Citations de Andrea H. Japp (1110)
Pas facile d'être à la fois le père et la mère d'un jeune garçon de treize ans, si intelligent soit-il. Si approximatif aussi
Les gens sont révulsés ou terrorisés par les insectes. Ils n'ont peut-être pas tout à fait tort, d'ailleurs. Ces animaux sont fabuleux, si adaptables, si flexibles... En un sens si supérieurs aux faibles humains.
La vraie vie est ici... dans ces murs. L'univers des insectes... est tellement plus fascinant... que le nôtre.
La vie n'éblouit jamais autant, dans ses moindres détails, que lorsque l'on côtoie sans cesse la mort.
Tu connais les filles. Je voulais me vanter, parader devant les copines... J'étais si flattée. C'est après que... j'ai réalisé... Ce que j'ai pu pleurer. Je regrette tant, tu sais...
Et puis il s'est aperçu que ces oiseaux - les perroquets en général - sont très intelligents, très réactifs. Ils ont besoin d'affection, qu'on leur parle, qu'on s'occupe d'eux, ou ils dépriment... C'est encore pire qu'un chien parce que eux, ils n'obéissent pas.
Comme il est ardu pour le commun des mortels d'admettre que quelqu'un tue, juste pour le plaisir du meurtre.
Aucune fleur n'est plus... sexuée que l'orchidée. Elles l'utilisent, le détournent, le piratent pour assurer leur propre reproduction. Ce sont de sublimes escrocs.
Dans un monde qui rêve de manger de la viande en étant végétarien, et que les saucisses poussent enfin sur les arbres afin qu'on n'égorge plus de mignonnes Piggy, leur emblème - une tête de cochon vagissante - ajoutait l'obsolescence au politiquement incorrect. Le beurre et l'argent du beurre, la chair sans l'agonie, la guerre sans les morts. Un besoin de douceur jusqu'à l'aveuglement.
La vie viendrait, vous prendrait, vous lâcherait, de gré ou de force.
La vie s'inoculerait comme un puissant virus.
Ceux qui acceptent de subir la souffrance ne méritent pas de la supporter inutilement.
Les âmes les plus vomitives ont de temps en temps des sensibilités étranges.
On ne peut jamais faire confiance aux humains. Ah, cela me désespère, toutes ces trahisons.
Il est tellement plus facile de tuer lorsqu’on se défend ou que l’on vous a fait de la peine ou mal.
« Tant qu’y a de la vie, y’a de l’espoir ».
L’anthropomorphisme restrictif est une caractéristique de notre espèce. Nous aimons que toute la création nous ressemble, nous faisons parler Bugs Bunny, mettons un soutien-gorge à Minnie Mouse et Roger Rabbit est amoureux fou d’une pin-up humaine siliconée. Nous jugeons, jaugeons, évaluons en fonction de notre propre grille. Et jusque-là qui sont les auteurs des grilles ? Les hommes. L’embryon humain, quel que soit son sexe génétique, commence par être anatomiquement femelle.
Un célibataire qui gagne bien sa vie peut facilement économiser assez. Pas d’autres passions, femmes, jeu, etc…
Il y a une différence entre respecter une physiologie d’omnivore, aimer manger versus aimer tuer. Ce n’est pas parce qu’une habitude remonte à la Préhistoire qu’elle mérite d’être conservée, sans cela on vivrait encore dans les cavernes et on jetterait les gens qui ne sont pas d’accord avec le pouvoir dans un cirque pour qu’ils se fassent bouffer par des lions.
C’est étrange comme on pense toujours que c’est la femme qui est stérile dans un couple, n’est-ce pas ? Vous savez, pour nous, c’est fondamental les enfants. C’est la continuation. Ce n’est pas normal de ne pas en avoir. C’est presque une punition de Dieu. Surtout quand c’est l’homme qui est stérile. Ça finit par se confondre avec de l’impuissance, bref un sous-homme. Je sais que cela paraît presque préhistorique ici, mais chez nous c’est comme cela.
Le comble de la lucidité est de savoir à qui l’on appartient et jusqu’à quand.