Antoine Laurain

Quel plaisir de retrouver l’écriture d’Antoine LAURAIN, dans ce roman à la hauteur des précédents.



Cette fois, Antoine LAURAIN nous entraîne dans une faille temporelle avec Bob, l’américain, amateur d'Harley-Davidson et de Paris, Hubert, gestionnaire de l’immeuble qui, il fut un temps, appartenait à sa famille, Julien, barman talentueux et Magalie dite Abby à cause de sa ressemblance avec l'actrice de la série NCIS, restauratrice en porcelaine.



Lors d’une soirée, après avoir bu une bouteille de vin Château Saint-Antoine de 1954, le lendemain, ils se sont tous réveillés en l’an 1954.



Ils vont vivre des moments inoubliables dans ce Paris des années 50, rencontrer des artistes tels qu’Edith PIAF, Jean GABIN, Audrey HEPBURN et bien d’autres, mais aussi, leurs ancêtres pour certains.



Comment cette aventure va-t-elle se terminer ? Si vous voulez le savoir, alors lancez-vous, vous ne le regretterez pas. Je vous renvoie d’ailleurs à la critique de Fantasio qui parle du livre mieux que moi.



Un moment magique.



Et faites attention avant d’ouvrir une bonne bouteille. Qui sait ce qui peut arriver !

Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ? (Alphonse de Lamartine)

Un petit livre distrayant qui nous propose l’idée que la mémoire d’un individu, d’un événement peut se graver sur un objet, dans un lieu et influencer l’environnement. Tout est énergie !

Le chapeau de Mitterrand, personnage principal, va bouleverser la vie de tous ceux qui vont le porter en leur transmettant « la force tranquille ». Une petite récréation dans les années 80 que cette lecture nous offre et que je recommande.

J'ai mis 3 étoiles à ce roman parce que j'avais beaucoup aimé le Chapeau de Mitterand (certes ce n'est pas une raison). Et puis reconnaissons à Antoine Laurain un talent de conteur des temps modernes appréciable qui m'avait tant séduite à l'époque, du coup j'ai eu un cas de conscience à ne mettre que 2 étoiles.

Alors qu'une vraie magie issue de l’originalité de l'histoire se dégageait de son 1er roman, dans la Femme au carnet rouge cette originalité ne tient plus qu'à un fil et la féerie est vite retombée comme un soufflé. Au lieu d'un récit haut en couleur, improbable et attachant, j'ai plutôt éprouvé la désagréable sensation de lire une histoire d'amour mâtinée de guimauve et d'un zeste de mièvrerie : lui le libraire beau et spirituel, elle la femme mystérieuse aussi insaisissable que belle et cultivée. Je n'ai donc pas été conquise par ce roman d'Antoine Laurain. Cela ne fragilise en rien mon conseil d'aller lire d"urgence le Chapeau de Mitterrand qui lui vaut le coup d’œil !
Lien : http://livreetcompagnie.over..

Laurent, un libraire parisien célibataire, découvre au petit matin un sac à main de femme. S'apprêtant à le rendre, il décide de le garder et de découvrir l'identité de sa propriétaire. Il va mener l'enquête et découvrir celle à qui il appartient, pénétrant dans sa vie avec beaucoup de douceur et de sensibilité.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très attendrissant et plein d'humour. Les personnages principaux sont très attachants, il y a beaucoup de magie et d'émotion dans ce livre. Il se lit vite et facilement et est très poétique. C'est une petite bulle de douceur et de tendresse dans notre quotidien. On se prend même à rêver à rencontrer de tels êtres aussi purs...

Vous voulez un roman qui fait du bien ? Un roman à dévorer ?

Et bien « La femme au carnet rouge » est pour vous.



On va faire la connaissance de Laure, une jeune femme qui va se faire voler son sac et le lendemain Laurent, un libraire va tomber sur le sac de la jeune femme.

Le libraire va se transformer en véritable enquêteur, il va fouiller le sac pour trouver l'identité de la propriétaire du sac, mais ce n'est pas si simple, aucun papier d'identité et a priori aucun élément pour résoudre cette enquête.



Mais, il ne va rien lâcher et découvrir un carnet rouge, un carnet où Laure décrit ses humeurs, sa vie et le libraire va rentrer dans l'intimité de la jeune femme et va tout faire pour la retrouver.

Mais que va-t-il se passer ?



Antoine Laurain embarque le lecteur aussi bien dans le côté romantique que dramatique. Personnellement j'étais obligé de lire cette histoire le plus vite possible je ne pouvais pas attendre.



