Anne Ferrier

Lorsque j'ai vu cet ouvrage classé dans les étalages de la bibliothèque, je n'ai pas réfléchi à deux fois en voyant apparaître le nom de Shakespeare dans le titre, je l'ai donc immédiatement emprunté et presque aussitôt immédiatement dévoré.



Pas facile lorsque l'on a des parents qui doivent sans cesse se rendre à l'autres bout du monde pour assouvir leurs soifs de recherches sur les espèces animales en voit de disparition. Aussi, alors que c'est encore les vacances et que le pensionnat dans lequel ils sont inscrits, il va falloir trouver quelqu'un de dernière minute pour garder Albane et son frère Victor, âge de onze ans. Après avoir supplié leurs parents de ne pas être être envoyé chez leur grands-parents, il ne reste donc qu'une solution : c'est donc leur tante Agatha Trotter (surnommé Tatagatha car Victor n'arrivait pas à prononcer son nom lorsqu'il était petit) qui les gardera. Cependant, à l'âge de trente ans, celle-ci vit toujours sur les routes car elle exerce le métier de journaliste donc ce que les enfants ignorent en se rendant chez Agathe, c'est qu'ils vont en réalité passer la fin de leurs vacances à Londres...et sur les traces du plus grands maîtres de tous, j'ai nommé Sir William Shakespeare !

Albane n'étant pas une jeune fille des plus raisonnables y voit ici l'occasion de passer des vacances tranquilles, sans les parents sur les bras, dans une ville étrangère qui plus est, sans savoir qu'il faut parfois savoir se méfier de toute sorte de malédiction et autre phénomène inexplicable et surtout, ô grand jamais, déranger les morts dans leurs sommeils...surtout quand ce dernier avait pour initiales W.S !



Un roman finement mené et avec une intrigue des plus intéressantes et qui nous fait réviser par la même occasion "Macbeth" et se familiariser, si ce n'est déjà fait, avec les personnages. De plus, en fin d'ouvrage, se trouvent quelques repères historiques ! Une lecture plaisante et instructive que je recommande donc aux jeunes lecteurs comme aux moins jeunes d'ailleurs !

Un éléphant ça trompe énormément ! Avec une mémoire sans précédent ! Mais est-ce vraiment si dégoutant ?



Après une longue pause estivale bien reposante, je vous propose un nouvel album jeunesse, peu lu apparemment, mettant en scène des animaux naturellement.



Si les conditions suivantes sont remplies entièrement :

- Votre enfant ne veut pas se laver très souvent,

- Votre enfant adore les animaux marrants ou terrifiants,

- Votre enfant aime bien imiter les animaux affectueusement.

Dépêchez-vous alors d’acheter ce livre pour enfants de 3 à 6 ans !



En effet, pour résumer, le petit Tom refuse de se laver et préfère rester dégoutant comme l’éléphant qu’il a vu au zoo dernièrement.



Cependant, sa maman lui explique que les éléphants se lavent soigneusement les oreilles pour mieux entendre mon enfant (pour la rime évidemment).



Hormis l’éléphant, les crocodiles se brossent les dents pour être plus effrayant.



En outre, les petits kangourous se lavent les pieds pour rentrer proprement dans la poche de leur maman…



Ainsi, Tom se prend au jeu d’imiter les différents animaux et va se laver entirement dans son bain moussant.



Comme vous pouvez le deviner, j’ai trouvé cet album excellent comme mes enfants. La méthode préconisée dans ce livre pour laver les petits récalcitrants peut s’avérer une solution alternative sans médicaments ni hurlements.



Grâce à cet album jeunesse d’Anne Ferrier et de Virginie Guérin, j’ai découvert que le cochon n’est pas le seul animal qui adorait la boue mais également l’éléphant à mon grand étonnement.



Sachant que « dégoutant » rime beaucoup mieux avec éléphant qu’avec cochon, le titre de ce livre était tout trouvé effectivement.



J’arrête là pour aujourd’hui, les rimes en « an » m’ont exténué complètement…



Très bonne lecture à vos enfants. Au lit maintenant !

