Alex Alice

Fan inconditionnelle de steampunk, je n'ai pu qu'être ravie à la lecture de cette bande dessinée ! Avec les illustrations magistrales accompagnés de schémas et de plans de constructions, on ne demande qu'à croire, nous aussi, à l'éther. Engagé par le roi de Bavière pour construire un gigantesque "éthernef", le père de Séraphin met au point les moteurs à éther nécessaire pour s'envoler dans les contrées inexplorées de l'espace. Cependant, la construction n’est pas si aisée, surtout lorsque plane la menace des prussiens… Aidé de Sophie et de Hans, Séraphin va tout faire pour décoller et partir à la recherche de sa mère disparue !

Ce troisième tome retrouve nos héros en Bretagne, réfugiés avec leurs inventions à l’abri des convoitises et des dangers : curieux de les retrouver en costume breton après les culottes de peau… !

Cet album m’a moins plu que les deux premiers, peut-être parce qu’avec ses paysages familiers il m’a moins dépaysée.

Toutefois l’intrigue reste aussi solide et donne envie de lire la suite de leurs aventures.

Challenge Bande dessinée 2023

Deuxième tome du Château des étoiles, où l’on retrouve nos adeptes de l’exploration spatiale au 19ème siècle.

L’intrigue laisse davantage de place à l’Histoire, avec les luttes de pouvoirs au sein de ce qui n’est pas encore l’Allemagne, mais combinées avec les aventures des trois enfants du premier tome.

Un album à la hauteur du premier tome, avec ses paysages magnifiques et ses architectures spectaculaires.

Challenge Bande dessinée 2023

1868 : une pionnière de l’aérostat disparaît à 13.000 mètres d’altitude en tentant de prouver la possibilité de "l’éther" comme carburant. Un an après, son dernier message parvient mystérieusement à sa famille, mari et enfant…

J’ai vraiment beaucoup aimé les dessins d’Alex Alice, un auteur semble-t-il fasciné par l’espace, par le 19ème siècle et probablement par Jules Verne aussi. Son prototype d’aérostat n’a rien de réaliste : c’est une machine de théâtre, tout comme le Nautilus du capitaine Nemo. Mais on n’en a pas moins de beaux croquis et des plans de construction tout ce qu’il y a de plus détaillés (mais n’essayez pas ça chez vous).

L’intrigue est passionnante aussi, les personnages attachants avec même l’apparition de figures historiques telles Louis II de Bavière et Sissi.

Challenge Bande dessinée 2023

La première lecture a réellement été une claque visuelle et narrative. Cette oeuvre réussit à combiner un scénario original, un dessin d'une qualité exceptionnelle, une touche de juvénilité pour les plus jeunes ainsi qu'une crédibilité et une justesse qui plaira aux adultes. Alex Alice arrive à rester sur cette fine ligne pour rendre une oeuvre magistrale, en six volumes jusqu'à présent.

Lu dans la foulée du premier, et je trouve que ça va pas trop en s'arrangeant. Si le dessin reste égal à lui-même voire se bonifie, le scénario, lui, s'épaissit, mais au mauvais sens du terme. Les factions se multiplient, tout ça devient diablement (c'est le cas de le dire) foutraque et on a vite fait de s'emmêler les pinceaux.

À ce stade de l'histoire, je serais déjà bien en difficulté pour résumer l'intrigue en quelques phrases, ce qui est un symptôme.

Pas grand-chose à dire de plus, ça me laisse une impression de confusion et je suis pas super pressé de me lancer dans le 3e tome, ça aussi c'est un symptôme.

Je suis pas médecin, mais je crois qu'au bout de deux, ça devient un syndrome.

J'ai déjà dit que je tiens Xavier Dorison pour l'un des tous meilleurs scénaristes de BD français actuels, mais jusqu'alors, j'ai lu essentiellement ses oeuvres les plus récentes.

Il est donc intéressant de se plonger dans le travail de ses débuts, ce qui est le cas ici puisque si mes informations sont bonnes, il s'agit de la première, qui fut un beau succès en son temps, qui est encore assez connue 25 ans après, et qui a lancé sa carrière. Tant mieux pour lui.

Au passage, je découvre le dessinateur Alex Alice que je ne connaissais pas.

Cette histoire souffre à mes yeux d'un certain classicisme (l'inquisition, les secrets enfouis, les templiers, le diable, n'en jetez plus, il ne manquait plus que les cathares et on était au complet), ce qui est peut-être assez injuste parce que ce n'était sans doute pas autant la mode en 1997, en fait, même si le nom de la rose avait déjà été écrit depuis un moment.

On suit donc les péripéties – parfois un peu téléphonées, je dois le dire – de l'improbable Conrad de Marbourg et de la tout aussi improbable Elisabeth.