J'ai beaucoup aimé les personnages, notamment William, l'ami de Laure et Chloé la fille de Laurent, une adolescente avec un caractère affirmé et qui va avoir un rôle important dans le récit.

Et j'ai aimé l'image du libraire, l'amour des livres et de ces auteurs.

Alors, oui certains vont dire que c'est une lecture légère, mais moi j'ai trouvé une histoire originale, divertissante et belle.



À noter, je ne connaissais pas l'auteur et j'ai hâte de découvrir d'autres ouvrages.

Si vous cherchez une histoire cohérente, si les invraisemblances et les coïncidences vous agacent, alors passez votre chemin et ne lisez pas ce livre.



Si vous cherchez simplement une jolie histoire avec des personnages attachants, vous avez une chance de passer un moment de lecture agréable.



Je n’ai pas retrouvé dans ce roman le charme et le talent du chapeau de Mitterrand, mais je continuerai à suivre les prochains romans d’Antoine Laurain malgré cette déception.

J’aime beaucoup l’atmosphère des romans d’Antoine Laurain. Même si on retrouve la touche de fantaisie habituelle dans ce dernier opus, il y a également une gravité inattendue et un mélange des genres parfois surprenant. L’histoire commence par un récit de vie des plus conventionnels et se poursuit en polar plutôt sombre. Grâce au style fluide de l’auteur, Je me suis laissée porter par l’histoire et même si j’ai apprécié de découvrir le service des manuscrits et les secrets de Violaine, j’ai trouvé ce récit un peu moins enlevé que le chapeau de Mitterrand et la femme au carnet rouge. Sympa mais sans plus.

Un ticket de pressing, une dédicace de Modiano et un hiéroglyphe vont permettre au libraire-enquêteur Laurent de rendre le sac volé à Laure Vanadier hospitalisée après l'agression mais dont un collègue a une clé pour nourrir le chat Belphégor.



J'ai bien aimé le rôle de la fille Chloé, mais j'ai eu trop le sentiment qu'avec entre autre toutes ces références littéraires, l'auteur tentait de séduire les babélionautes voir obtenir le Goncourt et méfiez vous si un certain Mitsi lui met 5 étoiles;-))

Nombre de lecteurs ont découvert Antoine Laurain avec le Chapeau de Mitterrand. Un roman malicieux, espiègle, élégant et très malin. L'auteur a récidivé avec La femme au carnet rouge : plus d'effet de surprise mais un pitch astucieux pour passer un moment agréable sans trop s'emmêler les méninges. Rhapsodie française est de la même veine : un livre sans prétention que l'on pourrait qualifier de facile à lire sans qu'il n'y ait quoi que ce soit de méprisant dans cette expression. Laurain n'est ni Tolstoï ni Céline, il serait plutôt du côté de Balzac pour sa représentation de la comédie humaine, toutes proportions gardées. La quatrième de couverture évoque "un étonnant portrait de la France d'aujourd'hui." C'est un peu exagéré et Laurain dissout parfois son intrigue dans des personnages trop nombreux mais on y prend du plaisir tout de même, le roman naviguant entre nostalgie de la jeunesse et ironie gentille sur les illusions perdues. Avec son lot de rebondissements et son twist final, pour reprendre un terme cinématographique, Rhapsodie française remplit parfaitement son office : divertir sans abêtir. En égratignant au passage le monde politique, celui de l'art contemporain, celui de la musique (en citant plusieurs fois Bowie, hommage lui est rendu sans qu'évidemment le romancier ait prévu la concomitance de la sortie de son livre avec l'émotion provoquée par la disparition du créateur de Ziggy Stardust). Pas de prise de tête dans Rhapsodie française mais un charmant roman, plein de sève et d'humour léger. Une invitation à l'évasion tranquille qu'il serait ballot de laisser passer.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..

Encore une lecture plaisante, sans prise de tête, sans prétention mais qui fait tellement du bien. C'est doux, bien mené, des personnages peu nombreux mais si bien peints, une intrigue juste ce qu'il faut, un brin d'amour, quelques soupçons de grandes réflexions, une poignée de pas dans des mondes professionnels, du quotidien comme tout à chacun, des problèmes familiaux enfin bref, la vie tout simplement...

Pas loin du coup de coeur, mais je le recommande vivement, vraiment un livre agréable qui se lit le temps de le dire, non qu'il soit léger, mais si prenant qu'on a envie de se fourrer dans le sac mauve et ne plus y déloger pour être présent au moment de la rencontre de deux personnages qui sont faits pour s'entendre.

