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Critiques de Alejandro Palomas (402)
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

L’auteur nous offre un livre fort et pur dans les émotions qu’il partage. Une histoire à plusieurs voix: celle d’un papa, d’une maîtresse, d’une psychologue scolaire mais surtout, celle d’un petit garçon pas comme les autres, un être extraordinaire, Guille.



Ici ce sont les mots et les dessins d’un enfant très sensible dont il va falloir découvrir le sens caché. Un récit intense parce qu’il traite de problématiques bien réelles (dont je ne peux vous parler directement sans spoiler) que l’auteur va mettre en avant de manière aussi belle que touchante. Parfois un peu dure aussi parce qu’il n’est pas toujours simple d’exprimer ses émotions.



J’ai adoré toutes les petites notes autour de Mary Poppins et l’importance que revêt ce personnage de contes avec son mot magique qui est ici synonyme d’espoir.



Une histoire belle, forte, vraie, pure et terriblement touchante. Un joli coup de coeur.

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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins



J’enchaîne les lectures, vous me direz, en cette période de confinement, j’ai bien le temps. Et chacune de mes lectures me touche et me plaît à sa façon.

Ici, l’histoire du petit Guillermo est très touchante. J’ai plusieurs fois pensé au petit Malone de « Maman à tort » de Michel Bussi. Pourtant, ce n’est pas du tout le même genre de récit ni les mêmes enjeux.

Guillermo est triste, il voudrait tellement aider son papa, il voit bien qu’il est malheureux et un mensonge en entraînant un autre, un secret en entraînant un autre aussi, les vies de Guillermo et de son papa sont tristes et désespérées jusqu’à ce que la prof du petit garçon tente de comprendre...

Le récit est très beau, juste ce qu’il faut de suspense pour tenir le lecteur en haleine et beaucoup beaucoup de bons sentiments. Une morale il y en a une bien sûr et tellement belle.
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

C'est les yeux fermés que je me précipite sur ce livre. J'avais beaucoup aimé Une mère du même auteur. La couverture est sublime et donne encore plus envie de le lire. C'est une belle histoire, l'histoire d'un petit garçon particulier, sensible. J'ai moins accrochée qu'avec une mère, mais ça reste un très beau moment, tout en délicatesse, en non-dit, pudeur et sentiments. Je réitérerai certainement avec cet auteur.
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Une mère

Ce premier roman d'Alejandro Palomas prend pour décor un appartement à Barcelone, le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre. Fernando, le narrateur, et sa mère, Amalia, sont en plein préparatifs pour que le dîner soit une réussite. On découvre alors dans ce personnage d'Amalia une mère fantasque au point d'en paraître décervelée.

Puis arrive Sylvia, "miss serpillère", qui est l'une des deux filles d'Amalia. D'un caractère ultra rigoureux, c'est celle qui remet de l'ordre dans la maison et dans les pensées, donnant un avis tranché sur tout, même au risque de blesser celui qui le reçoit.

Vient ensuite Emma, la deuxième fille, accompagnée d'Olga, sa petite-amie. Elles viennent de la campagne où elles ont restauré une maison en ruines pour en faire une maison d'hôtes. Elles ont une grande nouvelle à annoncer ce soir.

Enfin, voilà Eduardo, le frère d'Amalia, l'homme aux mille excès, prêt à mettre une ambiance du tonnerre pour que cette petite famille passe un Nouvel An inoubliable.

Autour de la table, une chaise supplémentaire a été disposée, celle des Absents. Car des absents, il y en aura dans l'histoire, et ils auront laissé des traces bien plus importantes que ne le laissent croire chacun des personnages ici réunis pour grignoter les douze grains de raisin au rythme des douze coups de minuit, comme le veut la tradition espagnole, afin d'être heureux lors de l'année qui se présente.



Un roman cocasse, tantôt drôle, tantôt sentimental, que j'ai trouvé agréable à lire, mais avec quelques longueurs regrettables.
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Une mère

Je ne vais pas vous le cacher, lorsque j'ai commencé ce roman, il était déjà beaucoup diffusé sur les réseaux sociaux par l'éditeur avec des phrases attirantes et aguicheuses. Il y a une chose qui est certaine, c'est que les romans sur les mères, c'est un genre que j'aime beaucoup. Vous trouverez en bas de la page de mon billet de blog une liste de romans qui parlent des mamans.



