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Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 6 : Le r..

Un album rat...é



Comme presque chaque fois, les histoires scénarisées par A-P Duchâteau commencent par du "fantastique" ou des scènes aberrantes qui vous laissent dubitatives de perplexité. Il ne déroge pas à la règle dans cet album. Pour les explications du comment ce "truc" (afin de ne pas spoiler) est arrivé là, sucez votre pouce, vous ne le saurez pas vraiment.



Pour le reste, que dire ? Je me suis demandée avec quelle nourriture ultra-protéinée on avait nourri ces rats pour leur donner la taille d'un poney... Attention, pas un poney Shetland, mais un bon poney, de la taille B ! Un mètre vingt au garrot, au moins.



Sans doute les a-t-il nourri à l'aide des produits non-autorisés, ceux qui aidaient à faire doubler de volume les bovins à l'engraissement, dans le passé. Évitez de donner cette nourriture à votre chat, il se transformera en tigre, les rayures en moins...



Pour ce qui est de Holmes, on ressort sa panoplie de la cape et de la casquette ridicule, mais j'avoue que son astuce fut bonne pour s'échapper de la fumerie d'opium et son déguisement plus tard sera excellent. Normal, nous sommes dans la bédé... Tout est possible par le dessin. Pas dans la réalité !



Le méchant Qui-Est-Présent-Dans-Chaque-Album est magnifique (ironie !) en blondasse décolorée, lunettes aux verres qui ne laissent pas voir les yeux, les dents apparentes, prêtes à rayer le plancher et toujours imbu de sa petite personne. le scénariste pourrait lui faire dire, avec une voix grinçante : "Un jour, je l'aurai" (comme dans la pub pour les assurances) à force de se faire contrer non-stop par Holmes.



Donc, notre blond mal décoloré (Pas par l'Oréal, parce qu'il ne le valait pas!) très méchant lâchera ses poneys rongeurs sur Londres et les commandera par... la pensée.



Oui, je ne m'en suis pas encore remise. Le must c'est quand Holmes lui-même arrive à détourner le rat de lui et à le retourner contre le vilain pas beau qui n'a même pas une coloration digne de ce nom...



Bref, le scénario a des rat...és et cela vous dégoût...rat ("rat d'égout", elle est bonne !) de cette Untold Story qui est d'un ennui rare et d'une impossibilité physique, hormis une bonne radiation des rats par la centrale de Tchernobyl.


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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 4 : Jack..

Ici, on réutilise l'histoire de Jack l'éventreur et on la transpose dans l'univers de Sherlock Holmes.



Enfin... On adapte à fond cette histoire (on la réécrit en entier, quoi!), ce qui a dû faire hurler tous les ripperologues du quartier, les soirs de pleines lunes (et les autres soirs aussi), tellement c'était à vomir ! Les holmésiens aussi, je pense.



Avis : D'un point de vue des dessins, "Jack l'Eventreur" est une catastrophe, pour ne pas dire une « horreur sans nom » ! Holmes ressemble de plus en plus à un gros déménageur haltérophile bourré aux stéroïdes !



Schwarzy a dû servir de modèle à sa silhouette (un rapport avec Conan? Oh, elle est bonne, celle là).



Non, je dis "non", faut pas pousser bobonne dans les orties. Holmes est mince, pas avec des épaules de débardeur.



Déjà que sur certains plans, on lui a dessiné une grosse figure...



De plus, le scénariste semble faire fi de toute similitudes historiques avec les faits et gestes du tueur de Whittechappel... Il réinvente l'histoire, tout simplement. le nombre des victimes, leur patronyme, le contexte des meurtres, les lieux, les dates, tout ça ne correspond pas.



Non, rien n'est fidèle à la réalité historique. J'ai eu beau chercher Annie Chapman, Mary Jane Kelly et les autres, inconnues au bataillon !



Les dates des crimes ne correspondent pas non plus. Quand aux lacérations, éventrations, débitations de cadavre, on est loin de Jack... Son p'tit frère, peut-être? Passons.



Autre erreur : le chef véritable du Yard, Sir Charles Warren, se voit renommer "Sir Henry Irving" !!! (Sir Henry Irving est un comédien de théâtre britannique de l'ère victorienne. Il est né John Henry Brodribb, le 6 février 1838 à Keinton Mandeville, dans le comté de Somerset en Angleterre).