Ysane, élevée par une guérisseuse, est accusée de sorcellerie par son village. Avec Loup, dont elle ne se sépare jamais, elle s'enfuit et croise le chemin de Gabriel, un saltimbanque. Mais un jour, un horrible crime se produit à la cour de Philippe le Hardi et tous les regards se tournent vers elle une nouvelle fois. Il va lui falloir à nouveau s'enfuir pour retrouver le vrai coupable...

Un roman qui permet de découvrir le Moyen Age et une enquête que va devoir faire Ysane pour trouver l'assassin mais aussi découvrir sa vraie identité. C'est réussi : je me suis vraiment attachée à cette jeune héroïne, persécutée de toutes parts, qui doit se battre contre les préjugés de l'époque pour retrouver sa liberté et son nom. J'ai hâte de la retrouver dans la suite de ses aventures...

Enfant illégitime, Ysane a été abandonnée en forêt par l'intendant de son grand-père, qui n'a pu se résoudre, selon son ordre, à la tuer. Recueillie par une guérisseuse avec le louveteau contre lequel elle l'a trouvée blottie, elle se retrouve, à son décès, livrée à la haine des villageois qui, la traitant de sorcière, veulent l'envoyer dans un couvent. Mais elle refuse d'être séparée de Loup, qui réussit à s'enfuir, tandis qu'elle est enfermée dans une grange. Grâce à l'intervention de Gabriel le jongleur, elle retrouve son compagnon et sa liberté. Tous trois partent alors gagner leur vie de saltimbanques par les chemins qui les conduisent à la cour du Duc de Bourgogne. Cependant, quand le corps mutilé d'une servante est retrouvé, tous les soupçons se portent vers la jeune fille accusée de sorcellerie en raison de la complicité qui la lie à un animal sauvage. Gabriel et Loup restent à ses côtés dans la fuite et les épreuves que leurs imposent leurs ennemis. Pour prouver son innocence, Ysane doit absolument découvrir qui est le vrai coupable du meurtre. Lorsqu'elle y parvient, elle apprend enfin la vérité sur son passé et démasque ceux qui avaient intérêt à la faire accuser. C'est une nouvelle vie qui s'ouvre devant elle : celle d'une héritière à la tête de son domaine et de son château.







Le cadre médiéval de cette aventure qui ne manque pas de rythme se réfère à des personnages historiques réels et aux mœurs de cette époque. On y trouve des descriptions vraisemblables de la vie de cour et du rôle des ménestrels. L'auteur met dans les scènes d'action et de combat une énergie qui les rend très visuelles et en restitue efficacement la violence. La solidarité qui unit les trois amis n'en paraît que plus précieuse. Face aux superstitions, à l'arrogance des puissants et à la brutalité menaçante de la foule, Ysane et Loup incarnent le courage et la liberté. Leur amitié dérange car elle met en doute l'hostilité et la méfiance ancestrale entre les hommes et les loups. En effet, cette confrontation n'est pas nouvelle, car le loup a toujours été un animal très présent dans les contes et les légendes, incarnant les aspects les plus troubles des comportement humains. Ce choix s'explique sans doute par une certaine proximité qui met les deux espèces en concurrence : vie de meute ou de famille, sociabilité, solidarité, organisation hiérarchique... Les histoires d'enfant élevé par un loup, illustrées par le célèbre mythe des jumeaux fondateurs de Rome, participent de cette ambiguïté. Alors que l'animal, omniprésent au Moyen-Age, a été complètement éradiqué du territoire français et peine à y retrouver une place, notre imaginaire s'enrichit grâce à une meilleure connaissance de l'espèce et s'oriente vers des relations pacifiées, comme celle de Loup et Ysane, que seuls les personnages incultes ou malveillants de ce livre considèrent comme un être maléfique et une sorcière.

Victor et Albane sont contraints de passer la fin des vacances chez leur tante Tatagatha, une journaliste originale. Contrainte et forcée, elle les emmène à Stratford-upon-Avon, au festival Shakespeare où elle doit faire un reportage.

