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3.81/5 (sur 452 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sardaigne , le 07/12/1955
Biographie :

Née en Sardaigne, Anne Pouget-Tolu a passé son enfance en Lorraine avant de poursuivre ses études en puériculture à Strasbourg et de se mettre à l’écriture.
Historienne, spécialiste du Moyen Age, Anne Pouget-Tolu a commencé a écrire des livres pour la jeunesse dans les années 80.
Son premier titre, "Le Fabuleux Voyage de Benjamin", a reçu le Prix du roman enfant en 1994.
Depuis, elle n’a pas arrêté de publier et d’animer des ateliers de recherche et d’écriture dans les écoles. Certains de ses titres laissent entrevoir sa passion pour l'histoire, en particulier médiévale. A noter parmi eux : "Le mystère des pierres" et "Les derniers jeux de Pompéi".
Elle vit actuellement à Paris, dans le 14e arrondissement.

Source : http://jeunesse.casterman.com
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Anne Pouget parle de "Tribunal de guerre du IIIe Reich" Partie 1


Citations et extraits (297) Voir plus Ajouter une citation
- Ce n’est pas ta faute si tu es née ainsi. Sache qu’à mes yeux, il n’y a aucune différence, que tu es aussi belle que ton père, tes frères ou tes sœurs, et que je suis fière de tous mes enfants de la même manière. Souviens-toi de ceci : l’amour se moque des apparences et supporte les mauvaises paroles. Et les sots qui ne s’arrêtent qu’à cela ne méritent pas qu’on s’y attarde.
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- Te rends-tu compte, fidèle écuyer, que Merlin me donne l'occasion de franchir, pour la première fois, les portes de ce domaine ?
Cornebulle se chatouilla le bout du nez à l'aide d'une plume de faisan (qu'il avait préalablement retirée à la bête, bien évidemment) avant de s'exclamer, tout heureux :
- Vous allez enfin être un prince qu'on sort !
- Mon pauvre Cornebulle ! Un prince consort [en italiques], c'est le mari d'une reine, qui devient prince par le mariage, c'est-à-dire par un sort conjoint "consort", et non un prince qu'on emmène en promenade et qu'on sort [en italiques] !
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- Vous attendiez notre venue ? Et comment avez-vous su qu'elle allait venir, notre venue, et nous avec ? Liriez-vous l'avenir ?
- L'avenir est à venir et ce qui est à venir n'est pas encore là, alors comment savoir de quoi il sera fait, même si l'avenir de chacun est déjà commencé à l'instant présent ?
Philibert pouffa et, à l'adresse de Cornebulle, il souffla :
- Tu ne m'avais pas dit que tu avais de la famille par ici !
Son écuyer rabattit rageusement les pans de sa cape sur son ventre et grognonna, de mauvaise grâce :
- Vos moqueries, je m'en cire, sire !
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Le chevalier chantait si bellement que tous les animaux de la forêt s'émerveillaient de l'entendre : ils semblaient à ce point émus que, soulignant ce moment intense, l’assemblée tout entière se retint : le criquet de criqueter, la mésange de titiner, la huppe de pupuler, la fauvette de zinzinuler, le chat-huant de chuinter, l'alouette de turluter, la bécasse de coucouanner, ...
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- Dois-je porter le poids du monde sur mes épaules? Faut-il toujours se justifier? Et toi, t'es-tu justifiée d'être chrétienne? Qu'avais-je de différent jusqu'à ce que tu l'apprennes? Je respirais le même air que toi, j'ai sauvé la vie d'un inconnu, tout juif que je suis. Je n'ai qu'un Dieu, et en son nom je fais le bien, j'aide mon prochain. Et vous, chrétiens, qui mélangez Père, Fils et Saint-Esprit, en leur nom vous maudissez juifs, lépreux et prostituées!
(...)
