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Citations de Ann Brashares (612)


Tu t'imagines peut être que tu auras droit à ton quota de bonheur total en repoussant toujours l'échéance, mais ça ne marche pas comme ça. Il faut de la pratique pour être pleinement heureux. C'est en vivant qu'on vit plus fort. Et en attendant qu'on attend plus encore. Chaque jour passé à attendre est un jour de moins à vivre. Chaque jour passé seule te renferme un peu plus sur toi-même. Chaque fois que tu repousses le moment de vivre ta vie, tu es de moins en moins capable de la vivre.
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Les gens n'arrêtaient pas de dire des choses qu'ils ne pensaient pas vraiment. Tout le monde semblait en prendre son parti. Mais pas Léna.
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Le plus fou, quand on préparait son mariage, c'était qu'on avait beau en faire un maximum, on pouvait toujours en faire plus. Il y avait toujours quelqu'un à appeler, une question à poser, un truc à acheter. On pouvait y projeter toutes ses angoisses, tous ses désirs, le moindre caprice, y consacrer son énergie, ses journées entières, le mariage prenait tout.
Et tout ça, dans la joie et la bonne humeur. De jolies couleurs claires, des interlocuteurs charmants. Qui encaissaient votre argent avec le sourire.
Un mariage, c'était l'opportunité de tout contrôler. De présenter son couple, sa vie, son futur mari exactement comme on le souhaite, avec l'avantage que ce soit fixé sur des millions de photos. Puis de pouvoir se figurer ce jour-là, c'était bien nous, au naturel, et pas une mise en scène qu'on avait suée sang et eau, payée de notre poche et de notre personne pour réussir.
Et contrôler, c'était également choisir ce qu'on voulait ou pas à son mariage.
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"Il faut aimer les gens tels qu'ils sont", lui avait un jour dit Tibby.
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Certains affirment que c'est le premier mois le plus dur. D'autres, les trois premiers. Le chagrin, c'est comme un nouveau-né, les trois premiers mois, c'est l'enfer et, au bout de six mois, on finit par s'avouer vaincu, on réorganise sa vie en fonction de lui, on lui fait de la place.
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Entre vivant et mort, il n'y a pas de terrain d'entente.
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Elles auraient du être ensemble. Elles étaient nées ensemble. Elles avaient grandi ensemble. Elles auraient dû se marier en même temps, ou à peu près. Elles auraient du avoir des enfants au même moment. Elles auraient dû pouvoir se lamenter ensemble sur les bouffées de chaleur de la ménopause, se moquer ensemble des femmes qui abusaient des liftings, devenir grand-mères ensemble et mourir toutes les quatre à plus ou moins dix-sept jours d'intervalle. Voilà comment cela aurait dû se passer. Carmen avait l'impression qu'il y avait eu une erreur dans le processus, un raté dans la chaîne et qu'il suffisait d'en informer la personne responsable pour que tout s'arrange. Sauf que cette erreur était irréparable, non ? Elles n'étaient plus sur la carte ; elles étaient passées dans un autre univers, inférieur, étranger, un univers auquel elles n'étaient pas du tout adaptées.
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Elle se réjouissait que Krista soit restée à Charleston, dans une belle maison avec une grande salle à manger à quelques kilomètres de chez son père, qu'elle lui donne des petits-enfants et qu'elle veille sur lui. Elle lui en était reconnaissante. [...] Aussi terrible que cela paraisse, c'était un juste retour des choses, finalement. Quand Carmen était petite, son père avait joué un rôle assez virtuel dans sa vie. Maintenant, elle n'était qu'une fille virtuelle pour lui.
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-Je crois que je l'ai perdue, déclara-t-elle solennellement.
-Quoi? fit Tibby en levant la tête de ses bagages.
-Moi. Je crois que j'ai perdu l'ancienne Bee.
[...]
-Quand je repense à la fille que j'étais, elle me semble tellement loin...Elle marchait toujours vite, moi je traîne les pieds. Elle se couchait tard et se lever tôt, moi je passe mon temps à dormir. J'ai l'impression que si elle continue à s'éloigner, je ne pourrais plus jamais la retrouver.
-Et... tu as envie de la retrouver?
Cette année, Bee avait tout fait pour changer radicalement. Et Tibby avait une petite idée sur ses motivations. Faute de pouvoir fuir ses problèmes, Bee avait mis en place un système de protection ultra perfectionné. Tibby savait ce que c'était de perdre quelqu'un qu'on aimait. Elle savait aussi à quel point il était tentant d'abandonner cette partie de soi qui faisait souffrir, de se débarrasser de sa tristesse, de son bonheur dévasté comme d'un vieux pull trop petit.
