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Critiques de Almudena Grandes (211)
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Adiós, Martínez

Casilda tenía nueve años y estaba gorda, teme que sus compañeros se rían de ella. Casilda ingresa en su nueva clase y ya está segura de que se están burlando de ella. Regresó a la escuela, quería sentarse junto a su compañeros, pero él la rechazó porque era gorda. Entonces todos se rieron. Después busca otra silla y se siente tan triste como en su vieja escuela. Pero, un día después de gimnasia, un niño se le acercó en el recreo. Se llama Martin. El juega muy bien con megalópolis. Casilda estaba feliz por primera vez en esta escuela. Entonces pasan los días, Martin y Casilda siempre se quedan juntos. Casilda se dio cuenta de que Martin era el mejor amigo que había tenido en su vida. El día de la excursión de fin de curso, los dos amigos se sientan uno al lado del otro en el autobús.

Nos gusta el libro porque era muy fácil de leer y el libro no era largo. Esta historia es real y muy triste, pero puede pasar le a cualquiera.



Julie, Euphrasie y Juliette.
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Adiós, Martínez

Realmente, no aprecié este libro porque me aburri un poco. Sin embargo, es una hermosa historia de amistad. Y las imagen me hicieron reir mucho.

Sacha
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Atlas de géographie humaine

Mon préféré des ouvrages d'Almudena Grandes.

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Atlas de géographie humaine

Livre d'Almudena Grandes datant de 1998 qui narre, comme souvent chez cet écrivain , des vies qui se croisent.

Ici ce sont des vies de femmes qui vont se croiser dans le cadre de leur travail, leurs amours, leurs désamours.

Ce livre m'a paru dense et quelque peu chaotique, alors que le sujet était intéressant ; il aurait pu donner un ouvrage un peu plus profond.
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Inès et la joie

Etoffant sans relâche ses personnages, réels ou inventés, tous plus fascinants les uns que les autres, sa plume reste constamment dans une dimension très littéraire. Elle est grande, la Grandes.
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Inès et la joie

Même si le choix de "Ines et la joie" pour la réunion du Club en septembre prochain n'est que le"plan B" je considère que c'est une très grande chance qu'il ait été choisi. Cela m'a permis de découvrir non seulement un superbe roman mais également une autrice Almudena Grandes (décédée en novembre 2021).



L'histoire est construite autour d'un fait historique, malheureusement peu connu : l'invasion du Val d'Aran (19/24 octobre 1944) par les guérilleros espagnols. (Ne pas oublier que, quelques semaines plus tôt, ces hommes avaient participé avec la 2ème DB à la libération de la France.)



Pendant la guerre civile espagnole Inés et Virtudes, la jeune employée de maison, participent à des réunions et actions avec des républicains membres du Partie Communiste Espagnol. Dénoncées elles seront emprisonnées. Ricardo, frère d'Inès, membre de la phalange, la sortira de prison, la mettra au couvent puis auprès d' Adela, son épouse, dans leur résidence secondaire. C'est de ce lieu qu'elle s'évadera le 19 octobre 1944 pour rejoindre à Bosost les guérilleros. Elle y rencontre Galan.



Vient alors le récit de ces six jours durant lesquels ils attendent de voir se réaliser la promesse qui leur avait été faite d' un bon accueil et du ralliement de leurs compatriotes à leur projet. Santiago Castillo responsable du Parti Communiste Espagnol, prendra la décision d'arrêter l'invasion.



Ce sera le retour en exil à Toulouse....mais j'arrête là le résumé. le roman est loin d'être terminé, reste de nombreuses pages à lire.... (le roman compte 1046 pages).



La construction du roman est intéressante. Quatre courts chapitres représentent "le récit d'événements historiques qui se sont réellement déroulés pendant la période où se situe la narration.." et quatre grands chapitres racontent l'histoire d'Inés et de Galan. le fait qu'il n'y ait pas de chronologie stricte n'est pas perturbant. Leur histoire est racontée alternativement par Inès et par Galan. Ils ne sont pas les seuls protagonistes, loin de là. de très nombreux personnages féminins et masculins complètent l'histoire. Compte tenu du nombre important de noms, prénoms et surnoms je me suis parfois sentie un peu perdue. Sont évoqués également dans le déroulé de la fiction des personnages connus, membres du PCE , comme Dolores Ibarruri (la passionaria), Santiago Castillo, Jesus Monzon...



