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Critiques de Alexandre Vialatte (103)
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Badonce et les Créatures

Je retrouve dans ce recueil de 16 nouvelles ce qui fait mon délice toujours renouvelé dans les Chroniques de la Montagne: un humour souriant et fin , et un savoureux maniement de la langue ( ah, les adjectifs de Vialatte ) . S'y ajoute dans ces courts récits le parfum nostalgique d'époques révolues ,l'attention portée aux grandes périodes initiatiques de la vie d'antan l'école (Badonce et les créatures,Cromwell et l'enfant des Tropiques, La capote de l'Oncle Eugène) et le service militaire (Prestige,Le rêve de Forceboeuf),. Sans oublier une fantaisie constante parfois paillarde (Prestige) parfois assombrie d'humour noir (Le bon moyen,La vengeance de Tantale) . Un délicat plaisir de lecture.
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Les fruits du Congo

Romans, chroniques... Il faut lire Vialatte, comme si c'était défendu !
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Et c'est ainsi qu'Allah est grand

Lire Vialatte pour son écriture riche, élégante dénuée de fatuité. Chaque histoire est une photo sépia où l’espièglerie n’est jamais loin. Lire Vialatte comme on prend le train du souvenir. Lire Vialatte, car il nuit gravement à la santé des semeurs de chroniques égotiques qui nous assènent à longueur de rentrées littéraires leur bouquins prétentieux.
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La Complainte des enfants frivoles

Premier roman d'Alexandre Vialatte, le grand chroniqueur Auvergnat de La Montagne aux phrases sublimes et poétiques.



Récit de jeunesse sur la camaraderie et l'école. Une école fantasmée, rêvée d'un écrivain cultivé ou qui a peut être existé.

Mais si c'est le cas qu'est-elle alors devenue ?



On lira aussi en supplément les Chroniques de La Montagne d'Alexandre Vialatte qui constituent également un très bon recueil de chevet!
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La Maison du joueur de flûte : Géographie du ..

Le délicieux Vialatte ,dont les chroniques font toujours mon bonheur invite son lecteur à visiter ….sa tête . Le joueur de flûte c’est lui .Tel celui de Hamelin , il nous entraîne à sa suite pour explorer le monde étrange et poétique de l’imagination d’un écrivain , squatté par ses personnages proliférants , tourmenté par une secrète souffrance . Ce jardin secret dont l’humus de souvenirs et de disparus engendre une flore au parfum de nostalgie . Suivez donc le joueur de flûte …
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

On m’avait beaucoup vanté Vialatte, j’avoue m’être ennuyé à la lecture de son « Battling ».

Peut-être ce titre fabuleux « Battling, le ténébreux » était-il trop porteur de promesses d’aventures et de bagarres. On ne trouve ici que la grisaille de la province bourgeoise de l’être guerres. Et si j’ai particulièrement apprécié la description pittoresque des directeurs, professeurs et pions qui m’ont fait replonger, un temps, dans les lycées que j’ai fréquentés, je dois dire que les tourments de Battling m’ont laissé froid.

Ce n’est pas que l’écriture soit sans charme, elle porte beaucoup de nostalgie, souvent de poésie mais elle reste détachée par sa sophistication même.
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Les fruits du Congo

Comment expliquer la trame de ce roman ? Bien trop touffue et complexe comme une forêt tropicale inexplorée. Mais l’intérêt est autre … On se laisse porter par une écriture poétique, malicieuse et un peu mélancolique. Des phrases ciselées pour orner un collier de citations et des images qui pourraient sortir d’un tableau surréaliste.
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse



Robert Walser, Alexandre Vialatte

(ces mots sont doublés, chez Robert et chez Alexandre)



Je crains malheureusement, c'est à dire à ma grande déconvenue, que l'impression que je fais à leurs mots n'est pas aussi excellente que celle que je me fais à moi-même.

Eux aimaient uniquement les rêve engloutis de leur liberté, quand moi je ne fréquente que les rumeurs de l'actualité.

Eux n'écrivaient pas comme ces hommes de lettres qui n'établissent que des factures.

Je m'en veux de ces heures que j'accuse de mon insignifiance,

quand à l'instar de Moïse je cherche le mot,

ce mot qui me manque, que je ne trouve pas,

et pourtant, il me semble que j'emploie déjà trop de mots.





En ces jours d'autant plus difficiles que rêgne une atmosphère détestable

je suis revenu vers eux;

‘Ah qu’il est joli, qu’il est joli de les lire, de lire tous leurs mots qui me sourient.’



Je reviens sans cesse vers eux,

Je reviens aux merveilleux, aux si doués de poésie, à Robert Walser et à Alexandre Vialatte ;

j'ose paraphraser Robert: ‘Ah qu’il est joli, qu’il est joli de les lire, de lire tous leurs mots qui me sourient.’