Dès leur arrivée, Albane est victime d'un pickpocket. En essayant de récupérer son portefeuille, les 2 ados entrent dans une vieille église pourtant interdite au public et Victor tombe sur le cercueil de Shakespeare. Albane vole même un cylindre contenant le texte original de Macbeth. Les choses se compliquent alors, la malédiction inscrite sur ce tombeau n'étant peut-être pas qu'une légende...

Premier tome des Chroniques étranges des enfants Trotter, La Malédiction Shakespeare est un roman drôle, empreint de surnaturel, d'aventures et de citations de Macbeth : une façon originale de découvrir William Shakespeare.

Ysane vit avec son loup. Elle a été découverte dans la forêt avec un louveteau à côté d'elle. Au décès de sa protectrice, elle fuit les villageois qui la considère comme une sorcière et s'allie avec un troubadour. Mais si le loup fascine le public, il fait peur et reste fortement lié à la sorcellerie dans l'esprit du peuple et des puissants. Le meurtre d'une fille de cuisine le soir d'une de leur représentation donnée en l'honneur du roi, va amener les riches à les poursuivre.



Mais pourquoi leur traque dure t-telle aussi longtemps? Qui a commis le meurtre? Ysane et son compagnon vont devoir à leur tour mener l'enquête pour éviter le bûcher.



Un bon récit policier, bien écrit qui prend pour cadre le moyen âge. Les personnages sont bien rendus et l'intrigue est dense et pleine de rebondissements. Premier tome d'une série mais qui peut se lire aussi de façon autonome.




Lien : http://0z.fr/1Hgyw

Merci à Babelio et aux éditions Magnard Jeunesse pour l'envoi de ce livre.



Nos trois héros Shawn, Julia, Mouette et leur chien Jasper évoluent dans un monde post-apocalyptique, où une catastrophe solaire a eu lieue et où la majorité de l'Humanité qui a été soumise directement aux radiations a été décimée et où l'autre moitié a commencé à se transformer, à devenir agressive et affamée (attention, pas de zombies en décomposition!). Livrés à eux-même, les jeunes gens et leur chien vont devoir survivre à maints dangers comme les animaux domestiques redevenus sauvages, aux Errants et aux survivants malintentionnés , et devoir supporter la faim, la peur, les souvenirs douloureux, le non contact physique pour ne pas enclencher la mutation et la paranoïa. Ces épreuves vont profondément les marquer et les faire changer!



On a une alternance de points de vue par chapitre, ce qui permet de connaître mieux les personnages, de ne pas se cantonner qu'à un seul; de plus, l'écriture est à la première personne , ce que je préfère et qui me permet d'être plus proche des personnages, de mieux les cerner, de mieux percevoir leurs ressentis et émotions. Shawn a été le plus intéressant à suivre par rapport aux deux autres, même le chien avait plus de prestance que les filles, c'est dire! Jasper est un personnage à part entière et je me suis vraiment plus attachée à lui et à Shawn du coup.



Les descriptions sont vraiment pas mal du tout, je trouve que la plume de l'auteure est très "visuelle", on peut facilement s'imaginer les choses comme si l'histoire se déroulait sous nos yeux. L'écriture est fluide et ça se lit extrêmement vite.



Par ailleurs, ce roman comporte quelques défauts. ça manque d'approfondissement, il reste bien trop de questions sans réponses, il y a des scènes vues et revues (par exemple, le coup de l'arène... ça m'a rappelé l'arène du Gouverneur dans TWD!), des flashbacks sur les débuts de l'Apocalypse auraient pu être plus nombreux, j'aurais aimé un flashback sur la rencontre du duo Shawn/Julia avec Mouette et pourquoi pas, avoir des flashbacks sur leur vie au lycée un peu avant la catastrophe.



