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EAN : 9782203252103
144 pages
Casterman (01/03/2023)
3.88/5   12 notes
Résumé :
1925. Sigrid a douze ans et vit à Nome, une petite ville isolée de l'Alaska, près du pôle Nord. Alors qu'elle s'apprête à fêter Noël avec sa famille et ses amis, une grave épidémie se déclare et le blizzard empêche d'acheminer le sérum qui permettrait de sauver les habitants. Il ne reste qu'un espoir : le transport du précieux remède par traîneau. C'est Leonhard Seppala, le père de Sigrid, et son chien de tête, Togo, qui iront chercher les doses de sérum au péril de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
En décembre 1924, à Nome, un village au nord de l'Alaska, Sigrid a douze ans et partage son quotidien avec son amie Betty. Une épidémie de diphtérie commence à se propager dans cette ville éloignée de tous les moyens de communication en hiver. Avec sa mère Constance, elle voit son père Leonhard Seppala sollicité pour une expédition extraordinaire. Léonard est à la fois éleveur de chiens et employé de la société minière d'or de Mark Summers. le médecin, le docteur Curtis Welch lui annonce que l'hôpital d'Anchorage a un stock de sérum contre la diphtérie et peut l'envoyer par train à Nenana mais il y a 1.080 km entre Nome et Nenana, le seul moyen est de rallier les deux points en traîneau tiré par des chiens huskies dans le blizzard arctique à -50°C.


Anne Pouget née en Sardaigne en 1955 a suivi des études puériculture aux Hospices civils à Strasbourg après une enfance en Lorraine. Elle entreprend ensuite des études en histoire médiévale à la Sorbonne jusqu'en thèse de doctorat. Passionnée d'histoire médiévale, elle a collaboré aux travaux du Centre de recherche d'histoire et de civilisation byzantines de la Sorbonne. Elle rédige des articles pour L'Actualité de l'histoire, Historia et Histoire junior. Son roman historique, Les Brumes de Montfaucon, a remporté le Grand prix du roman jeunesse 2004 décerné par le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Prix NRP de littérature jeunesse et le prix Val Cérou. - source : Wikipédia -


Elle a tout d'abord publié de nombreux romans historiques pour la jeunesse chez L'Harmattan de 1999 à 2003 avant de publier chez Casterman Les brumes de Montfaucon en 2010, elle publie alors des contes dans la célèbre collection Contes et légendes chez Nathan et des documentaires au Cherche-Midi. Ces dernières années, elle publie avec régularité chez Casterman des romans historiques, Si Dieu le veut : Inch'Allah en 2010, le mystère des pierres puis Les derniers jeux de Pompéi en 2011, Quelle épique époque opaque en 2013, Par-delà l'horizon : l'enfance de Christophe Colomb puis La porteuse de mots en 2014. En 2021, elle revient à la littérature de jeunesse avec la duologie, L'horloge à l'envers avec les tomes 1, le diable noir puis le tome 2, La pierre de folie.


Anne Pouget s'inspire à nouveau de mémoires pour créer ce nouveau titre de la série Héros incroyables mais vrais. Elle a cette fois lu les mémoires de Leonhard Seppala, un Norvégien émigré en Alaska lors de la ruée vers l'or qui est devenu un célèbre musher grâce à ses chiens huskies introduits aux Etats-Unis d'Amérique et notamment l'un d'eux, le désormais célèbre Togo. En effet, lors d'une épidémie de diphtérie dans la ville isolée de Nome au début de l'année 1925, les autorités ont dû mener une course de relais de chiens de traîneaux afin de convoyer en urgence des vaccins sur plus de mille kilomètres de glace sous le blizzard à -50°C.