Je reviens vers eux qui haissaient 'les natures qui veulent tout savoir, resplendissent de science et font la roue avec leur esprit.'

'...le rêve que l'on nomme monde...'



Un Tchèque qui écrivait en Allemand, est pour moi, indissociable de ces deux là:

il lisait le Suisse Allemand avec délectation,

et fut traduit par le Français qui dégustait puis cuisinait ses mots en gourmet littéraire.

Le Tchèque : Kafka

le Suisse Allemand : Robert Walser

Le Français : Alexandre Vialatte









Deux écrivains - souvent omis dans la liste de la dizaine d'écrivains indispensables

© Mermed


Lien : http://holophernes.over-blog..
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Les champignons du détroit de Behring

Tiens. Encore un Vialatte qui traine dans un coin d'étagère. J'ouvre à la page 33 : Misère des temps. Il y a de tout dans Vialatte : du suranné, toujours délicieux, de l'incongru et du pittoresque, évidemment. Une prose féconde qui fait s'entrechoquer les considérations les plus hétéroclites pour aboutir à une conclusion indiscutable sur l'oeuf de Noël ou les plaisirs et tristesses du mois de juin. Plaisir cachottier de fréquenter le plus grand des écrivains mineurs.

Ouvrant au hasard ce volume, je le reprends à nouveaux frais, et comme bien souvent on y lit aussi l'actualité. Car l'actualité remonte à la plus haute antiquité. Les textes les plus cunéiformes en parlent déjà. Ici, dans ce texte des années 50, 60, le féminisme arrive par surprise au bout d'un texte fabuleux, badin mais sans ironie, qui commence par :«Jadis, il y avait des jeunes filles», rebondit sur des cannibales, Frédéric le Grand, des poules, du malaga, des biscuits secs, des miracles désuets et un parterre de nièces. Où l'on apprend comment «les jeunes filles se sont lassées d'un sort glorieux mais fatiguant».

Avec Vialatte, toujours amusé, on est au spectacle. Délicieusement suranné. Ça élève l'âme :-)

«Depuis des siècles et des siècles que l'homme pratiquait les métiers, il n'y apportait plus qu'une main molle. Elles le supplantent en tout domaine. Nous ne sommes plus que des rois détrônés. C'est à des femmes que l'on confie le soin de conserver le testament de Napoléon».
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Battling le ténébreux est l'un des trois seuls romans qu'Alexandre Vialatte a publié de son vivant, en 1928. Le narrateur y évoque son amitié pour Fernand Larache, dit Battling en raison de son physique de "brute paisible", lycéen comme lui dans une sous-préfecture de province, durant l'entre-deux-guerres. Traitant des heurs et malheurs de l'adolescence, ce récit est à rapprocher de L'Attrape-cœurs de Salinger par son propos, même si le ton y est beaucoup plus introspectif et nostalgique. En effet, là où le roman de Salinger est à la première personne et, dans la grande tradition du roman américain, laisse la psychologie se deviner sous l'action, Vialatte recompose une vaste palette de souvenirs tendres, ironiques et mélancoliques de cette époque de la vie où l'on trouve que tout est encore merveilleux, mais où il ne faut surtout pas que les autres - en particulier les adultes -, le sachent.
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Les fruits du Congo

Roman d'Alexandre Vialatte. Lettre V de mon Challenge ABC 2010.



Quatrième de couverture: Les fruits du Congo, c'est une affiche. Elle représente une magnifique négresse qui porte des citrons d'or. Les collégiens d'une ville d'Auvergne rêvent devant cette affiche qui symbolise pour eux l'aventure et l'extrême poésie de l'existence. Qu'est-ce que l'adolescence? Telle est la question à laquelle Alexandre Vialatte répond avec ce grand roman. En fait, il n'y répond pas: il nous montre l'adolescence, avec ses extravagances, ses aspirations sublimes, ses amours mélancoliques. Il nous montre aussi toute une ville de province avec ses kermesses, son assassin, son docteur, son lycée, son square.



Je me refuse d'ordinaire à livrer la quatrième de couverture d'un roman. Je me targue de toujours donner un résumé de mon cru. Pour prétendre faire de même avec le texte de Vialatte, il aurait fallu que je dépasse les cent premières pages. J'ai échoué page 84, à bout de souffle et de patience pour cette langue poussive et empoussiérée, lourde de tournures désuètes et de personnages perclus de romantisme échevelé et de mélancolie languissante.



Le groupe d'adolescents auquel le narrateur appartenait est avide de légendes de collégiens, de mystères et de pulsions aventureuses entravées. Une lecture plus poussée aurait peut-être infirmé mon impression de lire un jumeau des Disparus de Saint-Agil ou Du Grand Meaulnes.