Une lecture jeunesse bien sympathique mais sans originalité non plus (il n'y a que le fait que le Soleil est cause de tout) et je comprends donc pourquoi ce roman est un peu passé inaperçu, surtout après The Walking Dead et plus récemment U4 (ma lecture m'a rappelé l'univers, ce qui s'est passé dans U4). La fin reste ouverte et je ne sais pas si une suite est à l'ordre du jour, mais ce tome peut se suffire à lui-même si on n'a pas trop envie d'aller chercher plus loin.

Julia, dite « Princesse », Shawn, dit « Cro Magnon » et Mouette forment un trio qui, dans d'autres circonstances, ne se serait jamais formé. La fin du monde a déjà eu lieu : une éruption solaire a dévasté le monde, une épidémie ravage les quelques survivants au moindre contact et les transforme en errants, espèce de zombies agressifs.

Dès la première page, le lecteur suit le trio et Jasper, le chien de Julia, en haletant car ils sont en pleine course poursuite... « Encore faut-il rester en vie » c'est le titre de ce nouveau cadeau de Masse Critique et des éditions Magnard Jeunesse. Ecrit par Anne Ferrier qui a la plume addictive !

Malgré le cauchemar de leur vie quotidienne, ils sont soudés et courageux. Ils doivent se déplacer, se débrouiller pour se nourrir, dormir, ne pas se laisser surprendre et apprennent à se méfier des adultes. L'hostilité est partout, sauf dans leur trio, mais ils ne peuvent pas se toucher et c'est terriblement cruel de ne pas pouvoir prendre son ami dans ses bras pour le rassurer ou lui tenir la main.

Le livre est un roman à trois voix, ce qui permet de connaître les sentiments des personnages et d'être proche d'eux. Le lecteur ressent toutes leurs émotions, les sentiments de peur, de tristesse, d'amour,d'espoir, d'amitié…

Chacun d’entre eux possède une personnalité différente. le lecteur arrive facilement à s'identifier et à se dire : ça pourrait être moi. Les trois adolescents ne sont pas des super héros, ils veulent vivre, aimer et ne pas être détruits. Ils sont attachants, touchants et drôles.

Ce livre est une ode à la vie, aux émotions humaines face à la solitude, au manque, à la faim. Concernant la fin, on dira qu'elle reste ouverte. Anne Ferrier nous laisse la possibilité d'imaginer la suite.

Une belle réussite.

Le bébé était lové dans son nid de poils hirsutes, gazouillant au sol dans son creux de branchages fins et gris comme un oisillon tombé du ciel avec le précieux lit et réclamant sa maman.

Qui l'avait déposé ici, confié à la garde du petit louveteau, nul ne le sut tout de suite.

Les mains de l'homme l'avait recueilli, le sein de la femme lui avait donné asile et ainsi Ysane fit sa nouvelle vie à peine sorti de l’œuf.

Aujourd'hui, parcourant les grands chemins à dos de destrier, la belle adolescente est à la recherche de ses origines, accompagné de ses fidèles amis Gabriel le troubadour et Loup, la bête même qui lui jura protection d'un accord tacite, les yeux dans les yeux.

De nombreuses péripéties mis à jour l'identité de la vraie mère, morte en couche hélas, et indiqua la direction du vrai père présumé, celui qui signe des gargouilles de pierre d'une croix aux bords recourbés. Ysane était née de ce X aux allures étranges. Ce père était un excentrique, un parfait inconnu qui n'enfantait pas que des créatures froides et intimidantes mais aussi de jeunes filles aux longs cheveux bruns et au cœur sensible.

Toutefois, l'attente et l'appréhension rendait Ysane très nerveuse, de mauvais poil, Gabriel commençait à perdre patience devant ce tempérament et cette obsession qui tendaient à éloigner la belle de sa tendresse. Il ne serait pas bon pour Ysane de faire fuir son entourage à proximité de la Saint Horace, petite ville aux abords de la maison de Pierre Cruce, son futur père, car les morts commencent à pendre dans le paysage, à tremper l'eau des rivières. Depuis leur rencontre avec la troupe d'artistes de Kateline Le rouge et de Jonas, rien ne va plus. Les choses se présentent sous de mauvaises auspices. Est-ce là un mauvais présage pour la jeune Ysane ?

