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Citations de André Maurois (304)


Elle inventait le passé et l'avenir au moment où elle en avait besoin puis oubliait ce qu'elle avait inventé.
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Ce qu'il me disait ne me permettait jamais de me représenter de façon satisfaisante la succession des faits.
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- Je la trouve très belle, me dit-il.
- Oui, mais pas très intelligente ?
- C'est vrai. Il n'est pas nécessaire qu'une femme soit intelligente.
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Pourquoi certaines image demeurent-elles pour nous aussi nettes qu'au moment de la vision, alors que d'autres, en apparence plus importantes, s'estompent puis s'effacent si vite ?
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Quand nous aurons passé chaque matin une heure à nous informer de guerres lointaines,et une autre à nous désoler de leurs conséquences possibles, alors que nous ne sommes ni ministre,ni général,ni journaliste ,ni rien, nous n'aurons rendu aucun service à notre pays et nous aurons gaspillé le plus irrecouvrable des biens : notre vie brève et unique.
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On guérit certaines maladies ; d'autres surgissent... On invente des vaccins ; les microbes s'endurcissent... La lutte de l'homme contre le monde ne cessera jamais... C'est ce qui est beau.
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Au temps de Balzac, la Province était peut-être un monde à part ; ce n'est plus vrai. Les femmes qui vivent ici lisent les mêmes livres, voient les mêmes pièces, vont aux mêmes concerts que celles de Paris. Tu méprises le snobisme bourgeois, mais quoi de plus snob et de plus vulgaire que le mépris de la vie provinciale? ...
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Cette femme naturellement paresseuse était capable, pour plaire à son amant, de travailler tout le jour.
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A Pont-de-l'Eure, toutes les demeures bourgeoises étaient semblables, ayant été construites par le même architecte, M. Coliveau, qui n'avait jamais accepté de changer un trait au seul plan qu'il eût jamais dessiné.
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Je ne travaille plus. Je lis. Je lis Epictète, Jean Barois, et le Nietzche de Sils Maria, qui s'accorde si bien avec cet air rude et glacé. Je fais de longues promenades sur la route en lacet qui monte à travers les champs de neige. (...)
En marchant, je vois passer ma vie, comme les personnages des films. Elle me semble une toute petite chose. Je pense que ma vraie jeunesse, celle où l'on croit encore à la réalité d'un univers féerique, est finie. Comme cela a été vite. Le couvent et ma grande piété; les tabliers noirs de Saint-Jean qui sentaient la lessive et l'encre; mes années de lycée, Mlle Aubert lisant Pascal; ces voyages, sous une lampe fumeuse, où ma plus grande joie était de t'admirer; les maisons de Paris, blanches et bleues, à mi-ciel; les arbres du Luxembourg, cuivre et noir, et les gâteaux que tu m'apportais pour le thé, tout couvert de pluie et de froid.Comme nous étions heureux, mon chéri, et comme je le savais ! Je retrouve jusqu'à mes rêveries, toutes pures d'intérêt, de calcul, et ces soirées où j'apprenais la philosophie de la bouche de Ménicault et où je croyais à la philosophie. Maintenant je ne crois plus qu'à la beauté des sapins couverts de neige.

Deuxième partie. Chapitre VI.
Denise Herpain à Jacques Pelletot
Verrières (Suiise), 15 novembre 1921
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Tu n'as pas l'air très heureuse, ni très contente; pourtant tu as choisi la vie qui te plaisait; tu découvriras un jour que rien ne peut remplacer les liens du sang.

Deuxième partie. Chapitre III
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Le mot ordre a un sens pour l'homme, non pour Dieu...Admirer que Dieu ait donné au monde un ordre, dire que " l'harmonie des sphères est agréable à "Dieu ", c'est attribuer à Dieu une intelligence limitée pour laquelle le simple est plus immédiatement intelligible que le complexe...Mais cela, c'est une idée humaine et non divine. Pour un Dieu défini parfait, la discordance ne peut être moins harmonieuse que le son pur...Tout ce qui est est en Dieu, le mal comme le bien, comme il est prouvé dans l'Ethique, première partie, proposition 15...ou 13, je ne sais plus.
-Vous êtes spinoziste, vous, Ménicault ?
Ça m'arrive.

Deuxième partie. Chapitre III
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Ah ! oui, cette église...j'ai dû faire un effort pour ne pas me prosterner comme les autres. J'avais envie de pleurer, de pleurer sur la misère humaine.

Deuxième partie. Chapitre I
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" Il y a ici une fille aux cheveux courts, très belle, dont je suis amoureux. Je ne lui ai pas encore dit un seul mot. L'internat m'a rendu romanesque; je le déplore, mais je n'y puis rien. Je forme les projets les plus fous : pénétrer de nuit dans sa chambre et l'étonner par mon éloquence. (...)
La fille aux cheveux noirs s'appelle Denise Harpin."

Deuxième partie. Chapitre I
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J'ai essayé, avec l'aide de papa, de commencer ma philosophie...Je suis curieuse de connaître ton impression sur Kant et Spinoza. J'avoue que l'impératif catégorique m'a rendu Kant assez antipathique. De Spinoza, j'aime beaucoup tout ce qu'il dit sur l'amour, mais son Dieu m'ennuie. Je le trouve théorique, abstrait. Quand j'étais religieuse, ce n'était pas à sa manière.

Première partie. Chapitre XVIII
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Je vais de ma table de travail à mon piano, puis je rentre dans ma chambre. La présence de maman m'est plus douloureuse que je ne puis dire.

Première partie. Chapitre XVIII
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La première fois que, devant elle, il révéla cette cachette, il eut un sourire complice Il lui montra sa bibliothèque secrète ; Taine, Renan, Hugo, des romans de Bourget, des livres de spiritisme.

Première partie. Chapitre XVI
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Denise avait dans sa serviette des livres qu'elle voulait faire lire à son ami : c'étaient le Journal d'Amiel, les poèmes de Tagore. Jacques les prenait pour lui plaire, mais il préférait France, Voltaire.

Première partie. Chapitre XV
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Bertrand Schmitt, pendant un an, fut son grand directeur de lectures. Il lui révéla Barrès, Gide, puis Laforgue, Rimbaud. Plus tard, sous l'influence de son " prof de philo ", Royer, grand stendhalien, il lui fit lire Le Rouge et le Noir.

Première partie. Chapitre XIV
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Mais Christiane Aubert, croyante et sans doute janséniste, acceptait sans l'expliquer le désaccord entre les désirs de l'homme et sa petitesse; Denise Harpin demeurait une révoltée qui, jugeant ce monde cruel et mesquin, souhaitait le fuir ou le transformer. Très vite elle régna sur ce lycée où elle était la première de sa classe et l'idole des professeurs.

Première partie. Chapitre XIV
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