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3.47/5 (sur 1699 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Berlin , le 14/05/1947
Mort(e) à : Paris , le 5/10/2017
Biographie :

Anne Wiazemsky est une écrivaine, comédienne et réalisatrice française.

Fille de Claire Mauriac et du diplomate Yvan Wiazemsky, issu d'une famille princière russe, petite fille de l'illustre François Mauriac (1885-1970), elle débute en 1966 dans le film '"Au hasard de Baltazar" de Robert Bresson.
Le hasard lui fait rencontrer Jean-Luc Godard, qui l'épouse en 1967. Leur association à la ville se fait également à l'écran avec "La Chinoise" (1967), "Week-end" (1967), "Sympathy for the Devil" (1968), "Vents d'Est" (1970). Ils se séparent en 1970.
Elle tourne aussi pour Serge Moati, dans "Le Train" (1973) de Pierre Granier-Deferre, pour Robert Enrico ou dans "Rendez-vous" d'André Téchiné en 1985. En 1988, après son dernier film,"Ville étrangère" de Daniel Golsmith, la passion pour l'écriture la rattrape et elle publie son premier recueil de nouvelles, intitulé "Des filles bien élevées", puis un premier roman, "Mon beau navire" en 1989.
Suivent "Marimé" (1991) et "Album de famille" (1992). La première vraie reconnaissance vient avec "Canines" (1993), récompensé par le prix Goncourt des lycéens. En 1996, elle reçois le Grand prix RTL-Lire pour "Hymnes à l'amour", adapté au cinéma sous le titre de "Toutes ces belles promesses" en 2003.
Elle reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française et prix Renaudot des lycéens pour "Une poignée de gens" en 1998.
Elle publie encore "Sept garçons", "Aux quatre coins du monde" en 2001 et "Je m'appelle Élisabeth" (2004). En 2003, elle réalise un premier documentaire, "Les Anges de 1943, histoire d'un film", et signe "Marc Bodard, un destin" puis "Danielle Darrieux, une vie de cinéma".
En 2007, Anne Wiazemsky revient sur son passé avec "Jeune fille", roman autobiographique dans lequel elle raconte le rapport de force qui l'opposa au cinéaste Robert Bresson. Son roman, "Une année studieuse", paru en 2012, relate sa relation avec le réalisateur Jean-Luc Godard. En janvier 2015, "Un an après" clôt le diptyque sur sa vie commune avec le cinéaste. Le livre est adapté en film : "Le Redoutable" (2017) de Michel Hazanavicius. En 2017, elle publie "Un saint homme" en hommage à l'aumônier qui l'encouragea à prendre la plume durant son adolescence à Caracas.
Elle meurt le 5 octobre 2017, à 70 ans, des suites d'un cancer.