Gabriel s'est accidentellement blessé et Loup conte fleurette à une magnifique louve au pelage roux.

Ysane s'attire l'inimitié d'une crapule du nom de Sire de Gerlande, louvetier de surcroît.

Prenez bien garde Ysane dame de Gorgemont ! La mort s'est invitée dirait-on et elle pourrait vous emporter.



: « L'envol du cygne » fait suite à « la meneuse de loup », premier tome de la série des « Compagnons au loup ». Le récit se suit sans difficulté si les lecteurs n'ont pas lu le premier volume néanmoins la bonne facture de ce titre suivant donnera sans doute envie de revenir sur une double intrigue probablement tout aussi excitante et bien menée.

Le fil conducteur se déroule sur cette recherche des origines de Ysane, découverte récemment noble dame de Gorgemont, sans en avoir l'éducation. Le second élément qui va être développé tient sur les relations du trio Ysane/Gabriel/loup, personnages sans vrais attaches mais qui vont se lier à l a vie à l'amour au fil des péripéties rencontrées. Loup et Ysane sont aussi proches, chahuteurs et intimes que pourraient l'être des enfants nourris au même sein, nul besoin de communiquer pour se comprendre. Avec Gabriel, l'amitié cède progressivement du terrain à des sentiments plus profonds mais l'obsession de la belle et sa nervosité vont commencer à semer la discorde dans la belle complicité et Ysane va apprendre le jeu dangereux de l'amour lorsque l'on ne le regarde pas droit dans les yeux et que les mots ne sont pas prononcés. La concurrence peut apparaître comme par magie. Anne Ferrier l'auteure joint à la vie d'Ysane des instigues criminelles qui vont donner du rythme, faire frissonner les jeunes lecteurs et les faire trépigner doublement jusqu'au dénouement finale attendu des origines de l'orpheline au loup. Cela laissera aussi le temps eu temps à le jeune fille pour se poser les bonnes questions, mûrir. Gabriel prit dans les mailles de la séduction d'une belle, Loup bien occupé avec sa louve rousse, Ysane se rend compte qu'il est plus que nécessaire pour elle de devenir autonome, prudent de se projeter pour l'avenir qui l'attend après qu'elle est su d'où elle vient.

Un roman bien ficelé et sympa à lire avec un beau personnage de femme à mauvais caractère, un brin sauvage et à la fragilité attachante.

A recommander aux amateurs des aventures de Garin Trousseboeuf de Evelyne Brisou-Pellen par exemple.

Cependant nul besoin d'être attaché à la période médiévale pour dévorer dans cette aventure pleines d'intrigues.

Suite des aventures de Victor et Albane, partis cette fois-ci en vacances au Canada avec leur tante Tatagatha. Nous les avions laissé en possession d'une page d'un manuscrit de Shakespeare, et les voici échoués sur une île, aux prises avec un homme de main du Collectionneur...

J'ai bien aimé retrouver ces personnages qui sont loin d'imaginer ce qui les attend : les enfants Trotter se chamaillent toujours autant mais Tatagatha est moins loufoque. Le côté fantastique refait surface et on découvre une société secrète qui cherche à protéger l'Ame du monde et leur ennemi, le Collectionneur : les choses se précisent mais il faudra attendre les prochains volets pour découvrir la vérité sur ces mystères...

L'héroïne de ce roman vit déjà une naissance particulière. En effet, fille illégitime d'une femme de seigneur, on l'abandonne, tout nourrisson qu'elle est, dans les ténèbres d'une forêt inquiétante. Chacun pense que la nuit, le froid et les loups auront raison de sa vie mais au matin, une femme, guérisseuse, la retrouve blotti contre un louveteau. La femme adopte les deux petits êtres et tous grandissent. Un jour, pourtant, la guérisseuse meurt (menacée de sorcellerie) et notre héroïne fuit donc flanquée de son loup qui lui obéit au doigt et à l'oeil. De quoi attirer les regards et générer des suspicions. En chemin, elle rencontre un troubadour qui la sort d'un mauvais pas. Ils ne savent pas tous les deux qu'ils ne sont qu'au début de leurs aventures... Dans tous les sens du terme. Ce premier tome est très facile à lire, il distille émotions, rebondissements, suspense. On peut le lire sans le tome 2. Mais il est tellement réussi qu'on espère forcément retrouver la meneuse de bête et le troubadour.

