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Citations de Alexandre Pouchkine (763)


Alexandre Pouchkine
Je vous aimais... et mon amour peut-être
Au fond du cœur n'est pas encore éteint.
Mais je saurai n'en rien laisser paraître.
Je ne veux plus vous faire de chagrin.
Je vous aimais d'un feu timide et tendre,
Souvent jaloux, mais si sincèrement,
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah ! puisse un autre vous aimer autant.
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Les générations se succèdent ;
Ainsi notre tribu frivole
Grandit, s'agite, se démène
Et pousse au tombeau les aïeux.
Notre temps viendra à son tour.
Nos descendants auront leur heure
Et nous chasseront de ce monde.

Enivrez-vous, en attendant,
Amis, de cette vie légère.
Je sais qu'elle a peu de valeur
Et n'y tiens pas outre mesure.
J'ai dit adieu aux illusions ;
Mais de lointaines espérances
Viennent parfois troubler mon cœur.
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Mais il est triste de se dire
Qu'on a gaspillé sa jeunesse,
Qu'on l'a trahie à chaque instant
Et qu'elle nous l'a bien rendu,
Que les meilleurs de nos désirs,
Que les plus pures rêveries
Sont allés à la pourriture
Comme les feuilles de l'automne.

Chapitre huitième, Strophe 11.
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Alexandre Pouchkine
Moi, l'amour me rend sot et muet.
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Alexandre Pouchkine
Tout ce qui brille, qui jubile, ne m'inspire plus que l'ennui.

(Всё, что ликует и блестит,
Наводит скуку и томленье)
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On nous a instruits, cultivés,
Polis. Qu'y avons-nous gagné ?
Un air affecté, et c'est tout.
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Moscou compte autant de beautés
Que la nuit d'aimables étoiles;
Mais la lune sur le ciel noir
Brille, et éclipse ses compagnes.
Mais celle que je n'ose pas
Troubler par le chant de ma lyre,
Comme une lune en majesté
Brille seule parmi les femmes.
Elle semble fouler la terre
Avec une fierté céleste !
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Alexandre Pouchkine
Quand nous n'aimons pas une femme, nous lui plaisons plus aisément.
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C'était un dimanche ; Dounia s'apprêtait pour l'office. On avança le traîneau du hussard. Il prit congé du maître de poste, non sans avoir généreusement réglé les frais de vivre et de couvert ; il prit également congé de Dounia et proposa de l'emmener jusqu'à l'église qui se trouvait à l'autre bout du village. Dounia semblait perplexe… « De quoi as-tu peur ? lui dit son père. Sa Noblesse n'est pas un loup, il ne te mangera pas ; ça te fera une promenade jusqu'à l'église. » Dounia prit place dans le traîneau à côté du hussard, le domestique grimpa à l'arrière, le postillon siffla et les chevaux partirent au galop.
Le malheureux maître de poste n'en était pas encore revenu ; comment avait-il pu laisser sa Dounia partir en compagnie du hussard, par quel aveuglement ? Où avait-il la tête, alors ? Une demi-heure ne s'était pas écoulée qu'un mauvais pressentiment l'envahissait et que, saisi d'angoisse, il se rendait à l'office. En approchant de l'église, il vit que les fidèles se dispersaient déjà mais il ne trouva pas sa Dounia sur le parvis.
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Les frayeurs qui accompagnent les espiègleries de notre jeunesse n'en sont-elles pas le principal attrait ?
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Je n'ai pas la possibilité de risquer le nécessaire pour gagner le superflu.
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Trouver quelqu'un qu'on puisse aimer,
Quelqu'un qui ne trahira pas;
Quelqu'un qui apprécie les choses
Et les mots selon notre goût;
Qui ne dit aucun mal de nous;
Qui prend soin de notre confort;
Qui nous pardonne nos défauts
Et qui jamais ne nous ennuie.
Vous chercherez en vain ce fantôme,
cessez de perdre vos efforts.
N'ayez d'amour que pour vous-même,
Mon très respectable lecteur.
L'objet en est digne; jamais
vous ne trouverez plus aimable.
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La parenté, ce sont ces gens
Pour qui nous avons des égards,
Qu'il nous faut aimer, respecter,
A qui (la coutume l'exige)
Nous devons, autour de Noël,
Une visite ou une lettre,
Afin que le reste du temps
Ils cessent de penser à nous.
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L'ivresse du monde est mortelle,
Et nous sommes pris vous et moi,
Chers amis, dans son tourbillon.
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Je me rappelle un jour d'orage ;
J'étais jaloux de tous ces flots
Qui venaient, chacun à son tour,
Ramper, pleins d'amour, à tes pieds !
J'aurais voulu, comme la mer,
Effleurer ces pieds de mes lèvres !
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Alexandre Pouchkine
L'habitude est un don du ciel qui fait office de bonheur.

(Eugène Onéguine).
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Domptant la froide intelligence,
Cent fois heureux celui qui croit,
Celui qu'un cœur béat fait vivre
Comme au relais un routier ivre
Ou ( soyons tendre ) un papillon
Buvant la fleur de la passion.
Mais pauvre est l'homme sans vertige,
Qui voit demain dès aujourd'hui,
Qui, mots ou gestes, se traduit
Le moindre élan et qui s'afflige,
L'homme qui porte son passé,
Toujours conscient, toujours glacé.
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Il note un bref poème tendre,
Souvenir d'une rêverie,
Trace qui fixe pour longtemps
Une fugitive pensée.
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Cette âme avide de souffrir
N'a pas cessé de succomber
A ce mal insensé: l'amour.
Une passion inconsolable
Consume la pauvre Tania.
Le sommeil la fuit. La santé,
Fleur et douceur de l'existence,
Le sourire, le calme pur,
Tout a passé comme un vain bruit.
Et sa jeunesse s'obscurcit,
Comme on voit de sombres tempêtes
Dés l'aurore étouffer le jour.
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Sa maison ne désemplissait pas de convives, qui ne demandaient pas mieux que de distraire son seigneurial désœuvrement et de partager ses distractions bruyantes, voire brutales. [...] En dépit de son extraordinaire vigueur physique, il souffrait régulièrement, une ou deux fois par semaine, d'indigestion due à sa goinfrerie.

дом его всегда был полон гостями, готовыми тешить его барскую праздность, разделяя шумные, а иногда и буйные его увеселения. [...] Несмотря на необыкновенную силу физических способностей, он раза два в неделю страдал от обжорства и каждый вечер бывал навеселе.
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