Alors finalement, cet été je m'y suis mise. J'ai commencé le livre en me disant que je ne l'aimerais pas, qu'il allait forcément me décevoir... eh bien, non. Pourquoi avais-je pensé cela ? Je l'ignore... Dès le début de l'histoire, nous suivons Fer, Fernando, le fils, qui passe le Nouvel An avec sa fratrie, ses soeurs, Emma (et sa compagne Olga) et Silvia, et sa mère Amalia, et son oncle Eduardo. Et d'emblée le narrateur nous explique que cette famille ne parvient jamais vraiment à communiquer sans les cris et les heurts. Alors certes, au départ j'ai pris cela pour un cliché, même si nous sommes en Espagne, que le sang chaud coule dans leurs veines. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je voyais là une ode à la féminité, à la vieillesse, au célibat, au couple homosexuel, une ode à la solitude, une ode à la famille, à l'amour filial, tout cela transcrit dans une comédie burlesque aux mille couleurs.



Et puis je suis tombée littéralement amoureuse du narrateur Fernando et de son énorme chien, cadeau de son ex pour le larguer. Je suis tombée amoureuse de la maman Amalia qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui dit parfois des énormités, comme toute maman, et qui protège coûte que coûte sa portée depuis que son mari, cet escroc, a décidé de partir. Je suis tombée sous le charme de Silvia, la soeur autoritaire, qui se plonge dans le travail pour oublier la réalité, son infertilité, et qui se moule dans le costume de mère pour sermonner la sienne qui fait n'importe quoi. Et j'ai tellement pleuré pour la petite soeur, Emma, qui a perdu sa petite amie Sara et qui ne parvient pas à en faire le deuil.



En fait, la galerie de personnages est croustillante, tendre et pleine de justesse. Je les ai tous adorés à un tel point que je n'ai pas pu retenir mes larmes à certains moments du récit. Ce roman contient des instants de catharsis intenses, comme au théâtre. Et c'est l'effet que cela m'a fait: c'est une pièce de théâtre, vivante, on suit le dîner du Nouvel An, entrecoupé d'intermèdes, de flash-backs généreux et chaleureux. J'ai pensé à des pièces de théâtre comme Le Prénom, des scènes de dîner familial ou entre amis dans les films aussi, ou à des films de Pedro Almodovar comme Volver ou encore à ceux de Woody Allen, déjantés.



Je ne peux que vous le conseiller, c'est un livre à lire, à offrir, et qui quand on le referme, une fois terminé, nous donne l'envie d'une grande respiration et d'un large sourire.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Une mère

"Une mère" est le premier roman d'Alejandro Palomas publié en France. C'est l'histoire d'une famille barcelonaise d'aujourd'hui. Le père, inconséquent et instable a déserté. Mais personne ne le regrette et surtout pas sa femme qui se désole seulement d'avoir choisi un tel géniteur pour ses trois enfants.

Nous sommes au soir de la Saint-Sylvestre et Fer, le narrateur, fils adulte célibataire, lui aussi abandonné par son compagnon, aide sa mère Amalia dans les préparatifs d'une soirée qui se veut festive et familiale, regroupant autour d'Amalia et Fer les deux soeurs, l'oncle Eduardo plus une chaise vide dont on comprendra le pourquoi en cours de lecture. Tandis que mère et fils s'activent en attendant le reste des convives, Fer laisse émerger les souvenirs en évoquant les hauts et les bas du passé de chacun.

Je m'attendais à "une comédie familiale déjantée et touchante", mais c'est de la souffrance et des drames qui ont marqué les caractères et rendent les relations difficiles et même conflictuelles, au sein de cette tribu.

Fer est plein de tendresse pour cette mère aimante mais irréfléchie, gaffeuse, fofolle, maladroite qui cependant, malgré ses défauts et ses erreurs, saura trouver le remède pour aider sa fille Emma en grande souffrance psychique.

A l'issue de cette lecture dont je me garde de dévoiler les secrets et les épreuves, j'ai une impression un peu confuse car je situe assez mal l'esprit du roman, entre rire et larmes, entre humour et satire. Et puis, une telle mère, si chère au narrateur, si agaçante pour moi, m'aurait été vraiment insupportable ; c'est d'ailleurs un peu le sentiment de Silvia la soeur aînée, la plus sensée de la famille.