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Citations et extraits (177) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir elle est particulièrement bouleversée par la mort d'une femme allemande, atteinte de septicémie, qu'elle n'a pas pu sauver.
Celle-ci, plusieurs fois violée par les soldats de l'armée soviétique, avait tenté de se faire avorter.
Comme tant d'autres.
Quelques rares Berlinoises, soignées par la Croix-Rouge, ont commencé à raconter les horreurs de la prise de Berlin et de l'occupation par les Soviétiques.
Claire ne comprend pas que les Alliés aient mis tant de temps avant de rejoindre Berlin.
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C'était le printemps et pour la prmeière fois depuis deux ans, depuis la mort de mon père, je l'attendais avec impatience. Dans ma cahier de textes, j'avais recopié ces lignes extraites d'un roman de mon grand-père, François Mauriac : "Le bonheur, c'est être cerné de mille désirs, d'entendre autour de soi craquer les branches." Si la première partie de cette définition m'était encore inconnue, je commençais à entrevoir la seconde : j'écoutais, j'entendais "autour de moi craquer les branches". C'était diffus, nouveau, troublant. Cela surgissait sans raison, n'importe où.
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Au sujet de l'attitude de Robert Bresson lors d'une rencontre avec JL Godard
"Il avait cet air bien élevé et innocent que j'avais appris à déchiffrer et qui signifiait l'étendue de son irrémédiable ennui".
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Elle souhaite n’exister que par son travail depuis son entrée à la Croix-Rouge, un an et demi auparavant. Son courage moral et physique, son ardeur font l’admiration de ses chefs. Ses compagnes, parfois issues de milieux sociaux différents du sien, ont oublié qu’elle était la fille d’un écrivain célèbre, François Mauriac, et la considèrent comme l’une d’entre elles, rien de plus. Cela la rend heureuse. Elle aime ce qu’elle fait, la nécessité de vivre au jour le jour.
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Nous nous asseyons sur les marches à mi-hauteur. Devant nous le paysage s'étend à l'infini : les vignes qui descendent vers la Garonne que l'on devine couler entre les peupliers, les vignes encore, le début des landes au fond qui précèdent l'océan. Il fait si beau, le ciel est si bleu que l'on distingue le moindre détail. Nous nous taisons comme pareillement émus par la beauté du lieu, sa quiétude. Je ne m'étonne même pas que ce soit si facile de retrouver le père Deau après toutes ces années. Je nous sens à l'unisson et je le vois tel qu'il est maintenant : un petit homme qui a mûri et qui porte une barbe de père Noël. Je m'apprêtais à lui raconter que du vivant de ma grand-mère je venais tous les jours m'asseoir sur les marches du Calvaire. Contempler ce paysage m'apaisait, ramenait en moi une paix que je ne trouvais nulle part ailleurs. Parfois je voyais les orages arriver des landes, le ciel s'obscurcir, et il n'était pas rare que je regagne trempée la maison. Mais c'est lui qui parle le premier.
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Tu diras à ton grand-père que Nadja est belle "comme la rencontre fortuite d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table de dissection". C"est la définition que Leautréamont donne de la beauté dans Les chants de Maldoror".

Pour comprendre le contexte, il faut savoir que Nadja est la chienne d'Anne.
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Je la suivis des yeux alors qu'elle descendait lentement le chemin caillouteux qui menait au portail. Une petite femme courbée, essoufflée, qu'une bourrasque soudaine aurait pu renverser. Et je me mis à pleurer à mon tour. Sur elle, sur moi, sur le temps qui passe. Sur sa vieillesse prématurée et sur le parfum de mort qui semblait l'escorter comme un halo.
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Quand Claire quitta le bureau pour rejoindre son étage, elle avait envie de chanter de joie dans l'escalier : elle venait de rencontrer enfin un homme qui ignorait l'existence de son illustre père et pour qui la littérature, les livres ne comptaient pas. Cette situation si nouvelle l'enchantait.
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Le tournage s'étant arrêté à 4 heures, nous sommes partis Juliet, Jean-Pierre et moi, fêter le printemps sur les Champs-Elysées. Devant le cinéma Publicis nous avons croisé Alain Cuny qui fut charmant et que moi et Juliet connaissions chacune de notre côté. Planqué derrière lui, Jean-Pierre nous faisait des grimaces, se tapait sur le ventre, essayait de troubler "les deux petites actrices en face du grand Cuny". Puis nous sommes allés manger des glaces et Juliet et moi avons bien ri voyant la honte de Jean-Pierre qui, pour la première fois de sa vie, se trouvait devant un café liégeois. Comme nous n'étions pas loin des Cahiers, il s'étranglait de peur à l'idée que Rivette ou Truffaut puissent passer et le surprendre le nez dans la chantilly.
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Nous avions déjeuné chez mes grands-parents et, à peine le café avalé, je m'empressai de prendre congé. Mon grand-père (François Mauriac) me retint d'un geste.
- Tu tiens toujours ton journal ?
- Oui, pourquoi ?
Ses yeux se plissaient de joie comme chaque fois que lui venait une pensée malicieuse.
- Parfait. Surtout, continue-le, régulièrement, tous les soirs avant de te coucher. Ce sera passionnant le journal d'un tournage. Et puis... si ce M. Bresson s'avise d'être désagréable, écrire ton journal c'est te fabriquer une arme formidable. Françoise Gilot qui fut l'épouse de Picasso vient de sortir un livre qui raconte leur vie. Tout le monde se l'arrache ! Quelle vengeance ! Quelle merveilleuse vengeance !
Il riait et les membres de la famille qui se trouvaient présents riaient aussi. Choquée par le cynisme de sa proposition, je me levai et quittai le salon sans un mot.

61 – [Folio n° 4722, p. 53-54]
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