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Critiques de Andrzej Sapkowski (1128)
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Le Sorceleur, tome 5 : Le Baptême du feu

Cinquième épisode des aventures du Sorceleur alias the Witcher alias Henry Cavill alias Geralt de Riv, « Le baptême du feu » est un épisode qui tient vraiment la route. Ce qui est vraiment une bonne chose après l’épisode précédent qui était largement en deçà de celui-ci. J’avoue avoir lu presque d’une traite ce tome qui m’a permis de retrouver avec plaisir Geralt et le petit monde qui l’entoure.

Cette fois ci, c’est vraiment notre Sorceleur qui tient indiscutablement le devant de la scène. Après l’avoir laissé en assez piteux état chez les dryades de la foret de Brokilone, nous le retrouvons ayant repris du poil de la bête avec un seul objectif : retrouver Ciri. Dans cette quête, il va s’adjoindre quelques acolytes dont le plaisant Jaskier que je ne présente plus. J’avoue que j’ai adoré le petit monde hétéroclite qui entoure Geralt avec pour ne citer qu’eux la troupe de nains, Milva l’archère et le mystérieux Régis…C’est avec cette petite troupe que le sorceleur traverse des contrées en guerre, car Nilfgard est bien là avec toujours cet objectif de destruction.

Il faudra attendre d’avoir lu les trois quart de cet épisode pour avoir enfin des nouvelles de Yennefer dont le destin est tout aussi mêlé à celui de Geralt et celui de Ciri.

Je suis assez curieuse de savoir ce que cette dernière va devenir car pour l’instant, ok, elle passe inaperçue dans sa petite bande à elle bien particulière….

Bref, à l’issue de la lecture de ce tome, j’ai bien l’intention de ne pas attendre aussi longtemps pour me lancer dans le tome suivant…









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Le Sorceleur, tome 2 : L'Epée de la Providence

J’étais sorti enchanté de la lecture du premier tome du Sorceleur. Je le suis un peu moins après en avoir terminé le deuxième, intitulé L’épée de la providence. Notez bien : je n’ai pas détesté. Mais mes attentes étaient élevées et Andrzej Sapkowski ne les a pas atteintes avec autant de succès. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un ouvrage de Heroic Fantasy, pas d’un roman mais plutôt d’un recueil de nouvelles dans lequel le protagoniste Geralt de Riv est un tueur de monstres. La première nouvelle m’a plu. On retrouve le Sorceleur et quelques personnages alliés (Jaskier, Yennefer) qui aident une troupe – un peu trop nombreuse à mon goût, pour commencer ce tome – à éliminer un dragon. Malgré des dialogues trop abondants et qui faisaient peu avancer l’histoire, il y avait suffisamment d’action et la finale a réussi à me surprendre. Après tout, Geralt de Riv est un tueur mais il a aussi un cœur et, surtout, un sens du devoir et code moral. La quatrième nouvelle aussi m’a plu. Cette histoire d’un duc amoureux d’une sirène m’a fait penser au conte d’Anderson, La petite sirène. C’est ce qui m’avait gagné dans le premier tome de la série, ce genre d’allusions très réussi aux contes merveilleux qui ont bercé mon enfance.



Le reste n’est pas mal, je pense à l’histoire d’amour entre Geralt et Yennefer, à l’intrigue entourant le hobbit, etc. Sapkowski s’amuse à nous dresser le portrait d’un grand éventail de créatures et de monstres mais, surtout, à nous les présenter sous un nouveau jour. Par exemple, dans les récits de Heroic Fantasy, les doppelgangers sont présentés comme des êtres malfaisants mais, ici, ce rusé personnage vous étonnera. Et vous découvrirez des sirènes moins gentilles qu’Ariel… Bref, L’épée de la providence est donc un petit divertissement agréable et original mais qui n’est pas aussi fort que l’original. Même l’écriture semblait ordinaire. Est-ce que l’auteur s’est trop dépêché à pondre ce bouquin suite au succès du premier ? Suite à la pression de son éditeur ? Quoiqu’il en soit, dans l’ensemble, c’était tout de même assez bon pour que ça me donne envie de lire ses autres aventures.
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Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

Le troisième tome des aventures du Sorceleur alias The Witcher, alias « le Loup Blanc », alias Geralt de Riv se différencie par rapport aux deux volumes précédents de la série par son format. Cette fois ci, exit le format nouvelles, nous sommes bien en présence d’un roman.

Cette histoire fait la part belle à la jeune Ciri, qui est maintenant sous la protection de Henry Cavill… enfin bref, vous savez qui…. On commence à deviner que cette petite n’est pas n’importe qui et que ses pouvoirs qui sont encore inexploités vont surement changer, non pas la face du monde, mais certainement la guerre qui semble s’étendre aux races non humaines.

Si Ciri est effectivement avec Geralt, comme le laissent entendent certaines rumeurs, même si l’on ne sait absolument pas où, (bon le lecteur le sait, mais pas le citoyen lambda) cela semble intéresser des personnes dont l’origine est plus que suspecte. Leur détermination à trouver le petit lionceau de Cintra et les moyens qu’ils utilisent ne sont pas forcement très rassurants.

Ciri, donc, en plein apprentissage, va avoir besoin de plus d’une personne, (eh oui, Geralt ne suffira pas) pour lui permettre d’évoluer et de pouvoir maitriser ses dons… Pour cela, certaines magiciennes semblent être les personnes idéales : j’ai nommé Triss de Merigold et bien sur Yennefer que j’ai retrouvé avec plaisir…

J’avoue qu’un autre personnage secondaire a aussi toute ma sympathie : Jaskier, troubadour, poète, vantard, gaffeur, mais fidèle jusqu’au bout à ses amis .

On sent que l’histoire est train de prendre de la profondeur, les complots sont en train de se mettre en place, le danger rode, et à l’issue de cette lecture, on n’a qu’une envie : lire rapidement la suite !