Merci à Babelio et aux éditions cherche-midi pour ce moment divertissant mais assez éloigné de mes thèmes favoris.
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Une mère

Pour le réveillon du 31 décembre, Amalia se réjouit de réunir son fils Fernando et ses filles Sylvia et Emma. Il y aura aussi Olga, la compagne d’Emma, et Eduardo, le frère d’Amalia. Et aussi un septième couvert pour tous les absents. Amalia, récemment divorcée, maladroite et handicapée par une mauvaise vue, n’en est pas moins vive, épanouie et étrangement lucide. « J’ai la sensation que nous allons avoir plus d’une surprise, ce soir. » (p. 31) Autour de la table, ils sont tous très différents et ils semblent même irréconciliables. Et pourtant, au cours de la dernière soirée de l’année, bien des choses seront dites pour expliquer, absoudre et comprendre. « Pourquoi, dans cette famille, on ne dit jamais les choses vraiment importantes ? » (p. 37) Ce réveillon mal engagé est finalement l’occasion de faire table rase du passé pour accueillir l’avenir d’un pied plus ferme.



Ils sont tous un peu frappadingues : ni méchants, ni innocents, ils sont tous marqués par la vie et font face de leur mieux. Dans cette famille, il y a peu d’amours heureuses et durables. Chacun fait face à sa solitude et tente de guérir des plaies qu’il porte au cœur, tout en suivant une trajectoire plus ou moins douloureuse. Apprendre à pardonner et à se pardonner, à accepter l’autre tel qu’il est, ça demande une force que seule une mère peut apprendre et transmettre. Amalia est la colonne vertébrale de cette famille d’éclopés du cœur. Comme le dit la première de couverture, il y a du Almodovar là-dedans, entre scènes déjantées et émotions profondes. L’amour est souvent mal dit, en dépit des liens très forts qui unissent les membres de cette famille : chacun sait cependant pouvoir trouver un soutien auprès des siens. Et de l’aide au sauvetage, il n’y a qu’un pas que tous sont prêts à franchir d’un bond. « Je viens chaque année avec le désir secret que vous me demandiez de rester, parce que je n’ose pas vous demander si je vous manque. Par peur de la réponse. » (p. 285) Les chers absents sont toujours là, pour peu qu’on ne leur laisse que la place qu’ils méritent et pas davantage.



La narration se partage entre la soirée du réveillon proprement dite et de nombreux épisodes du passé qui expliquent la trajectoire et les décisions des protagonistes. Les personnages les plus insupportables deviennent alors très attachants et il est impossible de ne pas développer une douce compassion envers cette famille qui, comme toutes les familles du monde, a connu son lot de joies et de malheurs. « Quelques lueurs et beaucoup de zones d’ombre. Une expression qui nous est chère, dans la famille. » (p. 26) Les trois enfants sont adultes, mais ils se posent toujours de nombreuses questions sur leur père et leur mère, tandis que cette dernière s’émancipe sous l’œil un peu réprobateur de ses rejetons. Tous doivent trouver un nouveau mode de relation, une nouvelle façon d’être mère, fils, fille, frère et sœur. Ce n’est pas simple de refonder sa propre famille. « Je te dirai que j’aime m’asseoir ici, à cette table, et constater qu’il reste encore quelqu’un qui m’attend tous les ans malgré les années. Que ça m’aide à vivre, à continuer, parce que depuis la mort de grand-père et de grand-mère, je n’ai jamais pu me faire à l’état d’orphelin et je crains que ce soit un peu tard pour apprendre. » (p. 284)



Ce premier roman est une belle réussite, très touchant et intelligent. Il interroge sur les relations familiales, sans juger ni imposer une vision catégorique. Chaque famille est heureuse à sa façon et il serait vain de vouloir appliquer une unique recette du bonheur.

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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Voici un roman plein d'émotions. Guillermo est un jeune garçon souriant mais sa maîtresse pense qu'il pourrait s'agir d'une façade et que derrière celle-ci "il y a peut-être un puits sans fond duquel il appelle à l'aide." Elle fait donc appel à la psychologue de l'école, Mme Maria.

Celle-ci reçoit donc régulièrement le petit garçon et ressent très vite qu'il cache quelque chose. Il se dévoile petit à petit grâce à des dessins, des messages, des petites confidences. Et Maria va devoir aller gratter pour découvrir ce secret que l'enfant garde précieusement car il a peur d'y perdre son père.