Résigné, il la laissa s'éloigner. Son regard s'évada pour se fixer sur la Maison des Templiers, vaste forteresse qui dressait ses remparts crénelés, ses tours, son donjon plus haut que celui du Louvre. Voilà à quoi ressemblait le monde pour lui: un rempart de chrétiens fermés à la tolérance et à l'amour... Et le sien, d'amour, il venait de le perdre à tout jamais, simplement parce qu'il était juif.
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Oyez, oyez, galants lecteurs !
Sans doute seriez-vous tentés de croire que les histoires et historiettes révélées dans cette histoire sont sorties toutes cuites du cerveau dérangé de Cornebulle ?
Non point ! Ce sont parfaitement véridiques légendes, attestées par les plus savants historiens.
C'est que du temps de Philibert, il suffisait de retourner une pierre et, hop ! un démon velu vous sautait au visage. Et laissez-moi vous dire qu'on avait tôt fait d'apprendre son orthographe, sous peine de finir entre les griffes de l'affreux Tttivilus !
Mais assez parlé, voici ici listées les plus authentiques et fabuleuses histoires qui parsèment le roman que vous venez de savourer.
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[XVe siècle] Grâce à l'innovation apportée par le bouton, et qui permettait d'assembler les vêtements sans qu'on ait plus besoin de les lacer, l'habillage était devenu un jeu d'enfant ; il permettait notamment de changer uniquement une partie d'une tenue, telles les manches, plus vite salies. De là l'expression : "C'est une autre paire de manches". (p. 111)
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Quand repenseras-tu à ta conversion? Elle te rendrait libre! Libre de marcher dans les rues sans crainte d'être reconnu et molesté, libre de sortir un jour comme celui-ci, libre d'exercer un métier qui te plaît, libre de rester en vie...
- Pourquoi ne peut-on être libre, tout simplement?
- Tu sais, c'est surtout la faute du pape. Il dit que les Juifs ont tué le Christ.
- Oui, mais moi, je n'y suis pour rien! Mon père n'y était pour rien, mon oncle Isaac non plus. Alors, pourquoi nous punir pour un crime vieux de mille ans? Et puis, il y a une chose qu'il faudrait que tu m'expliques: vous dites que votre Christ est ressuscité. S'il est ressuscité, c'est donc qu'il n'est pas mort, et s'il n'est pas mort, on ne peut être accusés de son crime!
Incapable de répondre à cette évidence, Côme garda le silence.
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Au chapitre des Créatures de Dieu [au XVe siècle], les animaux étaient jugés de la même manière qu'un être humain, selon la même procédure, et défendus par des avocats spécialisés qui plaidaient leur cause avec autant de sérieux que s'il s'était agi d'un homme. [...]
Ce jour-là, Maître Chassanée plaidait la cause d'un porc, coupable d'avoir dévoré le bras d'un enfant dans son berceau. Les parents du nourrisson, éplorés, se tenaient sur le banc de droite, le propriétaire de l'animal sur celui de gauche et, à côté de lui, à la barre et maintenu par une laisse, le pourceau accusé, ridicule dans les vêtements d'audience obligatoires dont on l'avait affublé : jupe, veston rouge, coiffe et chaussures.
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- La mort d'un être cher nous apprend à aimer. Vois-tu, cher Brisorgueil, je n'avais qu'un fils et je rêvais qu'il soit le maître du monde, qu'il perpétue notre lignée. Je l'aimais trop et mal, car seul le pouvoir et la richesse étaient chose digne d'intérêt à mes yeux. Lorsqu'il est parti, je me suis senti bafoué dans mon amour-propre : il remettait en cause ma façon de penser et j'étais furieux contre lui. Dans ma vanité, je restais persuadé qu'il me reviendrait un jour, miséreux et suppliant, car je n'imaginais pas être humain heureux sans fortune. Pourtant, les années ont passé, il n'a jamais quémandé ni mon aide matérielle ni mon appui et il s'est très bien accommodé de sa vie de dénuement.
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