Cet ouvrage a été pour moi une très belle découverte.
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Inès et la joie

« L’Histoire immortelle accomplit des choses étranges en croisant la trajectoire de l’amour des corps mortels ». Comme une lointaine cloche fidèle, cette phrase nous convoque régulièrement dans l’intimité du couple héroïque, libre, attachant et aventurier d’Inès et de Galan, à la manière des chansons de geste. Elle souligne les détours importants du récit historique, lui donne une épaisseur charnelle et affective. Elle nous rassure sur l’humanité en marche.

Almudena Grandes met en scène les convulsions de familles divisées par les opinions politiques dans l'Espagne franquiste. Elle met en scène les douloureuses luttes intestines d’un parti communiste qui se cherche et d'une république qui veut naître au coeur de la guerre civile. Vaste découverte pour beaucoup d’entre nous de ce côté des Pyrénées.

L'auteur fabrique une fresque historique dont les lecteurs les plus passionnés iront -pris au jeu- vérifier les faits souvent ignorés, dans Wikipedia. Un souffle généreux et romanesque et l’humour sous-tendent cet ouvrage ambitieux et adoucissent le sérieux obligé et un peu didactique d’une telle entreprise. Les évènements commencent en 1939 et se terminent dans les années 60. Histoire de construire plusieurs généalogies de familles résistantes et réfugiées en France. Histoire de vous perdre dans des noms à rallonges qui changent selon les besoins de la clandestinité.

Si cette œuvre d’Almudena Grandes s’abstient de juger, elle expose l’histoire avec brio et force évocatrice. Mais en plus, c’est toute une péninsule ibérique, ses contradictions et sa culture qu’ Almudena Grandes nous donne à voir, à entendre, à sentir, à toucher et à goûter. Malgré la tragédie de l’ Histoire oblitérée qu’était cette de la reconquête donquichottesque du pouvoir, avec l'aide des Alliés et de la population locale. Inès et l’auteur ont en commun un côté artiste. L’une à sa plume prolixe, l’autre à ses innombrables créations culinaires. Toutes deux à leur humanité profonde.

Car de toutes ses forces de femme, elle condamne la violence. Qu’elle vienne du franquisme et ses compromissions malodorantes ou des batailles suicidaires des communistes rêvant de liberté et de pluralité.

De toutes ses forces de femme, elle poursuit le rêve de liberté. Almudena Grandes, comme son héroïne est mue par la joie elle aussi. Celle de la recherche de la vérité. Elle joue sans cesse à imaginer ce qui aurait pu être si «la trajectoire de l’amour des corps mortels n’avait pas traversé L’Histoire immortelle» Ce périple qui nous promène dans les magnifiques paysages de Toulouse à L’Espagne est palpitant. Une chanson de Roland du 20 è siècle avec ses trahisons et ses cruautés et son joyeux idéalisme, parfois pathétique.

La lutte courageuse contre l’ordre établi devient un manifeste joyeux pour la dignité de la femme et la poursuite de l’idéal. Une bataille que l’auteur gagne haut la main et qui fait le bonheur des lecteurs, malgré le nombre de pages.
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Inès et la joie

Almudena Grandes était une historienne doublée d'un écrivain. Elle mêle dans ses livres l'Histoire réelle avec des histoires inventées, construites à partir des récits recueillis de personnes ayant vécu et participé à ces évènement. Ici, des épisodes se déroulant pendant la guerre de quarante et un peu après, à la fois en Espagne et en France. Il faut parfois être concentré pour assimiler le déroulement des évènements, mais j'ai découvert avec un grand intérêt cette partie de l'Histoire de l'Espagne que je ne connaissais pas. Et à chaque fois que je lis un livre d'Almudena Grandes, je suis admirative du courage et de la persévérance des tous les espagnols durant le franquisme.
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Inès et la joie

