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Citations de Anton Tchekhov (1354)


j'ai vieilli ; tout ce qui m'a charmée, flattée, tout ce qui a nourri mon espoir – le bruit de la pluie, les grondements du tonnerre, les rêves de bonheur, les entretiens sur l'amour –, tout cela n'est plus qu'un souvenir »
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J'étais aimée, le bonheur était tout proche, il semblait vivre à mes côtés ; j'étais sans souci, je n'essayais même pas de me comprendre moi-même, de savoir ce que j'attendais de la vie. Et le temps s'écoulait... 
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mais je ne veux rien, je n'ai besoin
de rien, sachez seulement que je vous aime. Ne
dites rien, ne répondez pas, ne faites pas attention
à moi, sachez seulement que vous m'êtes chère
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Elle me haïssait éperdument et ne pouvait désormais vivre sans moi. 
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et l'on appelle horizon l'endroit où la terre semble se confondre avec le ciel... 
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Eh bien, moi, j'ai été haï, j'ai été haï par une ravissante demoiselle et j'ai pu étudier sur mon propre cas les symptômes de la première haine. 
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Et où mènera toute cette histoire, je ne le comprends absolument pas. Vous voilà amoureuse, mais comment ça finira-t-il ? 
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« Je souffre tellement, poursuivit-elle sans l'écouter. Tout le temps je n'ai fait que songer à vous, je n'ai vécu que de cette pensée. Et je voulais oublier, oublier, mais pourquoi êtes-vousvenu ?  »
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Je penserai à vous... je me souviendrai de vous, disait-elle. Que le Seigneur soit avec vous. Adieu. Ne gardez pas un mauvais souvenir de moi. Nous nous quittons pour toujours, il le faut ainsi, car nous n'aurions même jamais dû nous rencontrer. Allons, et que Dieu vous garde 
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Dans la société des hommes il s'ennuyait, n'était
pas à son aise, se montrait taciturne, froid, mais
avec les femmes, il se sentait libre, savait de quoi
leur parler, comment se tenir ; il pouvait même
rester silencieux en leur compagnie sans en
éprouver de gêne. 
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Près de notre voiture, accoudé au garde-fou de la plate-forme, un contrôleur debout sur le quai, regardait dans la direction de la jeune beauté et son visage ravagé par l’alcool, flasque, odieusement repu, harassé par les nuits sans sommeil et les cahots des wagons, exprimait l’attendrissement et une profonde tristesse comme s’il eût vu dans la jeune fille sa jeunesse, son bonheur, sa sobriété, sa pureté, sa femme et ses enfants, comme s’il se fût repenti et eût senti de tout son être qu’elle ne lui appartenait pas et qu’avec sa vieillesse prématurée, sa gaucherie et sa figure grasse, il était aussi loin du banal bonheur des hommes, des voyageurs que du ciel.
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Une femme fin de siècle – j’entends une femme jeune et riche, bien entendu - doit être indépendante, intelligente, élégante, cultivée, hardie et un peu dépravée. Dépravée avec mesure, un peu, parce que, convenez-en, la satiété est déjà lassitude.
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Une expérience renouvelée et véritablement amère lui avait appris depuis longtemps que si toute liaison met au début dans la vie une diversité bien agréable et se présente comme une aventure charmante et sans contrainte, elle est appelée à devenir, pour un honnête homme, surtout lorsqu’il s’agit d’un Moscovite, hésitant et indécis, un véritable problème, extraordinairement compliqué et qu’il en résulte au bout du compte une situation pénible. Mais chaque fois qu’il rencontrait une femme séduisante, on eût dit que cette expérience s’effaçait de sa mémoire, il se sentait l’envie de vivre et tout lui paraissait alors très simple et très divertissant.
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-Faites que nous voyions dans notre sommeil comment sera notre mère la Terre dans deux cent mille ans.
-Dans deux cent mille ans, il n'y aura plus rien. C'est facile.
-Eh bien, que l'on nous montre ce rien.
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Trainant, malgré moi, de ville d’eaux en ville d’eaux, je me convainquais sans cesse davantage combien les gens riches et florissants vivent de manière inconfortable et chiche, combien leur imagination est veule et débile, leurs goûts et leurs désirs timorés. Et combien plus heureux sont ces touristes, jeunes et vieux, qui, faute d’argent pour vivre à l’hôtel, se logent n’importe où, jouissent de la vue de la mer du haut des montagnes, couchés dans l’herbe verte, vont à pied, voient de près les bois, les villages, observent les coutumes du pays, entendent ses chansons, s’éprennent de ses femmes …
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P.75 : Et est-ce une famille ? Des nullités ! S’ils mouraient aujourd’hui, demain personne ne s’apercevrait de leur absence.
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P. 43 : N’ayant rien trouvé d’autre que de lâcher un vieux démon à mon adresse, il s’en va boire de la bière et manger dans quelque mauvais restaurant, puis rentrer de coucher.
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Il arrive parfois qu’un rayon de soleil se glisse dans la sombre cellule d’un ermite plongé dans la prière ou qu’un oiseau se pose sur sa fenêtre et se mette à chanter; l’austère ermite sourit malgré lui et du fond de sa poitrine, sous la masse d’afflictions qu’engendrent les péchés du monde, jaillit soudain, comme de sous une pierre, un ruisseau de joie paisible, innocente.
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Micha ne s’imaginait sa future femme que grande, grosse, imposante et dévote, avec une démarche de paonne et immanquablement, un long châle sur les épaules, or Macha était maigre, mince, sanglée dans un corset trotte-menu, mais surtout elle était trop séduisante et, par moments, lui plaisait beaucoup, ce qui à son avis, ne convenait pas au mariage mais uniquement en d’autres circonstances.
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Plus sa beauté passait et repassait devant mes yeux, plus vive devenait ma tristesse. J’avais pitié de moi, d’elle, de l’Ukrainien qui la suivait tristement du regard chaque fois qu’elle courait vers les chariots à travers le nuage de balle. Était-ce envie de sa beauté ou regret qu’elle ne fût pas mienne et ne dût jamais l’être, d’être un étranger pour elle ou bien sentiment confus que sa rare beauté était fortuite, inutile et passagère comme toute chose en ce monde, ou encore peut-être ma tristesse était-elle ce sentiment particulier qu’éveille en l’homme la contemplation de la vraie beauté ? Dieu seul le sait.
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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