-Si j'en ai envie?
Bee soupesait chaque mot avec attention.
-Oui, je crois.
Les larmes innondèrent ses yeux, collant en paquets ses cils blonds, Tibby sentait sa vue s'embrumer.
-Alors, il faut que tu la retrouves, déclara-t-elle la gorge serrée.
Bee deplia l'un de ses bras et le laissa là, ouvert, la paume tournée vers le plafond. Sans même réfléchir Tibby se leva pour lui prendre la main. Alors son amie posa sa tête sur son épaule et elle sentit ses cheveux et ses larmes lui chatouillait la clavicule.
-C'est pour ça que je pars, avoua Bee.
Plus tard, quand Tibby se retrouva seule, elle se compara à elle. Elle n'était pas aussi destructrice, ni aussi radicale. Les grands mélodrames, ce n'était pas son truc. Elle préférait fuir ses fantômes, sans bruit et sans éclats.
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Toutes mes vies commencent avec elle, mon péché originel. Je me reconnais et me retrouve à travers elle.
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Elle aurait aimé échanger ses jours contre ses nuits, la réalité contre ses rêves. Avait-on le droit de passer de l'autre côté ?
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"Elle comprit seulement alors et sut sans le moindre doute qu'il s'imprégnait en quelque sorte de sa personne, qu'il buvait ses paroles tant il avait soif d'elle"
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Le bonheur ne tenait peut-être qu’à l’équilibre des petites joies ( comme arriver au passage piétons juste quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie ( comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou). Et si ça se trouve, chacun recevait la même dose de bonheur chaque jour. Peut-être que ça ne changeait rien qu’on soit une superstar ou un pauvre ringard. Ou même qu’on ait une amie en train de mourir.

La vie continuait. Et c’était tout ce qu’on pouvait espérer.
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_ Nous pourrons aller où nous voudrons!
_ Et quoi d'autre?
_ Nous pourrons faire tout ce que nous voudrons. Nous pourrons nous marier. Nous pourrons ne pas nous marier et vivre dans le péché. Nous pourrons travailler. Nous pourrons ne pas travailler. Nous pourrons paresser. Nous pourrons habiter tout en haut d'un gratte-ciel. Nous pourrons décider de vivre sur l'eau, dans une maison sur pilotis. Nous pourrons faire l'amour tous les jours.
_ Deux fois par jour.
_ Trois fois par jour.
Elle haussa les sourcils.
_ Trois fois par jour?
_ Nous avons pas mal de retard à rattraper!
Elle hocha la tête.
_ Nous pourrons vieillir ensemble.
_ J'aimerais beaucoup.
_ Avoir un ou deux bébés.
Elle avait l'air si enchantée par cette perspective qu'il craignait de la décevoir, mais il savait que sa réaction ne le trahirait pas trop.
_ ça, je ne sais pas si c'est écrit dans les astres pour moi, dit-il.
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_ Daniel?
_ Oui?
_ Est-ce que tu t'es déjà demandé si en réalité nous n'étions pas destinés à ne jamais être réunis?
Elle était extrêmement sérieuse, mais il ne put s'empêcher de sourire.
_ Non. Au contraire. Nous sommes destinés à ne désirer que cela toute notre vie.
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Comme la lune était belle, là-bas sur l'horizon. Elle avait envie de rester là, avec elles. De se rouler en boule, de se ratatiner, de prendre le moins de place possible et de laisser le monde tourner sans elle.
Elle s'allongea. Se roula en boule.
Puis changea d'avis.
Elles étaient mortes. Elle était vivante. Il fallait bien qu'elle fasse quelque chose de sa vie. Quelque chose de bien. Alors elle promit à Bailey de continuer à jouer.
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J'ai vu la beauté dans toutes sortes de choses. Je suis tombé amoureux, et c'est elle qui continue à vivre. Je l'ai tuée une fois et je suis mort pour elle plusieurs fois, et tout cela en vain. Je la cherche désespérément; son souvenir me hante. Je garde espoir qu'un jour ou l'autre elle se souviendra de moi et me reconnaîtra.
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On ne peut pas toujours faire cohabiter son passé et son avenir
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On ne peut effacer le passé, on ne peut le changer. Mais parfois la vie vous offre une deuxieme chance
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Parfois la seule solution est de laisser la realité vous surprendre
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