André-Paul Duchâteau

Enquête serrée et tout aussi tortueuse que tant d’autres déjà dans la carrière de Ric Hochet mais enquête peu palpitante surtout lorsque l’on sort de la course poursuite d’ « Hallali pour Ric Hochet ».

Par certains côtés, on pense fortement à notre cher Colombo et ses meurtres dans le show-bizz.

On se prend alors à mieux observer le dessin des visages qui est tout à fait remarquable par leur expressivité au point que je me demande si des personnes physiques n’ont pas joué les attitudes ensuite dessinées par Tibet. La finesse de son dessin m’étonnera toujours.

Didier Desmit maintenant bien installé au décors fait également merveille.

Ca faisait très très longtemps que je n'avais plus ouvert un Ric Hochet...plus de 20 ans!

Au début de mes études secondaire, la bibliothèque de l'école les avait tous et j'en empruntais 5 chaque semaines. Quand j'en avais fait le tour, je recommençais...Cette BD est celle qui m'a sortie de la bédéthèque paternelle et qui a marqué ma transition vers d'autres BD. Une sorte d'étape entre Tintin et Thorgal...

Alors, cette relecture.

Bon, ne nous voilons pas la face, ça a beaucoup vieilli. L'histoire était peut-être innovante dans les années 70 mais ça semble bien superficiel comme intrigue aujourd'hui.

J'ai cependant souri devant cette histoire qui s'inspire, de façon à peine voilée, de la personnalité de Claude François-récemment décédé au moment de la sortie de cette histoire- et de ses fan-furieuses.

Il y a un 'truc' dans les Ric Hochet 'classiques' qui permet de connaitre rapidement sur le coupable. Je ne sais plus si ça marche à tous les coups. D'entrée de jeu, j'ai voulu vérifier si c'était le cas ici... et c'est le cas

Tout le monde connait le musée de Madame Tussaud à Londres mais l'histoire de la dame elle-même est très riche. A.P Duchâteau a décidé de se l'approprier (et de l'enrichir) et s'est associé au très talentueux René Follet pour réaliser cette BD qui a malheureusement assez mal vieillit.

Les personnages sont terriblement manichéens, le récit est peu clair et, sans doute par volonté de densifier son histoire, Duchateau choisit de lier l'histoire de Madame Tussaud à celle du cambriolage du garde meuble royal et à la disparition du diamant bleu de France.

Les sursauts de l'histoire sont rocambolesques, les personnages sont peu attachants et peu approfondis pour la plupart.

Je trouve cela assez dommage. L'histoire de Madame Tussaud est assez intéressante en elle-même et je trouve qu'elle est par elle même assez édifiante que pour ne pas l'"enrichir" de ces éléments de fiction.

Le titre lui même est, je trouve, assez mal choisit, cette période ne couvrant qu'une petite partie de la vie de l'artiste.

Par contre, côté dessin, c'est juste magnifique. Les peintures de Follet sont d'une splendide finesse.

Surprise, il a fallu atteindre le tome 44 pour savoir que Ric Hochet est finalement plus petit qu’il en a l’air et porte des chaussures à talons vachement haut ! Que le commissaire Bourdon n'est pas insensible au charme de belles cavalières et qu'il rivalise de spiritualité avec des spirites !

L’enquête révèle aussi l’orgueil du journaliste qui ne supporte pas que l’on puisse rivaliser avec lui et celui du commissaire qui ne supporte pas que l’on ne parle pas de lui !

Ric ne supportant pas l’échec et pourtant…



Un très surprenant scénario de plus de l’excellent Duchâteau pour un Ric Hochet peut-être moins mouvementé mais d’autant plus accrocheur.

Ric face aux forces psychiques en pleine action sur la Côte d'Azur !

Une enquête parapsychologique et en maillot de bain or le journaliste de « La Rafale » ne croit ni aux fantômes ni aux doubles assassins.

La sexy Nadine va aider de son mieux à la résolution de cette nouvelle énigme et son oncle finira aussi par être de la partie. Tout ce petit monde en profitant quand même pour faire bronzette alors que Ric fait d’intenses allers-retours vers Paris, New-York ou Hong-Kong !


Le tout étant peu crédible et au final fort peu intéressant aussi.

Histoire sans saveur pour une enquête alambiquée et particulièrement peu claire dans sa narration d'autant que les auteurs sont partis dans une mise en abîme que je trouve un peu risible mais qui a aussi le défaut de nous faire perdre nos repères sans pour autant donner de la densité ou même de l'intérêt à l'histoire.

