AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
Ric Hochet, tome 34 : La Nuit des vampires

Lord Chapman a invité Ric Hochet dans son château en Angleterre afin de résoudre l'énigme de "la nuit de Walpurgis".

Il y a cent ans, exactement, au cours d'une réception donné par le célèbre écrivain Carter Chapman, grand-père de l'actuel châtelain, une invitée fut agressée, mordue au cou et l'on retrouva près d'elle une bague marquée d'un "D" comme l'initiale de Dracula ou celles de Derek Devill, un cousin rentré depuis peu d'Europe centrale.

Ce dernier fut démasqué et abattu. Il était un vampire. Mais son corps avait disparu. Il fut retrouvé, quelques semaines plus tard, à la place de celui d'un loup mystérieux poignardé par Carter Chapman !

Ces événements, qui s'étaient déjà produits en 1780, semblent se répéter et Lord Chapman craint d'être victime d'une malédiction.

Alistair Devill, son cousin, est perplexe....

Cet épisode des enquêtes de Ric Hochet est passionnant. Le récit est assez classique mais imaginatif. La clé de l'énigme est assez dissimulée dans l'intrigue pour n'apparaître vraiment qu'à l'épilogue.

Commenter  J’apprécie          90
Ric Hochet, tome 51 : La Bête de l'apocalypse

A la rédaction de "La Rafale", Ric Hochet reçoit de drôles de lettres anonymes écrites en caractères gothiques et annonçant l'Apocalypse.

En même temps, Le docteur Jadin a semble-t-il été agressé par Avranges un de ses patients, qu'il venait d'opérer des yeux afin qu'il retrouve sa vue perdue depuis quinze ans. Et de plus, on a trouvé près du docteur inanimé un dessin de la célèbre tapisserie de l'Apocalypse.

Il n'en faut pas plus à Ric pour se lancer sur la piste de l'auteur de ces lettres.

Plusieurs agressions suivent. Presque toutes accompagnées d'une lettre.

Ernest Dolent est puni d'être égoïste, avare et d'entretenir des relations coupables ; Mlle Lagarde, l'assistante du docteur Jardin est accusé de bien cacher son jeu et d'avoir une liaison avec son patron ; Linda Dassart doit se repentir d'être une journaliste qui fouille dans les poubelles....

Ric Hochet est enlevé et manque de perdre ses yeux mais réussira, finalement, à dénouer les fils de l'intrigue.

Tibet et Duchateau signent, là, un album réussi des enquêtes de Ric Hochet, avec lequel on passe un excellent moment de lecture.



Commenter  J’apprécie          90
Ringo - Intégrale

Très belle intégrale proposée par les éditions du Lombard, qui regroupe non seulement les trois albums de la série, mais aussi deux histoires,, plus courtes.



Nous sommes dans le grand Ouest américain en compagnie de Ray Ringo, un convoyeur de fonds de la compagnie Wells Fargo.

Ray Ringo est un ancien lieutenant de l'armée de l'Union , qui a également combattu à Gettysburg, avant de reprendre son emploi après la guerre.



Son quotidien est donc d'escorter des diligences, des convois d'or ou de personnalités qu'il faut protéger de pillards, bandits ou autre indiens, dans des décors bien souvent hostiles et inhospitaliers.



Du bon western, bien fait, et à qui il ne manque rien on est dans du pur jus.

Vérifier votre matériel, vos munitions, vos armes, et en selle !!!
Commenter  J’apprécie          80
Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

Mystère et boule de gomme !

Le commissaire Bourdon et son équipe sont détachés, pour les besoins de l’histoire, à la D.S.T. ! Ce qui nous vaut une bonne petite histoire d’espionnage. Pas très originale, certes, mais dans laquelle l’action constante remplace le manque de suspens évident. Gonfalon et Larsan, façon Laurel et Hardy sont marrants et les méchants sont des coriaces. Une aventure de plus mais qui se laisse agréablement lire.