Quel rapport ? Un clin d'oeil au fait que "Waterloo", de Sir Arthur Conan Doyle figurait parmi les spectacles qui ont marqué les dernières années de sa direction du Lyceum Theatre ?? En plus, il porte l'uniforme de bobby...



Un chef de la police déguisé en bobby alors que ce n'est pas carnaval ? On sombre.



De plus, ce n'est pas le premier album où Watson ose appeler Holmes "Sherlock". Je rêve, là ? Et ensuite, "mon petit sucre d'orge" ?



L'auteur nous balance aussi des tas de références holmésiennes en vrac (il y en a un peu plus ma p'tite dame, je vous l'laisse ?) – Moriarty (encore lui ? Il est pas mort ?), Ricoletti au pied bot, le colonel Moran (un classique, on le voit dans tous les albums, en exagérant un peu), un grand chien noir style HOUN, mais horriblement mal dessiné, tout tremblotant, comme atteint de la parkinson, entouré d'une sorte de halo – dont on se demande bien ce qu'ils foutent là...



Dans le but de cautionner cet aventure comme une Untold Story, sans doute, montrer qu'il a potassé le canon...



Manquait plus que la mère Irène... A-P.D, rentre chez toi, ta mère a fait des crêpes ! Leurs utilisations est, selon moi, usurpée et maladroite.



Marre de ne voir que le père Moriarty en grand méchant dans toutes les aventures de Holmes.



Inventez-en un autre, que diable !



Watson nous la joue "je suis peut-être le coupable... En fait, je suis un gros cachottier qui veut faire avaler des couleuvres style boa constrictor à Holmes" et ça ne ressemble à rien. L'auteur a raté son coup. On y croit même pas.



Et dieu du ciel, enlevez ce stupide manteau à carreaux dont Holmes est affublé dans tous ses albums, ôtez-moi cette casquette ridicule où pendouille un petit nœud des plus niais et habillez-le correctement ! Fin du coup de gueule...



Je ne vous parle même pas de la fin, bâclée en quelques coups de cuillères à pot.



Duchâteau s'est rendu compte que toutes les pages étaient gribouillées et qu'il lui fallait finir au plus vite. Comme les scénaristes qui écrivent leur final sur la moitié d'un ticket de métro usagé.



On nage dans le grand n'importe quoi. Non, on coule... le coupable ? Encore pire que le complot royaliste, celui des judéo-maçonnique, ou martien...



Bon, je vous laisse, je vais vomir, je pense... Pas moyen de les relire sans avoir envie de passer la série à la broyeuse.


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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 2 : Le c..

Adaptation du roman éponyme du roman de SACD.



C'était une gageure que de faire tenir en 44 planches un roman aux péripéties multiples de plusieurs centaines de pages.



Du coup, le procédé de la narration par un personnage permet de gagner de la place par rapport à une action qui, détaillée, ferait exploser la pagination traditionnelle.



Cette bédé a-t-elle réussi le pari où tout compte fait, le meilleur chien reste-t-il celui imaginé par Conan Doyle lorsqu’il publia ce roman en août 1901 soit 8 ans après la publication du "Final Problem"…



Duchâteau réussit à peu près son coup.



Comme il est nécessaire de condenser parfois un roman en une cinquantaine de pages bédé, je lui pardonne aisément.



Hormis le fait que je critiquerai le trait de Stibane, me demandant s'il a déjà vu un cheval de près et un grand chien aussi mal fichu (niveau dessin)...



Watson est un peu trop replet, madame Hudson aussi, et Holmes est affublé de tous ses anachronismes vestimentaires (bon, on est à la campagne, je peux comprendre), sans oublier la phrase "élémentaire".



Pour le reste, la bédé est bonne et un collectionneur se doit de l'avoir. Duchâteau réussit mieux quand le scénario est écrit par un autre, en l'occurrence, SACD lui-même, cela lui évite de tomber dans tous ses travers habituels.


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Rouletabille : Le mystère de la chambre jaune..

Génial c'est tout !
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Ringo - Intégrale

Très bonne idée des éditions du Lombard de publier les aventures de Ringo dans une intégrale. En effet, les albums ne sont pas simples à trouver. 

Elle contient les trois histoires parues en albums (Piste pour Santa Fe, Le serment de Gettysburg et Trois salopard dans la neige) ainsi que deux récits publiés dans le journal de Tintin et dans les intégrales Tout Vance (L'or des déserteurs, El diablo s'en mêle). 



