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Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
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Ric Hochet, Tome 70 : Silence de mort

La police reçoit trois dvd où des jeunes femmes se font tuer avec un nouveau procédé silencieux, le pyroc. Mais aucun cadavre n'est découvert. Le journaliste Ric Hochet et le cinéaste Alex Wooley se trouvent mêlés à l'enquête. L'intrigue d'André-Paul Duchâteau est confuse et les dessins de Tibet souvent approximatifs.
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Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

Ric Hochet et le commissaire Bourdon mettent au point une stratégie pour confondre un traitre dans leur service. Malheureusement, la machination se retourne contre eux. Une intrigue sympathique d'André-Paul Duchâteau qui malmène Ric avec beaucoup de rebondissements. Les dessins de Tibet sont classiques et efficaces.
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Serge Morand, tome 4 : Le Banquet des loups

un scénario riche en fausse pistes.
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Ringo, tome 3 : Trois salopards dans la neige

Ray Ringo travaille pour la compagnie Wells Fargo.

Une diligence doit malheureusement subir une météo apocalyptique sur son chemin, et il ne faut prendre aucun risque avec son chargement, 300,000 dollars en or, mais aussi, la fille du sénateur.



Mais dans les relais de la compagnie, les oreilles traînent et le secret n'en est bientôt plus un.

Quand Ringo arrive au relais,le gérant gît au sol, sans vie.

Quelqu'un a tout emporté, armes, munitions, chevaux, mais... pas la moindre trace dela diligence.

Elle n'est donc pas encore arrivée, ce qui indique déjà à Ringo dans quelle direction lancer ses recherches.



Mais arrivera-t-il à temps pour sauver l'or,la fille du sénateur ?



À nouveau une belle histoire qui reprend tous les codes d'un bon western, qui se déroule cette-fois dans une ambiance polaire, glaciale, sous le blizzard même.

Mettez donc un bon manteau, et en selle !!
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Ringo, tome 2 : Le serment de Gettysburg

La veille de la tristement célèbre bataille de Gettysburg, le lieutenant Ray Ringo est chargé d'escorter un convoi assez spécial, un photographe et tout son matériel.



Mais ils vont vite se trouver sous le feu ennemi, les troupes sudistes investissant en nombre les alentours de le petite ville de Pennsylvanie.



Blessé et laissé sur place, le lieutenant Ringo se réveille quelques minutes à peine avant les premiers coups de canons.



Près de lui, un lieutenant confédéré, lui aussi blessé, George Morton, de Virginie.

Dans cet enfer, une amitié improbable va naître et un serment les liera, mais pour le réaliser, il faudra attendre la fin de la guerre, et espérer que tous deux s'en sortent vivants...
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

Côté pile... un tome très documenté sur les uniformes, les Pays-Bas, Amsterdam, la Belgique (évidemment).



Côté face...un nouveau "grand méchant" pas trop crédible, le Serpent, un syndicat du crime qui n'hésite pas à faire exploser des usines après avoir exigé une rançon, qui n'hésite pas à droguer Ric Hochet afin qu'il se rallie à cette pitoyable organisation du crime... car c'est LA drogue ultime, celle qui fait perdre tout contrôle, Mesmer avant l'heure, le pentothal total si je puis dire...



Cela élucubre beaucoup façon "Fantomas" (film de 1964 et BD de 1969... avec un Ric Hochet un brin Jean Marais qui n'hésite pas à sauter sur une cabine téléphérique. La fin en tire-bouchon prévisible afin de garder le méchant pour plus tard. Et ce méchant que Ric Hochet pense connaître... de quoi se replonger dans les tomes précédents pour essayer de deviner qui cela peut-il bien être...
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Bruce J. Hawker, tome 6 : Les bourreaux de ..

Avec ce volume on repart sur une toute nouvelle aventure qui se passe dans les bas-fonds de Londres.

J’avoue que les bateaux me manquent un peu… Mais l’histoire est plutôt sympa et pleine de rebondissements , le dessin est très dynamique toujours aussi agréable…
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Bruce J. Hawker, tome 5 : Tout ou rien

L’aventure se poursuit, le scénario est toujours bon et le dessin magnifique.