A noter que cette aventure n'est pas la treizième comme indiqué ici mais la onzième.
Commenter  J’apprécie          80
Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Vous l’avez compris Duchâteau et son équipe nous invite à suivre Ric Hochet et le commissaire Bourdon dans une nouvelle aventure à bord du paquebot France. 


Impeccablement dessinée, fort bien documentée sur le plus beau transatlantique français, cet album est un régal. L’intrigue y est fort bien menée et les dessins sont remarquables.

Rarement une telle précision dans les visages et leurs mimiques se retrouvent aussi finement représentée.

Le scénario fait preuve d'un inventivité réelle et de longue haleine qui tient le lecteur en éveil sur 60 pages, il fallait le faire !
Commenter  J’apprécie          81
Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Ce nouvel opus des aventures de Ric Hochet commence comme une enquête d'Albert Londres au gnouf !


Mais le valeureux Rouletabille de la BD tombe très mal, des détenus vont se faire la belle sous les ordres d'une vieille connaissance du détective : Manière dit le caméléon !


Caméléon qui est bien décidé à se venger de ses anciens collègues en leur tirant trois fois la langue.

Et là, le Hochet se transforme en Bébel dans « Peur sur la ville » qui sortira près de 10 ans plus tard. Cascade suspendu aux toits ou sous un hélico, c'est kif que Ric !


Bref, vous l'avez compris, pas mal d'action sur un scénario rudement futé qui donne du fil à retordre au duo Bourdon-Hochet.


Il faut tout de même signaler la belle qualité des intrigues qui n'ont rien à envier à des polars purs et durs.
Commenter  J’apprécie          80
Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Un des meilleurs Ric Hochet, avec une bandes de malfrats évadés (dont le fameux Caméléon ) particulièrement nerveux.

Mais, qui tire les ficelles?

Les héros frôlent, de bien près, la mort: Ric Hochet par noyade, et le commissaire Bourdon par écrasement!
Commenter  J’apprécie          80
Le Voleur d'âmes

On est en 1837, à l'aube de ce que l'on appellera l'ère Victorienne, en Angleterre.

Mais, même si l'on n'est pas encore sous la coupe du règne marquant de Victoria, il est des choses qu'il bvaut mieux ne pas aborder, comme les conditions de vie dans certains établissements pour enfants.

André-Paul Duchâteau profite de cette ambiance pour nous parler de Charles Dickens, de son talent, de sa popularité montante et des ennuis qu'il peut rencontrer.

Tout est présent dans ce roman, Londres, le brouillard, le doute...

Si vous aimez Charles Dickens, dégustez ce roman peu connu : Il lui rend un hommage sympathique.

Commenter  J’apprécie          80
Rouletabille, tome 3 : le parfum de la dame..

Paru en 1991, cet album de facture classique me fait penser à Tintin. Chaque dessin est minutieusement croqué, le moindre détail y trouve sa place. Les couleurs sont vives, basiques… mais le plaisir est bien au rendez-vous. Le dessin de Swysen, alors tout jeune, est d’une grande précision et le rendu de l’atmosphère du roman de Leroux est réussi. Je regrette cependant la petite taille des cases car les bulles, souvent nombreuses, nous cachent la moitié du dessin.



Surnommé Rouletabille car sa tête est ronde comme un boulet et son teint rouge comme une tomate, Joseph Joséphin travaille comme petit reporter au journal L'Époque.

Il aime exercer ses talents de détective amateur lors des reportages qui lui sont confiés. Appelé au secours par Mathilde Stangerson qui sent sa vie menacée, il sera au cœur même de l’affaire qu’il doit élucider.

Sous le chaud soleil du midi, les incidents se succèdent et un incroyable chassé croisé de destinées va se produire tandis que Rouletabille se débat avec ses souvenirs et les démons de son passé.