Même si j'ai vite deviné le secret de Guille, j'ai savouré la lecture de ce roman, les mots de Guillermo à la fous naïfs et sensibles. Une très jolie lecture...
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

C'est la première fois que je lis cet auteur et, même, que j'en entends parler. Mais, parce que moi aussi, enfant, j'étais sensible, solitaire et rêveuse, toujours plongée dans mes bouquins, et rêvais de m'envoler dans l'univers merveilleux de Mary Poppins pour y oublier tous les moments douloureux, je n'ai pas hésité un instant à la lecture de ce résumé :

"C’est l’histoire de Guille, un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. D’une institutrice qui s’inquiète pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien. Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?"



Guillermo - Guille - est le personnage central de cette histoire et Alejandro Palomas a choisi de partager avec nous son point de vue, soit directement - par sa voix et ses pensées, du haut de ses 9 ans - soit indirectement - grâce à ses dessins, repris tels quels dans le livre.

Mais il a également voulu nous livrer le point de vue d'autres personnages : la maîtresse d’école de Guille, première personne à se rendre compte que l’imaginaire de Guille cache peut-être un problème plus profond, son père et la psychologue scolaire qui va le suivre.

Il va donc alterner les chapitres dont chacun des protagonistes sera le narrateur.



Son écriture est vraie, simple et poétique. Je trouve qu'il retranscrit parfaitement bien les différences de perception entre les adultes et les enfants, sans infantiliser Guille pour autant, et en montrant même qu’il comprend plus de choses qu’on ne pourrait le penser. Son petit héros est très attachant, il m'a beaucoup émue, tout en me faisant sourire parfois. Je crois que je le garderai longtemps en mémoire.

L’alternance de style narratif d’un chapitre à l’autre en fonction du protagoniste ayant la parole, est très intéressante et donne de la profondeur à ce récit. J'ai particulièrement apprécié les passages relatant les séances avec Maria. 



Tendre et émouvant ce roman parle d’amour, d’amitié, de différence et d'acceptation. Il ne se lit pas pour le suspense ; j'ai deviné rapidement une bonne partie de l’intrigue. Il se lit plutôt comme un conte, rempli de sensibilité, de bienveillance et de douceur. L’univers de Mary Poppins y est très présent et apporte une touche de fantaisie et de bonne humeur dans cette histoire qui prend un ton de plus en plus tragique au fil des pages. 



Bref, je peux dire que j'ai eu un véritable coup de cœur à la lecture de "Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins". Si vous aimez les contes modernes, l'imaginaire et la poésie, n'hésitez pas un instant...
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

C'est dommage : ce roman n'est pas mal, mais il avait le potentiel d'être très bon. L'intrigue est belle et émouvante, seulement il y a plein de petits défauts qui gâche le tout et l'empêche de trouver une vraie profondeur. Par exemple, on devine les choses bien avant la psychologue qu'on trouve alors un peu longue à la comprenette. Aussi, les réactions intérieures de certains personnages sont lourdes et répétitives, elles doivent être destinées à faire durer le suspens, le temps qu'on nous distille les informations, mais elles sont juste agaçantes. J'ai trouvé que les personnages les plus réussis étaient les deux enfants, très touchants. Enfin, le titre original est plus fort que l'adaptation française qui en a été faite. « Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins » met l'accent sur la façon dont Guille veut résoudre les problèmes de ses proches, alors que le titre original, « Un hijo » (soit « un fils), dit de façon très simple que le cœur de ce roman, c'est le lien entre Guille et son papa, et aussi avec sa maman.
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Voici un titre qui m'avait interpellée et immédiatement donnée envie. Nous sommes en Espagne, et non en Angleterre, mais l'histoire est universelle. Un enfant particulier, qui tente de se construire des explications, grâce à son imagination pour comprendre son monde et sa vie. Des adultes qui essayent, chacun a leur manière, d'aider cet enfant, de le cerner.

Il y est donc question d'amour, de manque, de déni, de protéger ses proches, mais aussi du fossé entre le monde des enfants et celui des adultes.

Un livre court et pourtant un condensé d'émotions. Bouleversant! Un de mes coups de cœur de ce début d'année !
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Gros coup de cœur pour ce roman. Et comme souvent pour les coups de coeur, difficile d'en parler.



Guillermo est un enfant de 9 ou 10 ans, enjoué et rêveur. Un peu trop selon son institutrice qui s'inquiète de voir que son élève est persuadé que Mary Poppins existe bel et.bien.



Petit à petit, au fil du roman, on comprend que cette attitude a priori naïve, cache en réalité un profond trouble et un mal être bien réel.