L'autrice place le récit du point de vue de la fille du héros vivant dans la crainte à la fois de l'épidémie et de la perte de son père et de son chien adoré. Comme dans les autres titres de la série, l'intrigue est racontée de manière rapide avec de nombreuses ellipses. Nous pouvons sentir la synthèse de lecture des mémoires du héros. Cependant, le choix d'une histoire vraie, la thématique d'un animal exceptionnel et le dossier documentaire en fin de roman, vont susciter une curiosité des jeunes lecteurs.
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Qui a osé dire que les livres pou le plus jeunes lecteurs ne pouvaient pas avoir autant d'intensité que ceux pour adultes ?

Personnellement, j'ai toujours adoré en lire, et, ma condition de personne adulte, ne change absolument rien à cela.

Ici, avec l'histoire de Togo, j'ai même appris de quelle manière la race husky est devenue une race à part entière et non uniquement pour servir de chien de traineau. Ce fut pour lui une mission des plus dangereuse, lui qui en a déjà surmonté d'autre en compagnie de Leonhard Seppala, il n'y avait donc aucune raison que celle-ci se passe autrement. de plus, celle-ci est de la plus haute importance, en effet, cette fois, il en va de la vie des habitants de Nome.

Une mission risquée de laquelle il peut ne pas revenir, ni même Leonhard, son musher et maître.

Mais honnêtement, je n'aurais pas voulu me retrouver à la place de la famille qui attend patiemment d'avoir la moindre nouvelle tout en voyant le village perdre certains de ses habitants, peu importe leur âge, personne n'est épargné par cette maladie. C'est pour cette raison que la mission de Togo est des plus importante, il doit absolument la mener à bien afin de faire parvenir le médicament qui pourra les sauver.

Mais la tempête s'en mêle, les moyens de communications sont quasi inexistants, le froid polaire vous glace le sang.

Togo et Leonhard en reviendront-ils ? Et, si oui, à quel prix ?

Une histoire touchante qui a su me sortir quelques larmes tellement j'ai été prise par l'intensité des mots de l'auteure. Je vous avoue, j'ai enchaîner avec un des autres livres de l'auteure, Lisette cheval indomptable, et je peux vous dire que j'adore cette façon de mettre en avant ces personnes oubliées, car oui, nous parlons d'animaux, mais ils ne sont pas seuls dans ces aventures après tout.
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En Alaska, l'hiver est rude. Les températures chutent bien en-dessous de zéro, et Nome, petite communauté, est chaque année coupée du reste du monde. Mais en ce lendemain de Noël 1924, une épidémie de diphtérie se déclare. le seul médicament capable de l'enrayer se trouve à des centaines de kilomètres.

Des Mushers, conducteurs de traîneau, et leurs chiens vont créer une véritable course contre la montre et contre le froid pour aller récupérer et ramener ce précieux chargement.

Quand je découvre qu'une histoire est basée sur un fait réel, je suis toujours enthousiasmée. Que ce soit dans le rayon adulte ou jeunesse, d'ailleurs. A dire vrai, je pense même que c'est plus important encore s'il est destiné aux jeunes. Vous me connaissez maintenant, je suis partisante de l'idée que l'on n'a jamais assez de connaissance, et que toute nouvelle information est bonne à prendre. A l'heure actuelle, je déplore souvent une littérature de plus en plus débilisante, dans laquelle on ne trouve rien de bien consistant. Mais ça, c'est une autre bataille…

Bref, pour en revenir à ce titre, j'ai été ravie d'avoir pu le découvrir. En effet, l'auteur nous transporte à une autre époque (1924), dans un autre lieu (en Alaska), et elle nous présente un mode de vie que nous ne connaissons pas. L'autarcie, l'entraide gratuite, les risques des températures négatives sont autant d'éléments que nous rencontrons dans cette histoire.

Nous suivons en particulier un musher, Leohnard Seppala, et son équipage, celui qui a parcouru la plus longue distance par des températures descendant sous les -50°C et sur des régions très dangereuses. L'auteur nous raconte la situation au travers du regard de sa fille, Sigrid, petite fille inquiète du sort de son père et de l'un de ses chiens, Togo.


Le fond historique est tout à fait bien respecté. Et il y a quelques pages en fin d'ouvrage qui détaillent les faits historiques.