Le début est un peu compliqué, voire confus mais on se laisse entraîner par l’histoire avec l’envie de comprendre qui est qui et qui sait quoi. Autant le roman m’avait paru lent et peu vivant autant l’adaptation en bande dessinée m’a fait passer un bon moment.



Commenter  J’apprécie          80
Ric Hochet, tome 21 : Alerte ! Extra-terres..

on s'ennuie dans la lecture. Nous n'avons pas trop de nombreux rebondissements et ils sont amenés avec lourdeur. On devine ce qui se trame. Les extraterrestres n'existent pas. Derrière ces personnes an combinaison jaune avec un casque sont des humains. On ne l'avait pas deviné! Et puis pour montrer qu'un de ces êtres est une femme on souligne sa poitrine. Une case est tout de même cocasse puisque l'on voit Ric Hochet dans un bain à mousse, cheveux libres. La police et les services secrets n'auraient pas découverts ce que tout cela cachait. Ric Hochet lui a tout compris et le prouve. Tout cela n'était qu'un stratagème pour avoir un héritage. Mais c'est bien sur eux. Exaspérant. N'oublions pas que c'était le style de l'époque. VGE sera présent dans une case car il doit décider de la suite de l'affaire et surtout que tout doit rester secret. Le dessinateur est obligé de nous mettre des flèches de lecture pour comprendre le sens des cases. Pour la fluidité, on repassera. 46 pages pénibles à lire qui prouve que le 9e art a vraiment beaucoup évolué. Bien que le scénario soit similaire à des aventures de Scoubidou dans le côté capillotracté simpliste, dans le second cas c'est léger et drôle à sa façon. Par conséquent, on va refaire une pause Ric Hochet.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          70
Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Se plonger dans un Ric Hochet, c'est se baigner dans le charme désuet d'un temps révolu. Un temps pas MeToo du tout, choubidou. Un temps où on fume. Où on mange gras et où on boit pas mal. Un temps où on s'émerveillait encore de bateaux gigantesques qui faisaient la fierté des pays développés, fiers de polluer et de montrer leur puissance par des réalisations outrancières. Le Concorde et le France... Ici, il est question du paquebot, misérablement chanté par Sardou, regrettant le temps béni des colonies maritimes, sans nul doute.



Voilà pour le côté historique.



Le reste est du pur Ric Hochet. Côté pile, on sent le duo Tibet/Duchâteau déjà très rodé. Le duo, tandem, binôme Hochet/Bourdon fonctionne plutôt bien. Entre le sémillant sosie de Jean Marais et la bougonne caricature du Commissaire Bourrel, a.k.a. Raymond Souplex, il y a une belle connivence. Les blagues fusent. On se chambre, c'est bon enfant. Cela fonctionne. Les auteurs ont trouvé leur style. Il est difficile de ne pas comparer à Michel Vaillant, autre fleuron de l'âge d'or de la BD franco-belge. Le scénario débute bien. Un savant un peu Tournesol, un peu revêche, est menacé et on appelle Bourdon et Hochet pour l'escorter sur le France. S'ensuivent une série de tentatives de meurtre sur le duo. Les malfrats, puissamment équipés, loupent leur coup. Caramba, encore raté, ah non, ça, c'est dans Tintin...



Trop, c'est trop. Et on finit par se lasser de toutes ces tentatives. On s'enlise un peu à mesure que le récit se poursuit. Le final est boum badaboum, et un peu too much aussi, on sent bien que les auteurs ont abandonné toute idée de réalisme (et pourtant ils s'inscrivent dans pas mal d'innovations technologiques réelles) et fournissent un final à l'américaine (normal, le France a accosté à New York).



Bilan mitigé. Lecture sympa, qui aurait pu être bien plus intéressante. Le trait de Tibet s'affirme et on a de-ci de-là quelques caricatures, que les plus vieux reconnaîtront. Micheline Dax, par exemple, en logeuse de Ric Hochet.
Commenter  J’apprécie          70
Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 8 : La v..