Un auteur que je marque comme "à garder et à recommander"

1986. Le président François Mitterrand oublie son chapeau dans une brasserie parisienne. C'est alors que débutent les aventures de l'illustre chapeau qui passera de tête en tête. Le chapeau agissant tel un gri-gri, chaque protagoniste trouvera une sortie à son impasse respective lorsqu'il sera en sa possession.



C'est un roman frais, aussi frais qu'une salade de fruits en été : il donne la pêche, met la banane... On se laisse rapidement séduire par la magie qui traverse la trame et par la prose d'Antoine Laurain qui titille admirablement bien les travers et les clivages gauche-droite. Ceux qui ont connu les années 80 seront bien servis.

Dès les premières pages, l’auteur nous fait entrer dans ce monde si particulier de l’édition. Avec 500 000 manuscrits refusés chaque année, il y a de quoi avoir le vertige. Et que deviennent les manuscrits refusés ?

« Les trois-quarts des auteurs souhaitent récupérer le précieux exemplaire »

Ce monde de l’édition, c’est celui de Violaine Lepage, femme belle et mystérieuse, sa singularité nous amuse car elle croise souvent Marcel Proust. Jusqu’au jour où elle reçoit « Fleur de sucre », manuscrit d’un nouvel auteur à publier, ce qui n’arrive que deux à trois fois l’an. Oui mais voilà, impossible de rencontrer cet auteur au prénom épicène. Qui se cache derrière ce pseudo et quel est le mystère de ce roman dont les drames décrits se réalisent dans la vraie vie ? Et voilà la police sur le coup et le lecteur embarqué dans une pseudo histoire policière.

Le début du roman s’annonçait léger et plein d’humour avant de sombrer dans une énième enquête policière qui part dans plusieurs directions. J’attendais mieux et j’ai fini par m’ennuyer au milieu de cette intrigue débordante de meurtres, viols, suicide et disparitions qui finit par perdre de sa crédibilité. La pléthore de personnages sans trop d’épaisseur n’arrange pas l’affaire. Dommage ! Il y avait là une bonne idée de départ qui s’essouffle vite.

Reste la plume agile de l’auteur et son humour enjoué un brin piquant, ce qui n’est déjà pas si mal.

Je ne connais pas Antoine Laurain. Je n'ai pas lu" le Chapeau de Mitterrand".

J'ai fait confiance à la librairie de la Taverne du Livre à Nancy qui m'avait déjà conseillé "Il pleuvait des oiseaux" que j'ai beaucoup aimé.

Les libraires sont des personnes que j'apprécie énormément.

"La femme au carnet rouge" est un très joli livre.

Un homme Laurent, libraire fantasque du Cahier rouge, son deuxième métier après avoir travaillé dans la banque , trouve un sac en cuir mauve posé sur une poubelle, un matin, dans la rue.

Il se prend au jeu d'en retrouver la propriétaire pour le lui rendre.

Les choses s'enchaînent alors un peu en dehors de sa volonté.



Le sac en cuir mauve recèle des trésors inestimables.

Il comporte de nombreuses poches, des attaches dorées, un flacon de parfum Habanita de Molinard, un petit agenda, un briquet doré, un ticket de pressing, un stylo à bille Mont Blanc et surtout un carnet Moleskine rouge contenant les pensées de l'inconnue sur des dizaines de pages, raturées, parfois, à l'aide d'une écriture élégante et souple.

Vont s'enchaîner alors des retournements de situation,des coïncidences heureuses ou non, beaucoup d'humour, une rencontre touchante avec Patrick Modiano....

Nous faisons connaissance avec Belphégor, le chat de l'inconnue et Poutine le chat de la fille de Laurent.

C'est une comédie romantique aux très jolis accents qui propose un suspense rafraîchissant lié aux objets et à l'univers des livres.

Surtout l'auteur tisse son étonnante intrigue dans l'ombre de Patrick Modiano, un de nos écrivains les plus insaisissables.......

C'est une lecture légère, vive, agréable, sans prétention, plaisante, que je conseille si vous désirez passer un bon moment.

Alors qu’il se promène dans les rues de Paris, Laurent, trouve un très beau sac à main de femme déposé sur une poubelle.

Il essaie de voir s’il est possible d’identifier la propriétaire mais peine perdue, le voleur a subtilisé le portefeuille et le portable avant de se débarrasser du sac.

Laurent examine le contenu à la recherche d’autres indices et il trouve du parfum, du maquillage, des clés et un livre de Patrick Modiano dédicacé par son auteur ce qui ne manque pas d’attiser la curiosité du libraire qu’il est.