J'ai trouvé très intéressant le cheminement des pensées et des événements qui amènent au dénouement même si celui ci est assez clair dès le début.

Le roman est construit de façon à ce que l'on ne s'ennuie pas. Chaque chapitre présente le point de vue de chacun des protagonistes.

Bien que la fin soit un peu convenue, Il y a longtemps que je n'avais pas autant apprécié une lecture.
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Voici un roman très touchant. A bien des niveaux.

Guille est un enfant qui retient l'attention de sa maîtresse. Très joyeux et vivant dans son imagination, elle se dit que ça cache un mal-être. Commence alors un suivi psychologique. Et pour nous une plongée dans la tête de ce petit garçon et de sa psychologue. J'ai vraiment apprécié cette confrontation de vision, avec un langage bien à eux. Surtout pour Guille avec ses mots et sa vision enfantins, le fait de s'éparpiller un peu quand il donne des explications, son monde bien particulier. Il est très touchant et attachant.

C'est avec ces séances, le quotidien, avec des dessins et des lettres, qu'on entrevoit le problème, qu'on comprend ce que vit ce petit garçon et ce qu'il espère. On croit deviner mais en fait ce n'est qu'une infime partie.

Ça se lit tout seul. L'écriture est fluide, efficace, touchant, pour un récit plein d'émotions.
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Venu tout droit d'Espagne, voici un petit roman rempli de tendresse et bourré d'humour. Alejandro Palomas nous embarque dans un drame familial pour le moins original et très touchant. Guille, un enfant extrêmement sensible à l'imagination débordante, compense l'absence de sa mère en vouant un culte sans borne à Mary Poppins. Son père est devenu un grand bloc de silence et de solitude depuis le départ de son épouse, et peine à établir le contact avec cet enfant qu'il trouve trop extravagant. À travers différents points de vue et des personnages tous attachants, l'histoire se déploie, captivante, mystérieuse et profondément humaine. On n'oubliera pas de sitôt le jeune Gille, le fameux petit garçon qui voulait être Mary Poppins, et ce final tout à fait bouleversant. Un livre à savourer et un auteur à découvrir !
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Guillermo est un enfant particulier, rêveur, qui vit avec son père, Manuel, homme silencieux, plutôt bougon. Sa mère, hôtesse de l'air, est absente, à Dubaï, pour de longs mois...

Lorsque Sonia, l'institutrice, propose aux élèves de faire une rédaction sur leur désir d'avenir, elle s'étonne de lire la réponse de Guille.

Il veut être Mary Poppins.

Cela l'inquiète et elle en parle à Maria, psychologue scolaire. Celle ci prend l'enfant en séances et découvre petit à petit sa personnalité, son parcours, et son secret.



Que se passe t'il lorsque chacun veut préserver l'Autre ?...



Un roman sur l'enfance, sur la puissance de l'imagination, les rêves et le deuil. Comment expliquer à un enfant le chagrin de l'absence ?...

Un roman tendre, sincère et touchant dont le style illustré rend la lecture aussi délicieuse qu'un bonbon acidulé.

Comme une chanson à texte, ce roman livre de subtils messages sur la vie et l'amour, et donne envie de lire les autres titres de Alejandro Palomas.

A déguster sans hésiter.
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Le précédent roman d’Alejandro Palomas (« Une mère ») m’ayant déjà fait de l’œil, je n’ai pas mis longtemps à repérer celui-ci. Face à un titre tellement intriguant et une couverture aussi sublime, je n’ai pas su résister plus longtemps à l’envie de découvrir cet auteur espagnol.



« Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins » raconte l’histoire d’un petit garçon de neuf ans hypersensible, solitaire et différent des autres, qui voue une passion sans bornes à Mary Poppins. Derrière le sourire de ce gamin débordant d’imagination se cache néanmoins beaucoup de tristesse et une blessure bien profonde…



Dans ce roman choral qui donne à tour de rôle la parole aux différents protagonistes de l’intrigue, Alejandro Palomas a surtout la bonne idée de donner la parole à un enfant, auquel le lecteur s’attache immédiatement. Au fil des pages, toutes les pièces du puzzle se mettent en place, dévoilant progressivement la partie immergée de cet iceberg, dissimulée derrière un imaginaire fertile, que le pauvre gamin utilise afin d’échapper à une réalité beaucoup trop douloureuse…



Alejandro Palomas propose une fable moderne, toute simple, émouvante, sombre et tendre à la fois… un peu de poésie dans ce monde de brutes ! Une fois le livre refermé, force est d’ailleurs de constater que la magie a opéré ! Supercalifragilisticexpialidocious !