Au final, ce fait qui aujourd'hui paraît anecdotique a pourtant laissé de nombreuses traces: littérature, film et statues à New-York.
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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L'histoire se passe dans une petite ville de l'Alaska en 1925. Une épidémie de diphtérie endeuille la région. Les vaccins disponibles sont périmés. Il faut absolument aller s'en procurer à plus de 1000 kms de là avec le seul moyen de transport possible, l'attelage de traîneau à chiens.
Je trouve que le titre est un peu mensonger, même si le chien de tête est capital dans un attelage, il n'est pas primordial ici.
Le style ne m'a pas touchée alors que j'ai aimé "Ma vie de monstre" du même auteur. C'est toutefois un livre facile à lire qui fait partie de la collection "Héros incroyables mais vrais".
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En 1925, dans une petite ville du fin fond de l'Alaska, coupée de tout en hiver, une terrible épidémie de diphtérie se déclare. Une seule solution pour sauver les habitants, dont nombre d'enfants, qu'un musher parcourt des milliers de kilomètres dans le blizzard par moins 50 degrés afin d'aller chercher des doses de sérum.
Un petit roman très bien écrit. On vit l'aventure par procuration puisqu'on ne suit pas directement le musher et ses chiens, mais qu'on suit sa course contre la montre via sa femme, et surtout sa fille, restées chez elles. Malheureusement elles n'ont que peu de nouvelles étant donné qu'il fait du hors-piste pour aller plus vite. le récit est assez succint et je l'ai trouvé un peu trop sage, mais ça reste un bon roman pour les plus jeunes.
Un bref dossier documentaire intéressant à la fin.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Leonhard Seppala (1877-1967), forgeron et pêcheur d'origine norvégienne, émigra en Alaska en 1900 à l'âge de 23 ans, lors de la ruée vers l'or (le précieux métal avait été découvert à Nome en 1899). Mais bien vite il découvrit et aima le métier de musher et se lança dans l'élevage de chiens : d'abord des malamutes (chiens eskimos, grands et costauds) puis, par le hasard d'une portée de chiens venus de Sibérie - dont le père de Togo, il se spécialisa dans celui des huskies. Il gagna plusieurs courses, ce qui lui valut le titre de roi des pistes.
Son attelage a été reconnu comme le véritable héros de la Course du Sérum (420 km dans des conditions extrêmes, dont une journée exceptionnelle de 135 km), soit cinq fois la distance parcourue par les autres équipes. C'est grâce à cet exploit, suivi d'une tournée aux États-Unis, qu'il fit connaître les huskies de Sibérie, reconnus plus tard comme race à part entière. Seppala participa aux Jeux olympiques d'hiver de Lake Placid en 1932, où la course de traîneaux fut mise en démonstration. Il remporta la médaille d'argent. pg 125
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Décembre 1924

Sigrid dévala les escaliers, s'arrêta net, soulagée d'apercevoir son père dans le salon.

- Ouf ! J'ai cru que tu étais parti sans moi !

Leonhard Seppala tourna la tête vers sa fille. Lorsqu'il souriait, comme en ce moment, ses yeux clairs se plissaient au point que les rides autour de ses d'eux les faisaient rayonner comme deux soleils.
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Les radios s'étaient à leur tour emparées de l'histoire et, à travers tout le pays, les auditeurs s'enflammaient pour ce que l'on avait baptisé « la Grande Course de la Miséricorde » ; au point que, sans cesse citées, toutes les villes oubliées depuis la fin de la ruée vers l'or avaient repris du lustre. Le monde s'intéressait à nouveau à cette région de glace, frontière ultime au nord de l'Amérique, délaissée depuis que ses exploitations minières avaient été abandonnées. On découvrait combien Nome souffrait de son isolement, sans routes, sans service aérien, sans réseau ferré ni rotation maritime régulière, et dont la vie et la survie dépendaient des traîneaux à chiens. pg 71-72
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