Citations de Ann Brashares (613)
"Il faut aimer les gens tels qu'ils sont", lui avait un jour dit Tibby.
Brian ne craignait pas d’envisager l’avenir, sûr qu’elle en ferait partie. Il parlait de quand ils auraient trente ans aussi facilement de quand ils en auraient vingt. Il parlait bébé et se demandait si leur enfant hériterait du long doigt de pied du milieu de Tibby. Il rêvait de tout ça. Et il n’avait pas peur de le dire. Il aimait lui parler de ses rêves et il rêvait toujours en « nous ». […] Ça ne pouvait pas continuer à être aussi bien, de mieux en mieux, même, se disait Tibby. Impossible. C’était contre les lois de la physique. Sans rire, ces choses-là étaient régies par une sorte de loi. L’arithmétique du bonheur. La quantité de bonheur existant dans l’univers était constante et, pour en avoir davantage, il fallait bien le prendre quelque part. Et ils en consommaient plus que leur dû.
L'amour, c'est une moto-neige fonçant à travers la toundra qui fait soudain un tonneau et se retourne sur vous. Il fait nuit noire. Les belettes des neiges arrivent...
Par principe, je n'en ai pas.
Des fois, t'es le pare brise ;
des fois, le moucheron.
Laisse-moi t'aimer mais ne m'aime pas en retour. Aime-moi mais laisse-moi te haïr quelques fois. Laisse-moi l'illusion de contrôler les choses, parce que je sais bien que tout m'échappe.
On pense toujours qu'on a le choix entre aller de l'avant ou faire du surplace, mais c'est faux. Tant que le coeur bat, que le sang coule dans les veines, que l'air emplit les poumons on avance.
《Rappelle-moi qui je suis, je ne sais plus. 》Tibby Rollins p217
Il y a tant de choses qu'on croit acquises. Tant de choses qu'on remarque à peine jusqu'au jour où l'on s'aperçoit qu'elles ont disparu.
Un jour quelqu'un te posera une question à laquelle il te faudra répondre "oui"
Dans la vie, il y a une règle cruelle et pourtant si juste: il faut grandir ou bien payer le prix fort si l'on refuse de changer.
Elle avait connu le bonheur suprême, mais tout perdre tout ça d’un coup, sans explication, c’était trop dur. Elle préférait vivre toute sa vie en s’imaginant qu’une telle douceur n’existait que dans ses rêves, plutôt que de savoir que cela existait réellement, mais que ça ne serait jamais pour elle.
Avant, la séparation et le manque la faisaient souffrir, désormais, il lui était carrément insupportables. Kostos occupait tous ses rêves, ses fantasmes, ses pensées et rendait chaque heure qui passait encore plus longue, encore plus pesante. Elle ne vivait que pour le moment où ils se retrouveraient. C'était ce qu'elle avait voulu à tout prix éviter. Mais elle s'en rendait compte maintenant, c'était le prix de l'amour.
Au moins une chose était claire. Elle avait fini par se l'avouer. Des deux réponses, elle avait choisi la B. Elle se remit à mâcher. Elle l'aimait encore. Elle l'aimait encore et il ne l'aimait plus. C'était la triste vérité. Elle aurait préféré s'exiler en Alaska plutôt que de l'admettre mais c'était fait. C'était affreux, mais mieux valait être honnête avec soi-même.
Comparés à leur impact, les événement qui changent une vie tiennent dans un laps de temps incroyablement court. Comme la mort, par exemple. Ou changer un ami en amant.
il existe de fugitif moments de bonheur que l'on se doit de faire durer en prévision des mauvais jours, et moi plus que quiconque.
Nous quatre, c’est partout.
On ne laissera pas la vie nous séparer.
Il y a des qualités qu'on possède sans en être conscient mais le seul fait d'en prendre conscience les rend à jamais inaccessibles.
La chance ne donne pas, elle prête.