Cet album est en fait la suite de "La béquille d’aluminium", même si entre les deux, il y a eu quatre albums !



Ce qui nous fait quatre ans d’écart entre ces deux publications, tout de même !



J’ai eu largement le temps de me poser des questions sur le final de "La béquille", puisque je suivais la parution chronologique de la série « BéDétectives Lefrancq » dans les années nonante (90).



Frustration, quand tu nous tiens !



Les dessins sont toujours aussi mauvais et les couleurs oscillent entre le rouge, l’orange et le jaune, surtout dans les plans intérieurs de Baker Street et bien d’autres, encore. Bref, l’album risque de vous donner mal aux yeux à certains moments.



Dans cette aventure, nous retrouvons nos deux hommes dans le salon, comme s’ils venaient de revenir de la Sainte Russie, Watson constatant à voix haute que beaucoup de leurs questions sont restées sans réponses.



Sans blague ? Lui aussi n’a pas tout compris ? Ça me console, tiens. Holmes nous répondra qu’il n’a pas encore dit son dernier mot. Espoir, quand tu nous tiens.



Le dessinateur a casé des tas de détails canoniques dans le salon : violon, couteau planté dans la correspondance, les pipes sur leur présentoir, le tabac dans la pantoufle persane, le buste de Holmes (celui réalisé par Meunier ?), le tableau noir avec le message écrit en "hommes dansants", ses instruments de chimie et une visiteuse…



Mais quelle visiteuse ! Canonique, elle aussi.



Bref, hormis les dessins et les couleurs, tout commençait plutôt bien, me laissant augurer un bon moment de lecture.



Las ! Le scénariste et le dessinateur décidèrent de faire bouger la béquille d’aluminium accrochée au mur, la faisant se promener en lévitant dans tout le meublé, Watson l’évitant même pour ne pas qu’elle le touche. Nous y étions…



L’auteur retombait dans ses travers de foutre du fantastique partout. Impossible pour lui de scénariser une histoire sans cet élément fantastique.



"Allez, viens-y que je te fasse léviter une béquille dans les airs grâce à Orga, sis dans la maison d’en face, en train de ramper sur le plancher".



Orga a été empoisonné par une vieille Russe qui a utilisé la vieille ruse des gâteaux empoisonnés. Le pauvre Orga…



Bref, le doute me submerge déjà, et la nausée aussi, par la même occasion.



Le reste est de la même veine : en plus des dessins toujours aussi moches, Holmes enfile (une fois de plus) sa macfarlane à carreaux, en plein Londres, Watson est exaspérant à accuser à tout bout de champ Irène et exaspérant tout court, Moran est de nouveau dans l’affaire avec son fusil à air comprimé et le buste de Holmes finira avec un gros trou.



Même pas arrivée à la page treize que j’ai déjà des questions qui, je me doute, ne recevront pas de réponse. On prend les paris ?



Attention, à partir de là, je vais dévoiler un peu…



Le festival continuera en dehors de Londres, passant par Bruxelles, la Transylvanie et la Sainte Russie, croisant la route de tireurs fous, de nains et de géants, plus celle d’un ex-fou qui l’est peut-être encore. Ou pas…



Comme la Russie, il est à l’ouest, le gars. Là, c’est moi qui commence à devenir folle avec toutes ces fausses pistes et le fait que l’on ne sait plus qui joue à double (ou triple ?) jeu.



Le tout sur front de conflit latent et de complot entre la Prusse du Kaiser Guillaume, qui vise une guerre contre la France et l’Angleterre, qui sont alliées.



Quant à la Russie, elle se tâte par l’entremise de son Tsar et de Raspoutine, l’un et l’autre n’ayant pas le même avis.