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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

On ne présente plus la saga "Le Sorceleur" / "The Witcher" d'Andrzej Sapkowski ! (non les anglo-saxons ne sont pas spécialement les maîtres du genre, c'est juste qu'ici comme dans d'autres domaines les décideurs français ne se cassent pas trop la nénette en se contentant de reprendre les blockbusters yankee pour profiter du marketing réalisé par les rouleaux compresseurs yankee). Dans un univers dark fantasy largement inspiré des légendes et des histoires slaves, nous suivons ainsi les heurs et les malheurs de Geralt de Riv, un chasseur de monstres qui aurait pu être un émule d'Elric de Melniboné (ce qui nous offre un "Supernatural" médiéval fantastique ^^)...

Dans la mini-série intitulée "La Malédiction des corbeaux" parue chez Dark Horse entre août 2016 et mars 2017, nous sommes après le jeu vidéo "The Wild Hunt" et nous retrouverons Geralt de Riv toujours en formation de son apprentie Ciri, qui se retrouvent engagés par une prêtresse / maquerelle de Novigrad pour neutraliser une stryge mais aussi pour garder un œil sur son fils Elid qui possède l'étrange faculté de se transformer en corbeau. Geralt fait à Ciri le récit de l'épisode bien connu de la saga du désensorcellement de la princesse Adda née stryge suite à une union royale incestueuse... Les deux affaires semblent avoir un lien, mais lequel ?



Mais désormais, le plus souvent, vous devrez faire un clic de plus savoir ce j'en pense plus précisément... (vous ne devriez pas être choqués de devoir passer par un clic de plus n'est-ce pas, au vu de l'inflation de clics consubstantielle à la "nouvelle mouture" de babelio ? ^^)
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Le Sorceleur, tome 7 : La Dame du Lac

Et voilà, j’ai fini le Witcher… Je viens de tourner la dernière page du septième tome et les personnages que j’ai aimé suivre pendant presque une année me manquent déjà…

Fini les joutes verbales entre Geralt de Riv et Yennefer. Fini de suivre les pérégrinations de la jeune et impétueuse Ciri. Plus de sourires devant les frasques et la suffisance de Jaskier qui ne perd jamais sa bonne humeur, qu’importe les circonstances…. Et les compagnons de Geralt auxquels je m’étais habituée comme par exemple et pour n’en citer qu’un seul le savoureux Regis, le vampire le plus sympathique que je n’ai jamais croisé…

Bon, il fallait bien un moment que cela cesse, contrairement à certaines séries à rallonge où l’on ne voit plus la fin arriver et qui s’essoufflent immanquablement…

Ce dernier tome, intitulé La dame du lac n’est pas forcement mon tome préféré, et pas seulement car il s’agit du dernier…

En effet, je trouve qu’il y a avait quelques longueurs qui ont bien entamé ma patience…Les batailles qui n‘en finissaient plus alors que je mourrais d’envie de rejoindre les protagonistes de l’histoire et savoir ce qu’il allait advenir d’eux… C’est vraiment à cause de cela que je n’attribue pas la quatrième étoile en notation.

Je reconnais avoir été vraiment surprise par l’un des coups de théâtre de la fin, tout en déplorant le fait que l’on ne saura pas ce que vont advenir certains personnages…

Mais bon, dans l’ensemble, j’ai vraiment bien aimé lire cette série et je reconnais que quand je regarderais la série télévisée, je ne pourrais m’empêcher de confronter les deux versions…



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La saga du Sorceleur, tome 2 : Le temps du ..

Je vous avoue que je ne sais pas comment commencer cette chronique. Malgré quelques longueurs, j'avais bien accroché Au sang des elfes, l'histoire en elle-même étant riche et complexe, avec des personnages principaux que j'avais tout de suite trouvé intéressants. Mais là… le temps du mépris… Difficile à digérer et cela pour plusieurs raisons.



Je réitère le fait que le sorceleur est une histoire qui a un gros potentiel avec un univers détaillé, recherché, dont on sent que l'auteur maîtrise sa complexité. J'aime toujours autant Geralt, Yennefer, Jaskier et Ciri, bien que cette dernière agisse encore comme une enfant de cinq ans capricieuse. le noyau de l'intrigue arrive toujours à m'intriguer et j'ai envie de savoir ce qu'il va se passer. C'est techniquement, ce qui va me pousser à lire le troisième tome, qui sera peut-être le dernier si les choses ne s'arrangent pas, par contre. Parce que…



Petit 1 : j'ai eu l'impression de ne voir nos personnages principaux que dix minutes. Il y a trop de personnages, dont certains qu'on ne voit que deux secondes, avec des noms dont ne peut pas se souvenir, ni d'où ils viennent, ce qu'ils sont et pourquoi ils accaparent autant l'histoire.



Petit 2 : Geralt devient un homme transit d'amour, qui se laisse balloter au gré des intrigues. Ciri fait n'importe quoi. Yennefer, c'est à peine si on comprend quelles sont ses intentions. Mais pourquoi rendre ses personnages principaux si inconsistants, nom d'un crogneugneu !



Petit 3 : des combats opposants deux personnages plus que secondaires qui durent cinq pages : non. Des personnages qui se disputent pendant trois pages sur une question stupide : non. Des délires politiques qui durent des pages et des pages alors qu'on arrive pas à savoir de qui on parle ni où est située telle région et encore moins s'ils sont alliés ou ennemis : NON ! Il faut arrêter avec les lourdeurs et les passages totalement inutiles qui nous perdent mais alors complètement. Ciri passe un chapitre (et il n'y en a que cinq en tout) dans le désert à errer ‼



Petit 4 : le sexisme… Vous êtes gai : vous avez forcément le look d'un homme, sans aucune féminité. Vous êtes une femme forte avec des pouvoirs et des convictions : vous êtes une salope (ah non, là on ne mâche plus ses mots) qui en plus va une fois sur deux être nymphomane. Les sorcières qui sont la plus grande représentation féminine du roman en prennent pour leurs grades, c'est peu dire. Et attention, qu'on ne me dise pas que le fait qu'elles se promènent à moitié nue, ou que la nudité ne les gêne pas est la preuve que ce sont des femmes émancipées, fière de ce qu'elles sont. Cela pourrait être le cas, mais là, on voit clairement que c'est soit pour aguicher, soit pour montrer à ses soeurs que oui, c'est moi qui est le corps le plus somptueux. Et on n'oublie pas ses messieurs qui pour la plupart ne voient dans les femmes que des choses à plaisir.



