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Citations de Alexandre Maral (19)


Publié pour la première fois en 1770, l'ouvrage de Mercier "L'an 2440, rêve s'il en fut jamais" est l'objet d'une réédition en 1791. Un fameux passage concerne Versailles, devenu une "ruine purificatrice"
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C'est l'intraitable refus de compromis de la part de la noblesse qui a poussé les députés du tiers état à se radicaliser - comme l'écrit le député Lally-Tollendal en 1790, "les communes voulaient conquérir, la noblesse voulait conserver, le clergé attendait qu'il y eut un vainqueur pour s'en faire un allié."
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Cet exemple moral a également impressionné Madame Palatine, qui écrit le 26 septembre à Leibnitz: "On ne saurait mourir avec une fermeté et une résolution plus grandes que Sa Majesté. Huit jours durant il a vu la mort en face, sans montrer la moindre frayeur. Il était aussi calme que s'il allait simplement entreprendre un voyage à Fontainebleau. Je trouve que Sa Majesté a été plus grande encore dans la mort que dans la vie.p.275/276
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Cette première vie de Françoise révèle aussi une volonté forte, héritée de sa mère et qui refusait de se laisser conduire par la nécessité, mais volontairement limitée dans ses ambitions, I'essentiel étant de vivre dignement et à l'abri du besoin: tissé à partir du salon de Paul Scarron, tout son impres- sionnant réseau relationnel et amical peut se comprendre à la lumière de cette préoccupation.
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Il est certain qu’aux habits, à l’ajustement et aux manières, on ne savait pas à qui l’on avait affaire. Beaucoup étaient d’avis qu’il y a des hommes dont les sens sont plus portés vers les vieilles que vers les jeunes.
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Une femme adroite s’attache d’abord à éloigner tout ce qui n’est pas dans ses intérêts : elle donne du soupçon des uns et du dégoût des autres, afin qu’elle seule et ses amis soient favorablement écoutés, et si nous ne sommes en garde contre cet usage, il faut, pour la contenter elle seule, mécontenter tout le reste du monde. Dès lors que vous donnez la liberté à une femme de vous parler des choses importantes, il est impossible qu’elles ne nous fassent faillir.
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Trois siècles après sa mort, survenue en 1715, Louis XIV reste un souverain fascinant. Son règne de soixante-douze ans fut le plus long, et, dans le domaine des arts et des lettres son siècle fut la période la plus brillante de l’histoire de France.
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Art de la bonne mort:

C'est en roi très chrétien que Louis XIV voulut mourir. Pénétré du sens de l’État et conscient de conclure un règne glorieux, in conçut sa mort comme une illustration souveraine de l'ars moriendi, cette science de la bonne mort encore perfectionnée au cours du XVIIe siècle, le siècle des saints. Sorte de Passion royale, la mort de Louis XIV vint consolider un lien politique patiemment tissé entre le souverain et ses sujets."Je m'en vais, mais l’État demeurera toujours": prononcée dans la chambre du roi, au-dessous de l'allégorie sculptée de la France, cette phrase signifie tout à la fois la fonction hypostatique du souverain, incarnation de l’État, mais aussi son caractère provisoire et, à l'inverse, la pérennité de l'Etat.p13
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"Ainsi, pour Vendredi saint 25 mars 1644, la Gazette mentionnel' assistance du roi alors âgé de cinq ans, à l'office des ténèbres célébré dans l'église des feuillants de la rue Saint-Honoré: une cérémonie qui dura "près de trois heures", suivie de celle de l'adoration de la Croix et de la procession du Saint-sacrement, pendant lesquelles le jeune roi montra " tant de révérence et de dévotion en cette action publique qu'il ravit les coeurs de toute l'assistance avec autant d'admiration comme de joye, voyant ce qu'il faut attendre de si bons principes"p.44/45
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Les principales matières enseignées étaient le catéchisme et les travaux d’aiguille, mais aussi le latin, l’histoire, la géographie, les sciences naturelles, le calcul, la langue française et la musique : il s’agissait de former de bonnes chrétiennes, épouses et mères de famille, équilibrées et sachant tenir leur place dans la société, tant par leur aptitude à tenir une conversation, sans gaucherie ni suffisance, que par une bonne gestion de leurs biens.
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Mort d'un souverain chrétien:

Pour le chrétien, au moment de la mort, l'âme se sépare du corps, qui, sans vie, se délite et redevient poussière. S'il est consenti, l'acte de nature sacrificielle, à l'instar du sacrifice volontaire de la Croix, perpétué et actualisé par celui de la Messe. En mourant, Louis XIV semble avoir voulu accomplir un dernier acte de gouvernement, bien au-delà des préoccupations concernant l'organisation, déjà essentielle, de la Régence: célébrer une sorte de Messe royale consommant le sacrifice du souverain pour le salut de l’État.p.13
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Repris de l'Abbé Oroux, Histoire ecclésiastique de la cour de France:

"Le roi, lorsqu'il s'occupoit ainsi de l'ordre et de la magnificence de sa chapelle, commençoit à marcher à grands pas dans les sentiers de la dévotion. Après bien des égaremens, mais qui n'avoient jamais été jusqu'à donner atteinte au fond de religion qui subsistoit dans son coeur ni au zèle dont il étoit animé pour la majesté du saint culte, Dieu eut enfin égard à sa fidélité dans ce point capital: tant il importe aux princes à qui la Providence confie le gouvernement des peuples de conserver, au milieu même de l'emportement de leurs passions, un attachement inviolable à la foi de leurs pères. Plus foibles et plus exposés que les autres hommes à proportion qu'ils sont plus élevés qu'eux, on les voit faire des chutes plus déplorables. il est rare qu'ils s'en relèvent, quand ils ont manqués du côté de la foi, mais on peut beaucoup espérer de leur retour lorsque, malgré leurs plus humiliantes foiblesses, ils maintiennent dans eux-mêmes et ils entretiennent dans leurs sujets les principes solides de la véritable religion. tel fut Louis XIV.'p.21
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Car les réformes opérées durant la nuit du 4 aout ne correspondent pas aux aspirations du monde paysan,qui faut il le rappeler n'est pas représenté à l'Assemblée. Pour Jacques Solé, elles cimentent une alliance entre une partie de la noblesse-celle qui n'est pas ou peu concernée par les droits féodaux-et la bourgeoise révolutionnaire pour faire disparaitre les derniers obstacles-la structure corporative du royaume et les libertés provinciales notamment-à l'élaboration de la nouvelle constitution et obtenir en échange de la réforme foncière une certaine modération dans celle de l’État.
Sans défense depuis l'abolition de la monarchie absolue opérée les 17-27 juin,l'aristocratie,en tant que corps social est à son tour abolie,destinée à se fondre dans une nation qui n'est plus formée que de citoyens,d'individus neufs et égaux,placés dans la situation d'un contrat social,dont les termes restent à définir. L'Assemblée a mis en scène un crépuscule et une aurore,les députés ont été les "machinistes presque divins d'un spectacle ou disparait le passé et commence un autre monde" (Francois Furet et Ran Halévi),les magiciens de la table rase et du renouveau. Fondé sur la disparition de la dépendance hiérarchique des hommes et l'idée d'universalité de la loi,ce nouvel ordre on le devine au service de l'individu propriétaire.
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En vertu de cette Saint Barthélémy des privilèges,il n' y a "plus de différence légale entre un paysan et un courtisan" (Charles Eloi Vial). La grande braderie traduit dans les lois la volonté de l' Assemblée formulée sous forme de réponse improvisée, de mettre fin à la grande Peur. Telle est le sentiment de madame Élisabeth, qui écrit le 5 aout à son amie madame de Bombelle : "J'espère que cela fera finir la brulure des châteaux. Ils se montent à soixante-dix. C'était à qui fera le plus de sacrifice".
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Reine en 1774, Marie-Antoinette goûta avec frénésie son nouveau statut de femme libre, maîtresse de la cour, seule juge de ses occupations.
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...la beauté qui fait nos plaisirs n’ait jamais la liberté de nous parler de nos affaires, ni des gens qui nous y servent. On attaque le cœur d’un prince comme une place. Le premier soin est de s’emparer de tous les postes par où on en peut approcher.
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En abandonnant notre cœur, nous demeurions maîtres de notre esprit.
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Le temps que nous donnons à notre amour ne soit jamais pris au préjudice de nos affaires, parce que notre premier objet doit toujours être la conservation de notre gloire et de notre autorité, lesquelles ne se peuvent absolument maintenir que par un travail assidu […].
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Chaque français peut choisir "son" Napoléon. Celui des victoires éclatantes ou celui de la chute. Celui qui fonde le régime moderne" (Taine), ou celui de la "légende noire", "l'Ogre" indifférent aux hécatombes guerrières. Celui du pont d'Arcole et d'Auterlitz, ou celui de la Bérézina et de Waterloo. - 5 -
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