Ysane a 15 ans lorsque sa mère adoptive meurt. Cette vieille femme un peu sorcière l'avait trouvée, bébé, blottie dans la forêt contre une louve, sans doute abandonnée par sa mère. Pour fuir l'hostilité des villageois qui considèrent d'un très mauvais oeil cette jeune fille accompagnée d'un loup, Ysane part sur les routes de Bourgogne où elle rencontre un ménestrel qui ne la laisse pas indifférente mais là encore, des gens tentent de l'éliminer. Sauraient-ils des choses de son passé qu'elle ignore ?



J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette aventure médiévale, sans temps morts mais avec de jolis personnages attachants et un certain suspense, savamment ménagé. Je ne suis pas sûre que ce roman me laisse des souvenirs impérissables mais j'ai été déçue, en arrivant au bout, de constater qu'il y avait une suite et ... que je ne l'avais pas sous la main ! ;-)

Le Miracle du Lagon est un album coup de cœur, un vrai bijou. Dans cet album tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment inoubliable.

Anne Ferrier, l'auteur nous propose de suivre des enfants qui se retrouvent seuls sur une île. Attention il ne s'agit pas de n'importe quelle île, on va assister à la genèse d'un magnifique lagon à Mayotte.

On va suivre plus particulièrement Naïm et Mariama qui sont frère et sœur. Le petit frère est très touché par la disparition de ces parents et il souhaite ardemment retrouver le plat que sa mère lui faisait autrefois, il s'agit du fi ya nadzi c'est du poisson à la noix de coco mais c'est très compliqué d'approcher le rivage, car la mer se montre très hostile.

Cependant, Mariama ne peut pas laisser son frère triste alors elle s'engage à rapporter du poisson, elle va se retrouver face à Mutukufu, le dieu de la mer, elle va faire preuve de courage et décidé d'offrir une offrande au dieu de la mer et elle va avoir l'agréable surprise d'avoir deux poissons dans son filet.

Rapidement, cette situation va créer des jaloux et ces autres frères se sentent également blesser dans leur orgueils ils vont donc décider d'aller pêcher eux aussi.

Mais Mariama ne sera jamais loin d'eux, on va assister à un spectacle merveilleux, comme de la magie. Le Miracle du Lagon est un album extraordinaire, tendre, doux et extrêmement bien illustrer par Arnaud Hug. L'écriture est belle, poétique et puis j'ai apprécié découvrir la culture de Mayotte. Merci à ce duo de permettre aux petits et aux grands de passer un moment or du temps.

> https://booksandrap.wordpress.com/2016/11/23/encore-faut-il-rester-vivants-anne-ferrier/





Avis : Je dois bien avouer que je ne m’attendais à rien en me plongeant dans cette histoire. Je ne connaissais pas l’auteur ni sa plume, donc je ne pouvais pas savoir si j’allais accrocher, je ne connaissais pas non plus le livre avant de tomber dessus et qu’est-ce que c’était sympa !

J’aime beaucoup les univers post-apocalyptique c’est plus une surprise, je trouve que ces bouquins là ont une ambiance vraiment particulière, qui, si c’est bien écrit, vous transporte immédiatement dans un autre monde. Et bien ce fût le cas avec le bouquin d’Anne Ferrier.





Dans « Encore faut-il rester vivants » nous avons affaire à un trio d’adolescent piégés dans la ville après une éruption solaire. Par chance, ils n’étaient pas dehors et n’ont pas directement était touchés par les radiations. Ceux qui n’ont malheureusement pas eu cette chance sont morts sur le coup ou transformés en zombies. On va donc les suivre durant tout le livre dans leur périple.