Petit 5 : le viol… ah oui, ce viol qui est si « normal » après tout. Une chose banale et banalisée qui est indispensable, n'est-ce pas ? Et puis, il n'y a aucun autre moyen que d'utiliser cet acte barbare pour arriver au même résultat. Non, bien sûr que non… Je ne vais pas spoiler, je pense, mais ne lisez pas si vous ne voulez pas en savoir trop. Pour étayer mon propos ironique, parce que la scène se déroule à la fin du tome et qu'elle me reste encore au travers de la gorge : un personnage féminin (bien entendu) se fait donc violer. Mais attendez ! On va plus loin que cela. Donc, un homme tente de violer notre victime. On l'interrompt. Et là, je me suis dit : ouf, en un sens. Mais le type sort que tout va bien, elle dit rien la victime. Oui, bon, elle est juste tétaniser par la peur, c'est pas grave ça, vu qu'elle dit rien et qu'elle ne se débat pas, c'est du consentement... Sa « sauveuse » la console. Et là, tenez vous bien, la viole. Comme ça. Vous avez envie de vomir ? Attendez. Notre victime, en une nuit, se met à avoir des sentiments amoureux pour son bourreau. Tout à fait normal… Elle va quand même aller se baigner et essayer de faire partir quelque chose de son corps qui la dégoûte mais dont elle n'arrive pas à mettre le mot dessus. Et puis, après tout, maintenant au moins, elle ne se sent plus seule. Là, je hurle intérieurement. Parce que l'auteur avait le choix de ne pas faire cela. Sa sauveuse aurait pu la sauver. Un sentiment amoureux aurait pu se créer de manière tout à fait naturel. La victime aurait pu choisir ainsi de rester pour une raison saine. Mais non…



Je ne pensais pas en écrire autant, mais voilà. Je suis au final assez en colère contre ce second tome qui soulève pas mal de choses que je trouve de plus en plus écoeurantes. Je vous invite d'ailleurs à lire cet article avec bienveillance : https://planetediversite.fr/2020/04/08/le-prieure-de-loranger-ou-pourquoi-je-ne-lirai-plus-la-fantasy-comme-avant-aka-le-sexisme-en-fantasy/



Je suis aussi grandement déçue de voir une histoire avec autant de potentiel se désagréger… Parce que je comprends aussi pourquoi cette saga enchante autant de lecteurs, et je suis consciente que mes points 4 et 5 sont des choses qui pour certains n'auront pas autant d'impact, car au final, ils ne concernent que de courts moments du roman. Le temps du mépris n'a donc pas été une lecture qui m'aura ravie. Je vais, comme je l'ai dit, lire le prochain, dans l'espoir de voir les choses s'arranger, mais je crains qu'il ne soit le dernier.

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La saga du Sorceleur, tome 2 : Le temps du ..

Suite de notre lecture commune avec Tinaju pour qui je l’ai pioché pour le mois de Mars.



Deux mois se sont écoulés depuis la lecture du premier tome et le démarrage a été un peu calamiteux car on débute avec un nouveau personnage. Mais on alterne vite avec notre ami le sorceleur. Du coup, les pages se remettent à défiler assez vite, on a toujours hâte d’en savoir plus sur les aventures qui attendent nos trois amis au milieu des Scoia’tael et des intrigues politiques entre les 5 Royaumes. Le chapitre qui m’a le plus amusé dans ce « temps du mépris » est le numéro 3 avec le banquet des magiciennes et des sorciers. Les habits de ces dames ont été décrits avec un grand soin pour le plus grand désarroi de notre ami sorceleur. Il y a quand même peu de descriptions et beaucoup de dialogues, les pages défilent encore plus vite… Les intrigues se multiplient dans ce tome, même les magiciens ont leur part de violence. De toute façon, on peut facilement résumer cette série en trois mots : sexe, combats et intrigues. Où notre sorceleur mène sa barque sans se préoccuper de ce qui se passe tout autour et en essayant de limiter les dégâts pour Ciri et Yennefer. Mais rien n’est simple ni ce qu’il paraît… Contrairement au tome précédent, l’histoire alterne entre passé et présent, et nous avons également Jaskier comme nouveau narrateur. Il nous permet d’en apprendre plus sur les guerres en cours faisant suite aux différentes intrigues politiques et magiques. Ce tome est quand même plus remuant que le précédent, il a d’ailleurs été lu beaucoup plus vite, surtout quand les 100 premières pages ont été dépassées. C’est pourtant de la dark fantasy, je n’en suis pas toujours très fan et tout en connaissant l’univers par le biais du jeu (fait par mon compagnon), j’ai apprécié l’histoire sans doute grâce à Ciri et à l’intrigue formée autour d’elle. On ne suit pas uniquement le sorceleur ni la magicienne Yennefer, et tant mieux je pense. J’apprécie vraiment Ciri, elle grandit à vue d’œil et grâce à de nombreuses épreuves qui en auraient rendues plus d’un fou. Elle a un sacré caractère, une volonté de fer et des ressources insoupçonnées.



Comme vous l’aurez compris, ce second tome est une excellente suite où ça bouge enfin et il me tarde d’en savoir plus sur Ciri et son avenir dans ce monde. Il est dommage que ma co-lectrice n’ait pas adhéré à cet univers, j’en continuerai donc la lecture toute seule. Si vous êtes amateurs de dark fantasy (sans forcément connaître l’univers du jeu), je vous conseille très fortement de découvrir cette série. Pour ma part, j’espère pouvoir continuer sur ma lancée incessamment sous peu et lire toute la série dans l’année.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La saga du Sorceleur, tome 1 : Le sang des ..

Comme convenu avec Tinaju, on a lu ce premier tome en lecture commune à cause de la série TV qui vient de sortir sur Netflix. C’est un des premiers livres que j’ai eu en ebook avant même d’avoir la liseuse qui allait avec… Je connais un peu Geralt de Riv et ses amis car mon compagnon a joué quelques temps au jeu vidéo The Witcher. Certains noms ne me sont donc pas inconnus.