Scénaristiquement, Dorison a fait beaucoup mieux depuis et le dessin fait le job, sans plus.

Intéressant, donc. Sans plus. Et le lettrage des phylactères est assez pénible à lire.

Quel voyage que celui de ce tome deux, la Lune, carrément !

Mais c'est dingue !



Oui, et avec une histoire très bien pensée. L'ascension ne fût pas sans histoire, grâce à leur super vaisseau. L'équipe de Séraphin, s'échappe de leur bourreau, avec le Roi, et se retrouve face à un voyage inopiné. Il faut assurer maintenant, mais rien ne sera facile. C'est un peu par hasard, qu'ils se retrouvent sur la face caché de la Lune. (Quelle imagination). Où se trouve, caché, lui aussi, le château des étoiles.



Un tome deux, magnifique, les dessins sont sublimes, l'histoire est intelligente, et nous laisse imaginer un tome trois dantesque.

Néanmoins, j'ai une préférence pour le premier tome, qui m'a vraiment captivée, car ici, l'effet de surprise s'estompe un peu, mais ne gâche en rien, ce bon moment de lecture.

Un deuxième cycle de l'histoire commence avec ce tome. Les personnages sont toujours bien sentis, et les dessins, les couleurs, toujours aussi beaux. L'imagination visuelle aussi. On découvre ici des décors de lande celtique, on rêve devant des zeppelins, on voit des scaphandres de fer effrayants, et on y croit.

L'histoire, en revanche, m'a paru de son côté un peu poussive. Là où la fin du deuxième tome annonçait un grand spectacle intersidéral, on peine à retrouver cet élan. Il faut attendre les trois quart du tome pour en retrouver la trace, et un air de déjà vu. Vivement le tome 4 tout de même, mais en espérant que cette fois-ci il nous amènera réellement la suite promise à la fin du premier cycle.

Spoilers.



Époustouflante, magnifique, captivante, émouvante, drôle, poétique... Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire une des plus belles BD qu'il m'ait été donné de lire.



Un charme puissant se dégage de cet univers steampunk servi par un dessin délicat, précis, détaillé, et des couleurs pastel claires, tout en légèreté. Chaque case est un régal pour les yeux, qui s'attardent à découvrir tous les détails dans ces décors architecturaux (gare, centres-villes, châteaux) ou dans ces machines volantes et bondissantes.



La mise en scène est incroyable, des plans à couper le souffle nous donnent le vertige ou nous propulsent au fond de notre fauteuil grâce à la puissance de l'éther... Action, rebondissements, émerveillement scientifique, l'auteur nous insuffle la même énergie qui habite ses personnages, le même espoir fou de relever les défis de l'exploration et de l'ingénierie.



En même temps, une grande nostalgie nous prend, comme celle du roi de Bavière, le Prince mystérieux et solitaire, qui ne sait pas vivre dans ce monde et qui regarde l'horizon, triste et mélancolique. Sa seule raison de vivre est de mener ce projet fou, d'explorer les territoires vastes et inconnus, et quand son rêve semble lui échapper, il est près de se jeter du haut de sa tour...



Le Prince, Séraphin, son père, sa mère, Hans, Sophie, l'impératrice d'Autriche, chacun d'entre eux s'incarne à la perfection dans le récit pour nous toucher, par leurs attitudes et leur manière d'interagir entre eux, le tout dans des dialogues ou une narration qui ne négligent pas le poids des mots, leur nature poétique ou les silences.



Une lecture qui marque profondément. Un chef-d’œuvre.

Quel plaisir un ouvrage d’une telle beauté! Le dessin et surtout les couleurs, c’est un émerveillement permanent et rien que pour cela, cette série est une merveille.

Niveau scénario, on clôt ici certaines intrigues et on ouvre la porte à de nouveaux voyages.

Une très bonne série.

Trouvée par hasard, cette BD est une très belle découverte !



Déjà, les dessins sont sublimes et les pages regorgent de détails. J'ai aimé me perdre dans chacun d'eux.



L'histoire est intéressante, il y a de l'aventure, une quête...

Tout ça dans une ambiance très Jules Vernes.



Donc oui, j'ai beaucoup apprécié et je lirais la suite avec plaisir !

Paris 1868, à bord de son ballon dirigeable, Claire Dulac, intrépide scientifique, s'apprête à l'élever dans les cieux pour percer le secret de l'éther, une substance mystérieuse et une fabuleuse source d'énergie potentielle. Malheureusement pour son époux Archibald et son fils Séraphin, elle ne reviendra jamais de cette ultime expédition.