Premier - et j'espère - dernier abandon de mon Challenge ABC 2010. Voilà un roman qui, je pense, a mal enduré le passage du temps et qu'il faut lire jeune pour en apprécier l'exaltante atmosphère de mystère.


Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Le cri du canard bleu

Court roman supposé dispensable, mais charmant. Supposé dispensable parce que c’est un incontestable fond de tiroir (un roman inachevé comme chez Kafka) ; charmant parce que ce fond de tiroir est plus vialatissime qu’une mercerie brumeuse. On y voit successivement apparaître un adolescent frileux — qui tombera amoureux d’une danseuse vue sur une affiche de cirque —, une institutrice vaporeuse — qui finira en proto hippie égarée dans les champs —, un canard vert qui virera au céruléen, un oncle barbu ET toqué, une publicité pour le Byrrh, le Massif central tout entier — massif et si exotique —. Le tout avec ce goût de catalogue Manufrance qui transforme le dispensable en indispensable. Voilà pourquoi Vialatte est grand, et même dans ses fonds de tiroirs. (Disons qu’il est indispensable même lorsqu’il semble dispensable.)
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Le narrateur se souvient, ils sont seize ans dans ce lycée de province, sur ces pupitres où la génération précédente avait sculpté son nom avant de partir mourir à la guerre. Les garçons encore jeunes mais déjà hommes se voient pousser des ailes face aux jeunes femmes mystérieuses ou aguicheuses. Quelques rivalités éclatent, avouées ou contenues, à cet âge, on se croit devenu poète, mais on est aussi bagarreur et soucieux de plaire, l’amitié prend de curieux détours, entre rivalité et cohésion, confiance et jalousie.



Fernand Larache est Battling, un adolescent au tempérament fougueux et parfois mélancolique qui aime Victor Hugo. Au lycée, il va découvrir les émois des corps qui se réveillent, la rencontre avec Erna ou Céline, deux jeunes femmes fort différentes, mais aussi la confrontation avec les autres hommes, en particulier avec Manuel dont il se sent à la fois proche et distant.



Il se dégage de ces pages une grande mélancolie, comme une forme de tristesse latente dont Battling n’arrive pas à se débarrasser pour se donner envie de vivre. Une adolescence classique, si ce n’est qu’ici, elle se termine en tragédie grecque. L’écriture est belle, sombre, poétique parfois, expressive et nostalgique.



lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/13/battling-le-tenebreux-alexandre-vialatte/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Jusqu’à ce petit-déjeuner d’heureuse mémoire pris en tête-à-tête avec son Abécédaire dans la salle à manger d’un hôtel de Clermont-Ferrand portant son nom, je ne connaissais rien d’Alexandre Vialatte. J’ignorais tout encore de son esprit facétieux, de son humour pince-sans rire , de son autodérision d’Auvergnat rond et rugueux comme un volcan, de son imagination joyeuse d’enfant éternel que je découvrais avec gourmandise entre deux tartines du miel de ses montagnes. C’est donc en me frottant les mains de la gaîté à venir que j’ouvrai « Battling le Ténébreux », premier roman de l’auteur, proposé pour cette sélection spéciale des 68 par Jérôme Chantreau, en fan inconditionnel et, comme lui, chroniqueur subtile et mélancolique de l’entre-deux-âges. Dans ce petit roman paru pour la première fois en 1928, Vialatte nous invite à remonter, par les sentiers rocailleux et parfois abruptes de la mémoire, jusqu’à cette année critique entre toutes pour les adolescents de ce siècle ou d’un autre, cette année si justement qualifiée de « la mue périlleuse » qui oscille et titube entre dix-sept et dix-huit ans, en faisant les gros bras et des ronds de fumée. On y emboîte le pas à l’auteur-narrateur et ses deux acolytes, Manuel et Fernand, dit Battling, lycéens s’adonnant avec une assiduité et un succès variables aux fondamentaux de leur âge : décrocher le bachot, décrocher la meilleure table au café, décrocher un rendez-vous avec la fille en vue. Mais tout compte triple dans ces corps et ces cœurs en voie d’extension, les amis, les amours, les emmerdes, et les douleurs qui couvent sous le vernis de la nonchalance sont souvent délétères, car, si l’on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, on est parfois très grave.

Bien sûr la langue est belle, riche en images et généreuse en sel, bien sûr le regard est insolent et vif et ne laisse jamais échapper l’occasion d’un bon mot, saisissant presque malgré lui les situations ou attitudes prêtant à rire, potache et dilettante comme une seconde nature. Mais l’on devine entre chaque ligne comme entre chaque souvenir aigu et si précis de ces mois décisifs, la faille intime et presqu’imperceptible qui s’ouvre pour toujours sous les pieds de ce funambule des mots . On comprend à quelle source sensible vient s’abreuver l’émotion qui rend l’esprit si clair, le rire si juste, le mot si percutant et pourquoi l’auteur des « Enfants de ma mère » a trouvé un si troublant écho à sa mémoire dans celle de ces adolescents d’un autre temps.