J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur nous plonge dans son roman, ça commence tout de suite, on a pas le temps de souffler qu’on est immédiatement dans l’univers de ses gosses, comme si ont était l’un des leurs. On ressent leur peur, leur angoisse. Ais-je mentionner qu’ils ne peuvent pas se toucher sous peine de peut-être se contaminer ? Pas de contact mais beaucoup de confiance et de réfléxion pour essayer de s’en sortir. Il y a beaucoup d’action dans ce petit livre et ça c’est très appréciable. Chaque chapitre est nécéssaire, il n’y a aucunes pages superflu, il leur arrive tout un tas de choses que je tairais, des bonnes comme des moins bonnes vous vous en doutez.





Je tiens tout de même à souligner que ça reste un livre jeunesse. Donc pas de panique si vous avez 14- 15 ans et que vous avez peur de lire ce genre d’histoire, tout est quand même censuré. Je n’ai pas souvenir d’avoir été choquée ou terrifiée par ces lignes. C’est abordable pour les ados qui veulent se mettre à ce genre si particulier.

Parlons points positifs, et là je vais causer des personnages. J’ai adoré leur personnalité. J’ai adoré chacun d’eux, j’ai aimé leur relation, leur complicité, leur petites pics lancés par-ci par là. Chacun d’entre eux à vécus des choses avant l’irruption et ils doivent s’adapter, ils sont comme une famille et j’ai trouvé ça super bien retranscrit, on s’attache vraiment à eux et on a envie qu’ils s’en sortent.





Je suis arrivée à la fin du livre, et en tournant la dernière page, qu’elle frustration ! J’espère qu’il y aura un second tome car ce genre de fin ouvertes, vous savez que ce n’est pas du tout ma came. J’avais envie d’en savoir plus, savoir qu’est-ce qu’ils allaient devenir etc… En bref, une fin terrible, l’auteur à voulu nous torturer et c’est réussi !

Je vous conseille ce livre qui m’a fait passé un excellent moment, ça se lit très vite et le monde est très bien construits, on y croit et c’est le principal, à découvrir ! Je recommande :)


Lien : https://booksandrap.wordpres..

La couverture prometteuse et la présentation de l'éditeur me semblent bien trompeuses : elles annoncent plus de frissons qu'il n'y en a réellement...

Il s'agit en fait d'une histoire toute gentillette où des enfants subissent un sort plutôt sympa par une sorcière gentille, jolie, jeune et amoureuse, qui a pour plus gros défaut d'assortir chaque phrase de "jurons" à base de crapauds...

Ce n'est pas très original et ça fera tout doucement frissonner les jeunes lecteurs, à un âge où les plus aguerris découvrent déjà les gros volumes d'Harry Potter...

: " Table ronde".

Une collection intéressante, de l'éditeur breton Locus Solus, pour son thème: l'enfance des chevaliers ou personnages arthuriens.

Nous avons repéré " Arthur", "Merlin", " Perceval", " Lancelot" et enfin " Morgane"

Nous l'aurons découverte par le truchement du dernier album.

Morgane est un personnage emblématique, représentation souveraine du mal dans ces légendes, demi-soeur du héros Arthur mais aussi une passion interdite.

De la romance d'Arthur et de Morgane le Fay naitra Mordred, l'infâme Chevalier noir, bras droit de Morgane la magicienne maléfique.

Quelle est l'histoire de Morgane?

Nous voyons une enfant douce et souriante à l'image en première de couverture, tentant d'attraper dans un arbre un chat noir.

Espièglerie innocente d'enfance ou mauvais présage évident?

L'aventure s'attachera à nous conter comment , en quelque sorte, l'usage de la magie pervertie le caractère de la petite Morgane.



L'auteure Anne Ferrier nous racontera que Morgane était naturellement douée pour la magie, bien avant que Merlin ne la repère et décide d'en faire sa disciple.

La suite des événements participera aussi à la faire basculer dans le côté sombre de la force, à force de se sentir trahie par la vie tandis que celle-ci était capable de miracles.