Avec son énorme pavé, Le coeur glacé, il était légitime de penser que Almudena Grandes en avait terminé avec le guerre civile espagnole et qu'elle allait passer à autre chose. Inés et la joie, d'une longueur plus modeste (760 pages, seulement !), revient pourtant sur cette période et la romancière annonce que 5 autres livres vont suivre, tous relatifs, d'une façon ou d'une autre, à ce traumatisme indélébile de l'histoire espagnole. Moins abouti, plus délayé que son oeuvre précédente, Inés et la joie a le mérite d'évoquer un épisode méconnu, y compris de l'autre côté des Pyrénées, une expédition donquichottesque menée en octobre 44, par une poignée de membres du parti communiste espagnol, avec le but ultime de reconquérir le pouvoir, avec l'aide des Alliés et de la population locale. Un véritable fiasco, en définitive, due en partie à l'incurie du PCE, dont les leaders étaient alors basés à Moscou. Almudena Grandes mêle la grande histoire et la petite dans une construction astucieuse, un peu lourde, parfois, où le didactisme le dispute au romanesque avec un sens du détail impressionnant. Si elle n'est pas l'héroïne du livre, Dolores Ibárruri Gómez, dite La Pasionaria, y occupe une place de choix, chef communiste pateline et charismatique, admirée aussi bien par Staline que par ... Franco. Au-delà des faits avérés, Almudena Grandes a imaginé une fiction qui lui permet non seulement de relater cette "invasion' ratée, mais aussi de s'attarder sur la vie des clandestins en mission dans l'Espagne franquiste et des républicains en exil à Toulouse. Galan et Inés, ses deux personnages principaux, liés par un amour immense, prennent alternativement la parole et racontent leur quotidien : avant, pendant et après ce fameux mois d'octobre 1944. Des vies abîmées, des âmes cabossés, des résistants indomptés, jusqu'à la mort du caudillo. Une fresque ambitieuse, sentimentale, gastronomique (il y est énormément question de cuisine) et politique qui aurait tout aussi bien pu s'appeler Inés et la souffrance. Malgré des longueurs certaines, ce livre confirme le talent de Grandes à assaisonner élans du coeur et défis à la mort, au service d'un objectif noble : la reconquête de la liberté et de la dignité.
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Inès et la joie

L'éditeur d' "Inès et la joie" aurait dû joindre au recueil une boite de rosquillas.

Cela me paraît indispensable pour communier totalement avec les magnifiques acteurs de cette fresque, tellement cette boite agit comme le sésame des aventures d'Inès : encore une qui a su dire Non!

Ce roman historique est celui de tous les héros de l'Espagne brièvement républicaine et Ines en est la double héroïne en tant que combattante de cette cause et de celle des femmes. Il y a tout dans ce livre du dramatique destin de l'Espagne soumise aux tonnes de plomb coulées par l'Eglise, l'aristocratie et la famille.

Il me paraît inutile et frustrant pour les futurs lecteurs d'écrire sur les péripéties vécues par cette femme qui subit la guerre civile, ses conséquences en Espagne (incarcération, séquestration en couvent, évasion rocambolesque au Val d'Aran, le dernier sursaut militaire des républicains…), et l'exil qui se transforme en conte de fée ou plutôt de "joie".

Il n'est certainement pas obligatoire d'être comme moi, un fils de réfugié espagnol, pour plonger dans cette histoire avec délice.

Merci Almudena !
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Inès et la joie

Comme pour "El lector de Julio Verne", j'ai eu du mal dans le premier chapitre. Beaucoup de personnages qui s'entrecroisent, un roman à deux voix principales et quelques autres secondaires, il a fallu le temps que tout se mette en place. Mais après... Quel plaisir de se laisser emporter par les talents de conteuse de Almudena Grandes qui nous emmènent sur les traces de ces guerrilleros et de l'invasion de la vallée d'Arán, épisode méconnu de la Guerre Civile Espagnole. Pour ce faire, elle a choisi les voix de l'émotion, celles de ceux qui y étaient et qui y ont mis leurs espoirs, leur courage et y ont parfois laissé leur vie. Un roman qui vous prend aux tripes, avec des personnages attachants que l'on prend plaisir à retrouver et à suivre au fil des pages.



Mon seul bémol, encore une fois, les chapitres énormes et le peu de découpage au cœur de ceux-ci, qui complique un peu la lecture, dans le sens où il est difficile de s'arrêter au milieu d'un bloc de texte (j'ai dû me faire violence pour le déposer quelques fois) et pour reprendre après là où on l'avait laissé.
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Inès et la joie

Le denier que j'ai lu ( je viens de recevoir le lecteur de jules vernes)



Vraiment déçu par une héroïne un peu trop prétentieuse, et parfois l'impression de lire un livre de recettes de cuisine.



