste, le réveillerait -& ce serait impardonnable. Tout mon amour pour lui se traduit par un geste de renoncement à son chevet, une sorte de bénédiction, un large mouvement des bras qui me vient de je ne sais où & se dissout dans l'air.
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Un jour, au college, moins d'une minute après l'acte, Cecil, reprenant place à sa table de travail, était retourné directement à une dissertation qu'il devait terminer ; il avait même paru en colère lorsque, se retournant, il avait découvert George encore étendu là, comme maintenant dans les bois, fourbu mais tendre, n'espérant rien tant que le toucher patient et le simple sourire du savoir partagé.
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"Cela faisait des mois que je n'étais pas entré là, et une fois de plus l,atmosphère du lieu me frappa: en poussant la porte, je la sentis peser sur ma vue, mon odorat et mon ouïe. L'odeur était de fumée et de sueur, une fragrance rance, mâle, recouverte par celle, astringente, d'un méchant déodorisant au citron, comme dans un taxi, et traversé de temps à autre par des effluves de trouble for men. le son était de la pop décontractée, vaguement aphrodisiaque qui, le film étant muet, passait en boucle, répétitive, pour rehausser l'ambiance et couvrir les bruits discrets qu'émettaient les spectateurs." p.108
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Il y avait des moments dans la vie qu'on ne reconnaissait qu'au moment de les vivre, les moments décisifs, quand on s'apercevait que les décisions avaient déjà été prises pour nous,
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Ce fut alors que toutes les lumières s'éteignirent. Un soupir de surprise s'éleva, qui contenait aussi de l'irritation et un amusement lassé, et Denis, élevant la voix pour lancer à la cantonade "Tout va bien, tout va bien!", laissa comme par inadvertance sa main glisser sur les fesses de Johnny avant de s'éloigner de lui. Quelqu'un alluma un briquer et le leva en l'air au-dessus du groupe subtilement transformé. "Ma chère, c'est tout à fait comme pendant la guerre", dit une femme, et quelqu'un d'autre objecta : "Mais loin d'être aussi drôle. - C'est que nous sommes tous beaucoup plus vieux", observa la dame grise d'un ton ferme, et sa remarque déclencha l'hilarité. Au bout d'un instant, Iffy demanda : "Est-ce que c'était si drôle, la guerre ? Quelque chose a dû m'échapper..." et un homme à la voix haut perché s'écria : "Gordon, si tu appelais le Premier ministre pour lui dire qu'on en finisse avec toutes ces bêtises?" à quoi tout le monde s'esclaffa ; puis, venant du hall, une voix plus profonde répondit : "Trop tard, j'en ai peur", et ensuite : "Mais pas de panique ! ", tandis que le rayon d'une torche entrait soudain par la porte. "Nous sommes passés maîtres dans l'art de réagir à ces incidents."
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L'enfant de l'étranger.

Alan Hollinghurst est « un des plus grands romancier anglais contemporain ».
Bon, d’accord.

De quoi nous parle-t-il ? D’un long coming-out étalé sur un siècle de 1911 à nos jours où les garçons du début du vingtième (et avant la loi libératrice des années 60) discrets et romantiques se tripotent dans les hamacs en récitant des poèmes.

Georges Sawle a une sœur Daphne et un frère Hubert (amoureux du soi-disant prétendant de sa veuve de mère). Georges aime le « membrum virile » de Cecil. Cecil Valance est un aristocrate, poète évanescent et arrogant et qui plus est hypocrite qui fait croire à Daphné qu’il pourrait l’épouser tout en dosant son frère. En voilà pour les 160 premières pages de la première partie.

Vient la guerre de 14. Cecil meurt en France non sans avoir écrit quelques niaiseries héroïques, Hubert aussi sans testament littéraire.

Reste Daphné et Hudley le frère homosexuel de Cecil qu’elle a épousé et dont elle élève les soi-disant enfants. Dans cette seconde partie une journée dure 160 pages. C’est vaguement proustien à l’anglaise et on s’ennuie ferme malgré le style clair et brillant de l’auteur consacré.

On retrouvera Daphné plus tard au début du vingtième siècle jusqu’à la page 765, harcelée par Paul, un écrivain gay qui veut révéler au monde la vérité sur Cecil Valance, comme quoi par exemple il était homo et que c’était lui le père de la p’tite, et l’autre là, le peintre pédéraste amant de Daphné (qui décidément n’a pas de bol) père du garçon ou le contraire.

Autant dire qu’on tient là une perle dans son genre. Quelque chose qui sent la jelly et qui en a la consistance. A ceci près qu’on nage dans l’opulence pour finir dans un certain dénuement sans jamais s’être posé la question de gagner sa vie.

Un épisode dans les années thatchériennes aurait terni le tableau. Heureusement Hollinghurst nous évite la misère et le délabrement moral du « no futur ».

Dans le libéralisme triomphant d’aujourd’hui l’œuvre apparait dans toute sa cruauté malsaine, teintée de nostalgie et d’ambiguïté.


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Il est difficile de faire honneur à d'anciens plaisirs qu'on ne peut ranimer : nous avons l'impression de nous déposséder de notre moi juvénile, qui les aimait et les chérissait.
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