♫ Ra ra rasputin ♪ Lover of the Russian queen ♪ There was a cat that really was gone ♫ Ra ra rasputin ♪ Russia’s greatest love machine ♫ It was a shame how he carried on ♪



La Tsarine viendra mettre son grain de sel dans toute cette affaire (elle a un autre avis que les deux hommes) avec un courrier se terminant par un svastika, signe de reconnaissance pour cette société secrète d’initiés. Impossible d’écrire une histoire sans une bonne société occulte !



Quand à Holmes et Watson, ils auront Raspoutine au cul’te (je fais des jeux de mots mauvais, cela me console de mes maux que j’ai eu en relisant l’histoire).



Alors ? Qui veut la guerre ? Qui veut se la jouer la neutralité "Suisse" et rester neutre ? Qui voudrait faire la guerre aux côtés des Teutons ? On se tâtonne à tâtons.



Sachant qu’il y a aussi une arme secrète au menu et que Bertha n’était pas une femme comme les autres, du fait de sa masse imposante.



À cette époque, les aciéries Krupp, citées dans l’aventure, n’avaient pas encore fusionnées avec son concurrent Thyssen. Si vous connaissez l’Histoire, vous saurez que ces noms ont une sinistre mémoire… Et vous comprendrez, aussi !



Le bouquet sera la présence de Moriarty, évidemment, en confrontation avec Raspoutine, les yeux dans les yeux.



Ce brave vieux Napo du crime ressemble toujours à une caricature de lui même, en pire. Ses dents sont toujours aussi proéminentes, lui donnant un rictus de vieille momie desséchée.



Les rebondissements étaient prévisibles, pas de réponses à mes questions et Raspoutine, qui n’est pas la "Love Machine" de la chanson de "Boney M." sera le méchant de l’histoire.



Vous aurez droit à une petite note explicative de la part de Guy Clair. Pour le reste, c’est pas clair !



Le seul point positif est que LA femme sera toujours LA femme.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          70
Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 9 : Le s..

OUI !! Enfin une bédé de cette série sur Sherlock Holmes dont le scénario est conforme à l’esprit holmésien et ne lorgne pas du côté du fantastique ou du porte nawak !



Évidemment, quand on dessine un album et qu’il faut suivre le canon holmésien, c’est plus difficile de faire ce que l’on veut…



C’est donc, dans toute cette série de 9 tomes, un des seuls (avec Le Chien des Baskerville) à ne pas présenter un scénario loufoque et ça fait du bien.



L’histoire est conforme à celle de Conan Doyle, bien que raccourcie puisque bien obligé.



Si Watson tombe amoureux de Mary Morstan, nous n’aurons pas droit à ses pensées amoureuses et à leur rapprochement durant l’enquête puisque le format bédé ne permet pas de pareils épanchements.



Niveau dessins, on a connu mieux au niveau de l’interprétation visuelle de Holmes et de Watson puisque le détective arbore, une fois de plus, l’horrible deerstalker et la macfarlane pour se déplacer en ville et que le docteur Watson est un peu trop gras à mon goût et d’après le canon.



Au moins, dans ce tome-ci, on dirait que Holmes a moins des épaules de déménageur que dans les précédents. Il était temps !



Dommage que le reste de la collection ne soit pas dans cette veine-là et que tous les scénarios non canoniques aient viré du côté du fantastico-burlesque même pas drôle, le tout avec des explications bâclées en fin d’album.



Ici, on est dans un bon album au scénario maîtrisé puisque conforme à celui de l’auteur, Sir Arthur Conan Doyle.



Et nom de dieu, ça fait du bien !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          70
Les Enquêtes du chat-tigre, tome 1 : Les Gala..

Mon premier Mik Fondal, et le Chat-Tigre que j'ai découvert voici largement plus de quarante ans!

C'est extrêmement bien écrit, captivant et plein d'humour!

Idéalement illustré des splendides dessin de Pierre Joubert...

Le Signe de Piste, savait ce que littérature pour la jeunesse veut dire!
Commenter  J’apprécie          70
Rouletabille : Le mystère de la chambre jaune..