Rien ne pouvait ramener à la vie ses animaux préférés, son père mort à la guerre. Morgane étudia pour défier la mort et dans sa quête, durcie son coeur...

On aime cette version d'enfance très accessible et concise, où les jeunes lecteurs comprendront facilement ce qui fit de Morgane ce qu'elle est.

Ils se rendront compte qu'on ne nait pas mauvais, il y a les événements, les contextes de fonds de décor et les choix.

Même si Morgane était d'un caractère fort, n'importe qui pourrait devenir un monstre de légende si il n'est pas bien guidé, si il se perd sur la mauvaise voie.

La réflexion est intéressante, nous servant de leçon, sans rien changer ce qui est fait.

On a aimé.

Voici qui devrait enrichir notre connaissance des contes du monde entier, avec ce conte magique et écologique mahorais ( de l'île de Mayotte).

L'auteure Anne Ferrier nous rapportera de loin, très loin, le secret de ses lagons.

À qui ou à quoi les mahorais doivent-ils la beauté ensorcelante de leur fond marin, si beau et si riche?



Une histoire le racontera.

C'est la bonté d'une jeune fille, Mariama, qui fera fléchir celle du dieu marin de cet île tandis que les eaux se déchainaient et ne se laissaient pas pêcher depuis longtemps.

Mariama s'occupait de son petit frère depuis que leur peuple avait échoué sur cette île.

L'histoire nous dit qu'ils étaient saufs mais point encore chez eux. Cette terre et cette mer étaient-ils prèts à les recevoir, ne lâchant rien pour les nourrir?



C'est pour redonner le sourire et rattraper l'innocence de son petit frère, que Mariama souhaitera lui rapporter un poisson, le goût d'un délicieux poisson.

La jeune fille ne souhaitera pas défier les dieu alors elle choisira de demander à Mutukufu, le dieu marin.

Le poisson se trouvait loin et il fallait y aller en pirogue, au risque d'encore risquer sa vie.



Le conte nous décrira les origines magiques de cet archipel, avec sa foule de poissons divers et colorés, avec ses nouvelles îles, ses coraux dorés, tout ceci émergera des eaux.

Avant cela, Mutukufu se mettra en colère et punira l'arrogance des pêcheurs qui ne prendront pas soin du lieu qui les accueillit.

Nous laisserons le soin aux jeunes lecteurs de découvrir comme une jeune demoiselle et les femmes de son groupe derrière elle permirent de changer l'opinion d'un dieu sur les hommes.



Les illustrations d'Arnaud Hug sont à la hauteur des possibles attentes pour restituer un charme local à plusieurs niveaux de résidence.

C'est coloré et en même temps plein d'humilité.

C'est à découvrir.

En 1520, Tristan, 14 ans, a été désigné pour assister un peintre invité par le seigneur Philibert de Chalon Arlay. Mais à peine arrivé au château, il assiste au décès du valet du seigneur qui meurt, empoisonné après avoir goûté un plat destiné à son maître. Tristan est un témoin gênant ! Poursuivi par le meurtrier, il doit découvrir son nom pour le dénoncer. Une enquête sympathique mais un peu simpliste avec des personnages qui manquent de profondeur malheureusement.

J'ai beaucoup aimé cette histoire médievale, histoire d'une jeune fille qui a été retrouvée dans la fôret, blottie contre un louveteau qui ne l'a jamais quittée. J'ai vraiment hâte de lire la suite!

J'apprécie particulièrement ce roman car les personnages sont débrouillards, courageux et pleins d'audace :« Ysane avait appris à ne jamais pleurer devant les villageois, à les affronter du regard. »

Je trouve la chute très émouvante et inattendue : « Vous êtes sa fille ! »

Il y a a également le fait que lorsque l'on commence l'histoire, on ne peut plus s'arrêter .

Le cadre spatio-temporel est aussi très bien détaillé, on imagine très bien les différents lieux :« Une forêt dense et ténébreuse longeait la route [... ]», «[...]qui descendait vers le château niché dans le méandre d'une rivière.»



lélo441