Les femmes sont toujours aussi bien dessinées…nous sommes gratifiés d’un beau combat naval de quatre unités à la fin cette aventure . j’ai hâte de découvre la fin de cette aventure … les espagnols passent pour d’affreux personnages !
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Les Romantiques, tome 1 : Heidelberg

Bd au dessin ultra conventionnel ayant pour cadre le Paris romantique des années 1840. L'intrigue policière est matinée d'un soupçon d'ésotérisme. Les deux héros évoluent à coup de fleuret pour déjouer les complots. Humour courtois et beau langage pour entrer dans l'ambiance. Bref, de la pacotille !



Une intrigue sans surprise sur des dessins tout droit sortis de l'école d'Hergé. Un académisme pur qui pourra faire fuir plus d'un lecteur. Mais pas tous à la fois. Au secours !
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Palmares pour cinq crimes

André-Paul Duchâteau est surtout connu pour avoir créé, avec son complice Tibet, le personnage de Ric Hochet, personnage intemporel de la bande dessinée belge.



Il ne fut pas seulement scénariste pour la BD, mais a écrit de nombreux romans policiers de qualité, obtenant même le Grand Prix de littérature policière en 1974 pour De 5 à 7 avec la mort.







Imaginez cinq auteurs de romans policiers dont l’étoile à tendance à pâlir sérieusement.



Pour les remettre en selle et retrouver un regain de faveur auprès du public, quoi de mieux que de créer une association, dont le nom serait Polar club, et décerner à une nouvelle inédite un prix qu’on appellerait l’Arsène en référence au fameux gentleman cambrioleur.



Bon, d’accord, la première année, seuls les membres de ce Polar club pourraient concourir, anonymement, cela va de soi.



En réalité, celui, ou celle, qui a eu l’idée de ce club et de ce petit concours avait derrière la tête autre chose. Une espèce de petit chantage, histoire de faire peur à un confrère romancier assassin.



Mais il ne faut pas jouer avec les nerfs des écrivains, cela parfois peut jouer de mauvais tours.







Visiblement André-Paul Duchâteau s’amuse. Le lecteur aussi d’ailleurs.



Comment rester insensible à cet ouvrage clin d’œil qui se gausse de quelques institutions, dont 813 l’Association des Amis de la Littérature Policière, titre emprunté à une histoire mettant en scène Arsène Lupin, de ses amis écrivains en se moquant gentiment de leurs travers.



Mais André-Paul Duchâteau se montre également démoniaque dans le déroulement du récit et dans sa recherche du maître-chanteur et de l’assassin.



Le lecteur pense avoir résolu le problème, et hop, retournement de situation, le tour est joué et tout est à refaire.



Au fait, André-Paul Duchâteau a omis de signaler en liminaire que toute ressemblance avec des personnages, des associations existantes, etc. ne seraient que coïncidences fortuites, formule dont il est de bon ton d’indiquer pour se couvrir d’éventuelles accusations. Un pied-de-nez supplémentaire.

Duchâteau croqué par Tibet. 1966
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Terreur - Intégrale

Les femmes donnent la vie et les hommes sèment la mort, dit un personnage dans la bande-dessinée. Ainsi pourrait-on résumer cet album dans lequel une jeune sculptrice de cire s'obstine à garder en vie - si ce ne sont les corps des morts, du moins le souvenir qu'ils furent des êtres de chair et de sang - ceux que les hommes ont voulu détruire. Terreur, c'est donc l'histoire de Marie Grosholtz, que la renommée a retenu sous son nom d'épouse : Madame Tussaud. Si le musée est aujourd'hui bien mieux connu que celle qui le fonda, la bande-dessinée de Follet et Duchâteau tâche de reconstituer la genèse de cette intéressante histoire de cire.



Il est à noter que le titre correspond davantage à la première partie de l'album, qui se déroule en France durant la Révolution. De façon générale, l’œuvre concerne les 10-15 premières années de la vie professionnelle de Marie Grossholtz. On pourra cependant objecter que c'est bien la Terreur qui fait la fortune de Marie Grossholtz, épouse Tussaud. Car cette Terreur, Madame Tussaud la transforme en chambre des horreurs, clé du succès du musée londonien où étaient présentés les victimes de la Terreur ainsi que les instruments de leurs martyrs.