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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Battling le ténébreux est le premier roman d'Alexandre Vialatte , il a été publié en 1928 .

L'auteur m'était relativement inconnu jusqu'à aujourd'hui , il est néanmoins agréable de lire son œuvre , le style est très fluide , on sent l'érudition à chaque page , il eût été dommage de passer à côté de ce roman .

Fernand Larache , dit "Battling" en raison de son physique , est lycéen dans une sous-préfecture de province . Il partage avec ses deux amis des rêves et des amours un peu compliquées avec une artiste allemande , et pas seulement . C'est l'adolescence et les premiers émois amoureux , le roman baigne dans un parfum de mélancolie , on est là plus dans l'introspection que dans l'étalage trivial des sentiments .

Nostalgie , quand tu nous tiens ! Il est bon de se replonger dans cette période où l'usage du passé simple était tout à fait normal et où l'érudition n'était pas une maladie honteuse . Il faut quand même le dire : Alexandre Vialatte a traduit Kafka , essayez donc de trouver un écrivain contemporain qui traduit les œuvres d'auteurs russes ou britanniques !

Merci aux 68 premières fois et aux Editions Gallimard de m'avoir fait découvrir cette belle et fine plume !

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Chroniques de La Montagne, tome 1 : 1952-1961

Il y a eu le Sermon sur la montagne…. Important mais pas très rigolo . Il y a aussi les chroniques de la Montagne ce travail d’une (presque) vie que Vialatte a accompli pour notre plus grand bonheur . Heureux les lecteurs du quotidien auvergnat qui découvraient au jour le jour ces perles d’humour et de culture.
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Le fidèle Berger

Le chemin vers la folie est plus court qu'on ne veut bien le croire. Vialatte nous emmène aux confins de l'esprit humain; on s'y perdrait avec lui, avec Berger. L'histoire est portée par une écriture formidable, précise, soignée. A lire autant pour le fond que pour la forme.
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Alexandre Vialatte était un brillant intellectuel, hélas trop peu connu ("Je suis notoirement inconnu", disait-il, ....).

Premier traducteur en français de Kafka (auquel il a semble-t'il ajouté un ton un peu trop personnel.....), il est aussi l'éditorialiste du journal La Montagne, plein de verve, de tournures inattendues, et d'esprit.

Le roman "Battling" reprend ce style: vif, surprenant, drôle. Les adjectifs et les adverbes se carambolent exactement comme on ne l'attend pas: un vrai plaisir. Pourtant , l'histoire n'est pas gaie. Ce n'est pas un grand roman, mais ce peut être une porte agréable pour découvrir cet auteur attachant, amoureux des formules, et tout simplement de la langue française.
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Vialatte à La Montagne

La Montagne, journal des auvergnats. C'est dans ce quotidien régional qu'Alexandre Vialatte écrivit, à partir de 1952, pas loin de neuf cent chroniques hebdomadaires, qui firent sa renommée, et celle du journal par la même occasion. "Alexandre Vialatte à La Montagne" nous en présente treize, sélectionnées par la rédaction du journal et quelques membres du fan-club du célèbre écrivain. On y appréciera, au choix, sa liberté de ton, permise par son peu de goût pour les mondanités, son humour si particulier, sa perception aigüe des petits travers de la gent littéraire, son observation attentive des us et coutumes de ses concitoyens, et par-dessus tout ce style inimitable, n'hésitant pas à manier paradoxes et incongruités. En guise de signature, le leitmotiv "Et c'est ainsi qu'Allah est grand" nous renvoie à notre petitesse devant ces mille et une choses qui nous échappent et que l'écrivain tente de fixer sur la page, pour notre plus grand plaisir…
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Battling le ténébreux, ou, La mue périlleuse

Une histoire de potaches, écrite par un jeune auteur encore inconnu, dont le nom restera célèbre auprès du grand public par ses chroniques (on disait à l'époque des "brèves de comptoir") tenues dans le journal des auvergnats, "La Montagne", dans les vingt premières années de l'après-guerre. Cet humour si particulier, et ce regard aigu sur ce que peuvent révéler de façon inattendue les mille et une situations que nous vivons au quotidien, sont déjà présents dans ce roman qui nous conte les espoirs et les déceptions amoureuses du "grand" Battling, alias Fernand Larache, un lycéen boutonneux de première D. La cocasserie n'est pas la moindre qualité du récit, mais ce qui fait la grâce de toute l'œuvre d'Alexandre Vialatte, c'est le style, inimitable dans sa simplicité. Un style qui a su braver les époques tant il est resté éloigné de toute mode littéraire. Un régal…
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