Publié sur une période de onze ans, on ne peut que constater l'évolution graphique de l'auteur. Bien que déjà détaillé dans le premier récit, les cases s'affinent et se remplissent au fur et à mesure qu'on avance. 

On peut aussi constater l'amélioration des scénarios d'abord écrits par Vance lui-même, ensuite il sera secondé par Jacques Acquar, Yves Duval ou encore le célèbre André Duchâteau. Le thème est majoritairement une lutte du méchant contre le gentil mais on pourra également retrouver du fond historique tout comme des récits plus construits.

Il est par contre dommage que cette intégrale ne soit pas plus contextualisée. Hormis quelques illustrations des couvertures de la collection Jeune Europe ou du mag Tintin, il n'y a rien de plus. Aucune explication sur l'histoire courte incomplète ni la moindre interview d'époque. C'est vraiment dommage… 

Ringo ne vaut clairement pas un Blueberry mais plaira tout de même aux fans de Western ainsi qu'aux lecteurs aimant le style de Vance qui a officié sur d'excellentes séries comme XIII, Marshal Blueberry, Bob Morane, Bruno Brazil ou la plus oubliées mais non moins excellente, Ramiro que je verrais également bien en intégrale.
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Les enquêtes de Ric Hochet : Traquenard au Ha..

Il y a fort longtemps le jeudi, dans mon journal de Tintin, je lisais des épisodes de Ric Hochet, ce héros intrépide, journaliste comme d’autres... Mais à l’époque, faute de moyens, je me contentais des albums de Tintin qui arrivaient chez moi à l’occasion d’anniversaires ou de (très) bons résultats à l’école. Il n’était pas encore question de grande collection de BD.

Aujourd’hui je retrouve ce héros à la chevelure abondante et au sourire éclatant dans une reprise de ses aventures par les Éditions du Lombard. 1album, 2 aventures. Intitulé « Traquenard au Havre », c’est par l’histoire « Signé Caméléon » que débute l’album. Dans ce premier épisode, le commissaire Bourdon (aux airs du commissaire Bourrel des 5 dernières minutes, émission de télévision des années 50-60, chapeau, moustache et gabardine), Bourdon, donc, se fait dérober un dossier important au risque de le voir publier dans la presse. Le Caméléon signe ses forfaits par un étrange logo - comme d’autre d’un (M) - et il faudra l’aide de Ric pour arriver à démêler le vrai du faux, car les apparences sont souvent trompeuses. Dans le second épisode c’est Ric, qui de passage un Havre, sera mêlé à un kidnapping, dont la résolution de l’intrigue, aujourd’hui paraît simple pour un adulte, mais à l’époque, nous n’étions pas encore rompus aux méandres des scénarios policiers. C’était il y a 60 ans !

Le dessin reste très vif et enlevé, les personnages sont bien campés et les paysages comme les voitures sont vraiment soignés.

Tibet avait réellement un grand talent et de l’humour, à l’époque on aimait fort les calembours ! Ric Hochet, qui trouvera son alter ego western avec Chick Bill et autre Kid Ordinn. C’était sympathique, on ne se prenait pas au sérieux mais on travaillait ses albums pour un lectorat jeune mais pas idiot.

La nostalgie a encore du bon !
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Bruce J. Hawker, tome 4 : Le puzzle

Toujours beaucoup de rythme dans le récit, le dessin devient un peu plus fouillis mets très élégant, artistique. Les femmes sont toujours sublimement bien dessinées! Un tome très vite lu, très agréable, je vais aller au bout de cette série.

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Sherlock Holmes revient

Surtout connu pour les scénarii de Ricochet, illustrés par son compère Tibet, André-Paul Duchâteau a également écrit de nombreux romans policiers à dominance humoristique.



Dans ce recueil, il s’attaque, gentiment et toujours avec humour, à un monument de la littérature policière en offrant quatre nouvelles, qui ne révolutionnent pas la geste de Sherlock Holmes mais contribuent à magnifier la légende du détective créé par Arthur Conan Doyle.



Quatre nouvelles sans fil conducteur mais dont certains personnages apparaissent et réapparaissent au long des récits, et je ne parle pas bien sûr de Sherlock Holmes et de son inamovible ami, secrétaire, et biographe.