Il s'agit de l'adaptation en bande dessinée du célèbre roman de Gaston Leroux.



Je n'ai pas aimé du tout cette adaptation ... malheureusement, j'ai trouvé la narration beaucoup trop décousue, confuse et pas du tout fluide. Le dessin et surtout la mise en couleurs ne sont également pas du tout à mon goût.

Si cette bd n'avait pas été une adapation de roman policier, dont je voulais me remémorer l'intrigue, elle me serait à coup sûr tombée des mains.



Déception donc!
Commenter  J’apprécie          70
Rouletabille, tome 3 : le parfum de la dame..

J'ai lu les romans de Gaston Leroux à l'âge de douze ou treize ans et je les avais bien appréciés.

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Rouletabille couché sur des planches de bande dessinée. Le dessin un peu enfantin de Swysen donne un certain caractère aux personnages.

l'adaptation du texte original est claire et les phylactères sont assez denses pour une bonne compréhension de l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          70
Ric Hochet, tome 46 : Les Témoins de Satan

Le "Satan" de l'histoire et du titre, c'est un ténor du barreau. Un avocat d'assises, qui aime la flamboyance et la rhétorique, mais qui aime aussi forcer le destin et influencer par tous les moyens possibles les jurés et les témoins.



Il vient à Bruxelles pour défendre Lucia Demal, accusée d'avoir abattu de 3 balles son ex-compagnon, Gérald Bertheau, un riche playboy. Tout l'accuse. De nombreux témoins l'ont vu sur les lieux du crime, puis partir précipitamment.



Ric Hochet et un collègue arrivent aussi à Bruxelles pour couvrir le procès qui s'annonce retentissant. Mais une sombre machination semble également à l'oeuvre. On intimide Ric Hochet. On essaie de l'abattre au Théâtre Toone. L'avocat, Maître Brunet, semble être partout en même temps. Ses déclarations ne font rien pour appaiser les tensions. Mais il semble lui aussi la cible d'un mystérieux commandiataire qui veut tout faire pour que Lucia Demal soit condamnée. Ric Hochet, poussé dans les cordes, ira même jusqu'à aller rechercher Bourdon (pour rien) pour l'amener à Bruxelles.



Au final, une intrigue complexe et étriquée, dont on voit venir le dénouement d'assez loin, il faut bien se l'avouer. Cacher la solution, ce n'est pas le point fort des deux compères à l'oeuvre sur la série Ric Hochet. Je ne pense d'ailleurs pas qu'ils le souhaitaient. Je me souviens des apparitions de Tibet et d'André-Paul Duchâteau à la télévision belge. Souriants et décontractés, ils s'amusaient. C'est ce qui se ressent dans ce tome 46 des aventures de Ric Hochet. Les deux auteurs se font plaisir. C'est déjà ça. Le lecteur ressent-il, lui aussi, du plaisir? Pas sûr.



Le tome est néanmoins plaisant à lire pour la très grande qualité du dessin. Actions, visages, voitures, quartiers de Bruxelles... c'est sans faute. Les fans de la ville seront ravis, clairement. Pas mal de caricatures très réussies également parsèment la BD. Comme les vieux tomes de Michel Vaillant, les tomes de Ric Hochet permettent de jouer les madeleines de Proust.



Côté intrigue, je l'ai déjà dit, c'est correct, sans plus. André-Paul Duchâteau a lancé toute son énergie dans les personnages secondaires, dont l'avocat, et ne semble pas en avoir gardé pour mener le récit de la meilleure manière possible.



Ado, je n'étais pas fan de Ric Hochet. Je faisais un parallèle entre Jean Marais dans Fantomas et Ric Hochet, et je rejetais les deux. Des années plus tard, le journaliste de La Rafale ne me plaît pas beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie          60
Bruce J. Hawker, tome 7 : Le royaume des en..

le dessin est toujours aussi beau, ici se termine l’intrigue des bourreaux de la nuit .. La fin de cette histoire semble un peu expédiée , c’est dommage … On a ensuite droit à une petite aventure de quelques pages, un peu déconnectée…

Il est dommage que cette belle série se termine en queue de poisson.

