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EAN : 9782919376179
45 pages
Alidades (01/11/2012)
4.23/5   11 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une nouvelle de Pouchkine, qui plus est une nouvelle d'amour, ça ne se refuse pas. Il n'y a rien d'exceptionnel, peut-être dans celle-ci, mais, si vous m'avez bien compris, c'est Alexandre Pouchkine qui en est l'auteur. Attendez, je le dis plus fort : POUCHKINE !

Eh oui, vous voyez, maintenant que c'est dit, ça change tout. Il y a des gens comme ça qui ont un don pour la narration et assurément, Pouchkine l'avait. C'est un peu comme pour raconter des blagues. Il y a des gens très bons, d'autres moins. Coluche, par exemple, vous lui donniez une blague pas drôle, eh bien le simple fait que ce soit lui qui la raconte, instantanément elle devenait drôle, car tout en lui était drôle. Vous lui auriez donné à lire la liste des ingrédients entrant dans la composition d'une boîte de saucisses aux lentilles, il aurait trouvé le moyen de vous faire rire.

Voilà, Alexandre Pouchkine est à la plume ce que Coluche était au micro. Ce faisant, il nous propose de nous transporter dans la campagne russe d'avant la libération des serfs, dans les propriétés contiguës de deux barines voisins, c'est-à-dire des propriétaires terriens appartenant à l'aristocratie d'alors.

Ces deux voisins, Beretsov et Mouromski ne peuvent pas se voir en peinture. le premier est un bon gestionnaire traditionnel dont la fortune a tendance à l'accroître, le second, un fantaisiste flambeur toujours en quête de nouveauté, dont la fortune suit exactement la pente inverse.

Lorsque le fils de Beretsov revient d'une période de service dans un régiment de hussard, tout le monde — à tout le moins la gent féminine — s'intéresse à son cas car il a la réputation d'être fort charmant bel homme. Tout le monde l'imagine déjà engagé avec unetelle ou unetelle. La fille de Mouromski, elle aussi, aimerait bien avoir le loisir de voir ne serait-ce qu'une fois ce phénomène dont tout le monde parle. Mais, au regard des relations qu'entretiennent leurs pères respectifs, l'opération semble compliquée.

Lisa, tel est son prénom, brûle d'envie de le rencontrer fortuitement. Mais comment faire ? C'est peut-être sa femme de chambre qui va lui donner une idée. On sait qu'Alexeï, c'est le prénom du fils, est assez coureur sur les bords (et même au milieu) et qu'il n'hésite pas à tâter de la paysanne quand l'occasion se présente.

Lisa, demoiselle raffinée et trilingue de l'aristocratie russe, entreprend donc de se travestir en demoiselle paysanne. Pour le meilleur ou pour le pire ? Ça, je vous laisse le découvrir car ne comptez pas sur moi pour vendre la mèche.

En somme, une nouvelle bilingue bien sympa, sans être exceptionnelle. Idéale pour découvrir Pouchkine en un minimum de temps. Bien évidemment, ceci n'est que mon avis de paysanne, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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La Demoiselle-paysanne fait partie des Récits de Feu Ivan Petrovitch Belkine. Pouchkine les a écrits à l'automne 1830 alors qu'il est bloqué à Boldino par l'épidémie de choléra qui va ravager l'Europe entière.
C'est un récit dont l'intrigue rappelle, entre autres, le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, avec une satire sociale plaisante et légère de l'aristocratie provinciale. Tous les personnages jouent la comédie et se dévoilent peu à peu. le récit est truffé de détails amusants.

L'action se passe dans la campagne russe profonde. La narratrice nous présente d'abord les deux pères. D'un côté Bérestov, le riche bourgeois industrieux mais prétentieux qui lit exclusivement La Gazette du Sénat, journal russophile. de L'autre Mouromski, le véritable barine : il a dilapidé la majeure partie de ses biens à Moscou. C'est un anglomane totalement ridicule, qui continue de s'endetter. Les deux hommes se haïssent. Débarque le fils Berestov. Alexeï. Il sort de l'université, veut devenir hussard au grand dam de son père. En attendant, il court le jupon et se fait pousser la moustache. Mouromski a une fille, Lisa ( ou Betsy ). C' est une jolie brune vive et espiègle, élevée en plein air à l'ombre des pommiers. Grâce à sa femme de chambre-confidente envoyée en mission secrète, elle sait qu'Alexeï est extraordinairement beau, que c'est un polisson mais un bon barine. Lisa veut le voir de ses propres yeux. Mais comme les deux pères sont fâchés, elle a l'idée de se déguiser en paysanne et de parler patois. Bon, elle se fait fabriquer une bonne paire de chaussures sur mesure quand même, il ne faut pas pousser. La voilà partie avec son petit panier de champignons à la rencontre du ténébreux Alexeï aux fines moustaches...

Lu sur la beq 40 pages environ.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les frayeurs qui accompagnent les espiègleries de notre jeunesse n'en sont-elles pas le principal attrait ?
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Il attendait avec impatience qu'apparût mademoiselle Mouromski, dont il avait entendu dire bien des choses et, quoique son coeur fût déjà pris, comme nous le savons, une belle avait toujours droit à son imagination.
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