L'histoire commence donc avec les guillotinés des années 1793-1794. Marie réalise pour le cabinet Curtius des masques de cire, qu'elle expose. Ce cabinet de curiosité attire les Parisiens curieux. Le récit prend ensuite un tour romanesque avec l'histoire du diamant bleu, seul manquant dans la collection des bijoux royaux. Avec le diamant bleu, Follet tient une sorte de fil rouge qu'il déroule presque jusqu'au bout de l'album. Mais ce fil qui semble mal maîtrisé, décousu même, car le récit connait des rebondissements dont on ne comprend pas toujours les raisons.



Ainsi le récit semble parfois prendre des directions inattendues et, sur le coup, difficiles à suivre pour le lecteur. Cela est surtout vrai pour l'histoire du diamant bleu, que nombre d'hommes (Vitray, Philipstahl, Desmarets ...) soupçonnent Marie de posséder. Ce fil rouge paraît presque se casser à certains moments, tant les situations semblent arriver comme par erreur dans la narration. Si le récit préserve tout de même une cohérence d'ensemble , cela perturbe néanmoins un peu la lecture.



La première partie montre bien le climat de suspicion qui règne sous la Terreur : la dénonciation et l'arbitraire semblent régner en maîtres, portés par des personnages comme Jabot, qui poursuivra Marie de ses vilenies. Quant à la deuxième partie de l'album, elle se concentre sur l'épopée britannique de Marie, devenue Madame Tussaud. Avec son fils Joseph, elle parcourt les routes de Grande-Bretagne, exposant, quand elle le peut, ses mannequins de cire, espérant un jour ouvrir son propre musée.



Marie Grossholtz est bien évidemment le personnage - et avant d'être personnage, elle fut une personne réelle - fort de cet album. C'est une femme, seule de surcroît (on lui connaît des amours, comme Jean Franchemin mais elle refuse tout protecteur), mère de famille et qui, à force de travail et d'abnégation, parvient à ouvrir, à plus de 70 ans, son propre musée à Londres. Ce personnage est tellement marquant qu'il éclipse tous les autres. Elle est aussi le seul personnage aussi - à l'exception de Joseph, son fils, et Domenico, son aide, mais trop secondaires pour peser vraiment - à garder une certaine pureté durant toute l'histoire. Les autres personnages, masculins, inspirent tous, à un moment ou à un autre, la méfiance, voire même le rejet le plus total. L'ignoble - physiquement et psychologiquement - Jabot constitue, quant à lui, l'exact contraire de Marie, sorte de personnification de l'abjection.



Le dessin, lui, est remarquable. Tout en délicatesse, il ne refuse pourtant pas la crudité des scènes (décapitation, pendaisons ...). On verra aussi une belle reconstitution du Paris révolutionnaire, des costumes d'époque ainsi que de magnifiques (mais rares !) scènes maritimes pour un résultat visuel d'une très grande qualité.



Dessin superbe, prétexte historique intéressant mais scénario traité peut-être trop abruptement (tout en gardant sa cohérence), Terreur possède donc de nombreux atouts qui permettent au lecteur de passer outre les difficultés passagères.
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Ric Hochet, tome 29 : Opération 100 milliards

Petite pause dans la lecture de romans, histoire de ressortir de la bibliothèque, le temps d'une soirée, une de mes BD. Le choix se porte sur le tome 29 des aventures de Ric Hochet, une histoire autour de la mort d'une star de la musique. Sauf que Ric Hochet doute un peu de la version officielle, notamment au regard du business considérable généré par ce décès...dessin agréable, rebondissements, cette BD est plutôt divertissante.
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Ric Hochet - Intégrale, tome 1

La BD à pris un petit coup de vieux mais c'est ce qui fait son charme. Le personnage de Ric Hochet est une réussite. Ce coté zéro défaut donne un coté mystérieux à creuser. Il est attachant et on fonce les yeux fermés dans ses aventures, supplée par le commissaire Bourdon, emprunté mais sympathique.

Ces trois premiers tomes sont bien réalisés avec une mention spéciale pour l'histoire du Caméléon. Bref un classique du genre.
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Le coupable rêvé

Avec ce titre, Frank Andriat s'associe avec le scénariste de BD et auteur de romans policiers, André-Paul Duchâteau, pour nous offrir une histoire haletante.