J’ai hâte de voir la reprise de la série par Christophe Bec !
Commenter  J’apprécie          60
Ric Hochet - Intégrale, tome 1

Je n'ai jamais été un grand fan de Ric Hochet, ce héros un peu ringard à mon goût. Il représente la bande dessinée dans ce que je n'aime manifestement pas. Bref, une série vieillotte où les dessins ne brillent pas de leur éclat et où le scénario est ennuyeux à en mourir.



Décors inexistants, le graphisme semble être totalement bâclé. Les récits sont souvent répétitifs et l'intrigue manque d'intérêt. Peut-être que dans les années 60, cela devait le faire mais ce n'est plus le cas actuellement. Il est rare de voir une série s'éterniser dans l'agonie et la déchéance.



C'est mon avis purement subjectif. Beaucoup de lecteurs que je respecte vénèrent Ric Hochet comme l'une des plus grandes références de la bd franco-belge. Cependant, la bande dessinée à papa ou à grand-papa n'est pas mon trip. Je ne ferai pas plaisir aux vieux nostalgiques pour faire plaisir ! Ne vous sentez surtout pas visé !
Commenter  J’apprécie          68
Hypérion

Dans les années 1980, les Editions le Lombard vont éditer 19 BD dans la Collection Phylactère. On aura tout et n'importe quoi, comme d'habitude, la ligné éditoriale n'étant pas des plus claires.



Ainsi on va avoir plusieurs tomes de Serge Ernst, qui nous dessine de petits miquets comiques (10 tomes sur 19 !), ou du Derib, du Vernes, du Franz, ou A-P. Duchâteau et d'autres parfaits inconnus tombés dans l'oubli... Bref, pas de cohérence.



Ici, avec Hypérion, du nom du héros sur la couverture, on est dans de la SF... car tout est donné dans la couverture... ce qui est déplorable (mais cela se faisait peut-être souvent dans les années 80). On y voit le héros dévoiler une plaque "Piccadilly - London" (que le lecteur découvre à la dernière page du récit) indiquant clairement que ce que l'on pourrait prendre pour de l'heroic fantasy jusqu'à la dernière page est en fait de la SF post-apo (bien que ce ne soit pas dit, là je m'avance).



Le scénario fluctue, assez inégal, alternant le très bon et le "courru d'avance", entre érotisme très très soft et rebondissements peu crédibles... Je n'ai jamais trouvé André-Paul Duchâteau très bon scénariste. C'est assez simple, une fois que l'on secoue un peu les digressions et les choses inutiles, mais cela tient la route (sans que cela révolutionne quoi que ce soit, même an 1981, àmha).



Franz, par contre, montre à 30 ans, qu'il est indubitablement un grand dessinateur. Il y a encore quelques perspectives ou quelques mouvements bizarres. Mais on est déjà dans du lourd. Pierre Pelot dans sa préface ne s'y trompe pas.



Notons, pour l'anecdote, que cette BD est la réédition en couleur d'une BD en noir et blanc "grand format" qui me semble plus intéressante, le noir et blanc seyant parfaitement à la plume de Franz. Par ailleurs, je ne comprends pas bien l'intérêt de créer Hypérion à un moment où Franz reprenait Jugurtha.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de André-Paul Duchâteau
Lecteurs de André-Paul Duchâteau (668)Voir plus

Quiz Voir plus

La ferme des animaux

Qui est Mr Jones en Russie?

le tsar Nicolas I
le tsar Nicolas II
Trotski
Lénine

8 questions
1830 lecteurs ont répondu
Thème : La ferme des animaux de George OrwellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}