Le Noël de Sherlock Holmes :



Une jeune actrice, Janet Fields, se présente le soir de Noël chez Sherlock Holmes. Elle est reçue par Watson qui, coïncidence heureuse, vient de lire un article concernant la pièce de théâtre dans laquelle elle joue.



Mal apparemment d’après un spectateur car elle vient de recevoir un message l’avertissant que son correspondant va la tuer ce 24 décembre, au cours de la représentation. Et c’est signé Jack l’Eventreur.



Alors Sherlock et son ami Watson se rendent au théâtre afin d’assister à la représentation et se présenter dans la loge de la jeune comédienne. Mais c’est le directeur de l’établissement qui est retrouvé assassiné.







Défis à Sherlock Holmes :



Raffles, le célèbre aventurier et gentleman cambrioleur, lance deux défis à Sherlock Holmes, lequel accepte galamment et s’en tirera à son avantage. Ce n’est point tant ces deux défis, bien imaginés par André-Paul Duchâteau, qui comptent, quoi que, mais bien ce personnage de Raffles, précurseur d’Arsène Lupin, créé par William Ernest Hornung, lequel n’était autre que le beau-frère d’Artur Conan Doyle. Une affaire de famille.







Le meurtre de Diana Bonté :



Trois sœurs, les sœurs Hawkins, se présentent chez Sherlock Holmes, requérant son aide dans une affaire de meurtre programmé. Elles sont toutes trois romancières, écrivant sous le pseudonyme commun de Diana Bonté des romans catalogués comme livres pour dames. Elles ont reçu un de leurs ouvrages avec une croix rouge tracée à côté de leur nom de plume, puis une boîte contenant une veuve noire, cet amical arachnide poilu.



A Sherlock Holmes rien d’impossible, ce qui n’empêche pas une pendaison. Suicide ou meurtre ?



On reconnaîtra aisément dans ce pseudonyme commun (mais pas commun) un clin d’œil appuyé aux sœurs Brontë.







Le propriétaire de Chelsea :



Etre un riche industriel, cela n’empêche de mourir d’un accident de la route. Une deux-chevaux, une voiture hippomobile, renverse le richissime Fortescue victime d’un meurtre avéré, le véhicule ayant été volé et retrouvé la nuit suivante. Pour Sherlock Holmes, l’assassin ne peut être que l’un des quatre locataires d’un immeuble dont Fortescue était le propriétaire. Des personnages étant étroite relation avec le défunt.



Le lecteur retrouve, dans cette nouvelle, Janet Fields dont il a fait la connaissance dans Le Noël de Sherlock Holmes ainsi que l’inspecteur Lestrade.







Quatre nouvelles empreintes d’un humour très British, ce qui ne gâte rien, et des déductions émises par Watson lequel est souvent contredit par Holmes. Ce qui ne l’empêche pas de tarabuster parfois le grand homme.



Mais il vous faut réagir et prendre un peu de distraction, Holmes. Vous ne pouvez pas continuer à rester confiné ici vingt-quatre heures sur vingt-quatre.


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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

Du bon Ric Hochet , on ne s'ennuie pas , album sympa .
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La vieille dame à la poupée

A plus de X ans, par courtoisie on ne dévoile pas l’âge d’une dame, Elisabeth Grovisse joue encore à la poupée.



Ce n’est pas un signe de sénilité ou d’infantilisme de sa part, non, non ! D’abord elle est collectionneuse et son engouement pour ces jouets de collection l’amène à écumer les salles de vente spécialisées.



De plus, elle s’amuse à faire enrager sa famille, sa sœur, ses enfants, gendres et petits-enfants, qui la pressent de passer la main. Jouer à la poupée est un aimable divertissement mais ce n’est pas son occupation première.



Directrice et principale actionnaire du journal hebdomadaire Tout fondé par son mari, elle refuse de vendre à un important groupe de presse allemand ce qui constitue son patrimoine et sa légitime fierté.



Elle restera propriétaire quoi qu’il arrive, malgré les pressions exercées par son entourage familial ou ses principaux concurrents.



Et puisqu’elle rejette systématiquement toutes les propositions qui lui sont faites, les petites tracasseries, les tourments, les tentatives pour l’effrayer se multiplient.



Elisabeth se décide à engager un détective privé, Max Ruitter, mais l’enquête de celui-ci semble précipiter les événements. Lui-même est pris à partie par un mystérieux inconnu.