Le début est longuet avec la discussion autour d’une ballade de Jaskier. À la fin, je ne savais plus qui était qui… Il a fallu que je relise le résumé pour retrouver mon entrain à découvrir cette série. Mon édition est bourrée de coquilles souvent dues à des fautes de frappe (oubli de relecture ?…). J’ai du attendre que Geralt et Triss quittent la forteresse des sorceleurs pour que l’histoire reprenne de l’intérêt pour moi. On les voit ainsi évoluer sur les routes pour mener Ciri dans une école. Ils sont malheureusement vite attaqués par des Scoia’tael alors qu’ils suivent un convoi. Du coup, ça part en descriptions de batailles et de combats… Les chapitres sont assez longs et on fait des sauts dans le futur à chaque nouveau chapitre. C’est dommage que l’histoire ne soit pas plus linéaire. J’aurais bien aimé suivre un peu plus Ciri. Je regrette également une carte pour bien visualiser les 4 Royaumes (Reidanie, Témérie, …) ainsi que les nains et les elfes. Il s’agit d’un monde assez complexe et assez intéressant qui mêle magie, batailles et politique pour le bien du plus grand nombre, tout en suivant Geralt de Riv dans ses différentes missions. Chaque chapitre correspond à une mission pour Geralt. Les passages sur la politique sont bien longuets surtout sans carte pour s’y retrouver car beaucoup de noms sont cités (rois, magiciens et provinces) et on ne sait où les situer. La fin s’accélère un peu plus que le début, différents personnages apparaissent et entrent dans la danse de cette quête insensée. Les évènements s’enchaînent également un peu plus vite surtout qu’on comprend mieux qui est qui. J’ai trouvé la fin très intéressante, on en apprend un peu plus sur Ciri et la formation des magiciennes. Beaucoup de détails sont importants à retenir dans ce premier tome de présentation de ce monde original tout en étant très sombre. J’ai beaucoup apprécié rencontré Geralt de Riv en vrai anti-héros, Ciri et les magiciennes Triss et Yennefer, elles sont très différentes l’une de l’autre. Plus la fin du roman approchait et plus j’étais intriguée. Quel cliffhanger allait utiliser l’auteur ?



Comme vous l’aurez compris, malgré un début un peu longuet et certains passages sur la politique, ce premier tome a été une excellente découverte même si je n’étais pas totalement novice. Pourtant à la découverte du jeu, je n’avais pas très envie de me plonger dans la série de romans. Celle-ci appartient à l’ancienne édition de Bragelonne et ne semble compter que 5 tomes. Il s’agit encore d’une belle découverte en compagnie de Tinaju et si elle est d’accord, je serais ravie de continuer la lecture de cette série avec elle. Sans vouloir forcément voir la série Netflix, je conseille aux amateurs du genre de découvrir le sorceleur et son univers si particulier.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La saga du Sorceleur, tome 1 : Le sang des ..

J'avais entendu parler du Sorceleur surtout grâce aux différents jeux vidéos. Et puis, Netflix a eu la bonne idée de vouloir adapter les romans en série, choisissant Henry Cavill au passage... La bande annonce envoyait du lourd, c'est tout à fait le genre d'univers dont je suis fan, j'ai adoré la série... Donc forcément... j'ai sauté sur l'oeuvre d'Andrzej Sapkowski. Surtout que la saison deux étant pour 2021, il fallait bien trouver quelque chose à se mettre sous la dent pour patienter !



J'ai décidé de commencer par la série de base, et non pas par les recueils de nouvelles qui sont maintenant devenus avec les rééditions les tomes un et deux. Si comme moi, vous avez vu The Witcher, cela est d'autant plus une bonne idée, car la série reprend justement une partie des dites nouvelles, et Le sang des Elfes en est la suite. Bien entendu, je n'ai pas tous les détails que seuls les livres peuvent fournir, mais franchement, je ne me suis pas du tout senti perdue. Peut-être les lirais-je plus tard, qui sait.



En commençant Le sang des Elfes, je vous avoue que j'ai failli abandonner. Le premier chapitre est en effet concentré sur un dialogue qui s'éternise et qui n'a concrètement aucune intérêt. Les uns et les autres se chamaillent et veulent tous avoir raison. Bien qu'un des personnages principaux que j'avais beaucoup aimé dans The Witcher était présent physiquement, il restait muet. J'ai fait ce que je fais habituellement dans ces cas-là : lecture en diagonale. Je ne voulais pas abandonner surtout seulement après quelques pages. Bien m'en a pris car les choses se sont ensuite beaucoup mieux passées pour moi. J'ai retrouvé ces mêmes dialogues à quelques reprises, coupant court à ces tergiversions inutiles. A quoi bon faire dire à ses personnages "oui", puis "non", puis encore "oui" pendant des pages et des pages... ? Épuisant à souhait et coupure de rythme garanti ! Mais c'est bien la seule chose qui ne m'a pas plus dans ce roman, avec le comportement de Tris... Pour le reste, j'ai été emportée du début à la fin. Et j'ai hâte de poursuivre.



Avec le Sorceleur nous sommes dans un univers de dark fantaisie plutôt classique. On y reprend les mêmes codes avec des personnages emblématiques, une quête plus que dangereuse, et des manigances politiciennes. Complexe et riche, ce premier tome met assez bien en place son univers. Je pense que si vous n'avez pas vu la série ou lu les nouvelles, vous serez cependant un peu perdu avec tous ces personnages et ces intrigues. Mais pour moi, les bases du périple de Ciri, car en fin de compte, c'est elle notre héroïne, sont bien posées. Comme beaucoup de premiers tomes, surtout en fantaisie, il faut prendre le temps d'analyser la géographie et la politique, mais le surnaturel prend rapidement le dessus. Ce ne sont, après tout, que des détails qui alimentent la raison des événements. La grande majorité du tome réside surtout dans l'apprentissage de Ciri. D'abord auprès de Geralt puis de Yennefer. On y voit la jeune fille obtenir le meilleur des deux mondes par des êtres qui deviennent des parents de substitution. Les deux "passages" sont touchants à bien des égards et donnent aux adultes une aura encore plus sympathique et bienveillante. Quitte à éclipser notre héroïne. L'entre-deux se concentrant sur les dangers qui pèsent sur le lionceau de Cintra et la nouvelle guerre qui pointe le bout de son nez.