J'espère qu'Almudena retrouvera sa verve légendaire dans ses prochains ouvrages
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Inès et la joie

Grandes Almudena (1960-) – "Inès et la joie" – Lattès / Livre de poche, 2012 (ISBN 978-2-253-17345-8)

– 1048 pages – traduit de l'espagnol par Serge Mestre, titre original "Inés y la alegria" publié en 2010.



Un livre consternant, au sens le plus fort du terme.



L'écriture en est poussive, répétitive, lassante : sur ces mille pages, il eut fallu en supprimer au moins un bon quart, si ce n'est plus.



La trame historique relève pour une bonne part de l'imposture, probablement délibérée de la part d'une personne qui prétend avoir fouillé les archives et interrogé des témoins survivants.

Car c'est une imposture manifeste de commettre un roman aussi long sur la Guerre d'Espagne – et tout spécialement sur les agissements du Parti Communiste Espagnol (PCE) –, en passant totalement sous silence la véritable guerre que ce parti stalinien mena contre ses "alliés" dans le camp dit "républicain", s'employant au moins autant à éliminer ses "alliés" (anarchistes, socialistes, trotskystes n'ont droit qu'à une unique mention lapidaire et méprisante, p. 775) que les franquistes, pour ne viser que l'instauration d'une "dictature du prolétariat" dont on sait aujourd'hui qu'elles furent bien aussi sinistres et mortifères que les dictatures fascisantes.

Et lorsque la population du Val d'Aren ne se "soulève" pas pour venir appuyer la "reconquête" lancée par cette "glorieuse" escouade communiste, l'auteur fournit deux explications : d'une part, le régime franquiste terrorise les gens par une répression féroce qui les réduit au rang de trouillards (quel mépris!), d'autre part le Val d'Aren est un mauvais choix puisque cette population rurale est forcément arriérée, les "prolétaires éclairés" se trouvant dans les villes (une thèse centrale de la pensée de "gauche", aujourd'hui encore l'un des fondamentaux politiques dans ces milieux de bobos urbains).

Dans son entreprise de falsification, l'auteur "oublie" la raison la plus évidente : la population espagnole a suffisamment vu les partis "républicains" s'entre-tuer tout en se livrant à divers massacres de curés ou d'opposants pour ne pas souhaiter le retour de telles exactions.



Soulignons que l'auteur elle-même, née en 1960, n'a pas connu la période historique dont elle traite.

Sa thèse sous-jacente est simplissime si ce n'est simpliste : il y eut le vilain PCE incarné par Dolorès Ibarruri (surnommée la Passionaria, objet d'un culte de la personnalité délibéré comme les partis communistes savent en imposer cf pp. 662, 928 etc) et son exécuteur des basses oeuvres Santiago Carillo (cf pp. 664-680) – deux personnages qu'elle vilipende tout au long du récit – et il y aurait eu un tout bon et gentil parti communiste, incarné par Jesus Monzon, celui-là même qui lança la pitoyable invasion du Val d'Aran en octobre 1944 à laquelle Carillo mit brutalement fin.

Certes, il est incontestable que Staline et ses séides dirigeants des divers partis communistes européens liquidèrent les tentatives de "révolution communiste" initiées par les maquisards des années 1940-1945, aussi bien en Espagne que – surtout – en Grèce (seul Tito parvint à s'imposer en Yougoslavie), mais ce point historique mérite des analyses autrement plus fouillées que cette thèse formulée à l'emporte pièce et de manière unilatérale, à la limite de la malhonnêteté.



L'auteur dresse d'ailleurs à plusieurs reprises un portrait flatteur de ce Jesus Monzon, séducteur, galant homme, élevé dans le luxe d'une famille de la grande bourgeoisie (laquelle le sauvera de la peine de mort), bien sûr très cultivé, ne vivant que dans les hôtels de luxe, mais tout plein dévoué à la révolution prolétarienne et au parti communiste (les partis communistes regorgent de tels dirigeants, dans la pure lignée de leur maître Karl Marx épousant une aristocrate qu'il cocufie avec la servante).

Ce portrait masculin reflète – en miroir – le portrait de l'héroïne féminine centrale : Inès vient elle aussi d'une riche famille prenant fait et cause pour les phalangistes qui la sauvera de la prison.