André-Paul Duchâteau, s’il est surtout connu par ses scénarios de bandes dessinées en compagnie de son compère Tibet, principalement pour la série Ric Hochet, est également un très bon auteur de romans policiers.



Il a débuté en littérature en 1942 avec un roman intitulé Meurtre pour meurtre paru dans la collection Le Jury dirigée par Stanislas André Steeman.



Mais si son œuvre romanesque est quelque peu occultée par le personnage de Ric Hochet, il ne faut oublier qu’André-Paul Duchâteau a obtenu le Grand prix de littérature policière en 1973 pour de Cinq à sept avec la mort.






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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 1 : La s..

Combien d'auteurs ont repris Sherlock Holmes? Des centaines sûrement! Et de tous ces pastiches, suites, parodies, La sangsue rouge n'est peut-être pas le plus réussi, mais certainement pas le pire. On reprochera à cet album le côté quelque peu rocambolesque, voire grand guignolesque, qui ne colle pas vraiment avec l'oeuvre d'origine, mais disons que ça reste un moment de distraction pour amateurs du genre.
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Ric Hochet, tome 56 : Un Million sans impôts

Un riche sénateur belge règne en tyran sur sa famille qui rêve de de l'héritage. Il meurt d'une crise cardiaque. Ric Hochet part en Belgique alerté par un mystérieux message. L'intrigue traîne en longueur en attendant la suite. Pas assez de surprises dans cet album trop convenu.
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Lady Rock

une histoire qui tient constamment en haleine.une enquête très originale dans le milieu du rock.un divertissement de qualité.
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Hans, tome 1 : la dernière île

En 1980, Grzegorz Rosinski, le père de Thorgal, donne naissance à Hans sur des scénarios d’André-Paul Duchâteau. Il y a bien des ressemblances entre les deux séries, même si celle de Hans relève clairement de la science-fiction. Hans est une version blonde de Thorgal. Les deux héros ont des origines inconnues : Thorgal (des étoiles ? du domaine des dieux ?), Hans (du passé ? d’un capsule d’hibernation ?). Hans est amnésique, ce qui n’arrange rien. Ils évoluent tous les deux dans des paysages de neige et de glace. Ils ont tous les deux tendances à réagir au quart de tour. Bref, le monde historique des Vikings de l’un est, en fin de compte, assez proche du monde post-apocalyptique de l’autre.

Hans est retrouvé errant aux abords de la Ville, la seule et unique cité encore debout. Il répète inlassablement son prénom. Très vite, il s’avère que ses vêtements datent de la fin du XXe siècle (nous sommes en 2027). Surgi de nulle part, il part avec deux vigilants à la recherche des traces de son passage. C’est un piège ! Il sera sauvé par des pilleurs de l’extérieur dont la superbe Orchidée. A leur contact et à celui des riches oisifs de la Ville, il va reconstituer petit à petit son passé comme un puzzle… Il ira donc de surprise en surprise.

Encore un monde totalitaire issu de l’inconscience et l’incurie des gouvernements du XXe siècle, catastrophe nucléaire, doublée d’un bouleversement écologique et climatique. Et, une fois de plus, nous faisons la connaissance d’un héros muni, dans ce cas, d’un pouvoir de suggestion hyper développé. L’histoire commence vraiment à la page 27, après la présentation de tout le contexte et de tous les personnages. Et les décors se révèlent soudainement coloré, le graphisme se fait plus futuriste, l’action s’emballe. Un premier tome d’une série intéressante qui n’a pas connu le succès qu’elle aurait très probablement mérité.
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Arsène Lupin, tome 1 - 813 : La double vie

Le premier d'une suite de 2 tomes, ou on se perd un peu. On cherche d'abord qui est Arsène Lupin, on le trouve finalement, mais on se perd dans les méandres d'une histoire compliquée...
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Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

EXTRAIT "Cette aventure n'a guère le mérite de l'originalité, mais elle reste somme toute plaisante à lire. On se doute dès le début que Ric Hochet n'est pas coupable, mais au moins Duchateau ne joue-t-il pas longtemps sur cette corde. Oui il est innocent, mais il risque gros à ce petit jeu, car il y a un réseau d'espionnage qui s'agite en coulisse. "
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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 5 : La b..