Là encore, bien que je pense que comme beaucoup, j'aurais souhaité que le trio principal soit plus présent, j'ai trouvé le découpage du Sang des Elfes plutôt pertinent. En alternant avec les apprentissages, les combats, les intrigues et le passé, Andrzej Sapkowski parvient à couvrir une large partie de son univers sans nous ennuyer. Le fait aussi que l'on suive différents personnages est plutôt sympathique. Cela donne vraiment une vue d'ensemble plus globale que j'apprécié toujours, surtout quand cela concerne autant les gentils que les méchants.



Un premier tome qui a donc ses défauts mais qui donne aussi envie de poursuivre. Le style de l'auteur n'est pas du tout pompeux d'ailleurs, ce qui est toujours une crainte pour moi dans ce genre littéraire. Ciri a le caractère d'une enfant qui peut parfois un peu rebuter, mais dans l'ensemble, elle reste une héroïne avec un fort potentiel. Yennefer a tout de même ma préférence, mais la magicienne ayant dans mes âges, cela est plus que compréhensible. J'espère que la suite continuera à me charmer en tout cas.

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Le Sorceleur, tome 2 : L'Epée de la Providence

J'ai lu le tome 1 il y a trop longtemps pour m'en souvenir vraiment mais, l'adaptation sort dans 5 jours et j'avais envie de lire la suite avant….

J'ai apprécié globalement les nouvelles de ce tome mais certaines m'ont paru longues et pas des plus captivantes ! Je retiendrai surtout la première car le personnage de Yennefer y apparait pour la première fois et les deux dernières qui ont clairement relancé mon intérêt pour la série ! Surtout la dernière je dois dire car la menace de ce peuple guerrier et destructeur qui menace le monde du sorceleur (dont je ne saurai pas réécrire le nom sans faire une faute) promet un prochain tome plus mouvementé encore. J'ai hâte aussi de voir ce que va devenir le personnage de Ciri, une jeune fille attachante et qui donnera un but au sorceleur. A suivre donc !

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La saga du Sorceleur, tome 5 : La dame du lac

Suite et fin des aventures de Ciri et de notre ami le sorceleur. J’aurais dû lire ce tome au mois de septembre mais du fait du 4, j’ai laissé un peu plus de temps s’échapper.



Je dois avouer que je ne me souviens quasiment pas du tome 4 tant il avait été laborieux à lire. Du coup, j’ai été très surprise par le début de celui-ci. On découvre de nouveaux personnages mais qui ne sont absolument pas contemporains à Ciri et à Geralt. Où l’auteur veut-il en venir ? Que nous a-t-il concocté pour le final de cette série ? En tout cas, il continue à mélanger passé, présent et futur sans aucune chronologie. Heureusement que c’est le dernier tome car ça devient lassant. On finit par retrouver Geralt et ses compagnons de route à la cour de la princesse Anarietta. Si le début, malgré la surprise, donnait un peu de peps à l’histoire, dès le 3ème chapitre, elle redevient monotone… Plus d’une fois, l’envie m’a prise d’abandonner ce dernier tome mais malgré tout, je souhaitais connaître la fin des aventures de Ciri. J’ai donc sauté quelques passages quand c’était trop ennuyeux… Finalement, ce roman a été mis en attente pendant deux mois pensant à l’origine intercalé des chapitres avec d’autres lectures mais il faut croire que Geralt et Ciri ne m’intriguent plus suffisamment. J’ai hésité malgré tout à l’abandonner totalement en ce dernier jour de l’année 2020. Mais en reprenant ma lecture (j’avais quand même lu en 200p), je ne me souviens de rien du tout seulement de bribes qui se mélangent dans ma tête. J’ai lu 40p supplémentaires en diagonale sans que rien n’accroche réellement mon regard pour lire avec plus d’assiduité.



Comme vous l’aurez compris, ce dernier tome a été une déception pour ma part et je l’ai donc abandonné à la moitié, je ne connaîtrais pas la fin des aventures de Ciri et de Geralt. Dommage mais ça ne m’empêchera pas de dormir. L’auteur a vraiment un style particulier où il mélange les époques et les gens sans beaucoup d’égards pour ses lecteurs. Je lui préfère donc le jeu qui est plus fluide. Ça me fera toujours une série de finie. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, j’arrête les frais avec cet auteur.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Un tome dans lequel l'action est bien présente et dans lequel on ne s'ennuie pas ! J'ai aimé voir Ciri s'entrainer, évoluer . Un peu regretté de voir finalement peu le sorceleur . Et ça y est cette fois le Nifgaard abat ses cartes et Ciri va se retrouver au cœur de la bataille. Il y a un peu trop de personnages dans ce tome, c'est parfois dur de suivre, entre les elfes et les magiciens, les changements de camps et les trahisons...et j'ai aussi eu un peu de mal à comprendre les choix de certains, notamment de Ciri, à la fin du tome, qui choisit de rester . Parfois j'ai l'impression d'avoir loupé un épisode ! Mais j'ai quand même envie de connaitre la suite, parce que ça se lit bien , très bien même malgré tout !

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Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

Après deux tomes recueillant plusieurs nouvelles montrant le Sorceleur Geralt de Riv dans différentes quêtes et contrats, Le Sang des elfes est le premier roman d’Andrzej Sapkowski dans l’univers du Witcher, poursuivant son odyssée (paru en 1994 en version originale, 2008 chez nous aux éditions Bragelonne).



Se cacher ou périr

Après la chute du royaume de Cintra, la frontière entre l’impérialiste royaume de Nilfgaard et les autres principautés voisines est constamment agitée et d’intenses tractations géopolitiques sont en cours. La Témérie, la principauté de Kaedwen et la Lyrie craignent chacune d’être la prochaine à subir les foudres de cet empire en formation, au risque de devoir trahir ceux qui pourraient être d’éventuels alliés. De son côté, la petite princesse Ciri, esseulée depuis la chute de Cintra, se retrouve protégée par la sorceleur Geralt de Riv. Il l’emmène dans le seul endroit dont il peut être sûr : Kaer Morhen, la forteresse des sorceleurs. La formation de Ciri commence ainsi : sans les mutations des sorceleurs, mais quand même avec l’entraînement aux armes qui convient. Elle est entourée de Geralt et Vesemir, bien entendu, mais assez vite les magiciennes entrent en scène et font valoir également leur droit à lui enseigner quelque chose.