Les rebondissements sont resucés, les ficelles sont grosses et quand enfin on arrive au bout c'est pour mieux découvrir que l'histoire se fait sur deux tomes...

Je n'ai décidément plus de goût pour Ric Hochet.

Autant j'ai adoré ses aventures quand j'étais ado, autant leur relecture est décevante.

Je me suis dit que, peut-être, lire un tome plus récent changerait la donne. Des tomes plus proches de nous dans le temps permettraient peut-être d'avoir moins l'impression d'histoire mal vieillies.

Et bien ce n'est pas le cas.

Les auteurs essayent de surfer sur la modernité en exploitant les reality shows mais, déjà, l'introduction est assez peu crédible. Rien que d'imaginer Ric Hochet en fan inconditionnel de télé-réalité m'a fait rire.

Pour le reste, c'est à la fois peu crédible et mal rythmé.

Les personnages sont creux, les dialogues ampoulés.

Allez, je reconnais quand même que je n'avais pas vu venir le coupable. Mais ça ne change rien à l'histoire que je juge assez médiocre.

Bon, soyons indulgents.

Ce tome est loin d'être le plus mauvais de la série.

L'idée est bonne...des criminels de tous poils se liguent pour arrêter, séquestrer et condamner les membres de la magistrature, de la police et Ric Hochet pour se venger de leur propre arrestation/condamnation.

Sympa.

La narration et le rythme sont plutôt bons eux aussi.

Le problème, c'est la série en elle-même. Les 'trucs' et rebondissements qui ne sont pas ou plus du tout crédibles. Bourdon qui témoigne devant le tribunal noir au jugement de Ric (pourquoi répond-t-il étant donné que ce tribunal n'a aucune légitimité?), les bandits qui filent un pistolet chargé à Ric Hochet, le gars émotif qu'on envoie comme kamikaze et cette histoire de masque, c'est tout sauf crédible...même les auteurs s'en rendent compte, vu qu'ils parlent d'une paralysie 'réelle' de la face de Vautrin pour justifier que les autres personnages croient vraiment que c'est lui... ça et d'autres choses tendent à rendre le développement un peu ridicule.

L'histoire commence par un flash-forward, donc c'est un peu faussé mais si on en fait abstraction, pour le truc qui permet de connaitre le coupable dès le début : ça fonctionne! personnages anonyme exceptés, bien sûr

Qui est au fond ce Ric Hochet ?

A-t-il encore ses parents ? Une mère peut-être, à la Mathilde Stangerson ?
Faute de famille, celle de l’inspecteur Bourdon est bien accueillante. Bourdon a une soeur, un neveu Christian et une nièce Nadine, fort jolie et tout aussi intrépide que le beau Ric… L’avenir nous le dira…


Ah tiens, Bourdon se prénomme Sigismond !



Bon, ce n’est pas tout, nous ne sommes pas dans Voici ! Et les méchants sont très méchants cette fois, car ils commencent par écraser le petit Christian !




Encore un très bon numéro de ces aventures du jeune reporter, bien construit, à l’intrigue qui ne faiblit pas et qui reste cohérente et prenante. Une série qu’il était temps de découvrir, décidément !

Ah, on apprend que le petit Christian va mieux… Ouf ! Il pourra devenir un babeliote heureux vers ses 60 balais !

Tout le monde connaît le personnage de Sherlock Holmes, moins les aventures composées par Conan Doyle, son fondateur.Pour combler cette lacune, je me suis donc attelée à la lecture de ce récit avec 5 ou 6 autres nouvelles.