La première fois que j'avais lu cette histoire dans le canon, elle m'avait tout de suite plue et c'est toujours ma préférée. Ceci juste pour vous expliquer mon engouement pour cette histoire...



Imaginez alors, en 1995, quand est sortie cette bande dessinée, mon état d'excitation intense ! La folie m'avait prise dans ses rets rien qu'à l'idée de voir cette histoire dessinée. 48 pages de pur bonheur... Mon oeil, oui !



Déjà, elle ne fait que 22 pages (20 avec les deux premières pages de garde en moins) car la suite est consacrée à "l'affaire du fantastique baron Maupertuis".



Passons en revue les points essentiels que le scénariste a omis dans "le ruban". Et non des moindre ! Surtout envers le personnage d'Helen qui est peu présente, déclenchant mon ire !



1. Déjà, dans une case, après que Helen ait raconté la nuit où sa soeur est morte, Holmes lui demande si elle a bien entendu un bruit métallique et un sifflement. Hors, Helen n'en parle pas dans les cases précédentes. Raccourci du dessinateur ? Sans doute...



2. le scénariste fait l'impasse sur le moment où Helen lui signale qu'elle ne saura pas le payer. Holmes lui répond alors que son métier lui offre d'autres récompenses et que si d'aventure elle voulait lui rembourser les dépenses qu'il aurait pu avoir dans l'affaire, elle peut le faire quand elle aura plus facile.



Pour moi, c'est important ce passage car il souligne que Holmes est plus intéressé par les affaires que par l'argent et qu'il travaille pour l'amour de l'art.



3. Oubli aussi de Holmes qui lui signale de suivre ses instructions à la lettre et de la stupéfaction de Watson et Helen quand Holmes lui annonce qu'ils vont passer tous les deux la nuit dans sa chambre.



4. Autre passage important omis : dans la chambre de l'auberge, Holmes signale à Watson qu'il a des scrupules à l'avoir emmené avec lui car il y a du danger dans l'air.



Important aussi car cela démontre que Holmes tient à Watson et n'aime pas l'exposer aux dangers. de plus, Holmes explique ce qu'il a remarqué – à demi-mot – et Watson comprend qu'ils sont arrivés à temps pour sauver leur cliente d'un meurtre subtil et horrible. Preuve que Watson n'est pas débile !



5. Impasse sur la longue attente et l'horloge de la paroisse qui sonne tous les quart d'heure.



Pour une bande dessinée censée être fidèle au livre, elle oublie beaucoup de choses !



"L'affaire du fantastique baron Maupertuis" qui suit : comme d'habitude, comme dans Ric Hochet, on commence fort et cela flirte déjà dangereusement avec le non-sens.



Pour le reste, un baron participe à un duel et il s'avère que l'homme contre lequel il se bat – retrouvé mort ensuite – est un proche de la Couronne britannique.



Ça part dans tout les non-sens, avec la présence d'un colonel et d'une carabine à air comprimé. Au final, il faut réfléchir pour recomposer le puzzle dans son entier, tellement les faits sont embrouillés.



Aspirines, please !


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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 3 : La b..

Sherlock Holmes et son fidèle Watson sont appelés en Transylvanie par le comte Pokol, un des descendants du fameux comte Vlad Dracul, rendu célèbre par le roman de l'écrivain anglais Bram Stocker.



Voici nos amis dans la neige et les forêts profondes, les loups en supplément ! le comte Pokol à beau ne pas croire aux vampires, il se passe de drôle de chose dans son manoir... et le cocher du comte, l'énigmatique Orga, est troublant, surtout lorsqu'il trace des cercles dans la neige pour éloigner les loups.



Paf, le lendemain, après une nuit mouvementée, une explosion retentit dans le bureau de Pokol. Arrivés sur place, ils constatent que Pokol est tué. Un nain,et ce n'est pas joyeux, quoique, ne cesse de danser dans la pièce. Intriguant.



Plus tard, lui et Orga, le cocher aussi aimable qu'une porte de prison, abattront l'homme de confiance et s'enfuiront en calèche dans la neige. L'arme ? Une béquille en aluminium; en réalité un fusil transformé... Surprenant, n'est-il pas ?



Pas le choix, Sherlock et Watson se mettent en chasse et elle va les mener à Saint-Pétersbourg. Je n'en dis pas plus, sauf que Holmes porte toujours cette foutue cape et sa ridicule casquette qui me mettent en rogne.