Un autre objet attire également sa curiosité, c’est un petit carnet où sa propriétaire y note des réflexions très personnelles.

Il se lance alors dans un incroyable jeu de piste qui va le conduire – sur un malentendu – à entrer dans l’intimité de Laure.



C’est une très chouette lecture, j’ai passé un bon moment avec Laure et Laurent qui sont des personnages très attachants.

Un jeu de piste amoureux sympathique à découvrir.

Une histoire efficace, pleine de charme et qui vous enveloppe de douceur et de bons sentiments.



#Challenge Multi-défis 2022

Violaine Lepage est éditrice dans une grande maison d'éditions parisienne. Elle découvre avec son équipe un roman bien placé pour remporter le prix Goncourt cette année-là, Fleurs de sucre de Camille Désencres. Mais son auteur veut garder à tout prix l'anonymat, ce qui pose problème si le roman est nommé prix Goncourt. A ce moment-là, le lieutenant de police Sophie Tanche vient interroger Violaine car il y a de très fortes similitudes entre trois meurtres commis récemment et ceux évoqués dans le roman. L'auteur serait-il le meurtrier ? A moins qu'il ne s'agisse d'une affaire de trafic de drogue comme de fortes quantités ont été retrouvées au cours de l'enquête... L'auteur semble en tout cas détenir les clés du mystère.



Je connaissais Antoine Laurain à travers Le chapeau de Mitterand et La femme au carnet rouge que j'avais beaucoup aimé. Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Le service des manuscrits de cet auteur que j'apprécie, d'autant plus que ce roman se situe dans le monde littéraire, dans une maison d'éditions et je suis toujours curieuse quand il s'agit d'un livre qui parle de livres.

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui ne ressemble pas aux précédents de cet auteur car il se démarque par son genre plus policier, ce qui m'a d'ailleurs étonnée. Il y a du suspense dans ce livre et je trouve que l'intrigue est bien ficelée quand on connaît le fin mot de l'histoire.

J'ai trouvé intéressantes les références à la nomination du Prix Goncourt, j'ai appris des choses à ce sujet.

Quant à l'écriture d'Antoine Laurain, elle est toujours aussi agréable à lire, ce roman se lit facilement et rapidement, c'est encore une fois pour moi une réussite.

Une comédie romanesque fraiche, légère, frivole et divertissante pour le plaisir d’un moment de décontraction. Le texte est bien écrit, l’histoire est sans prétention mais pleine de charme et très agréable. A lire comme on mange une glace un après midi d’été.

Un homme trouve en rue le sac d'une femme, qui a visiblement été volé. Le sac contient encore des affaires personnelles, mais plus de papiers d'identité. L'homme va chercher à retrouver cette femme.



Comme il est libraire, le livre renferme beaucoup de références à la lecture. Même Babelio y est mentionné. Si, si.



C'est sympathique, divertissant et rafraîchissant. Un moment de lecture plaisant, sans prise de tête.

Les caprices d’un astre au XVIIème siècle et les caprices de l’amour au XXIème siècle voilà ce dont il est question dans ce roman de Antoine Laurain avec comme totem une lunette astronomique. Inspiré et romancé à partir du périple (réel) entreprit par l’astronome Guillaume Le Gentil de la Galaisière (1725-1792) vers les Indes afin d’observer le transit de Vénus devant le soleil et ainsi calculer le plus exactement possible la distance entre la terre et soleil, périple qui dura 11 ans et dont il revint bredouille. Ce transit ne se produit qu’à un rythme immuable de 8 ans après le premier transit puis 122 ans, puis 105 ans etc….. Alors mieux vaut ne pas rater Vénus. Il en est un peu de même pour l’amour quand celui-ci frappe à la porte….



Parallèlement au voyage de Guillaume Le Gentil, il y a le voyage presque immobile de Xavier Lemercier, en 2012, agent immobilier, père d’Olivier, 11 ans, divorcé, au bord de la dépression et qui s’accroche à des séances de méditation sur une application comme on s’accroche à une bouée pour ne pas sombrer.



L’oubli d’un télescope va chambouler sa vie : celui-ci se trouve avoir appartenu à Guillaume Le Gentil de la Galaisière et de fil en optiques il va être amener à ne pas seulement observer les étoiles avec celui-ci mais également les appartements voisins et tomber sous le charme d’une taxidermiste, Alice. Mais les voyages les plus courts ne sont pas les moins périlleux et l’auteur nous entraîne dans les parcours de deux hommes à la recherche d’une étoile, celle du bonheur.