Coup de cœur !


Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Entre le titre et la couverture, ce roman m’a tout de suite taper dans l’œil ! Je ne savais absolument pas où je mettais les pieds et l’auteur m’a embarquée dans une histoire assez simple mais très bien contée. J’ai eu les larmes aux yeux de nombreuses fois et d’autant plus lors des derniers pages ...

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Espagne. Nous suivons le petit Guillermo (Guille)9 ans qui un jour d’école fait savoir à sa maîtresse qu’il veut être Mary Poppins quand il sera grand. Si le souhait est pour le moins original, pour Sonia, l’institutrice, cette envie serait le signe de quelque chose de plus profond. Son père, Manuel, conscient que son fils est « particulier » accepte qu’il aille voir la psychologue de l’école, Maria...

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Un roman choral bouleversant où innocence et enfance se révèlent. Nous comprenons peu à peu ce qui se joue devant nos yeux. Si au début j’avais élaborer de nombreuses théories j’ai rapidement compris où l’auteur nous emmenait. C’est certes l’histoire de Guille mais c’est également celle de son père un homme un peu bougon qui ne sait pas comment se comporter avec son fils. Mais ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg ...

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C’est émouvant, touchant. L’optimisme débordant de Guille côtoie la tristesse.

Le monde des adultes vs le monde des enfants. Les enfants et leurs analyses tout en simplicité mais non dénuées d’intelligence! Leur imagination débordante mais surtout leur force si surprenante.

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C’est le roman de l’amour familiale, de la différence sous les traits de Guille mais aussi de la petite Nazia, de la magie, du rêve, de l’innocence, de la sincérité. Nous avons presque l’impression de lire un conte.

Tout au long de ma lecture je l’ai chanté ce Supercalifragilisticexpialidocious ( presque du premier coup 🤣). Pour Guille ce mot règlerait tous les soucis et nous on veut y croire aussi...

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Mention spéciale pour l’ajout des dessins de Guille entre les paragraphes. J’ai beaucoup aimé ce choix !

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Je découvre donc l’auteur avec ce roman et quelle belle découverte! Et vous, craquerez-vous ? 🙃

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🔗Connaissez-vous l’auteur ? Quel autre roman me conseillerez-vous ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Certains livres, on le sait à quelques détails, seront de parfaits compagnons de route.

C'est le cas du Petit garçon qui voulait être Mary Poppins. Parce que la couverture onirique est superbe. Parce qu'il convoque un personnage magique. Parce qu'il est simple et sensible.



Guille veut être Mary Poppins. Pour voler sans avoir d'ailes. Pour chanter le mot magique quand rien ne va plus. Pour rendre la vie plus belle et plus facile.

La vie de Nazia sa camarade de classe et celle de son père. Sa mère est loin, il ne la voit plus. Et si c'est difficile pour lui, c'est encore pire pour son père.



Avec une alternance de voix, on découvre la face cachée de l'iceberg. Une histoire qui va au-delà d'un spectacle de fin d'année. La magie d'une relation entre un père et son fils.



J'ai aimé que Guille parle comme un enfant de son âge, que la voix de l'auteur disparaisse pour laisser place à celles des personnages. Et qu'on entre dans l'histoire, qu'on se laisse porter, même si l'on devine la révélation. Mais ce n'est pas si grave tant la scène finale émeut.



"Time to close your eyes

So sleep can come around

For when you dream you'll find

All that's lost is found

Maybe on the moon

Or maybe somewhere new

Maybe all you're missing lives inside of you"
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Voilà une histoire qui embarque sans peine avec une charge émotionnelle à la fois puissante quant au fond et discrète dans sa forme. Ce roman choral alterne les voix pour nous faire tourner autour d’un mystère qui tient en haleine vers un dénouement qui marque l’esprit. Il était une fois Guille, l’enfant d’un monde étrange qui sourit à contre-courant…
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Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins

Un très joli livre à hauteur d'un jeune garçon confronté au non-dit et qui pour exorciser sa douleur, se crée un imaginaire. J'ai été très touchée par le personnage de ce petit garçon et par la manière qu'il a de se défendre face à la souffrance tout en restant ouvert ce qu'il l'entoure. L'univers de Palomas me plaît pour sa sensibilité et sa délicatesse, ce qui m'est confirmé dans cet ouvrage que je recommande.
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