Avec cette héroïne, l'auteur se place au niveau des romans de la série "harlequin" : la toute belle héritière s'enfuit sur son beau cheval blanc, séduit le plus bel officier le soir même (pp. 376-392), capture toute seule le grand vilain traître en le saucissonnant (heureusement, il est manchot) ; lorsque les glorieux desperados rentrent en France, elle monte bien évidemment le "meilleur restaurant espagnol de France" (p. 881), tandis que son glorieux officier devient un richissime importateur de produits espagnols, et ils engendrent les plus beaux enfants qui soient, ils sont "parfaitement normaux" (p. 927), c'est-y pas beau tout ça ?



Car c'est l'autre thèse centrale de ce roman : les grands tournants de la Grande Histoire s'expliquent par les peines de coeur et démangeaisons charnelles de la petite histoire : leitmotiv maintes fois répété "L'Histoire immortelle accomplit des choses étranges en croisant la trajectoire de l'amour des corps mortels" ( cf par exemple p. 676, 677, 691 etc).

Le lecteur baigne ad nauseam dans le plus pur récit de type "Tribune de l'histoire" (Alain Decaux André Castelot) voire carrément "Angélique marquise des anges"...



Remarque plus générale : ces derniers temps, j'ai lu des romans, nouvelles et essais de Ferdinand von Schirach : cet auteur allemand, qui est le petit-fils de celui qui fut le bras droit d'Adolf Hitler dirigeant la Hitler-Jugend (jeunesse hitlérienne), se taille en Allemagne une belle renommée littéraire en assumant les thèmes et idées de la bien-pensance la plus standardisée actuellement en cours.

Le roman espagnol dont il est ici question, publié par Almudena Grandes, montre comment une toute belle héroïne issue d'une famille franquiste parvient à faire fortune en passant dans le camp communiste... La résilience à tout crin est bien l'une des principales caractéristiques de ces gens issus des "bonnes" familles de la "bonne" société : tout comme les chats, elles et ils retombent toujours sur leurs pattes.



En tout cas, ce roman est tellement mal écrit, tellement ennuyeux qu'il ne mérite que la poubelle.



PS : ma déception est d'autant plus forte que j'avais lu, il y a quelques temps, le remarquable roman de Victor del Arbol Victor del (1968-) – "Toutes les vagues de l'océan" (cf recension du 18 nov. 2019)



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Inès et la joie

Une déception après "un coeur glacé" qui m´avait emporté.

J´ai jeté l´éponge à la moitié du livre.

Les personnages m´ont paru fades. Leurs aventures petites ou grandes ne parvenaient pas à me donner l´envie de les suivre.

Peut-être l´auteure a-t-elle vu trop grand?

J´ai le sentiment qu´à force de rajouter des ingrédients elle s´est perdue dans la recette et qu´entre la grande et la petite histoire aucune des deux n´en sortait gagnante.





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Inès et la joie

Almudena Grandes dont le Coeur Glacé est l'un des fleurons de ma bibliothèque a projeté d'écrire Les épisodes d'une guerre interminable . le premier des 6 romans prévus est Inès et la joie . L'histoire commence en octobre 1944 lorsqu' Inès ancienne prisonnière politique, coincée dans la maison de son frère à quelques kilomètres de la frontière française entend à Radio Espagne Indépendante que les troupes du PCE basées à Toulouse sont sur le point d'envahir l'Espagne de Franco ... Inès et Galan sont les deux héros de cette histoire , avec eux leurs amis survivants de cette invasion ratée du val d'Aran , nous les suivrons jusqu'en avril 1977 et la mort de Franco ...

Roman d'une période trouble de l'histoire espagnole, période dont les protagonistes sont sortis marqués à vie . Ce récit avait de prime abord tout pour m'enchanter, une plume que j'aime, une période de l'histoire que je commence à comprendre , des personnages hauts en couleur , mais voilà à force de vouloir bien faire, à force de vouloir expliquer le pourquoi du comment du PCE et du PC central ,d'obédience stalinienne, à force de détails , certes importants , ce roman a fini par devenir à mes yeux un "fourre-tout" souvent indigeste et m'a laissé un arrière goût de déception suffisant pour me convaincre d'attendre avant de replonger dans l'oeuvre d' Almudena Grandes . Bref une lecture décevante , dommage !
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Inès et la joie