Je ne suis pas friande de ce genre de récit (sans surprise quant au déroulé et assez prévisible quant à leur issue) mais dans le genre ce fut une lecture plutôt agréable même si parfois certains événements étaient un peu cousus de fil blanc mais nécessaires afin de mener à bien l’entreprise amoureuse (car la scientifique est semble-t-il conforme)et à son dénouement sans surprise. Tout l’intérêt réside dans le parallèle entre les quêtes de ses deux héros dans le passé et le présent que ce soit sur le terrain scientifique ou personnel. Il y a tous les ingrédients pour une lecture sans anicroche avec la petite touche supplémentaire d’un personnage ayant réellement existé (je veux parler bien sûr de Guillaume Le Gentil de la ….), de ses différentes escales et découvertes lors de son voyage.



Les deux personnages se font écho assez habilement à chaque changement de chapitre et même s’il est finalement conforme au genre, c’est une lecture plaisante, légère mais malgré tout instructive sur l’opiniâtreté d’un homme pour mener à bien son entreprise astronomique et d’un autre, plus fragile mais non moins original, pour trouver l’amour. Roman avec un fond légèrement philosophique, optimiste, sans prise de tête.



J’ai aimé.
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En 1760, Guillaume Le Gentil de la Galaisière embarque sur Le Berryer pour les Indes pour observer le passage de la planète Venus et mesurer la distance de la Terre au Soleil. Mais c'est un échec et il décide de rester sur place jusqu'au prochain passage de la planète huit ans plus tard. Il étudiera la faune, la flore et les traditions locales. A Paris, en 2012, Xavier Lemercier, agent immobilier, trouve dans un appartement qu'il a vendu un télescope. Il s'agit de celui de Guillaume le Gentil. Avec cet appareil, Xavier observe le ciel et une femme vue sur un balcon. Peu après, celle-ci se présente à lui, il s'agit d'Alice Capitaine, taxidermiste. Xavier tombe amoureux d'elle mais comment lui faire part de ses sentiments ? Et si le télescope de l'astronome du XVIIIème siècle et le destin malchanceux de son propriétaire lui venaient en aide ?



Je connaissais déjà Antoine Laurain pour avoir lu Le service des manuscrits, Le chapeau de Mitterrand et La femme au carnet rouge que j'avais particulièrement aimé. En découvrant son nouveau roman, j'ai eu envie de le lire particulièrement.

Je ne me suis pas trompée car j'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire pleine de magie, de mystère, de coïncidences et de bonne humeur. J'ai trouvé les personnages vraiment sympathiques et attachants, notamment Guillaume le Gentil qui est si touchant. La malchance le suit dans toutes ses aventures, pourtant c'est un homme bon au coeur pur qui ne mérite pas son sort mais qui s'accroche à ses rêves.

J'ai trouvé la construction du roman avec ces deux personnages qui se répondent l'un à l'autre avec toutes ces similitudes très habile et plaisante.

De plus, j'ai beaucoup apprécié le cadre où se déroule les aventures de l'astronome, c'est vraiment très exotique, dépaysant, original et j'ai appris plein de choses sur ces îles, quasiment inexplorées au XVIIIème siècle.

Le roman s'achève sur une fin apaisée qui fait du bien, revanche sur la vie malchanceuse d'un des deux personnages principaux masculins.

Ce livre a donc été une très belle découverte pour moi, je trouve qu'Antoine Laurain a vraiment beaucoup de talent et il est très agréable à lire.

Dépôt légal : janvier 2020 ! À l’heure d’Internet, de la numérisation et de l’autoédition, je ne suis pas sûr qu’il y ait encore un service des manuscrits chez les éditeurs sérieux. Pourtant dans ce roman il en est beaucoup question, essentiellement même. Je suis déçu, malgré quelques points positifs ; des chapitres courts et dynamiques, des personnages bien campés, une plongée dans le monde de l’édition ... ça fait peu quand même. Les points de déception : ça peine à démarrer, et puis le scénario est un peu mince malgré la bonne idée de départ, l’intrigue policière est faible et prévisible, citation p.124 « j’ai relu des Simenon ce week-end. Ça a pris un sacré coup de vieux. Ça ne tient plus du tout la route. Avec l’ADN et les téléphones portables, toutes les enquêtes seraient résolues à la page 40. », j’te le fais pas dire Mounir. Autre citation p.194 « ...les traînées blanches que laissent les avions dans le ciel. Elles paraissent l’avoir rayé pour toujours, puis ça s’efface et il ne reste rien. », comme ce petit roman** ? Ou alors ce n’était pas le bon moment pour le lire ! ? Allez, salut.