Un monde en déliquescence

Alors que Ciri a été recueillie par Geralt de Riv, le royaume de Cintra disparaissait et avec lui un nouvel État-tampon face à l’avancée de l’empire nilfgardien. Celui-ci reste très nébuleux, vu depuis les royaumes du Nord, mais forcément la panique envahit désormais les Nordiens à l’idée de passer sous le joug d’Emhyr var Emreis. Cette situation tend toute relation politique, non seulement entre États voisins (certains se disent neutres, d’autres veulent résister, d’autres encore envisagent de négocier leur survie), mais également entre différentes factions. Ainsi, peuplades humains et elfes ont du mal à cohabiter après les massacres d’antan ; les magiciens, et notamment magiciennes, attirent à eux à la fois le pouvoir et la jalousie. Dans tout cela, le rôle de Cirilla, et de Geralt par ricochet, reste le plus longtemps possible caché, même au lecteur.



Des nouvelles au roman

Passer d’une succession de nouvelles à un roman entier n’est pas forcément simple pour le lecteur, encore moins pour l’auteur, qui doit gérer un autre format pour raconter d’autres choses de son univers. Ici, le tout se fait vraiment en douceur, car les quelques chapitres sont organisés comme s’il s’agissait de longues nouvelles (comme dans les deux premiers tomes donc). Toutefois, l’auteur se laisse trop souvent aller à des descriptions à rallonge et des dialogues de simple papotage, ce qui laisse une grosse impression de n’avoir lu qu’une longue introduction avec ce roman qui se révèle incomplet : la fin lance enfin quelques enjeux et cet ouvrage n’a rien résolu du tout.



La série continue et la lecture en est toujours très fluide, mais un arrière-goût termine ce troisième opus. À voir si cela perdure avec le 4e tome.



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Le Sorceleur, tome 5 : Le Baptême du feu

Je termine en peu de temps ce tome 5 du Sorceleur, série que j'apprécie réellement. Dans son monde médiéval-fantastique teinté de créatures mystérieuses, Sapkowski continue de nous emmener sur ce chemin de la Destinée. Après les événements de Thanedd, les conséquences se font sentir. Le monde est à feu et à sang, concerné par une guerre sans pitié. Au milieu de tout ça, qu'en est-il de Géralt, Ciri et Yennefer? Le premier se remet de ses blessures et n'a qu'une idée en tête : retrouver Ciri. Cette dernière est semble-t-il entre les mains de l'empereur. Le lectorat sait qu'il n'en est rien. Ce tome met avant tout à l'honneur Géralt. Lui et sa compagnie disparate vis-à-vis de laquelle on finit par s'attacher, pour chacun de ses singuliers membres. Un peu longuet au début ( et frustrant puisque centré sur Géralt), on finit par se laisser bercer par ce récit. Entre les aventures de Géralt et la destinée de Ciri, le lecteur ne s'ennuie pas. Le tout finit par un final plutôt haletant qui donne envie de lire la suite.



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Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

Un tome que je suis assez curieuse d'avoir apprécié en toute objectivité.



Le cycle du Sorceleur est, par bien des endroits, quelque peu déroutant. Il commence par deux recueils de nouvelles qu'il est conseillé, sans être indispensables, de lire avant d'entamer Le Sang des elfes.



Ce tome est curieux. Avec le titre, on devine qu'un sujet est crucial : celui de l'existence de la petite Ciri. Qui est-elle ? Où est-elle ? Et surtout qu'annonce-t-elle? La Destinée l'a choisit, mais pour quel chemin? Des questions qui ne trouvent pas toutes leurs réponses dans ce tome.

A bien des passages, on est un peu déroutés. Outre les questions sans réponses, il y a les ellipses narratives, les allers-retours dans le temps et surtout l'absence de fil conducteur réel. Au final, quel est le but de ce tome si ce n'est posé la base de ce cycle? En effet, on revoit Geralt le Sorceleur. On revoit Jaskier. On revoit Yennefer. On revoit Ciri. Par là, on apprend à mieux les connaître et apprécier. On apprend également le contexte ambiant, la guerre contre Nilfgaard.

Malgré ces différents éléments qui ont engendré une certaine perplexité, j'ai apprécié ce tome. J'ai aimé le ton de la narration. J'ai aimé les différentes actions. Je ne m'y suis pas ennuyée. J'ai aimé ce monde original. J'ai aimé cette fin qui appelle une suite à découvrir rapidement.



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Le Sorceleur, tome 6 : La Tour de l'hironde..

Déjà le sixième tome du sorceleur !

Oui, ma lecture de cette série, même si je l’ai entamée il y a environ 6 mois avance bien ! Plus que le numéro sept et un tome hors-série et j’en aurai terminé avec les aventures de Geralt de Riv !

Personnellement, j’apprécie vraiment cette série, même si j’avais eu un peu de peine avec le tome quatre « Le temps du mépris » que j’avais trouvé fouillis et peu convaincant. Cependant, « Le baptême du feu » et celui-ci m’ont clairement réconciliée avec cette histoire.

Nous allons retrouver Ciri qui va occuper la première place dans cette histoire. On la découvre grandie, mais à quel prix !? Elle est meurtrie, et la guerrière qui va se dévoiler après sa reconstruction se révèle assez inquiétante, il faut le dire ! On est loin de la petite Ciri des premiers tomes …. Bon, dans l’absolu, je la préfère ainsi que dans le rôle de Falka de la bande des Rats….

Cependant, même si la jeune fille occupe une grande place dans cette histoire, on va aussi continuer à suivre les pérégrinations de Geralt et de sa petite troupe. Troupe qui s’était constituée lors du tome précédent et dont j’avais adoré le coté hétéroclite ! J’avoue que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt leurs progressions malgré les embûches qui se dressent régulièrement sur leur chemin…

Et puis…j’avoue que retrouver Yennefer m’a bien fait plaisir car j’aime beaucoup ce personnage !

