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Citations de Anton Tchekhov (1356)


Je suis un être vivant, un substantif animé et j’ai besoin d’argent. Je ne suis pas de pierre !…
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Rien ne peut déranger un bon chasseur.
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— Sceptique signifie anthro… anthrope… misanthrope, dit-il.

— Mensonge ! N’employez pas des mots que vous ne comprenez pas. Éloignez-vous de moi. Je suis capable de faire une sottise sans le vouloir… Je suis de mauvais poil.
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Je n’aime pas l’insolence et la barbarie ! Je ne suis ni cynique ni sceptique, mais je m’y connais en instruction. Nous les mettrons au pas ! Mes parents à moi, il y a longtemps qu’ils l’ont bouclé. Vous avez déjà pris votre café ? Non ? Alors je vais en prendre avec vous. Allez me chercher du tabac pour rouler une cigarette, j’ai oublié le mien à la maison.
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Je ne permettrai pas qu’on me roule ! Qu’on fasse ce qu’on veut mais qu’on ne touche pas à ma dignité et à mon désintéressement. Ce n’est pas civilisé ! Ce n’est pas rationnel ! Je suis honnête, je ne peux donc souffrir les gens malhonnêtes. J’admets tout, mais je n’aime pas qu’on triche, ni qu’on essaye de m’avoir : avant tout, la conscience !
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La civilisation européenne a créé parmi les femmes une opposition, comme quoi plus elles ont d’enfants, plus ça va mal. Mensonges ! Balivernes ! Plus les parents ont d’enfants, mieux ça vaut. D’ailleurs, non ! Ce n’est pas ça. C’est le contraire ! Je me suis trompé, mon âme ! Moins il y a d’enfants, mieux ça vaut.
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Épouse-le, mon enfant, et ne crains rien ! Le mariage est un acte si solennel que… à quoi bon s’étendre là-dessus ? Vivez, croissez, multipliez-vous ! Que Dieu te bénisse ! Je me… je… pleure. Du reste, les larmes ne mènent à rien. Qu’est-ce que les larmes humaines ? Une lâche psychiatrie et rien d’autre ! Écoute mon conseil, ma fille ! N’oublie pas tes parents ! Pour toi, un mari ne sera pas meilleur que des parents, crois-moi ! Il ne tient qu’à ta beauté matérielle, tandis qu’à nous, tu nous plais tout entière. Pourquoi ton mari t’aimera-t-il ? Pour ton caractère ? Pour ta bonté ? Pour la beauté des sentiments ? Non ! Il t’aimera pour ta dot. C’est que nous ne te donnons pas quelques sous, ma petite fille, mais mille roubles bien comptés ! Tu dois t’en rendre compte !
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Ton mari ne te donnera pas de bons conseils, il ne t’apprendra rien de propre et ne pensera qu’à son profit. Sache-le ! Ton père, ne l’écoute pas trop non plus. Ne lui propose pas de venir habiter chez toi ; tu es bien capable de faire cette sottise.
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Tout le monde a pensé que tu étais heureuse de quitter la maison paternelle. Il faut croire que c’est vrai. Comment ? L’amour ? Il s’agit bien d’amour ! Ce n’est pas par amour que tu l’épouses, tu cours tout simplement après son grade ! Quoi, ce n’est pas vrai ? C’est bien la vérité. Quant à moi, ma petite, il ne me plaît pas, ton futur. Il est trop arrogant et il se donne des airs. Rabats-lui un peu le caquet. Q-uoi-oi-oi ? Qu’est-ce que tu te figures ? Dans un mois vous allez vous battre ; vous êtes ainsi faits tous les deux. Le mariage ne séduit que les jeunes filles, il n’a rien de bon. J’ai passé par là, j’en sais quelque chose.
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Tu ne sais pas lire, mais tu sais voler. C’est déjà quelque chose. Le savoir ne pèse pas lourd sur les épaules. Il y a longtemps que tu t’es mis à voler ?
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Elle ne dormait pas. Elle rêvait. J’écoutai. Elle était silencieuse. Son silence dura quatre heures. Pour un amoureux, quatre heures valent quatre dix-neuvièmes siècles. Enfin, elle appela la femme de chambre. Celle-ci passa devant moi. Je lui lançai un coup d’œil démoniaque. Elle surprit mon regard. Sa raison l’abandonna. Je la tuai. Mieux vaut mourir que vivre fou.
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Il éprouvait de l’amour pour elle. Elle l’aimait passionnément. Je devais le tuer parce que je l’aimais, elle, plus que la vie. Elle avait mon amour, lui, je lui réservais ma haine. Il devait mourir en cette nuit terrible, payant son amour par la mort. L’amour et la haine bouillonnaient en moi. Ils faisaient partie de ma personne. Ces deux sœurs, lorsqu’elles vivent sous la même enveloppe, dévastent tout sur leur passage, ce sont des vandales spirituels.
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Le ciel était sombre comme l’encre d’imprimerie. Il faisait noir comme dans un chapeau enfoncé sur la tête. La nuit, c’est le jour entouré d’une coquille de noix.
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J’ai dû crever de faim pour célébrer la nature, l’amour, la beauté féminine, pour décocher des flèches empoisonnées contre la cupidité de l’orgueilleuse Albion, pour faire partager ma flamme à ces Messieurs, les auteurs des réponses négatives… Oui, deux mille réponses, plus de deux cents roubles dépensés, et pas un seul encouragement !
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J’ai écrit en vers et en prose, je me suis adonné à tous les genres et à tous les rythmes, gratuitement ou moyennant finances, j’ai écrit à tous les journaux et revues mais… hélas !!!… Les envieux ont trouvé bon de ne pas publier mes écrits ou de les faire passer au meilleur des cas dans le « courrier des lecteurs ».
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À chacun selon ses mérites ! Un tribut reste un tribut, une leçon, une leçon. N’empêche que c’est désagréable. Est-ce possible que mon fils comprenne si mal l’arithmétique ?
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Les hommes sont tous les mêmes, ils n’aiment pas entendre la vérité.
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La coutume de rendre visite à ses voisins n’a pas été inventée par nous et ne se terminera pas avec nous, venez donc sans faute avec des instruments et des livres. Je serais bien allé chez vous moi-même, mais je suis très timide et je manque d’audace. Excusez un propre à rien pour le dérangement.
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Toute découverte me torture comme un clou dans le dos. J’ai beau être un ignorant, un hobereau à l’ancienne mode ; il n’empêche que, vieux bon à rien, je m’occupe de sciences et de découvertes faites de mes propres mains, et que je remplis ma sotte caboche, mon crâne fruste de pensées et d’un assortiment de plus hautes connaissances. Notre mère la nature est un livre qu’il faut lire et regarder. J’ai fait, à l’aide de mon propre esprit, de nombreuses découvertes, des découvertes qu’aucun réformateur n’a encore inventées.
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On ne peut vivre sans pluie, or la pluie descend sur la terre au lieu de se lever vers la lune. Ceux qui vivraient dans la lune tomberaient sur la terre, ce qui n’arrive pas. Les immondices et les eaux de vaisselle de sa population se déverseraient sur notre continent.
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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