Bon, le livre ne vaut vraiment que pour la présence d'Irène Adler, du fait que Holmes signale à Watson, lorsqu'il le rejoint en Russie, qu'il est allé à de nombreux concerts, juste devant l'affiche où l'on voit Irène. Le regard de Watson est éloquent...



Bon, ensuite, notre détective sauve la vie de la miss Adler et la voilà étendue sur le lit de Holmes, soignée par le docteur Watson... Mais que c'est cochon, ce livre. Une femme, deux hommes et de nombreuses possibilités.



Le must : quand Holmes lui dit "miss Adler", elle lui répond "je vous en prie, appelez-moi "Irène", comme par le passé" et Watson toussote. Là, j'ai pris mon pied.



Le meilleur moment reste quand elle lui avoue qu'elle aime, perturbant Holmes qui s'engage tout de même dans le chalet en feu, poussant Watson.



Non, ils ne finiront pas ensemble, les méchants ayant obligé Irène à fuir vers la frontière. Nous la retrouverons dans l'album "la vieille Russe".



Pour le reste, beaucoup de fantastique ! Duchâteau en est coutumier, ainsi que des fins pas très explicite. On dirait que sur la fin, il s'est rendu compte qu'il n'avait pas tout expliqué.



Deux phylactères plus loin, c'est fait en vitesse et j'ai pas tout pigé...


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Sherlock Holmes - B.Détectives, tome 1 : La s..

À Baker Street, une nuit, un mystérieux fiacre rouge dépose, à la porte de Holmes et Watson, un moribond à demi exsangue. Son corps est recouvert de répugnantes sangsues rouges... Berk, que c'est dégouttant !



Je n'avais pas aimé les dessins à l'époque (95) et je ne les aime toujours pas... Watson est assez enveloppé, madame Hudson est obèse et Holmes a des épaules de débardeur-bûcheron-déménageur.



L'histoire se passe bien évidemment à Londres, en hiver. L'enquête est sombre et elle va nous mener sur les traces du très dangereux et exécrable Moriarty, ennemi juré de Holmes, un savant toujours prêt aux pires expérimentations, qu'elles soient humaines ou autres.



Non, il n'est pas mort, selon Holmes et comme lui, il a échappé aux terribles chutes de Reichenbach.



Et le professeur Moriarty, depuis sa mort supposée, a trouvé le moyen – apparemment – de se rendre invisible en se jouant des problèmes de "chambres closes" ! ...



Scénariste en manque d'inspiration, sans doute.



Nous passerons des beaux paysages urbains, enneigés, aux rives glauques et embrumées de la Tamise, de clubs sélects en tripots de bas étage, de gens "de la haute" aux filles perdues des bordels sournois et enfumés.



Sherlock Holmes passe de l'un à l'autre sans s'émouvoir, hautain, suivi d'un Watson plus réceptif, attentionné.



Ceux ou celles qui, comme moi, ont lu les albums de "Ric Hochet" dont le scénariste est le même qu'ici (A-P Duchâteau) savent qu'avec lui au scénario, c'est parfois rocambolesque.



À la limite du fantastique et surnaturel.



Bref, si vous la trouvez en occase, achetez-là, sinon, vous n'en mourrez pas si vous ne la possédez pas.



Par contre, si vous aimez le surnaturel et les choses pas toujours "nettes" et pas toujours bien expliquée, la bédé est pour vous.



J'ai tout de même passé de bons moments avec elle et je viens de la relire.



Il y en a eu des bien pires dans cette collection !




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Ric Hochet, tome 21 : Alerte ! Extra-terres..

Il n’est pas mal, ce tome…

Bon, certes, un peu tordu.

Parce qu’on sait dès le départ, dès le titre, qu’il va y avoir une astuce et que ça ne sera pas des extraterrestres. Et donc, on cherche l’astuce tout du long en s’étonnant tout de même qu’autant de monde marche dans la combine…

Et finalement, si tout se tient au final, c’est quand même parfois un peu tiré par les cheveux, avec cette impression d’avoir vu un Scoubidou où on justifie des trucs improbables comme on peut mais comme ça suit avec les personnages, ça passe…

L’astuce finale est sympa même si là aussi, on sait qu’il y a un truc…

Donc toujours vif, bien dessiné, mais un poil tordu.

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