Comme d'habitude, Doyle part du point de départ d'un meurtre qui donne lieu à une enquête complexe. Les apparences sont toujours trompeuses et les policiers de Scotland Yard tombent toujours dans le panneau. Ils donnent une première version à priori évidente qui est une erreur et manquent d'arrêter un innocent si le flair de Holmes ne venait pas à intervenir pour éclairer les faits. Le moindre indice est passé au peigne fin : empreintes, marques de coup ou d'empoisonnement sur la victime, tracés de roue ou de sabot sur le sol, inspection des lieux du crime...jusqu'à la nature des dernières denrées consommées par le défunt. Holmes qui ne s'arrête pas une seconde sitôt qu'il accepte la requête qui lui est faite en allant chercher le témoignage de l'entourage, en parcourant les alentours, en envoyant des télégrammes, en recrutant même des gamins pour l'aider cette foi-ci dans sa recherche ou en se lançant dans une course-poursuite qui ici a lieu sur la Tamise. Toujours accompagné de son fidèle Watson...Surtout l'auteur, à travers son personnage, nous montre qu'il ne faut pas hésiter à se confronter au passé de la victime, qu'il faut s'évertuer à remonter la piste de son vécu sinueux pour comprendre les relations complexes qu'elle a tissées avec d'autres et découvrir l'identité et le mobile de ses ennemis. Holmes, c'est sûr n'a pas son pareil à ce jeu-là avec l'implication énergique qui est la sienne, la profondeur et la subtilité de ses raisonnements, la logique de ses déductions. D'ailleurs, lui-même le reconnaît : son esprit, toujours en mouvement, a besoin d'activité ou alors, il y a la cocaïne et la pipe pour tromper l'ennui saupoudrés d'un peu de violon et quelques travaux de chimie.



Il y a quand même deux points qui sont particuliers à cet opus : Watson tombe amoureux de la jeune femme qui les a sollicités pour cette enquête et Holmes arrête un meurtrier qui provoque plus la sympathie et la compassion des lecteurs que la victime elle-même, un riche haut gradé de l'armée qui a vécu dans l'opulence avec si peu de scrupules. Ce trait a déjà eu cours dans d'autres enquêtes mais il est peut-être plus marqué cette fois-ci. Jonathan Small au fond, voulait récupérer un trésor qu'il avait volé à un nanti indien, un marahadja, avant d'être envoyé au bagne où il s'est fait trahir par deux officiers sans foi ni loi. Le regard portée sur la condition humaine est dans ce récit sans concession, à la fois cinglant et pathétique. Tellement que l'on ne s'étonne pas non plus de voir après l'arrestation et le récit de Small sur sa propre vie, Holmes reprendre une dose de cocaïne.

J'ai lu les romans de Gaston Leroux à l'âge de douze ou treize ans et je les avais bien appréciés.

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Rouletabille couché sur des planches de bande dessinée. Le dessin un peu enfantin de Swysen donne un certain caractère aux personnages.

l'adaptation du texte original est claire et les phylactères sont assez denses pour une bonne compréhension de l'intrigue.

Bourdon : Un problème de local clos ! Décidemment, « on » nous gâte !

Ric : Oui ! Une intrigue taillée sur mesure !…



Clin d’oeil des personages à leur créateur pour une nouvelle histoire de meurtres en série. Une de plus, malheureusement et bâtie sur le même schéma que toutes les précédentes.

Univers provincial, malédiction, meurtres… Duchâteau a bien du mal à se renouveler depuis quelques temps.

Tibet et Desmit suivent et travaillent toujours aussi consciencieusement.

Quels traits d’humour tentent d’agrémenter un tout bien morne. Comme cette confirmation depuis quelques albums d’un petit côté dragueur du commissaire Bourdon qui semble apprécier les belles brunes à forte… personnalité.

« Face au crime » est un collage plus ou moins habile de plusieurs courtes enquêtes de Ric Hochet et de son ami le commisssaire Bourdon.

Je n’ai jamais apprécié le genre de ces courtes histoires réunies en album.

L’ensemble est toujours inégal, y compris au niveau des dessins de Tibet qui par moment ont même l’air d’être bâclés.

Un album d’archives qui n’apporte rien de plus à la série.

Plaisante aventure de Ric Hochet au pays des vampires qui roulent à gauche et conduisent à droite.

Bel hommage aussi aux fameux studios et réalisateurs de la Hammer tout comme aux romanciers anglais qui nous ont intrigués et effrayés.

On se replonge ainsi dans l'ambiance du « Chien des Baskerville » de Sir Arthur Conan Doyle et des romans à clef d'Agatha Christie, de ses réunions de personnes invitées à élucider le mystère de meurtres renouvelés à travers les siècles ou de constater si le manoir dans lequel elles vont passer le weekend est hanté ou pas comme dans cette effrayante « Maison de Diable » de Robert Wise.

Superbes dessins, comme à son habitude de Tibet et comme toujours deux ou trois bons coups sur la tête de son pauvre Ric qui y laisse aussi sa mini de location.

Je relis quelques tomes de cette sérié avec un esprit plein de nostalgie et un oeil bienveillant mais, bon Dieu, qu'est ce que c'est tiré par les cheveux.

Tout est incohérent.