Un bon tome donc, selon mes critères bien personnels, et je pense que bien que le prochain tome soit celui de la fin, que je vais le lire dans peu de temps, vu qu’il se trouve dans ma Pal…









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Le Sorceleur, tome 2 : L'Epée de la Providence

Motivé par un premier tome engageant, je poursuis la série du Sorceleur (The Witcher pour les anglophiles) avec ce deuxième tome, un autre recueil de nouvelles et de novellas de la main d’Andrzej Sapkowski : L’Épée de la providence, recueil qui date de 1992 (certaines nouvelles datent donc d’avant certaines nouvelles du premier tome, cela ne gêne en rien la lecture).



Les limites du possible

Après avoir désossé un énième monstre, Geralt de Riv se trouve embarqué dans une chasse au dragon en ayant rencontré Broch et ses deux comparses zerricanes, Tea et Vea. Tous les quatre rejoignent un cortège de mercenaires, la cour d’un roi local, une compagnie de nains et deux personnages déjà bien connus dans la course pour s’adjuger les restes d’un dragon blessé. Chacun les veut pour son propre profit et Geralt est là presque en consultant, car il ne veut rien de spécial, il n’est même pas embauché mais s’intéresse un peu à tout le monde. Cette novella de plus de cent pages qui ouvre le recueil est riche en bons mots, mais est surtout très bavarde, chaque personnage asticotant les autres avec joie. Elle cause et elle cause, cette novella, de mythologie, de croyances sur certaines créatures disparues depuis longtemps, notamment sur les connaissances que peuvent avoir les personnages sur les dragons et leurs différentes sous-espèces. On en apprend assez peu sur les événements de la vie de Geralt (en-dehors de sa brutale rupture avec Yennefer quatre ans plus tôt) et sur ceux du royaume visité.



Éclat de glace

Dans ce qui donne l’impression d’être la continuité de la novella précédente, cette nouvelle voit la relation entre Yennefer et Geralt être au plutôt au beau fixe. Ils habitent ensemble pendant quelques jours dans une ville nommée Aedd Gynvael (Éclat de glace, en elfe), où la sorcière sans âge a des affaires à régler et où le sorceleur globe-trotter y trouve des contrats de monstres à honorer. Dans cette ville dirigée par un staroste (haut fonctionnaire royal en Pologne) nommé par le gouverneur de Rakverelin, le racisme envers les elfes est très sensible. Or, dans ce contexte, un autre sorcier, Istredd, a élu résidence dans cette ville et connaît très bien Yennefer. Cette nouvelle débute elle aussi par un combat sorceleur-monstre assez classique mais amusant (ici un zeugle, créature tentaculaire qui barbote dans les déchets ménagers) et est une nouvelle occasion de confronter Yennefer et Geralt à leurs sentiments respectifs.



Le Feu éternel

Dans Le Feu éternel, nous retrouvons Geralt affublé du ménestrel Jaskier pour parcourir la grosse bourgade de Novigrad, cœur des adeptes du Feu éternel. Ce récit à nouveau assez bavard, mais cette fois très centré sur Jaskier, met en scène nos deux compères face à un dilemme intéressant : ils peuvent arrêter une créature qui a détroussé un hobbit, mais ils se reconnaissent assez vite en elle. En effet, dans ces contrées où différentes espèces se rencontrent et se côtoient, le monstre est-il forcément celui qui est le plus différent ? C’est une nouvelle qui a le mérite de bien mettre en lumière une créature peu connue appelé un doppler.



Une once d’abnégation

Cette nouvelle nous emmène sur les bords de la mer où Jaskier et Geralt « rament » toujours autant pour trouver des contrats et donc de quoi manger tous les jours. S’arrêtant un temps dans la principauté du duc Adloval parce que ce dernier veut épouser une sirène alors que celle-ci ne le désire que s’il se transforme en poisson, Geralt et Jaskier retrouve une ménestrel nommée Essi Daven, « Petit-Œil » pour les intimes. Or, sur ce petit bout de terre perdu dans les embruns salés de la mer, un mal semble vouloir émerger des flots et les trois saltimbanques sont sur le coup. Entre sirènes et monstres marins, cette nouvelle teste l’abnégation, comme le titre l’annonce, des personnages devant une situation qui semble insoluble.



L’épée de la providence

Nous retrouvons Geralt aux confins de la forêt de Brokilone où règnent les dryades. Durant cinquante pages, il est bien difficile de savoir quel est son but ou quelle est sa mission, mais au bout du compte, en atteignant Duen Canell, « le lieu du Chêne », cœur de cette forêt interdite, on en apprend un tout petit peu sur l’objectif de sa venue et lui rencontre un personnage qu’il a longtemps recherché. Cette nouvelle est avant tout une longue tirade sur le destin ou l’envie d’y échapper.



Quelque chose en plus

Elle semble être la suite directe de la nouvelle « L’épée de la providence » en plus élaborée, plus riche et plus efficace. À nouveau, Geralt se retrouve face à un monstre en préambule d’une aventure dont il ne cerne pas tellement les tenants et les aboutissants : il sauve un simple marchand en route et discute avec lui des bouleversements dans le pays. Ainsi, nous en apprenons bien davantage sur la géopolitique d’une partie des royaumes connus, sur les soldats tout en noirs, sur Wyzima, l’empire de Nilfgaard qui s’étend, sur le sacrifice de sorciers valeureux durant une bataille mémorable : l’univers se remplit et Geralt lie agréablement aventure individuelle et événements d’envergure. La fin de cette nouvelle semble installer un nouveau statu-quo dans son histoire personnelle, puisqu’il aura désormais à ses côtés « quelque chose en plus ».