Un an plus tard, père et fils se retrouvent convoqués au Rocher du Cygne, le château du roi Louis II de Bavière. Ce souverain fantasque qui a réussi à récupérer le carnet de notes de Claire souhaite utiliser la puissance de l'éther pour entreprendre un voyage jusque sur la lune. Mais d'autres puissances veulent aussi faire main basse sur ces technologies et Séraphin et son père vont bien vite se retrouver au coeur d'une machination politique. Ils pourront heureusement compter sur des alliés précieux en la personne de Sophie et Hans, deux serviteurs du palais certes jeunes, mais aussi sacrément dégourdis.



Le Château des étoiles, est un récit hybride qu'on pourrait qualifier de science fiction mélancolique ou aventure poétique, magnifiquement servi par les dessins à l'aquarelle d'Alex Alice. On y retrouve bien sur l'esprit de Jules Verne, mais également l'influence du Miyazaki du Château dans le ciel, et plus inattendu, les figures romantique de Louis II de Bavière et de sa cousine Elisabeth (plus connue du grand public comme la Sissi incarnée par Romy Schneider) semblent tout droit sorties du Crépuscule des Dieux de Visconti. La série se montre parfaitement à la hauteur de ses glorieuses inspirations et nous emporte pour un voyage de toute beauté.
Lien : http://www.super-chouette.ne..

Deuxième partie de ce premier cycle.

On passe le mur de l'éther, direction la lune !

Suite de cette aventure steampunk, toujours Jules vernesque, au scénario toujours captivant, avec les connaissances scientifiques et les croyances du début du XXème siècle.

Les personnages sont attachants, certains gagnent en profondeur.

Les dessins sont toujours sublimes.

Une très belle œuvre, pleine de poésie.

Découverte du premier volume du premier cycle du Château des étoiles, de Alex Alice.

Et comment dire ... Waouh !!!

Un récit steampunk très Jules vernesque, sur fond historique d'annexion de la Bavière par la Prusse, de découverte et de maîtrise de l'éther.

Des personnages attachants, des illustrations à l'aquarelle juste sublimes 😍..., des croquis à la Léonard de Vinci, le tout au service d'un scénario bien ficelé.

Hâte de poursuivre les aventures des chevaliers de l'éther.

Quelle magnifique aventure.

Je suis totalement conquise par cet ouvrage. L'histoire est tellement intelligente et novatrice. J'ai eu des étoiles dans les yeux à la lecture de ce tome.

Une histoire touchante, dans un contexte où une maman disparait tragiquement, puis un mystérieux carnet ressurgit un an après, puis des espions qui s'en mêlent, et finalement une incroyable aventure dans un château en Bavière, autour d'un projet grandiose.

Incroyable histoire !

Les dessins sont sublimes, les personnages touchants, et drôles !

Tout les éléments réunis pour faire une superbe bande dessinée, et destinée à tous les âges ! Superbe découverte.

Chaque volume est un coup de cœur. L’intrigue s’étoffe de page en page, mais ne cesse jamais de maintenir la barre très haute.


Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..

Dernier tome qui conclue la saga du château des étoiles. Le scénariste et dessinateur Alex Alice aura su donner vie à un univers complètement nouveau. La découverte de l'exposition de 1875 à Paris m'a fait penser à certains récits d'anticipation. Des dessins magnifiques et des idées originales qui font de cette aventure interplanétaire une œuvre à part.

Avant dernier tome de la saga du château des étoiles. Le scénariste et dessinateur Alex Alice aura su donner vie à un univers complètement nouveau. La découverte de l'exposition de 1875 à Paris m'a fait penser à certains récits d'anticipation. Des dessins magnifiques et des idées originales qui font de cette aventure interplanétaire une œuvre à part.

On part en 1868, pour une conquête de l’espace au moyen d’aéronefs, machines proches de celles de Jules Verne. Claire, scientifique, cherche à démontrer sa théorie d’un espace fait d’éther et de la possibilité d’y naviguer. Après sa disparition, Archibald, son époux, et Séraphin, son fils, vont poursuivre l’aventure, avec le mécénat de Louis II de Bavière, amoureux de la belle Sissi, mais sans doute plus encore du progrès.



Je finis mes lectures 2022 avec une très belle découverte, grâce à un babeliote-ami, Patlacien, qui a si bien su mettre en valeur cette série !



Un vent d’aventure souffle sur le château des étoiles avec des enfants intrépides et curieux et des adultes érudits et bienveillants. Mais attention, il y a aussi des méchants dans l’histoire, en raison des luttes intestines de l’Allemagne du 19e siècle.



Le scénario nous tient en haleine, tout en nous faisant rêver, tant avec les représentations du château de Neuschwanstein, repris par Disney, qu’avec les plans de l’ethernef. Et que dire des dessins ? De très belles aquarelles qui s’accordent parfaitement tant avec les scènes d’intérieur qu’avec les paysages.



En première page, la citation de Mark Twain, « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » est bien choisie pour illustrer la quête des personnages. J’ai maintenant hâte de connaître la suite !