Je passerai sur le masque porté par Sherlock Holmes qui permet de prendre toutes les attitudes faciales y compris les froncement de sourcils pour en venir à des trucs encore plus énormes : les personnes directement menacées par l'assassin continuent à se balader seules dans des endroits obscurs, lors d'un gala, le corps d'un homme est présent dans l'eau d'une piscine avec tout le public autour et personne ne s'en rend compte...j'en passe et des meilleures.

La narration est chaotique, les personnages sont des archétypes de clichés ambulants, il y a des tas de raccourcis incompréhensibles...Et je suis effarée par le manque d'émotion qui se dégage de ce tome mais aussi des autres tomes de la série. Les meurtres s'enchaînent mais personne n'est triste, la vie reprend de suite comme si de rien n'était.

Bref, je mets tout de même un 2 étoiles pour le twist final.

Bref, c'est plus que moyen! Et pour le 'truc' qui permet de découvrir le coupable dès le début de l'histoire : c'est de nouveau le cas ici

Une BD qui n'a pas très bien vieillie tant au niveau du scénario que des dessins.

La lecture est sympathique, distrayante mais franchement pas fantastique. L'histoire est un peu brouillonne, ça part un peu dans tous les sens sans explications. On dirait que l'auteur à chercher à aller de rebondissement en rebondissement. On ne comprend pas vraiment où on en est. Pour autant on ne s'ennuie pas. L'humour comme les dialogues ne volent pas bien haut.

Les personnages nous sont quasi inconnus. Même ce fameux Pharaon qui est une sorte de James Bond. On ne connait rien sur lui. Il n'est pas approfondi. Il est là pour nous amener à l'action. J'aime avoir un peu plus de psychologie ou que le personnage principal ait un minimum de vécu.

Les dessins ne sont vraiment pas à mon gout. Sans être désagréables. La colorisation est d'époque.



Une BD qui se lit facilement mais sans passion.

Un bon épisode de Ric Hochet, avec un ennemi au visage bandé qui parvient à s'enfuir. Le journaliste connaît ce personnage, mais ne le reconnaît pas.

L'histoire est angoissante, puisque Ric Hochet est a un doigt (sur la gachette) d'assassiner son ami le commissaire Bourdon.

Un bon opus des aventures du journaliste Ric Hochet, avec son scénario tordu et ses méchants aux tronches patibulaires.

Frank Andriat et André-Paul Duchâteau signent ici un récit policier inattendu et troublant. Mêlant leurs talents respectifs, ils nous offrent une enquête dans le milieu scolaire, particulièrement sujet à la rumeur et aux a priori. Accusé à tort, le père de Tommy aura fort à faire pour prouver son innocence. Lui, l’enseignant exemplaire depuis trente ans, deviendra la cible de méfiance et de calomnies de la part de certains collègues. L’atmosphère suspicieuse et lourde qui règne dans l’établissement est particulièrement bien décrite et oppresse le lecteur autant que le présumé coupable qui s’enfonce dans le stress et les réactions irraisonnées. Parviendra-t-il à se disculper malgré ses maladresses ?

Une bonne enquête et une juste description psychologique des personnages soumis à la rumeur et qui voient leur vie bouleversée du jour au lendemain sans avoir prise sur la situation. Ce récit destiné aux 2e-3e devrait plaire au plus grand nombre non seulement pour l’intrigue mais parce qu’il parle dans un univers qu’ils connaissent bien : l’école, avec ses bons et ses moins bons côtés. L’évocation d’un élève turbulent et de sa famille recomposée trouvera également écho chez certains jeunes.



Bref, un récit court et intelligent que je vous conseille.

Ric Hochet, journaliste à la solde de la police, enquête sur un groupe d'individus menaçant les industriels européens de leur fournir des actions en contrepartie de ne pas détruire leurs industries. Ric Hochet est approché par des hommes d'affaires sommés de fournir des actions. Il se rend à l'étranger pour enquêter.

Ric Hochet est une bande dessinée d'action typique des années 60-70. Le personnage, physiquement, est digne de James Bond, costume, coupe de cheveux, bronzage, machoire carrée. Le dessin est réaliste et travaillée. Les couleurs, par contre, sont simples, sans intérêt. Le scénario est lui bien ficelée, même si beaucoup de rebondissements sont complètement irréels.

C'est une bande dessinée idéal pour les adolescents, trop compliqué pour des petits, pas assez pour des adultes. Ric Hochet est un héros parfait pour ceux qui adorent les polar en bande dessinée.
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