Avancées et bémols

Durant ce recueil et ces quelques nouvelles, Geralt de Riv suit un rythme assez coutumier. Bien souvent, la nouvelle débute par un combat avec un monstre, c’est classique mais la routine peut être agréable : cette mise en bouche lui permet de prendre compte avec un protagoniste comme avec le lecteur, de là viennent alors les problèmes, souvent ressassés comme un mantra avec les mots du titre. Malgré cette routine, le bestiaire s’enrichit de manière très intéressante et l’auteur recycle parfaitement des éléments du folklore polonais mêlés à des aspects occidentaux que nous connaissons déjà bien. Malgré cela, quelques travers de la narration peuvent rebutés de temps à autre : la forte tendance de l’auteur à délayer de nombreux dialogues, ce qui rend le récit très bavard par moments, ainsi que la focalisation sur « l’intrigue » amoureuse entre Yennefer et Geralt. Certes, c’est une composante sûrement fondamentale du personnage principal, mais l’y ramener constamment peut être un peu horripilant, on en oublie ici sa formation et ses techniques de sorceleur (potions, magie, etc.), d’autant plus que Geralt est censé avoir plus d’une centaine d’années au compteur, forcément ça doit compter aussi dans son expérience de ce genre de situations (quand bien même son statut de sorceleur serait censé le priver d’émotions). Pour faire un très rapide lien avec la série tv de Netflix qui débuté en janvier 2020 : pour ceux qui l’ont vue, plusieurs récits sont adaptés dans la première saison, parfois assez littéralement. Cela prépare forcément à quelques retournements de situation, mais globalement il est bien plus agréable de lire ces aventures, qu’on ait déjà vu la série ou non. À noter qu’en parlant d’adaptation, la couverture de la version poche chez Bragelonne reprend un visuel du jeu vidéo, très bon certes, mais qui n’a aucun lien avec les nouvelles de ce recueil en particulier.



Ce deuxième recueil remplit donc son contrat (à prix raisonnable, celui-là) et poursuit l’enrichissement d’un univers en expansion, même si nous le regardons uniquement par les yeux de Geralt de Riv. C’est vrai qu’après une dizaine de nouvelles dans cet univers, on attend de voir ce qu’un roman entier construit sur plusieurs quêtes de sorceleur pourrait donner. À voir dans le troisième tome !



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Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu

Rarement une franchise, qui ne soit ni américaine ni anglaise, n'aura été adapté sur tous les formats avec autant de succès et entraîner autant d'engouement. Des romans, des bandes dessinées, des adaptations en jeux vidéo et aujourd'hui une série sur l'une des plateformes les plus puissantes du globe (une première série polonaise adaptait le premier livre au début des années 2000), il ne manque plus qu'un film au cinéma, mais ce serait tellement réducteur pour tout ce que ce premier livre a à proposer. Il pose vraiment les bases d'un univers extrêmement riche avec une mythologie très fouillée, même s'il n'est pas aisé d'en saisir toutes les subtilités et les implications que certains événements peuvent entraîner pour  dans le futur. Le style d'écriture peut lui aussi laisser les amoureux de la belle langue soutenue sur le côté, mais est-ce à cause de la traduction ? De la façon d'écrire de l'auteur qui n'a surement pas reçu la même qualité d'éducation littéraire comme dans nos contrées en son temps ? De sa maîtrise stylistique qui ne convient peut-être tout simplement pas à notre appréciation toute occidentale ? Allez savoir... Mais c'est bien peu de choses face à l'immensité du projet qui démarre par un recueil de nouvelles publié pour la première fois dans un magazine polonais de 1986. Nous sommes dans de la Sword and Sorcery. Ou comme le mentionne le maître de la taxonomie Apophis, nous sommes dans de la Fairytale Fantasy pour son appropriation des contes populaires comme la Belle et la Bête ou encore Blanche-Neige et les sept nains. Le sel du livre tient forcément de son personnage principal, Geralt de Riv, sorceleur de métier et donc chasseur de monstre contre paiement en pièces sonnantes et trébuchantes, dont le caractère désabusé teinté d'humour cynique saura charmer les plus insensibles. Des missions risquées, entre monstres et intrigues de cours, des personnages secondaires forts et au background intéressants, on se laisse facilement happer dans le filet des aventures du sorceleur. La saga gagne par la suite en qualité et nul doute que vous apprécierez encore plus votre voyage si vous persistez. L'engouement actuel sur la série Netflix devrait vous pousser à au moins tenter l'aventure et/ou à vous lancer dans les jeux vidéo. En tout cas, il s'agit là d'une de mes sagas préférées et l'un des univers qui me fascine le plus. J'espère vous avoir donné envie de tenter l'aventure !

Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

Avec ce troisième tome, on a enfin un vrai récit et non plus des nouvelles. Un récit centré autour du personnage de Ciri , recherchée par divers personnes et que Géralt va devoir protéger .

J'ai beaucoup aimé ce tome ! On sent qu'on est au début d'une histoire palpitante , entre la guerre qui semble se préparer contre le Nifgaard et l'intrigue autour de Ciri . Celle-ci est préparée et aidée par Triss, Géralt et Yennefer et promet d'être une des plus grande magicienne. Quelle rôle va t-elle jouer si une guerre arrive ? En tout cas j'aime beaucoup l'univers dans lequel évoluent les personnages. Du classique mais je me lasse pas. J'avais trouvé le style un peu particulier dans les deux tomes précédents, là moins de souci, c'est plus fluide et plaisant à lire. J'ai hâte de lire la suite mais en attendant je vais sans doute commencer la série !

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Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Et voilà, le quatrième tome de la série « Le sorceleur » est achevé pour ma part.

Je reste clairement toujours fan des personnages principaux : Geralt de Riv, bien sûr avec Ciri, Yennefer et Jaskier…

L’histoire reste intéressante, mais pour la première fois que je lis cette saga, j’ai décroché par moments. En effet, j’ai eu de la peine par moments à suivre, ayant une impression de fouillis. Par exemple, pour l’assemblée des magiciens, avec les nombreux protagonistes, dur de ne pas s’y perdre…. Ce qui a été mon cas, j’ai d’ailleurs du régulièrement revenir en arrière pour relire certaines pages, histoire de ne pas trop perdre le fil.

J’ai un peu regretté le fait que Geralt soit moyennement présent dans ce tome. C’est Ciri que suivrons le plus dans ce tome, vu quel est clairement l’enjeu des factions au pouvoir. On commence à en savoir un peu plus au sujet de son patrimoine génétique (ou de son héritage si vous préférez) et pourquoi elle est l’enjeu des factions au pouvoir et en particulier de Nilfgard.

Un livre d’une qualité inégale donc, mais qui ne m’empêchera pas de poursuivre ma lecture de cette saga, d’autant plus que j’ai les autres tomes dans ma Pal.



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