Tommy s'est toujours tenu éloigné de Daniel Fatucci, le pire élève du bahut. Aussi, le ciel lui tombe quasi sur la tête lorsqu'il apprend que son père, professeur de lettres dans leur lycée, est tombé amoureux d'une jolie libraire qui, point positif, partage son amour des livres mais qui, point négatif, n'est autre que la mère de son condisciple de classe. Les choses s'enveniment rapidement : Daniel fait tout pour casser l'histoire de sa mère, au grand dam du père de Tommy. Et cela vire au cauchemar quand le père de Tommy se retrouve accusé de l'agression dont Daniel a été victime...



"Je n'avais encore jamais éprouvé ce sentiment d'être tombé dans un piège machiavélique où je m'enfonçais davantage chaque fois que je faisais un effort pour me libérer."



Dans cette histoire, on assiste à la descente aux enfers d'un homme qui se débat maladroitement pour prouver son innocence. Tout semble se liguer contre lui. Pas simple, il est vrai, de se battre contre la rumeur qui, insidieusement, fait son travail de sape. En un claquement de doigt, sa vie bascule et, d'homme honnête et respecté, il devient le coupable rêvé. A lui et à ses proches de prouver vaille que vaille son innocence. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il lui faudra se battre jusqu'au bout !



Mais ce titre n'est pas qu'un thriller policier. Comme la plupart des ouvrages de Frank Andriat, le cadre de cette aventure est l'école. Un milieu qu'il connait parfaitement bien puisqu'il est lui-même enseignant. Il évoque ici plus particulièrement le cas d'un élève jugé difficile qui a du mal à gérer sa colère.



"Ceux qui détruisent causent du tort aux autres et, même s'ils ne le voient pas, se blessent aussi eux-mêmes."



Son analyse psychologique est comme d'habitude très fine. Coutumier des fins positives, l'auteur permet en outre au personnage d'évoluer dans le bon sens. Il démystifie aussi l'image des professeurs en les présentant comme des hommes comme les autres...



En filigrane également, il évoque les difficultés relationnelles qui peuvent naitre au sein des familles recomposées, le mal-être vécu par les ados éloignés d'un de leurs parents. Des situations familiales auxquelles sont confrontés de plus en plus de jeunes.



Ajoutons encore une petite pincée de flics pourris et vous aurez ainsi l'essentiel des ingrédients de ce petit roman policier plutôt bien ficelé.
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Rouletabille : Le mystère de la chambre jaune..

Un jeune reporter, un mystère, une ambiance....



A lire à tout âge !
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Terreur, tome 1

Je me suis réjoui un peu trop vite en voyant que le sujet portait en fait non pas proprement dit sur la Terreur, cette funeste période de la Révolution Française située entre 1793 et 1794, mais plutôt sur le parcours de la célèbre Madame Tussaud à l’origine des musées de cire à travers le monde. J’ai d’ailleurs visité celui qui se situe à Las Vegas dans le plus grand hôtel du monde à savoir le Vénézia. J’avais grandement apprécié cette visite ainsi que le travail réalisé par rapport à ces masques de cire. Bref, j’avais envie de connaître ce personnage dont j’ignorais une existence aussi lointaine dans le temps.



Le titre de cette œuvre est quand même trompeur car la seconde partie de ce récit n’a plus rien à voir avec la Terreur puisque l’action se situe dix ans plus tard et en Angleterre de surcroît ! Par ailleurs, la vie de cette Madame Tussaud est fortement romancée. Qu’il y ait un aspect purement romanesque n’aurait pas dû me déranger plus que cela, si cela ne tournait pas à l’eau de vinaigre à défaut d’être à l’eau de rose ! Il est fortement question des joyaux de la couronne dont on soupçonnait Madame Tussaud d’être à l’origine du vol. Elle fut d’ailleurs soupçonnée d’action contre-révolutionnaire.



Cette période trouble est d’ailleurs assez bien retranscrite mais très vite, on va dériver vers des répétitions tout à fait inutiles. L’histoire va se perdre et tout le charme va être rompu. Il y a également toute une panoplie de méchants qu’on va d’ailleurs retrouver dans le second tome comme s’ils harcelaient véritablement notre héroïne sans peur ni reproche. Je n’ai absolument pas aimé ce côté trop manichéen. En effet, on retombe vite dans les travers scénaristiques qu’il ne faut pas produire. C’est typique bd années 80 !