Ce n'est pas une critique de ce livre beaucoup aimé mais un adieu qui me déchire. Almudena Grandes est morte hier 27 Novembre à l'âge de 61 ans. Je crois que c'est la première fois dans ma vie de lecteur où l'écrivain dont je lis le livre meurt entre deux pages. " Les patients du Docteur Garcia" sont un autre épisode de cette série sur les perdants de la Guerre d'Espagne et" Ines et la joie " en était le premier volume. Je lis ces livres en espagnol mais ils sont traduits en français. Je ne sais pas en quelle langue je pleure. On souhaite qu'Almudena Grandes aura terminé le 6 ème livre de ces épisodes qui ne sont pas une saga et peuvent être lus indépendemment. Bonne fin de voyage, Almudena y muchas gracias!
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Inès et la joie

Un sacré roman historique que ce premier tome des "épisodes d'une guerre interminable" d'Almuneda Grandes. J'avais lu "les patients du docteur Garcia" en premier et avais déjà apprécié cette façon de mêler des faits historiques et une partie romanesque de cette période.

Bien sûr il faut mieux les lire dans l'ordre.

J'ai donc lu ce premier tome qui s'intitule "Inés et la joie" : Inés est le personnage romanesque de ce texte et étrange de mettre l'idiome joie pour nous raconter un des épisodes tragiques de la Guerre d'Espagne. Ce terme de joie peut être associée à un optimisme qui restera tout le long des pages dans l'esprit d'Inés malgré les malheurs qu'elle va vivre. Fille d'une famille aisée et franquiste (son frère a un haut poste dans l'armée franquiste) va s'émanciper et "changer de camp". Pendant la fin de la guerre, elle va même s'impliquer dans le secours rouge (organisme social qui va aider les républicains pendant la guerre civile). A la fin de cette guerre, elle va être emprisonnée mais grâce aux appuis de son frère, celui ci va la faire libérer et après un séjour chez des bonnes sœurs, va l'enfermer dans sa maison de campagne avec sa jeune épouse, Elle va réussir à s'échapper et va participer aux événements de la vallée l'histoire méconnue de l'invasion du val d'Aran, une opération militaire orchestrée par des guérilleros espagnols exilés en France (4 000 hommes vont franchir les Pyrénées), pour reconquérir l'Espagne en octobre 1944 mais qui va s'avérer un échec. Elle va alors rencontré Galan et une belle, romanesque, troublante histoire d'amour va commencer. Nous allons suivre alors suivre la vie de ses exilés espagnols, qui ont dû quitter l'Espagne et se sont installés à Toulouse avec l'espoir de pouvoir rentrer dans une Espagne libérée, républicaine et démocratique. De belles pages, terribles sur cet vie d'exil, sur les espoirs, les tentatives de rentrer au pays. De belles pages sur un restaurant où vont travailler, géré en coopérative (bien sûr) les femmes des exilés. Car dans ce texte, la cuisine a un rôle essentiel, que ce soit la cuisine que fera Inés dans la vallée d'Aran et ensuite dans le restaurant de Toulouse.

Ce texte est aussi l'histoire de cette année 44 et de cette tentative de reprendre le pouvoir en Espagne franquiste. C'est aussi l'histoire de la Pasionnaria et du Parti communiste Espagnol, contraint à l'exil mais qui aura toujours des cellules clandestines en Espagne. C'est le portrait donc de l'icone de la pasionaria, sa vie militante, sa vie personnelle. Sans concession Almuneda nous narra les conflits d'influence et de pouvoir entre les membres du Parti.

Bref un sacré roman historique où on apprend beaucoup sur cette période et les personnages historiques (La Pasionaria, Jésus Monzon, Francisco Anton) mais aussi des anonymes (ici des personnages fictifs), ces exilés installés à Toulouse et qui garderont chevillés au corps l'espoir de rentrer dans leur pays. De belles pages sur les repas dans les restaurants toulousains, où ils se retrouvent, où ils se soutiennent, s'entraident.

Je vais continuer la lecture de ces épisodes (hommage aux textes de Benito Pérez Galdos, dont Alumneda Grandes nous conseille la lecture) car hâte de recroiser certains des personnages fictifs et si romanesques mais aussi découvrir un pan de l'histoire de l'Espagne.
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Inès et la joie

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Inès et la joie

Lecture moins palpitante que "Le coeur glacé" (même auteure) mais comme mon propre grand-père a participé à l'invasion du Val d'Aran, forcément, ça m'a touchée... Grandes a quand même une sacrée plume.
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Inès et la joie

Almudena Grandes est de cette génération qui aborde 
la guerre civile sans complexe, sans tabou, 
avec ses figures et
ses combattants, anonymes ou pas, de la République espagnole.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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