Néanmoins, la lecture fut plaisante car elle aura permis de découvrir un personnage singulier. Il ne faudra pas être trop regardant sur le reste.
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Les masques de cire

Une réédition chez Mijade, le texte fut déja publié chez Duculot, dans la collection Travelling en 1993, puis chez Leto en 2003.



C'est en 2019 que cette aventure reviendra délicieusement nous hanter et nous replonger au coeur de la Révolution Française.



On ne va pas se le cacher, un roman qui est maintes fois repris ainsi devient aux yeux des éditeurs un classique et nous sommes curieux d'en savoir plus.



Nous entrons dans l'intrigue historique sans difficulté aucune.



Nous remontons le temps à l'aube de la Révolution et les insatisfactions populaires grondent déja.



Marie l'héroïne est une jeune artiste qui tient un commerce, "la caverne des grands brigands", un musée de cire qui donne pignon sur rue au Boulevard du Temple à Paris.



La petite n'en était pas la propriétaire et ce n'était en fait qu'une succursale du musée plus prestigieux au Palais-Royal.



C'est son oncle Curtius qui l'avait installé là, veillant les statues des criminels et des brigands, tandis que lui s'occupait des répliques de cire de la Noblesse.



Nous sourions un peu du projet de l'oncle, de réunir les deux expositions en un seul lieu et prévoyant même d'attirer le public Boulevard du Temple avec une réplique de la famille royale déjeunant.



Quelle drôle d'idée! Presque une vraie provocation ou un geste d'opinion quand nous dit dans le texte que le peuple meurt de faim.



Ils seront donc à admirer dans la fameuse "caverne des grands brigands", nous notons ce trait d'humour de l'auteur.







Nous en viendrons rapidement à l'intrigue principale en quelques pages.



Marie se trouvera indirectement mêlée aux troubles qui agitent la quiétude de la royauté, témoin des multiples interventions sauvages d'un jeune écrivain qui souhaite se faire remarquer de la cour (et du peuple, sans nul doute).



Marie en aura fait le portrait en quelques coups de crayon.



Notre héroïne semble émoustillée par cette routine bousculée et par la démarche du pamplet qui fait déja le renom du jeune homme mystère.



Cela n'aura pas échappé aux "mouchards" de la cour qui n'auront de cesse de mettre la main sur l'agitateur public.



Le franc-parler de Marie ne la placera pas dans "les petits papiers" de la cour mais la jeune fille ne semble pas encore sans soucier.



Nous tremblons évidemment pour elle puisqu'à l'époque il n'en faut pas beaucoup pour aller à l'échafaud.



Nous souhaitons à Marie de garder la tête sur les épaules jusqu'à la fin tout en lisant le roman.







Il y aura des raccourcis sur le développement des sentiments amoureux ( il y aura de l'amour, oui, tout de même) , beaucoup plus qu'avec ceux exprimés par peuple ou ceux exprimés par Marie concernant les contemporains qui passeront entre ses mains en version de cire.



Ils feront tourner son commerce pendant un temps, elle ne s'en cachera pas.



Le feu n'attendra pas pour prendre de tous côtes et l'on se doute bien qu'il y aura par ici de l'idylle défendue.



De quoi mettre encore plus de piquants aux côtés des fourches levées.



L'aventure sera dangereuse et passionnée, on vous le dit.



Nous notons que l'auteur évoquera par le biais de son pampletaire au charme mystérieux l'idée de rassemblements pacifistes pour incliner la décision politique du roi, ce qui est assez nouveau pour l'époque, on doit bien le reconnaitre.



Nous sommes à l'aube d'un tournant et Marie, spectatrice des clameurs qui montent et cotoyant les deux catégories sociales, va craindre pour les uns et les autres, noble et prolétariat.



Et nous, lecteurs, nous demanderons quel sera le sort de Marie.
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Arsène Lupin, Tome 2 - 813 : Les trois crimes

Plus que la BD en elle même, c'est le personnage qui me fascine....quel virtuose !
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Rouletabille, tome 1 : Le fantôme de l'Opéra (BD)

Les auteurs se sont penchés pour copier le devoir de l'élève Hergé.

Mais un rayon de soleil a dû les aveugler pour rendre une si pâle copie !

Gaston Leroux méritait mieux, et nous aussi, pauvres lecteurs.

Enfantin.
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Ric Hochet - Intégrale, tome 1

trop bien!!! beaucoup de suspence
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